Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Tout part d'un boom. [Violidé ~~♥]

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Ayato Nobuchi

Humain(e)

Tout part d'un boom. [Violidé ~~♥]

mercredi 04 octobre 2017, 12:46:53

Double Compte d'Adalza

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

Si je devais résumer ma vie, elle se résumerait en trois phrases vague et pourtant limpides.

Mes pieds et mon âme sont enracinés par le passé.
Mon esprit en noyé sous les flots du présent. 
Mes espoirs sont calcinés par la lumière du futur.

Vous n’avez qu’à lire les journaux. On m’a dit que j’avais de la chance ce jour-là d’être loin du bus. Combien de fois aurais-je souhaité être à cet instant, mourir avec les autres, sans avoir à supporter les médias et la police qui me questionnait sans cesse. Toutes ses questions que l’on m’a posées sans arrêt, sans vergogne, jusqu’à ce que le poseur de bombe soit finalement arrêté et jugé. J’ai passé plusieurs mois à subir cette pression, ne pouvant compter que sur l’amour de mes parents, qui cherchaient à me protéger de tout cela. Je souffrais et personne ne semblait capable de comprendre cela. Je n’ai pas eu le courage de chercher les réponses moi-même, venant à enfouir toujours plus loin, enfouir ce pincement au cœur, ce dégoût, dans les abysses de mon âme. Ce que je ne savais pas c’est qu’en me terrant dans mes propres ténèbres je ne faisais que creuser ma propre tombe.

Un an après la mort de mes camarades de classe, un feu d’artifice fut tiré pour les honorer, la première explosion fit jaillir ma peur, la seconde me fit crier et sangloter comme une petite fille, la troisième vint à me pousser de fuir dans les bois non loin. J’étais dans un état de panique telle que l’on ne me retrouva que cinq jours plus tard, caché dans une souche d’arbre, grelottant de froids, le corps marqué de griffure. Je fus hospitalisé et on devait régulièrement me droguer, pour que je ne refasse pas de crise quand un enfant faisait rebondir un ballon dans le couloir ou qu’un bruit pouvant faire référence cet incident. Une personne vint à me prendre en charge psychologiquement. Il fit usage de l’hypnose pour me refaire vivre ce moment, afin de pouvoir me soigner.

Je me revis, alors que je n’étais qu’un lycéen comme un autre, un peu tête en l’air, aimant blaguer sur les histoires de fantômes et sortir avec les autres. Je n’avais pas grand-chose de différents d’un japonais normal. Mes parents étaient content que je participe à cette sortie, d’habitude j’étais toujours malade avant les excursions et cette fois j’allais pouvoir faire une sortie avec les autres. Le voyage, je l’avais passé à côté de la fenêtre, car j’ai le mal du transport. C’est dans le tunnel que je ne me sentais vraiment pas bien, un frisson et une forte nausée ayant traversé mon corps en voyant un véhicule passer à vive allure, avec une odeur de cigarette. J’ai demandé au professeur de stopper le véhicule pour que je puisse prendre l’air. L’enseignant ne fut pas contre, le chauffeur ayant un peu d’avance sur le planning et se disant qu’après il pourrait faire le trajet tranquillement. J’avais quitté le bus pour faire dix pas m’éloignant du véhicule et de la sortie du tunnel et alors que j’allais prendre une bonne bouffée d’air, le véhicule explosa, inspirant des poussières calcinées avant de me faire renverser par un objet qui vint à déboiter mon épaule droit. Quand je pus me relever je vis le tombeau de fer en flamme de ma classe. Puis après je sentis comme mon corps se refroidir indéfiniment et je perdis connaissance.  Quand les yeux se rouvrirent, je ne pus parler pendant près d’une semaine, j’avais beau essayer de parler, je ne pouvais que gémir, crier, impossible de dire un mot. Pendant cette semaine de mutisme, je ne pouvais guère faire mieux en écrivant, mes doigts étant comme possédé quand il fallait écrire mon ressentit ou ce qui s’était passé. La police se fit mettre dehors par le médecin qui s’occupait de moi, car les jugeant trop agressif au vue de mon état. Mes parents ne furent pas mieux, prévalent l’apparence à l’amour. 

Ils sont à la tête d’une grande multinationale et donc ne pouvait se permettre de laisser leur fils se faire maltraiter. Ils ne me protégèrent que pour faire bonne figure, même dans cette situation je ne valais certainement pas plus à leurs yeux qu’un contrat juteux.  Officiellement, ils travaillent sur la technologie, officieusement, j’ai  pu lire sur un bordereau, qu’ils faisaient aussi du commerce d’arme. Cela ne m’avait pas tellement choqué et cela expliquait pourquoi mes parents souhaitaient que je maîtrise au moins les pistolets et le tazer.
Je n’avais et n’ai pas la force de balancer leurs histoires, après tout quel est la parole d’un enfant envers deux adultes. 

La séance d’hypnose ne se passa pas comme prévu, revivre cet instant m’avait rendu violent, agissant tel un animal acculé.  On vint à me mettre une nouvelle dose de sédatif. Cela n’empêchait pas mes oreilles d’entendre le fait que j’allais certainement être isolé et traité sur une longue durée pour que me crises n’existent plus, mes parents feignirent de s‘inquiéter, une belle bande de pourriture.

Deux se mirent à passer, mon corps avait radicalement changé. Mon corps s’était amaigrit, n’ayant que la peau sur les eaux, ma chevelure avait poussé, ne désirant pas que l’on me les coupe, sans doute en signe de deuil, comme un médecin avait suggéré. Quand venait les journées où les feux d’artifices pleuvaient, je fuyais cette épreuve en demandant à me faire droguer, pour que je ne puisse pas revivre encore cette sensation de peur intense. Ma peau avait pris une teinte plus pale, n’ayant pas la force de quitter cette pièce, qui était mon cocon, mon monde. Quand je sortais, je devais porter un bandeau sur mes yeux, mon corps tremblant de  peur à l’idée d’avoir passé l’unique accès de mon cocon. Il arrivait des fois où la peur prenait le dessus et il fallait deux personnes pour me maîtriser. 
On le changea de nombreuse fois d’établissement, mais aucun ne parvint à me soigner de ce trouble qui me ravageait le corps et l’esprit à chaque fois qu’un bruit de claquement ou d’explosion se faisait entendre. Mes « merveilleux » parents tentèrent même de me mettre dans un asile de fou, ce fut le dernier établissement que je vins à être interner, pour une raison simple.

Le poseur de bombe s’était évadé de sa prison et avait, apparemment décidé de finir son travail. Il vint donc à faire exploser l’asile, avec ses occupants, manque de chance je n’étais pas à l’intérieur, ayant profité de la nuit pour tenter de évasion et me perdre dans le jardin, sous ce magnifique ciel dégagé et cette magnifique lune blanche.  Je ne me souviens pas de ce qui s’est passé, comme si j’avais atteint un état second. Tout ce que je sais c’est que j’avais le cadavre du poseur de bombe devant moi, le visage souriant, le cou dégoulinant de sang et ma bouche ayant un goût acre. Je ne savais pas comment, mais j’avais arraché sa gorge, telle une bête sauvage, avec mes dents.  Je vis un papier dans sa veste et comprit le fin mot de l’histoire. Mes parents voulaient ma mort, pour toucher l’assurance sur ma tête, afin de rembourser certainement tous les frais. Le choc me fit perdre la raison et une fois celle-ci passé les sirènes des policiers se fit entendre.

La peur me fit faire une idiotie, fuir, fuir aussi loin que mes jambes le pouvaient. Je passais bien plusieurs jours et nuit à marcher, rampant quand mes jambes n’en pouvaient plus. Je ne savais pas où j’allais, finissant dans une petite ville de Seikusu, de nuit.  Je n’avais pas grand-chose sur moi, rien pour me permettre de certifier mon identité, aucun yens en poche, le corps étant couvert d’écorchure. Ce ne fut qu’en me tassant dans un petit renfoncement d’une ruelle sombre que je vins enfin à craquer, pleurant toute les larmes de mon corps.

Quand ce fut fini, c’était comme si mes larmes avaient aussi drainé mes sentiments. Toutes lumières d’avenir n’existaient plus, mes parents allaient certainement finir par me retrouver et me faire la peau. Dans la situation présente, je ne pouvais pas faire grand-chose si ce n’est attendre que de rares idiots me tendent la main, que je ne pourrais que dévorer jusqu’à l’os, faute de pouvoir me contenter de me nourrir uniquement de la nourriture qu’ils me tendraient. Mes jambes ne pouvaient fuir davantage, n’ayant que mon passé pour essayer d’en tirer quelques chose et rire jaune de ma situation actuelle.

Alors que la pluie venait à tomber en quantité importante, je pouvais regarder mon visage, les cheveux d’ébènes avec des fourches partout, quand il n’y avait pas des traces de boues. Ma chevelure commençait aussi à devenir grisonnante, voire blanche, sans doute une conséquence de tout ceci. Les yeux ayant des cernes qui traduisaient mon manque de sommeil, mon état d’hyper-vigilance m’empêchant de dormir bien. Quand j’étais encore sous un établissement, les sédatifs faisaient offices de somnifère. Je ne me rendais compte que maintenant, mais j’avais une apparence efféminée, cela me fit pousser un petit rire, se transformant en toux

J’espérais être assez loin, qu’aucune personne ne viendrait à me reconnaître. Que je puisse au moins avoir des moments pour moi. Je ne me faisais pas d’illusion, j’avais mangé de reste jeté dans des poubelles, bu de l’eau de pluie, tout ce qu’il fallait pour que je finisse par tomber malade, voire en mourir. Mais en vérité la mort n’était plus si inquiétante que ça, si je venais à pousser mon dernier souffle, je voulais que cela soit dans la quiétude. Je rigole intérieurement en me disant que cela serait comme la mort des vieux.

Je porte une tenue de lycéenne, n’ayant trouvé que ça comme vêtement dans les poubelles environnantes. Cela ne me plais pas, mais je n’avais pas tellement le choix. De toute manière mon apparence boueuse et fragile ne laissait aucun doute que ses vêtements étaient volés quelques part. Je pus toute de même, avant de fermer les yeux, la fatigue remportant ce match, jeter une fleur dans le ruisseau que formait le bord du trottoir. Je n’avais pas oublié qu’aujourd’hui était le jour de la mort de mes camarades de classes, n’ayant pu honorer leurs morts pendant que j’étais dans certains établissements.
« Modifié: mercredi 04 octobre 2017, 20:21:37 par Ahri »
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Cassidy Green

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Re : Tout part d'un boom.

Réponse 1 mercredi 04 octobre 2017, 12:47:36

re bienvenue ;D
Voici mon topic pour découvrir mes autres comptes. Veuillez aussi me contacter sous ce compte pour mes autres personnages, vu que je suis plus souvent connecter avec Cassidy Green qu'avec les autre ;D

Ayato Nobuchi

Humain(e)

Re : Tout part d'un boom.

Réponse 2 mercredi 04 octobre 2017, 12:48:31

merci. o/
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Ahri

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    Kitsune-bi Inari, Renarde à neuf queues ayant obtenue par magie l'apparence humaine, ayant besoin de fluides sexuels pour vivre, Ahri vit généralement seule à la recherche de plusieurs 'esclaves idéales'.

Re : Tout part d'un boom. [Ahri]

Réponse 3 mercredi 04 octobre 2017, 20:21:22

Rebienvenue, bienvenue.

La précision en toute première ligne peut se faire plus discrète. Ce n'est que mon avis, après tout.
Mon correcteur n'a rougi que pour un circonflexe, ce qui est tout à fait acceptable.

Je valide donc en tant qu'humain.
♥~~ Dispo par MP (ou sur discord, j'y suis 24/7) si besoin. ~~♥

Ayato Nobuchi

Humain(e)

Re : Tout part d'un boom. [Violidé ~~♥]

Réponse 4 mercredi 04 octobre 2017, 22:03:04

Merci. :)
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