Mon regard ne quittait pas le sien, ces deux lueurs rouges scintillantes dans la pénombre. L'éclat lunaire était tout juste suffisant pour distinguer les formes et emplacements du mobilier de ma chambre, et de mes affaires, mais le loup était si proche de moi que je parvenais sans peine à le voir. Même si, finalement, j'étais beaucoup trop terrorisée pour avoir l'occasion de l'observer sous tous les angles. Lorsque de grandes dents pointues menaçaient de vous déchiqueter, à quelques centimètres de votre visage, on avait d'autre priorités en tête ! Aussi, j'attendais, impatiemment, priant au fond de moi pour que le loup se ravise, et décide de partir et de me laisser tranquille. Un vœu qui paraissait bien naïf, mais je n'avais pas le choix. C'était ça, ou attendre impuissante de savoir ce qu'il venait faire chez moi. Lorsque, enfin, il se mit un bouger, ce fût pour me donner un coup de patte, griffes en avant, qui me fît hurler de panique.
« Hiiiiii ! »
Je sursautai, me cognant le dos contre mon lit, et ferma les yeux, par réflexe. Pour moi, c'était terminé, mon heure était venue, il s'était décidé à m'achever. *Je ne veux pas mourir !* ... Pourtant, j'étais toujours là. Je n'avais rien senti. Intriguée, mais toujours apeurée, j'ouvris lentement les yeux, pour découvrir que le loup se tenait toujours devant moi, la gueule menaçante, bavant sur mes draps... qui avaient été déchiquetés ? Et mon pyjama aussi !? Il n'en restait plus rien, si ce n'était des lambeaux éparpillés un peu partout. Je me cachais précipitamment les seins derrière mes bras, par réflexe, gênée d'être ainsi mise à nue. Je n'étais pourtant pas au bout de mes surprises. Une grimace de dégout crispa mon visage, lorsque il se mit à le lécher, de sa longue langue baveuse, mais je ne bronchai pas, et restait immobile, seule ma poitrine se soulevait au rythme de ma respiration saccadée. *Pitié, faîtes qu'il s'en aille.* Mais mes espoirs étaient vains. Au contraire, il se rapprochait de plus en plus de moi, me bloquant le passage entre ses pattes, sa fourrure me chatouillant les épaules, et s'exprima pour la première fois, avec des espèces de grognements qui ressemblaient à des mots.
« Qu-quoi... ? »
Je n'étais pas sûre d'avoir bien compris, mais lorsque mon regard se posa sur son entrejambe, cela ne fît plus aucun doute. Il voulait que je me mette à quatre pattes ? Et ses intentions paraissaient très claires. Sa verge était tendue dans ma direction, énorme et massive, de couleur rose et de forme canine. Je déglutis faiblement, en rougissant. D'un coté, j'étais un peu soulagée, de savoir qu'il ne comptait pas me dévorer. Mais, d'un autre coté... Je continuais à fixer sa queue, incrédule. Elle était si grosse ! Ce loup voulait vraiment me saillir avec ça ? C'était pour des raisons différentes, cette fois, mais j'avais toujours aussi peur. La vue était excitante, je devais bien l'admettre, mais je craignais que ça ne soit terriblement douloureux. Aussi, je tentais de l'apaiser, en espérant lui faire changer d'avis.
« Allons... pas besoin de me mettre à quatre pattes... on peut, hum, trouver un arrangement ? Quelque chose d'autre... qui puisse te faire plaisir aussi... ? »
Tout en parlant, avec douceur, et une crainte difficile à dissimuler, je tendais le bras en direction de sa queue. Je la pris tant bien que mal entre mes mains, refermant mes doigts dessus. Elle était si épaisse que je ne parvenais pas à en faire le tour. Je m'efforçais pourtant de serrer, doucement, et de la caresser, sur sa longueur. Je le masturbais doucement, en espérant soulager son excitation, et lui faire passer l'envie de me prendre à quatre pattes. Peut-être que si j'arrivais à le faire jouir, il allait partir ?