Mienne. [PV : Jessica Lou]

[Première séance] Aujourd’hui c’est la première que moi et Jessica allons travailler ensemble. Le lycée c’est cool, mais qu’est-ce que ça peut être ennuyeux par moment ... Je déteste les travaux de groupe. Enfin, celui-là est quand même particulier car je ne travaille pas avec n’importe qui. Cette fille, je l’ai dans le collimateur depuis un petit moment, et maintenant que j’ai l’occasion de la voir et lui parler régulièrement ... Il est temps pour moi de me rapprocher d’elle. Y aller en douceur, ça sera le meilleur moyen pour moi d’y arriver ...

[Quatrième séance] Jessica est une fille bien plus intéressante que je ne l’aurai imaginé. Elle rassemble tout ce qu’il faut pour être mon petit jouet, ma petite chienne personnelle. Ce soir, on pour la première fois travaillé peu et parlé beaucoup. On a même ris ensemble ! Qu’est-ce qu’elle peut être attachante cette petite écervelée ... Mais, ça ne la sauvera pas. La pauvre ne se doute de rien, elle pense sincèrement qu’on est en train de devenir amies. Je vois très bien dans son regard de biche qu’avoir une amie fortunée et aisée comme moi, ça lui plait. Si elle se doutait de la contrepartie, à mon avis, elle fera bien vite demi-tour. Cela dit, je dois être honnête avec moi-même ; Jessica est tellement parfaite dans ce que je cherche, que je me surprends à être parfois jalouse. Est-ce que je suis réellement en train de m’attacher ?

[Sixième séance] Il n’y a plus de doutes à avoir ; je VEUX Jessica. Cette petite chienne sera mienne de gré ou de force ! Je le sentais depuis le début mais maintenant, j’en ai la confirmation. C’est une perverse qui n’assume pas. J’ai découvert son petit secret et crois-moi cher journal, je vais m’en servir contre elle. Elle n’a plus aucune chance de m’échapper et bientôt, je lui passerai la laisse autour du cou. C’est la dernière chose qu’il me manquait ; une parfaite et obéissante esclave, qui ferait absolument tout ce que je lui demanderai ! Demain sera notre dernière séance, et je compte bien la rendre mémorable pour elle ... Jessica m’a confié ne jamais avoir eu de désir envers les femmes, mais je vais lui prouver que bien au contraire, quand on était une sale vicieuse comme elle, le genre importait peu !

Le jour J était enfin arrivé. Leslie était quelque peu excitée par tout ce qu’elle avait prévu de faire en ce soir avec sa nouvelle amie, mais elle était tout de même très anxieuse. Comment Jessica allait réagir ? Elle marchait sur des œufs. Ce soir c’était censé être leur dernière séance de travail groupé, car bientôt elles allaient devoir rendre leur projet. Inutile de dire que Leslie avait fortement insisté pour qu’elles continuent de se voir, prétextant – sincèrement ou pas – qu’elle aimait beaucoup flâner avec elle. Mine de rien, Jessica était attachante et son côté mystérieux renforçait cela. Elle était devenue l’obsession de Leslie, son but ultime, l’objet de ses désirs et convoitises. Jessica était, à ses yeux, sienne. Pire que cela ; elle était sa chienne, son jouet. La jeune fille était fille unique, de parents riches et aisés, bien placés en société.

Ensemble ils habitaient une grande maison dans les hauteurs de Seikusu. Ils étaient des Gaijin mais, cela ne leur avait pas empêché de prospérer au pays du Soleil Levant. Leslie étant leur seul enfant, elle était donc traitée en véritable princesse ! Elle obtenait tout ce dont elle désirait, elle avait littéralement une cuillère en argent dans la bouche depuis toujours. Pour maintenir son image de princesse, Leslie apparaissait comme la fille modèle aux yeux de ses parents ; certes capricieuses et égocentrique, mais très aimantes et respectueuses. Studieuses, appliquées dans ses études. De quoi rendre fier ses parents, et les forcer à répondre toujours à ses caprices. Cependant, Jessica en était un que seule elle pouvait assouvir ... De tout temps, elle avait réussi à obtenir ce qu’elle désirait. Jessica n’allait pas être une exception.

Ainsi donc, Jessica arriva chez elle et comme à l’accoutumé, elles finirent dans sa vaste chambre pour travailler. Cependant, Jessica le remarquerait ou non, mais ce soir-là, son amie était habillée un peu différemment. Elle ne portait qu’un grand pull en laine blanche, couvrant tout son haut et une partie de ses cuisses. Et rien d’autre ... Une tenue vraiment très détendue. Après deux heures de travail, Leslie finit par lever la tête de ses cahiers, s’étirant. Il était temps de passer aux choses sérieuses. Elle referma brusquement son livre, d’un geste d’une rare poigne, trahissant de son réel penchant pour ... La méthode forte. Allongée sur le lit, elle finit par s’asseoir sur le bord, tandis que Jessica était assise près de son bureau. « On fait une pause ? Ah, j’ai des raideurs partout à force de rester la tête dans mes cahiers ! » Dit-elle, basculant sa tête pour soulager son cou. Elle se leva puis, étrangement, vint à côté de son amie pour poser une main sur le dos de son livre, afin de le fermer de force. On pouvait penser qu’elle était juste impatiente de partir en pause, après tout. Néanmoins, elle prit assise sur le bord de son bureau, tournant sa tête vers Jessica.

« En tout cas, je ne pensais pas qu’un travail de groupe aurait pu être autant agréable ! Regarde, nos séances se sont rapidement améliorées et on a passé tellement de bons moments ... Ah, si j’avais su que t’étais aussi cool dès le début ... Enfin ! » Dit-elle, avant de se pincer la lèvre. « Parlons de choses moins studieuses ... La dernière fois tu avais à peine eut le temps de me le dire et, tu commences à me connaitre, je suis très curieuse ; tu n’as toujours pas de copain ? » Finit-elle par demander, afin de faire suite à la dernière séance qu’elles avaient eu, où chacune avait commencé à se livrer sur ce sujet.

Je devais bien avouer que, le jour où j'appris qu'il était obligatoire de participer aux projets de groupe, j'avais été au bord de la panique. Premièrement parce que, en soi, je n'aimais pas la matière, et n'y comprenais absolument rien. Cela dit, faire ce genre de devoir à plusieurs, du coup, c'était tout de même mieux, je n'étais pas livrée à moi-même et l'on pouvait quand même avancer. Le fait restait que, même si un devoir à deux était mieux qu'un devoir à faire seule, c'était toujours moins bien que pas de devoir du tout ! Deuxièmement, j'allais devoir travailler en binôme avec une certaine Leslie, qui faisait partie de ces filles que je prenais grand soin d'éviter au lycée. C'était une peste, arrogante et égoïste, en tout cas c'était l'impression qu'elle donnait à chaque fois que je la voyais ou l'entendais, même si heureusement elle n'était pas la pire. J'allais certainement passer pour une cruche à chaque fois qu'elle me posera une question, et je préférerais me passer de ses remarques désobligeantes. Troisièmement, et certainement le pire... comment est-ce que j'allais pouvoir gérer mes problèmes d'excitation !? J'étais toujours assise au fond d'habitude, en classe, et je ne restais jamais très longtemps en compagnie des autres élèves, mais là, je devrais rester des heures chaque semaine à ses cotés, à devoir me retenir, ça allait être l'enfer !

Tout du moins, c'était ce que je m'imaginais au début. Les séances se passèrent beaucoup plus agréablement, en réalité. Le devoir était aussi ennuyant et difficile que ce à quoi je m'attendais, mais Leslie était une bonne élève, studieuse, grâce à elle nous n'avions pas trop de mal à avancer, et elle ne m'embêtait pas trop à cause de ça. Je fus aussi assez surprise par sa personnalité. Je maintenais toujours mon jugement sur son coté princesse pourrie-gâtée, néanmoins je devais bien admettre qu'elle était beaucoup plus sympathique qu'elle en avait l'air. Nous papotions davantage au fil des jours, et nous avions même eu des moments de fou rire, c'était vraiment chouette. Quant à mes pulsions... elles étaient toujours présentes, surtout en sa compagnie, c'était incontrôlable, mais heureusement, j'avais trouvé l'astuce. Lorsque la tentation devenait trop forte, je prétextais une petite pause aux toilettes, pendant laquelle je me caressais, pour soulager mes ardeurs. D'ailleurs, je pensais souvent à elle, dans ces moments là, dans diverses situations, très... érotiques. Mais j'essayais néanmoins de faire vite, et de réduire mes absences à moins de cinq minutes, juste ce qu'il fallait pour être de nouveau un minimum sereine, sans attirer l'attention. Enfin je l’espérais, mais elle ne m'avait jamais fais de remarques, donc elle ne devait certainement se douter de rien.

Puis, nous arrivions finalement à notre dernière séance, durant laquelle nous devions terminer le projet. Ce jour là, elle m'accueillit dans une tenue plutôt légère, tout en restant aussi élégante que d'habitude. *Sexy, même...* Oh, non, ça n'allait pas commencer dès maintenant ! Je chassais rapidement cela de mon esprit, et la suivit, en me disant qu'elle devait sans doute avoir chaud. Pour ma part, j'étais venue directement du lycée, après des cours que nous n'avions pas en commun, et étais donc vêtue de l'uniforme réglementaire. Je la portais de manière beaucoup plus sobre que les autres, ayant fermé les boutons de mon chemisier blanc à manches longues jusqu'en haut, et déplissé ma jupe bleue marine pour qu'elle m'arrive bien au dessous des genoux, par dessus mes bas noirs montants.

C'était donc la dernière ligne droite du projet, et je pensais que nous aurions travailler à fond, pour finir rapidement et être tranquille, mais Leslie ne semblait pas être de cet avis.

« Euh, et bien, je pense qu'on a bientôt fini, non ? Mais si tu veux prendre une pause, d'accord ! Je finis ça, vite fait, et je te rejoins. »

Cependant, elle n'accepta pas mon refus, et vint s’asseoir sur le bureau, en fermant sèchement mon livre. Le mouvement fût brusque, inattendu, et me fît manifestement sursauter. Quand je disais qu'elle restait une princesse, au fond. Néanmoins, contre toute attente, je n'étais pas tellement agacée par son attitude, au contraire je le supportais plutôt bien. Je devais probablement m'y être habituée, finalement. A moins que ce ne soit parce que cela lui donnait du caractère, et que ça lui allait bien...

« Oh ? Oui, oui c'est vraiment chouette, plus que ce que je pensais ! Avec toi c'est quand même plus sympa. »

Effectivement, j'avais beaucoup apprécié sa compagnie, ces derniers temps. Je dirais même que nous avions nouée un début d'amitié ? En tout cas, je ne pu m'empêcher d'avoir un large sourire, en entendant son compliment. *Elle me trouve cool !?* C'était vraiment inattendue, et je devais bien l'admettre, je me sentais très flattée ! Je redirigeai cependant mon attention sur sa question. Ah, zut ! J'étais parvenue à éviter le sujet la dernière fois, en prétextant qu'il était tard, que la séance était terminée et que l'on continuerait à travailler et papoter la prochaine fois. Sauf que, là, il n'y aurait pas de prochaine fois. Et Leslie ne me quittait pas des yeux, en attendant ma réponse. Assez gênée, je baissais les miens, en réajustant mes lunettes, et bredouilla un bout de réponse en rougissant.

« Bah... euh, non... je n'ai pas de copains... »

Des amants, en revanche, oh que oui, j'en ai eu des dizaines, allant des coups d'un soir à des relations plus fréquentes. Mais de véritable petit copain, non, je n'en avais pas. Je n'en avais jamais eu non plus, d'ailleurs. Lorsque l'on avait des penchants sexuels aussi incontrôlable que les miens, c'était quand même compliqué... Mais cela devenait gênant, et je préférais ne pas m'attarder la dessus. Je changeais donc de sujet, ou plutôt de cible, et ajoutai.

« Toi, je ne te pose pas la question, tu dois en avoir un, c'est sûr... Un petit copain, et plusieurs autre qui font la queue en espérant pouvoir prendre sa place... Voire plusieurs petits copains ? »

Voilà qui était fait, j'avais quitté le feu des projecteurs, même si nous n'étions que deux en soi. Et puis, mine de rien, j'étais très curieuse de savoir, moi aussi. Je ne doutais sincèrement pas qu'elle devait avoir nombre de prétendants, et je me demandais comment était son petit copain, enfin celui qu'elle préférait... ou ceux, après tout, on ne savait jamais.

Une bien belle proie, voilà tout ce que voyais Leslie en Jessica. Pour le moment du moins. C’était ce qu’elle pensait, mais était-ce honnête ? Etait-ce réellement une simple proie ... Ou une véritable obsession ? Leslie s’était convaincue de la première option. L’heure était venue d’entamer la seconde phase de son plan, à savoir parvenir à séduire cette jeune demoiselle. Son côté pervers ne lui avait pas échappé malgré les grands efforts de l’intéressée. Ses petites pauses pipi n’avaient l’air de rien au départ et faillirent bien berner son amie. Mais à force de la voir faire cela à chaque fois, le doute s’était installé en elle. Etant une véritable fouine qui cherchait à tout savoir et tout contrôler, elle n’avait pu s’empêcher de venir coller son oreille à la porte des WC, afin d’entendre si réellement, elle soulageait sa vessie.

Qu’elle ne fut pas surprise un jour d’entendre des petits couinements et des frottements. Ses doutes s’étaient confirmés ce jour-là. En classe, au lycée, et même chez elle, Jessica semblait avoir un petit problème d’excitation sexuelle. Leslie avait trouvé la faille, le point d’entrée, l’élément qui lui permettrait de poser le pied sur la nuque de cette petite vicieuse et d’en faire sa chose. Mais, chaque chose avait son temps. Pour le moment, elle désirait simplement lui faire découvrir d’autres horizons, lui faire découvrir d’autres saveurs. C’était pour cela qu’elle lui avait posé la question sur un potentiel copain. Cependant, elle fut agréablement surprise de voir comment sa comparse avait réussi à retourner la chose pour s’en laver les mains.

Elle prit une mine songeuse, puis entreprit de répondre. Une réponse pas forcément innocente car, non seulement elle allait se montrer sincère, et parler de quelque chose qu’elle gardait secret jusqu’à présent. « Plusieurs copains, hein ? J’avoue, j’aime quand on me fait la cour ... La sensation de se sentir très désirée, de se sentir ... Haaa, si spéciale aux yeux de ces messieurs. » Dit-elle, l’air un peu rêveur, regardant le ciel. Puis elle revint à Jessica, la regardant d’un curieux œil. « Mais je vais t’avouer quelque chose, Jessica. Maintenant qu’on est amie, je peux te le dire ... Je m’intéresse plus au beau sexe, en fait. Je ne rejette pas les garçons, j’ai déjà eu des petits copains ... Mais, après avoir essayé les filles ... J’ai su que j’appréciais d’avantage. » Dit-elle, souriant doucement, rougissant même un peu. Leslie venait d’avouer quelque chose d’assez personnel, bien que cela desservait sa cause. Anticipant la réaction de sa camarade, Leslie posa subitement son index sur les lèvres de Jessica, lui intimant le silence.

« Chut ! Je sais ce que tu vas dire, ou même penser. Je donne l’impression d’être la petite pourrie-gâtée qui se trimballe avec une ligne de prétendant derrière elle. Mais, ce n’est qu’une impression ... Je suis juste une gentille et jolie princesse qui veut trouver chaussure à son pied. Je n’ai pas besoin d’en avoir plusieurs ... » Dit-elle alors, retirant son index. Elle laissa passer un petit silence, avant de soupirer. Leslie désirait creuser encore chez Jessica, afin de déterminer si réellement, elle était prête à être cueillie. « Pourquoi tu n’as pas de copain du coup ? Je veux dire ... T’es quand même super jolie et je sais que pas mal de garçons aiment les filles timides comme toi ! Tu en as déjà eu un, d’ailleurs ? » Demanda-t-elle, vraiment très décidée à en savoir plus. Assise ainsi sur le bureau, Jessica pouvait – ou non – admirer les belles et douces jambes à nues de son amie, juste d’un revers du regard. Elle pouvait discrètement la contempler sous bien des angles ... C’était en réalité prévu pour. Leslie avait choisi cette tenue et cette assise pour provoquer, pour stimuler son amie.

Car future esclave et soumise ou pas, Leslie sentait qu’au fond d’elle, un véritable début d’amitié s’était formé avec Jessica. Il ne restait plus qu’à influencer cette amitié dans le sens qu’elle le désirait.

« Hmm, hmm. »

J'écoutais sa réponse, en la regardant dans les yeux, enfin à travers mes lunettes en tout cas. Sans vraiment m'en rendre compte, je me montrai très attentive, silencieuse, et accompagnai ses phrases de hochements de tête, sans oser la couper pour placer une remarque ou un commentaire. C'est ainsi que j'appris, à ma grande surprise, qu'elle n'avait pas de copains elle non plus. J'approuvais néanmoins totalement ses propos, savoir que l'on était désirée, convoitée, provoquait une sensation irrésistible et profondément satisfaisante. Un peu comme un fruit savoureux qui pendait au bout d'une branche, narquois, en attendant d'être cueilli. Bien sûr, il était bon d'être désirée, mais il était tout aussi agréable d'être ensuite goûtée. Et par goutée, je voulais dire prise furieusement en me faisant l'amour... mmmmmhhh... oh, oui, c'est vrai, elle me parlait ! *Ressaisis toi, Jessica.* Se laisser désirer était effectivement agréable, mais je doutais quand même un peu que nous pensions au même contexte.

J'étais donc étonnée d'apprendre qu'elle était célibataire, mais ce qui était plus surprenant encore fût l'avoeu qui s'ensuivit. *Elle est lesbienne !?* Je n'irais pas jusqu'à dire que ça avait eu l'effet d'une bombe, mais presque. D'ailleurs je devais surement avoir écarquillé les yeux pendant un moment. Ce n'était pas que je la jugeais, non, pas du tout. Je n'avais moi-même jamais couché avec une femme, mais mes fantasmes quotidiens ne se résumaient pas qu'à des hommes, il y avait parfois des femmes aussi. Voire des animaux... Comme la fois où une simple vision de deux chiens copulant dans un jardin m'avait rendu presque folle de désir. Pfiou. Je ne la jugeais pas, donc, mais je ne l'imaginais pas du tout comme étant une lesbienne, tout simplement. Ou bisexuelle plutôt ? Et puis, je me sentais vraiment honorée qu'elle se confie à moi, comme une amie. J'attendis qu'elle fasse une pause pour pouvoir m'exprimer, et lorsque ce moment vint, elle me fit taire de son index. La douceur de son doigt sur mes lèvres me donna un doux frisson. Je la laissai poursuivre, en trépignant un peu d'indignation à l'entendre se méprendre, et répliqua lorsqu'elle m'autorisa enfin à parler. *Attends un peu... elle m'aurait autorisée ? Non, elle voulait juste dire quelque chose de plus, c'est tout. Je me fais des idées.* Bref.

« Mais non ! Je ne voulais pas dire que tu étais une pourrie-gâtée, du tout ! En fait, je... je voulais juste approuver ce que tu disais, que c'était une chouette sensation, que d'être désirée... enfin, plus tôt... »

Je me sentais un peu bête, du coup. A vouloir la laisser parler, on avait largement changé de discussion, et mon commentaire n'avait rien à faire là maintenant. Quelle cruche je faisais ! Naturellement, je me mis à baisser les yeux, assez gênée, et mon regard croisa fatalement ses longues jambes nues, qu'elle exhibait juste sous mon nez. Oh, non... J'avais réussi à ne pas y penser depuis tout à l'heure, et voilà que je les dévorais des yeux, belles et douces, suscitant une envie de les caresser, de les embrasser. *Elles sont tellement sexy !* Pourquoi avait-il fallu que je les regarde ? C'est avec un effort presque surhumain que je parvins à détourner le regard, et à le river sur la table. Leslie attendait toujours ma réponse...

« Euh... non, jamais eu, mais je ne sais pas... peut-être que je suis trop timide ? Ou simplement pas leur type de fille... mais je suis contente que tu me trouves jolie, merci du compliment. »

Je n'avais pas encore bien saisi la révélation de son orientation sexuelle, ni même encore questionné les miens, et pour moi il était évident qu'il s'agissait d'un compliment entre amies, sans arrière pensées. Je me rendis alors compte que je passais très certainement pour une pucelle austère à ses yeux, à force de dire que je n'avais jamais eu de copain à mon âge. Je m’empressai donc de rectifier, pour faire bonne mesure, sans trop y réfléchir.

« Mais je ne suis pas vierge non plus, hein, j'ai déjà eu des aventures ! »

Ce n'était qu'après coup que le regret s'installa. Pourquoi est-ce que j'avais abordé ce sujet ? A tout les coups, elle allait me poser encore plus de question, déjà qu'elle ne me lachait pas avec mes petits copains ! C'est vrai que, au fond, j'étais flattée qu'elle s’intéressait à moi, et veuille me connaitre. J'aimais même beaucoup ça. Mais fallait-il vraiment qu'elle insiste sur les sujets les plus embarrassants ? Vite, essayons de changer de discussion.

« Tu n'as pas froid, sans pantalon ? »

Évidemment, la première chose qui me vint en tête fut ses belles jambes, dont l'image ne parvenait malheureusement pas à s'effacer de mon esprit, même si je ne les regardais plus. Entre ça, et les souvenirs de mes aventures sexuelles qui refaisaient surface, je commençais vraiment à être excitée.

Le petit compliment de Leslie semblait réellement toucher Jessica. Il était sincère en plus ; chienne ou pas, la jeune fille la trouvait belle comme tout. Mignonne, jolie, tous les adjectifs lui allaient, à ses yeux. Jessica était la perle rare, et elle comptait bien s’en saisir le plus tôt que possible. Bientôt, cette fille allait être sa chose, son esclave sexuelle, aussi longtemps qu’elle le désirerait ! Oh, elle s’imaginait déjà lui passer la laisse autour du cou, lui ordonner de la lécher, voire l’humilier en plein public. Faire d’elle son animal de compagnie, de tel sorte qu’elle-même ne pourra plus se passer de Leslie. C’était un sentiment très possessif qu’elle éprouvait à son égard ; de là à dire qu’il s’agissait de vrais sentiments ... En tout cas, Leslie savait qu’elle mettrait main basse sur Jessica par pur caprice.

Pour y parvenir, elle avait un plan ; se servir de son petit problème de sexe. Cependant, elle doutait encore un peu car après tout, elle n’avait pas de preuve que son amie était réellement comme ça. Il n’y avait que ses soi-disant pauses qui pouvaient confirmer. C’était là que prenait tout le sens de sa tenue et son comportement. Leslie cherchait volontairement à exciter sa petite Jessica, à la provoquer, à faire en sorte qu’elle aille prendre sa fameuse pause. Si déjà elle osait dire aller faire pipi, cela signifierait grandement que ça marchait. Et que donc ses doutes étaient fondés. La seconde phase consisterait tout simplement à la prendre sur le fait ... Et à partir de là, aviser en fonction de sa réaction. En tout cas, Leslie comptait belle et bien crever l’abcès aujourd’hui et s’offrir le corps de son amie ! Jessica n’allait pas repartir aussi facilement aujourd’hui.

Ainsi donc, alors qu’elle écoutait la timide réponse de la jeune fille, elle remarqua sa fixation sur ses jambes. L’appât marchait ! Jessica semblait assez émoustillée par ceci, et à raison ... Leslie était une fille très belle, qui prenait beaucoup soin de son corps. Ses jambes étaient douces, soyeuses, aussi lisses que de la soie. Elle ne pouvait que se sentir flattée en observant son amie les regarder autant. Cependant, Jessica finit par à nouveau retourner la question et en plus, parvint à changer de sujet. La demoiselle aux belles jambes prit une mine pensive, regardant ses jambes, les remuant doucement dans l’air. « Hm, non. Il fait plutôt bon aujourd’hui, donc ça va. Et puis, je ne vais pas manquer une occasion de pouvoir contempler à quel point les heures à m’en occuper ont valu le coup ! » Dit-elle tout sourire. Puis, elle se tourna vers Jessica, étant toujours assise sur le bureau. L’air de rien, comme si c’était naturel, la jeune fille posa ses petits pieds de porcelaine sur la cuisse de Jessica, gloussant doucement.

« Non mais c’est vrai, regarde ! Touches, sens comment elles sont toutes douces ... J’ai vraiment bien fait ce coup-ci, tu ne trouves pas ? » Dit-elle innocemment, avec un sourire candide bien que tout ceci était parfaitement calculé. Une petite lueur féline se trouvait dans son regard alors qu’elle demandait – innocemment – à son amie son avis sur le soin apporté ! Mais vu la façon dont Jessica les avait regardés, Leslie avait cru comprendre que ça l’émoustillait au moins un peu. Son but étant de la pousser à bout, c’était donc l’une des meilleures choses à faire que d’user de cette source d’excitation qu’étaient ses jambes ! Pour renforcer le tout, Leslie avait également fait exprès de poser ses pieds tout proche de son entrejambe, remuant sensiblement ceux-ci pour stimuler son amie ... Avec elle, rien n’était fait au hasard !

Jessica s’en rendrait compte en temps voulu.

Je n'osais pas lever les yeux vers Leslie, le regard toujours rivé sur la table. Je commençais même à m’intéresser au livre fermé devant moi, à regarder en détails l'image de la couverture, à lire, relire, re-relire le titre, l'auteur, la collection. J'en comptais les lettres, une par une. Je faisais des choses vraiment ridicule, en fait. Mais tout, n'importe quoi, pour ne plus penser à ça, et à résister à son magnétisme. Ce qui était, au fond, peine perdue. A la moindre occasion je les revoyais, comme ces deux 'L' qui se suivaient me faisant penser à ses belles jambes, à juste quelques dizaines de centimètre de moi. Enfin, pour l'instant, car la situation empira rapidement.

« H-huh !? »

Leslie s'était décidé à mieux me les montrer, et les rapprocha tout contre moi. Je trépignais doucement sur ma chaise, les joues rosies par l'excitation, frissonnant lorsqu'elle posa ses délicats petits pieds doucement contre ma jambe. Je soupirais, toute troublée, tant ce contact me paraissait agréable. Ce qui ne m'étonnais pas, mes cuisses étaient une zone terriblement érogène, sur laquelle les caresses me rendait folle... ce qui était à peu près ce qu'il se passait, tandis qu'elle les pressait doucement, juste à coté de mon intimité... J'étais obligée de me mordre la lèvre inférieur pour ne pas gémir ! Ma culotte était trempée de cyprine, et je commençais à avoir vraiment chaud. Étant maintenant un peu forcée, je regardais ces jambes qu'elles m'exhibait, en balbutiant un bout de réponse.

« Oui, c'est... euh, elles sont belles... je veux dire, tu en prends soin, ça... mmh, ça se voit... »

Suite à quoi, je considérai son invitation. Je mourrai d'envie de les caresser, et de me caresser, je parvenais à peine à me retenir. Alors, lorsqu'elle me proposa de le faire, librement, je sautai tout de suite sur l'occasion ! Je laissai donc mes doigts filer le long de ses jambes, chacune avec une main, en effleurant ses mollets, avant de remonter vers le creux de ses genoux, du bout des doigts.

« Tu es vraiment toute douce Leslie... enfin, euh, tes jambes, oui... »
 
Elle me faisait vraiment perdre la tête ! J'avais de la chance qu'elle m'ait proposé ce prétexte, m'évitant l’embarras. Mes propos étaient sincères, ses jambes étaient douces, et très agréable au toucher. Je pensais que ça m'aiderait à calmer mon excitation, de me laisser un peu aller, mais au contraire, ça ne faisait qu'accentuer mon état. Sans trop m'en rendre compte, je fis mine de me redresser sur ma chaise, me repositionner, pour décaler discrètement ses pieds, et faire en sorte qu'ils viennent se poser contre mon intimité.

« Mmh... »

Je ne pu réprimer un gémissement étouffé, tant cela me faisait du bien, mais je repris vite conscience de la situation. *Bon sang, Jessica, qu'est-ce que tu fous !?* Dans un instant de lucidité, je me levai très brusquement de ma chaise, qui tomba au sol, tandis que je me tenais devant mon amie, la respiration un peu haletante. Je devais certainement avoir l'air d'une folle, légèrement... mais, au fond, je l'étais effectivement, Leslie me rendait folle. Ce n'était pas simplement ses belles jambes, ou la transparence de son haut qui la rendait à moitié nue, elle avait aussi ce caractère que j'appréciais, étrangement, et qui me donnait parfois d'agréable frissons. Reprenant mes esprits, et en sentant ma mouille couler le long de mes cuisses, heureusement cachées sous ma jupe, je bredouillais.

« Euh, je... j'ai une envie pressante, je... toilette, et... »

Mes mots s'embrouillaient dans ma tête, faisaient à peine sens. J'étais crispée sur place, tiraillée entre l'envie de m’éclipser, de m'enfermer dans les toilettes pour me calmer, et celle de laisser mon excitation prendre le dessus, et de sauter sur elle, tout simplement. Je n'étais pas lesbienne, pourtant, enfin je ne pensais pas. C'était bizarre. Mais, là, maintenant, elle se tenait devant moi, et je devais bien admettre qu'elle me faisait terriblement envie. Au point que je ne pu résister plus longtemps.

« Mmh, Leslie ! »

Je me précipitais vers elle sans avertissement, en posant mes mains sur ses épaules, offrant une douce et chaude caresse à celle dénudé. Dans la même foulée, sans ralentir, je vins fougueusement l'embrasser, gouter à ses lèvres qui me souriait plus tôt. Je ne me souciais même plus de savoir si elle était consentante ou non. Ni même du fait que je venais d'embrasser une autre fille pour la première fois... Mon excitation me chamboulait trop le cerveau pour que je puisse réfléchir à quoi que ce soit d'autre, pour le moment. Je l'embrassai donc, sans me soucier des conséquences, en remuant mon bassin contre elle, pour frotter mon intimité contre sa jambe, en espérant que ce petit instant de plaisir puisse me soulager un peu. J'étais toute trempée, et elle le remarquerait certainement, mais ce n'était pas vraiment la partie la plus gênante dans cette situation...

Si Jessica pensait que son amie n’avait pas décelé son manège, en se repositionnant sur sa chaise, elle se mettait le doigt dans l’œil. Mais Leslie resta discrète, bien qu’à présent que ses pieds étaient calés contre son entrejambe, elle se mise elle aussi à rougir. C’était que ça devenait très intéressant, cette situation, au point de faire rougir Leslie même ! Celle-ci se mordilla doucement la lèvre quand son amie passa ses doigts sur le velours de ses jambes, aimant entendre les petits compliments à son égard. « Hmhm, merci ! » Répondit-elle d’une voix gentille et douce, remuant instinctivement ses petits doigts de pieds, sans doute pour mieux attiser le désir chez Jessica. Elle commençait à voir la carapace de celle-ci se fendre, se morceler. Ça la faisait jubiler en son intérieur, car elle était sur le point d’atteindre son but !

Néanmoins elle ne s’était pas attendue à la réaction de Jessica. C’était ... Bien plus que ce qu’elle avait anticipé. Comme prévu, la pauvre finit par se lever brusquement, provoquant un regard surpris chez Leslie. Puis quand elle aborda la question d’aller au petit coin, un sourire satisfait envahit le visage de Leslie, mais qui était troublée car sa voix était différente. Elle ne s’attendait pas à la voir si hésitante, si confuse. Et surtout elle ne s’était pas attendue à la voir venir l’embrasser d’un seul coup. Leslie écarquilla ses yeux alors que les chaudes lèvres de Jessica se collèrent aux siennes, et qu’elle l’embrassa de force, fougueusement. Une personne normalement constituée aurait repoussé cette fille, car c’était indécent, ou ne serait-ce que par refus de se voir forcer la main. Mais Leslie ? Non, elle avait désiré ça de tout son être.

Jessica provoquait en elle un puissant désir, une hargne sans pareille. En d’autres termes, la voir s’offrir à elle d’elle-même était une aubaine inespérée, et bien entendu, la jeune femme allait tout faire pour saisir l’oiseau en vol. « Hmmm !!! » Ronronna-t-elle à son tour, répondant tout aussi voracement et tendrement à ce baiser volé, plongeant ses mains sur ses hanches, frottant et caressant son uniforme scolaire. Il n’y avait pas à dire, Jessica avait des lèvres succulentes, douces, délicieuses, exactement comme l’imaginait Leslie. Quelle bonne petite chienne fera-t-elle, se disait-elle en l’embrassant. Le baiser dura longtemps ; les deux étudiantes se roulaient une majestueuse pelle, où les langues se faisaient furieusement l’amour, et où Leslie explorait de fond en comble la bouche de sa délicieuse partenaire, et bientôt, esclave.

En sentant sa petite culotte trempée venir se frotter contre sa cuisse, Leslie frissonna et ne put résister à l’envie de venir lentement, de manière sensuelle, glisser une main par ici. Ses petits doigts de fée glissèrent en-dessous la jupe de son amie et vinrent caresser son sous-vêtement, se mettant ainsi à frotter, à stimuler son sexe au travers le tissu. Leslie fut agréablement surprise de voir à quel point elle était déjà humide, cette grande fille ... Elle devait être dans un état d’excitation depuis un certain temps ! Visiblement, son petit jeu avec ses jambes avait fait son effet. Finalement, après de longues minutes à s’embrasser fougueusement, les deux filles finirent par rompre le baiser. Leslie resta un moment rêveuse, avant de venir embrasser simplement ses lèvres, les piquer d’un vif baiser. « Wow ... C’était ... Délicieux ! » S’exclama-t-elle, aussi excitée que Jessica mais, parvenant à se contrôler. Néanmoins, ce baiser avait ouvert grandement son appétit, et son désir pour Jessica était en train ... D’exploser en elle.

Pour mieux tenter et séduire son amie, Leslie se mit à frotter son genou contre sa culotte. D’un geste sensuel et maitrisé, la jeune fille stimulait Jessica, et décida de lui faire une proposition. « Ça serait te mentir si je te disais ... Que je ne désire pas faire ça. Maintenant. Tout de suite. Avec toi ... » Lui dit-elle d’une voix vicieuse, mais d’un ton sensuel, dont elle seule avait le secret. Elle porta sa main sur sa joue, caressant avec grande délicatesse sa peau de porcelaine, avant de la glisser, sur sa mâchoire, puis son cou. Elle descendit ainsi, frôlant ses formes féminines du bout de ses doigts, avant de rejoindre son autre main ... Sur son beau postérieur. Elle crispa sa poigne dessus, renforçant par ailleurs le frottement avec son genou, alors qu’elle se mit à masser doucement son fessier au travers sa jupe. « Crois-tu que je n’aie pas remarqué ce petit détail chez toi ? Tes pauses-pipi régulières, tes regards, ta voix ... Je sais tout, Jessica. Ça ne sert à rien de t’en cacher avec moi. En fait ... J’aime ça. » Lui avoua-t-elle, levant sa fine main pour donner une petite mais sèche gifle à son postérieur, lui faisant là une clair et nette proposition ; la soulager de ses envies.

Mais comme elle se doutait que sa précieuse amie soit encore trop timide pour oser faire quelque chose, elle prit à nouveau les devants. Elle la repoussa doucement de son pied, avant de tendre ses belles et douces jambes, un sourire taquin aux lèvres. « J’ai vu à quel point elles te font envie. Alors, on va commencer par là ... Fais-leur tout ce dont tu as envie, Jessie. Tu as carte blanche. » Dit-elle d’un ton coquin, avec un petit clin d’œil suggestif, alors qu’elle lui présentait, lui offrait ses somptueuses jambes et pieds.

Même si je devais bien admettre qu'être ce que l'on appelait une femme fontaine présentait de délicieux avantages, cela avait aussi son lot de fâcheux désagréments. D'un coté, j'avais cette particularité de pouvoir jouir assez aisément, à partir du moment où mon envie, mon désir, s'embrasait, et où je me laissais aller à de longues et excitantes caresses. Aussi, la nature était bien faîte finalement, j'avais beau être très souvent excitée pour un oui ou pour un non, je parvenais à me satisfaire rapidement... si j'en avais l'occasion, et jusqu'à la prochaine vague d'excitation, en tout cas. D'un autre coté, je mouillais beaucoup, aussi. Énormément. C'était vrai lors de l'orgasme, mais ça l'était aussi lorsque j'étais juste excitée. Ce qui était, au fond, terriblement gênant, de mouiller sa culotte à la moindre occasion et de laisser des preuves de mon passage un peu partout lorsque je ne tenais plus en place. Dans le cas présent, Leslie pouvait sentir mon nectar maculer doucement sa cuisse, à mesure que nous nous frottions l'une contre l'autre, mais ce n'était pas cela qui avait trahie mon émoi.

« Mmmmh ! ♥ »

Non, je lui avais purement et simplement sauté dessus, excitée comme une chienne en chaleur. Mes pulsions avaient pris le dessus, et je me retrouvais à l'embrasser, avec une fougue révélatrice de mon manque de contrôle. Et j'adorais ça. J'happais ses lèvres douces et délicates entre les miennes, les goutais avec envie, venant les lécher avec ma langue, avant de me glisser entre elles pour venir cajoler la sienne. Et, à ma grande surprise, elle m'embrassait en retour !? Je m'attendais à ce qu'elle me rejette, scandalisée, qu'elle me crie dessus, qu'elle me chasse de chez elle. Mais, non, elle partageait ce baiser avec moi, avec au moins autant d'ardeur. Je me laissais aller, tout simplement, mon corps s'exprimant de lui-même, à travers mon désir et mon excitation, en harmonie avec elle. Et c'était si bon.

Aussi, je ne m'arrêtai pas, encouragée par ses propres caresses sur moi, qui m'excitaient follement. Ce ne fût qu'à son initiative, que nous rompîmes notre baiser, à mon grand regret. J'étais encore chaude, bouillonnante de désir, tandis que je la regardai, presque suppliante, en me mordillant la lèvre. C'est alors qu'elle me révéla pourquoi elle ne m'avait pas repoussée.

« Tu... mmh... tu savais... ? »

Elle était au courant de mon secret !? Cette aveux aurait dû me pousser à la méfiance, à prendre du recul, à me poser de question. Comment avait-elle su ? Était-ce la raison pour laquelle elle était si gentille avec moi depuis le début ? M'avait-elle volontairement chauffée, aujourd'hui ? Oui, je devrais me poser les bonnes questions... au lieu de ça, je gémissais doucement, l'esprit embrumé par le désir, pendant qu'elle continuait à me caresser, à m'exciter. Sa fessée n'en était que plus agréable, me soutirant un couinement. Je ne me rendais absolument pas compte de la situation. Je ne saurais expliquer pourquoi, mais Leslie m'excitait... au sens propre comme au figuré. Elle prenait ses aises avec moi, assurément. Mais le plus étrange dans tout ça, c'est que cela ne me dérangeait pas. Je dirais même que c'était le contraire...

« Leslie, je... »

Sa proposition était tout simplement impossible à refuser. Je trépignais sur place, au bord de l'implosion. Elle devait surement se faire des idées sur moi, à me prendre pour une fétichiste des pieds, ou que savais-je. Ce qui n'était pas vrai. Je n'étais même pas lesbienne ! Pourtant je venais de l'embrasser...? Uh. Je n'étais sûre de rien, à vrai dire, et incapable de réfléchir plus de cinq secondes. Elle avait de belles jambes, et de jolis pieds, je ne pouvais pas le nier. Ça faisait un peu soumise, quand même, de les lui embrasser, non ? Ce que je n'étais pas, du tout. J'avais juste... mmh... j'avais juste envie de faire des choses très perverses avec. Mais c'était tout. Oui, voilà, il n'y avait aucune arrière pensée.

J'acquiesçais donc, silencieusement, avant de prendre doucement sa cheville d'une main, et de lever sa jambe à ma hauteur. Je ne la quittais pas des yeux, pour voir ses réactions, et ne pu donc pas remarquer son sous-vêtement, ou en l'occurrence, son absence. Je me contentai simplement de l'embrasser, de déposer de léger bisous, à partir du haut de son pied, puis le long de sa jambe, en remontant doucement. Lorsque j'arrivai à l'endroit où ma mouille s'était déposée, en me frottant à elle plus, mes baisers devinrent de petit coups de langue. Je m'attardai sur chacune des tâches luisantes, en les léchant avec attention. Oui, j'étais en train de lécher ma propre cyprine, sur ses cuisses. Et, très franchement, ça m'excitait énormément. A tel point que je ne pu résister bien longtemps à la tentation, et passai rapidement à autre chose. Baissant sa jambe, je dirigeai son pied contre mon intimité, et l'y pressa doucement. Cette fois, au lieu de sursauter comme une pucelle, je me laissai aller, et poussai un doux gémissement, expressif de ce que je ressentais. J'étais folle d'excitation, et ça me faisait un bien fou. Ma culotte était complétement trempée, mes cuisses et ma vulve maculée de cyprine, et je remuais doucement mon bassin.

« Hmm... hmm... hmm... »

Ma respiration était saccadée, irrégulière, aussi incontrôlable que mon excitation. Chaque expiration était accompagné d'un soupir, qui ne tarda pas à devenir un gémissement, à mesure que le plaisir me subjuguai. Je ne l'avais toujours pas quitté des yeux, continuant à la regarder, pendant que je me déhanchais, de plus en plus frénétiquement. C'était honteux à avouer, mais je me masturbai avec son pied, et j'en éprouvai beaucoup de plaisir. J'en mouillais même, énormément, sur elle, sur moi, par terre. Peu m'importait, je continuais à me frotter contre elle, avec une vigueur croissante. Mes gémissements devenaient de petits couinements indécents, les lèvres entre-ouvertes, toute excitée. Je n'en pouvais plus ! L'orgasme ne tarda pas à s'approcher, un orgasme pervers mais que j'attendais depuis longtemps ! *Oh, que c'est bon ! Je vais... je vais... mmmhh...*

La réaction de Jessica dépassait les espérances de Leslie. La jeune fille s’était imaginée des choses à son sujet, mais ne s’était pas réellement préparée à la voir se jeter sur elle de cette façon. Ça aurait pu être pire certes, et Jessica restait encore assez douce. C’était typiquement le genre de choses qu’adorait Leslie. Ainsi donc elle put sentir son amie se dandiner sur place, sur sa cuisse, répandant sa mouille dessus. La zone devenait chaude et humide à son plus grand plaisir. Finalement elle mit un terme au baiser, offrant la possibilité à Jessica de jouer avec ses jambes et ses pieds. Qu’allait-elle faire ? Là était tout l’intérêt. Leslie mourrait d’envie de voir comment Jessica allait laisser s’exprimer son vice et son imagination ... Et elle ne fut pas déçue.

En effet, restant muette, silencieuse, observatrice, la demoiselle dévora son amie du regard alors que celle-ci s’abaissa, prenant sa cheville en main. Leslie était une petite fétichiste au fond d’elle-même, une qualité parmi beaucoup d’autres en la matière ... Voir ainsi une aussi jolie fille presque à genou, en train de déposer des baisers sur son pied tout en douceur, ça ne pouvait que l’exciter grandement. Elle se mordit la lèvre, regardant la fille d’un regard de braise, transpirant de désir à son égard, alors qu’elle la laissa remonter le long de sa jambe tout en baiser. Chaque contact de ses suaves lèvres contre sa peau de porcelaine la faisait grimper en désir. Jessica n’était pas seulement une bonne esclave, elle était la bonne esclave. Très belle, très charmante ... Très perverse et, sans doute, très soumise.

Ou si elle ne l’était pas, Leslie comptait bien changer ça en elle. « Hmm ... » Soupira Leslie d’aise, couinant tout doucement alors que son amie finit par atteindre sa cuisse, léchant l’endroit où elle avait laissé de succulentes traces de mouille. La demoiselle ne put résister à l’envie de passer tendrement une main dans cette luxuriante chevelure, caressant Jessica pendant qu’elle léchait. « Lèches, ma belle ... Fais-toi plaisir. » Lui dit-elle d’une douce mais vicieuse voix. Cependant, Leslie fut un peu surprise en la voyant changer de position, s’écartant d’elle. Néanmoins elle la laissa faire ; elle la laissa saisir son délicat pied et venir le nicher contre elle, entre ses cuisses, pour le frotter contre sa culotte. Elle ne mit que quelques instants à comprendre pourquoi faisait-elle cela. Leslie changea alors de regard, le plissant légèrement, devenant bien plus ... Pervers.

Sans un mot, elle laissa donc faire, se régalant des soupirs et gémissements de son amante, qui semblait vouloir jouir ! Contre ses petits doigts et sa cheville, Leslie sentait la cyprine de Jessica, sentait le relief de son sexe au travers sa culotte toute trempée, et ça lui procurait un certain plaisir, une certaine extase. Voyant son amie se mettre à se déhancher dessus, à se frotter de plus en plus fortement contre son pied, elle décida de l’aider, se mettant d’elle-même à presser et stimuler son sexe. Sa jambe remua en même temps, et Leslie était donc décidée également à la faire jouir. Peut-être retrouverait-elle ses esprits après, mais au moins, elle aura joui au moins une fois entre les mains de Leslie ... Et ça lui restera en mémoire. La demoiselle n’était pas pressée, et comptait s’il le fallait jouer sur le long terme pour s’accaparer Jessica.

Ainsi donc la jeune fille suivit le rythme de sa belle partenaire, finissant par agiter sa jambe et son pied de manière très forte, alors qu’elle était sur le point de jouir. « C’est bon, n’est-ce pas ? Aller, jouis ma belle ... Je t’y autorise ! » Déclara-t-elle d’une voix très coquine, bien que sa déclaration était très étrange, vu le ton employé. On pouvait croire à un petit jeu, ou croire que Leslie était réellement en train de lui faire une fleur, de l’autoriser à poursuivre ... Ce qui ne serait pas totalement faux. Plus que de l’autoriser à jouir ; Leslie voulait à tout prix qu’elle le fasse. Ce fut pour cette raison qu’elle frotta très fortement son sexe, imbibant immanquablement sa petite patte de mouille.

La situation était terriblement cocasse. Je prenais mon pied, en me masturbant avec... son pied. Et bon sang, ce que j'adorais ça ! Des couinements de plaisirs irrépressible s'échappaient d'entre mes lèvres, entre-ouvertes. Je n'avais plus aucun contrôle sur mes faits et gestes, comme si mon esprit pervers prenait le relais, totalement subjuguée par l'excitation. Mon bassin remuait de lui-même, frénétiquement, pour masser avec vigueur mon intimité contre son délicat petit pied, comme une vulgaire chatte en chaleur. J'avais beau encore porter ma culotte, je sentais mes lèvres intime s'ouvrir à chaque frottement, mon bourgeon de plaisir s’électriser à chaque contact, mon corps chavirer sous des vagues de plaisir. Le tissus était tellement trempée que plus rien n'était retenue, et ma mouille coulait abondamment, sur moi-même et sur elle, des orteils aux chevilles. Je la regardais toujours, avec une douceur libidineuse, me mordillant la lèvre parfois lorsque l'excitation prenait des pics plus intense.

D'un coté, je me sentais un peu honteuse. Je me comportais comme la dernière des dépravées, sous les yeux de ma nouvelle amie Leslie. C'en était même affreusement gênant, enfin ça l'aurait été, si je n'étais pas follement excitée de la voir me regarder, me laisser faire... et même m'encourager. Ses mots m'incitaient à me laisser aller, de sa voix douce et perverse, accompagnée de regard envieux. Elle entreprenait même de m'aider, remuant ses doigts de pied, pour m'exciter davantage.

« Han... oui, Leslie... mmmh ! ♥ »

Je murmurais son nom, en un gémissement de désir, incapable d'aligner deux mots tant elle me poussait à bout. C'était si bon ! Ses mouvements se joignaient aux miens, rendant le plaisir plus intense encore. Elle voulait que je jouisse. Elle m'y autorisait, même. C'était vraiment étrange, comme remarque. Et assez vexant, on aurait dit qu'elle me prenait de haut, qu'elle me faisait une faveur, en me permettant de jouir contre son pieds... ce qui n'était pas faux, au fond. Pourtant, je n'étais pas vexée, non, bien au contraire, ça m'excitait encore plus ! Peut-être était-ce le fait qu'elle prenne, manifestement, l'ascendant sur moi... ou pas, non, je n'avais pas de tel penchant quand même ! C'était surement sa complicité, qui m'émoustillait autant. En tout cas, après de longues minutes de cette masturbation perverse, je sentis une ultime vague de plaisir s'emparer de mon corps, accompagnée d'un long et doux gémissement.

« Mmmmmmmhhhhhh ! »

Presque littéralement fauchée par l'orgasme, prise de multiples spasmes, mes jambes flageolèrent, incapable de me soutenir, et je tombais au sol. Mes lunettes s'envolèrent, tombant à coté de moi. Un flot impressionnant de cyprine avait jailli d'entre mes cuisses, formant une flaque translucide par terre, sur laquelle j'étais à genoux. *C'est... ouah... c’était si intense !* La respiration haletante, la tête embrumé par ce pur moment d'extase, je mis une bonne douzaine de secondes à recouvrer mes esprits. Sur le coup, oui, intense était un mot adéquat, mais au bout de quelques temps, un autre plus adapté me vint en tête. Scandaleux !

« Non... non, non... »

Mon visage, presque lumineux et béat après cet orgasme, devint beaucoup plus déconfit. Le regard rivé sur le sol, je réfléchissais, honteuse. *Qu'est-ce que j'ai fais !?* Ayant retrouvé ma lucidité, toute l'ampleur de ce qu'il venait de se passer me tomba dessus d'un coup. J'avais complètement perdu les pédales devant Leslie ! A commencer par la manière dont je lui ai sauté dessus. Je n'avais encore jamais embrassée une fille avant. J'avais bien fantasmé dessus, parfois, bien sûr, mais comme sur beaucoup d'autre chose aussi. Mais là, ça avait été si... spontanée, c'en était déroutant. Presque autant que cette lubie pour ses jambes, c'était dire ! Là en revanche, je n'y avais encore jamais songé auparavant, mais j'ai aimé les caresser, les lécher...  *Bon ça suffit Jessica, tu n'es pas une fétichiste !* J’espérais bien que non, être perverse était déjà bien suffisant en soi. La cerise sur le gâteau à quand même été que je me laisse complètement aller, à me masturber devant elle sans me gêner. Non, même pas devant elle, sur elle. A quoi est-ce que je pouvais bien penser ? Ce n'était pas le genre de chose que l'on faisait avec son amie, que l'on connaissait à peine ! Même si, en tout bien tout honneur, Leslie était très belle, et séduisante. Et excitante... surtout lorsqu'elle devenait un peu plus autoritaire avec moi. Enfin je crois que c'était ça...

Bon sang, il s'était passé tellement de chose, en si peu de temps, je n'arrivais plus à m'y repérer ! C'en était trop. Je m’apprêtais à me mettre debout, mais en levant les yeux, je tombai nez à nez avec son pied, sur lequel j'avais joui plus tôt. Il était luisant, humide, complètement maculé par ma cyprine. Je déglutis faiblement, en le fixant un bref instant, prise par une subite bouffée de chaleur en le voyant ainsi. Je détournai néanmoins rapidement les yeux, en essayant de penser à autre chose, et en restant par terre du coup. Cette séance de travail avait pris une tournure des plus surréalistes, et je voulais pouvoir m'expliquer, dire quelque chose. Mais quoi ? N'importe quoi...

« Leslie, je... je ne sais pas ce qui m'a pris... désolée... je suis pas... hum... c'est pas ce que tu crois... »

Je savais bien qu'elle n'était pas si innocente, qu'elle avait pris un malin plaisir à m'y pousser, mais quand même. C'était moi la fautive, et sur bien des niveaux, si bien que je m'embrouillais dans mes propos. Qu'est-ce que je pouvais bien pouvoir dire. Pardon de t'avoir embrassée ? De m'être masturbée sur ton pied ? D'avoir sali ton parquet ? J'étais vraiment morte de honte, au fond. Quant à Leslie... je ne savais pas du tout ce qu'elle pensait. J’espérais simplement qu'elle ne me prenne pas pour une profonde dépravée. Même si, objectivement, vu la situation, cet espoir me paraissait bien vain.

De la complicité, ou bien de l’autorité ... Le petit jeu de Leslie était encore un peu trouble. Pourtant, elle savait très bien ce qu’elle faisait. Sous ses airs innocents, la jeune fille faisait tout pour pousser Jessica à bout, pour la plonger dans son état second. Là, elle l’aidait à se masturber, en remuant tendrement sa jambe pour mieux frotter son pied qui finit bien luisant et trempé de mouille. Mais c’était voulu, et Leslie désirait profondément qu’elle jouisse. Un sentiment de regret s’emparerait d’elle, une gêne, à qui profiterait Leslie. Elle jouerait là-dessus pour mieux esclavager son amie, pour mieux l’attirer dans ses filets et en faire son petit jouet personnel. Mais en attendant, il fallait qu’elle cède et jouisse !

Ainsi donc, la délicieuse Jessica gémissait et se tortillait, ne faisant qu’exciter d’avantage sa partenaire qui elle aussi, se retenait un peu de se jeter sur elle. Son corps penché ainsi, sa voix de velours couinant dans tous les sens ... Tout était réuni pour faire craquer Leslie, mais la demoiselle savait se contenir. Elle avait terriblement envie de la plaquer contre son lit et lui faire ardemment l’amour, lui retirer sa fine culotte pour venir lui montrer qu’on pouvait ressentir bien du plaisir rien qu’avec une langue ! Leslie fantasmait sur Jessica et ce depuis fort longtemps. Il y a bien des nuits qu’elle a passé en se faisant plaisir tout en pensant à elle. Bien des nuits, elle s’était masturbée avec l’image de Jessica dans son esprit, avec le fantasme de lui faire sauvagement l’amour, d’en faire son esclave, son jouet.

Elle aurait pu profiter de son état pour assouvir ce fantasme. Mais, elle savait que ça ne la servirait pas longtemps. D’autant plus qu’en attendant un peu, elle pourrait probablement le réaliser, tout en s’assurant que Jessica soit sous sa coupe. Il fallait pour cela ... Qu’elle se sente mal, coupable, honteuse. Et pour cela, il fallait qu’elle jouisse sous les yeux de Leslie. Ainsi donc, celle-ci renforça ses mouvements de pied et finit enfin par arracher un petit orgasme à Jessica, qui cria d’une délicieuse voix, avant de s’écrouler au sol, mouillant généreusement. « Hm ... » Gémit Leslie, qui afficha un sourire doux sur ses lèvres, observant la belle gisant au sol. Le silence fut de mise. Un silence, un blanc, favorisait la création d’un malaise, et c’est ce qui arriva.

Un regard juge mais félin, qu’elle posa sur une pauvre Jessica honteuse qui reprenait peu à peu ses esprits. La jeune femme eut un petit rictus en voyant son amie se troubler un moment quand son regard, en se relevant, se posa sur son pied. Visiblement, ça lui faisait encore de l’effet, surtout de le voir recouvert de sa mouille. L’air de rien, Leslie fit mine de remuer doucement ses petits doigts, mais ce n’était que pour attiser Jessica ... Qui finit alors par se confondre d’excuses. Leslie savait que c’était à elle de jouer, et qu’elle ne devait pas rater une telle occasion. Prenant ainsi un air plus sérieux, elle baissa son regard. « Je ... Je ne crois ... Rien, Jessica. Je me doutais que t’avais des tendances mais là ... C’est ... Pas ce que je m’imaginais. » Dit-elle d’un ton sérieux, fronçant un peu ses sourcils, prenant un air presque choqué.

« J’ai voulu t’aider afin ... Que ... Que ça soit moins bizarre mais quand même ... Je ne sais pas quoi dire, ni penser, pour tout te dire. » Dit-elle, prenant une voix un peu déçue. Bien entendu, c’était de la comédie car, sa vraie pensée, était tout à l’opposée. Elle avait adoré ce moment, elle avait adoré voir Jessica se jeter sur elle, et se comporter ainsi. Elle avait tout aimé, mais elle devait prétendre un peu le contraire pour mieux la manipuler. Soupirant, elle finit par s’essuyer son visage, puis se redressa, quittant le bureau. Elle se pencha puis, doucement, vint aider Jessica à se relever, la saisissant par les mains. « Mais je ne serais pas une amie si je ne parvenais pas à t’accepter malgré tout. Il faut juste que tu comprennes une seule chose, par contre ... » Dit-elle, d’un ton énigmatique, alors qu’elle se pencha à nouveau pour récupérer ses lunettes.

« Tu as de la chance que je sois cool, que je laisse filer, et t’acceptes telle que tu es ... Je crois même que je suis l’amie qu’il te faut. » Dit-elle, finissant par afficher un petit sourire malicieux. Doucement, elle ouvrit les lunettes puis les enfila sur le délicat nez de Jessica, avant de lui redresser soigneusement une mèche, puis frotter doucement ses épaules et ses bras, l’air de lui lisser ses vêtements après s’être frottée au sol. « Une amie gentille et souriante, qui sera la seule au courant de ton petit secret, et qui sera la seule ... A pouvoir te soulager. La seule. Compris ? » Dit-elle alors curieusement, avant de venir tout doucement lui faire un bisou sur la joue, puis passer ses bras autour d’elle pour lui faire un câlin. Mais, elle le faisait de façon étrange, de façon ... Presque menaçante. Alors qu’elle la serra contre elle et posa sa tête contre son épaule, elle finit par lui murmurer quelque chose à l’oreille. « Tu as besoin de quelqu’un pour te contenir, crois-moi. Et ... Je peux être cette personne. En fait ... Je ne te laisse pas le choix. » Dit-elle en gloussant doucement, mais en continuant son câlin.

Elle venait ainsi d’annoncer les couleurs à Jessica ... Elle n’était pas seulement son amie, mais elle était aussi, sa maitresse. Après quelques instants, elle écarta un peu son visage mais le conserva assez près de celui de Jessica, de tel sorte que leur nez se frôlaient presque. Regard chavirant entre le sien et ses lèvres, Leslie caressa doucement ses bras et ses épaules, glissant entre les deux. « Tu n’es plus une petite fille Jessica. Tu dois être capable d’assumer ce que tu es, et d’aller jusqu’au bout. Car il n’y a que de cette façon que tu parviendras à te contrôler ... Et moi, je ne fais que te proposer mon aide ... Acceptes-là, ma chérie. » Lui dit-elle à voix basse, renforçant l’intimité présente, alors que lentement, délicatement, elle approcha ses lèvres, et vint sensuellement les déposer sur les siennes, lui donnant un baiser d’une douceur exceptionnelle. L’aide en question était simple ; devenir sa maitresse, sur tous les points de vues possibles !

L'attente devenait presque insoutenable. Silencieuse, je restais à terre, le regard perdu contre le sol. La honte de mes actions parlaient d'elle même, et je n'osais rien ajouter, rien dire, attendant simplement que Leslie ne brise ce silence. Qu'elle dise quelque chose. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me pardonne, mais tout de même, j’espérais de tout cœur qu'elle ne me juge pas, qu'elle ne me prenne pas pour une tarée, ou pire, qu'elle n'aille pas divulguer mes penchants à tous le lycée. Aussi, lorsqu'elle prit enfin la parole, je levais les yeux vers elle, la vue un peu floue sans mes lunettes, mais j'arrivais quand même à bien la distinguer, j'étais myope mais pas comme une taupe. J'écoutais avec beaucoup d'attention ce qu'elle me disait, suivant ses mots, observant ses réactions.

« Leslie... »

Je soupirais son nom, avec une pointe de chagrin, mais je n’interrompais pas. Elle n'avait certes pas l'air en colère contre moi, ce qui était déjà pas mal, mais ce n'était pas positif non plus, au contraire. Elle avait l'air déçue, gênée, comme si mes réactions l'avaient mise dans une situation embarrassante. Après tout, voir son amie se masturber contre son pied était justement une situation embarrassante, ce que je comprenais parfaitement. Et regrettait d'autant plus. *Je suis vraiment désolée, Leslie...* Rongée par les remords, je me retins de la submerger d'excuses, et restai silencieuse, la suivant simplement du regard, lorsqu'elle quitta le bureau. J'étais tellement intimidée que je la laissai faire, me levant à son invitation, la laissant remettre mes lunettes, me recoiffer, réarranger mes vêtements, me prendre dans ses bras. Au fur et à mesure, elle m'expliqua son point de vue, et je réalisai alors que je m'étais sans doute trompée.

Elle n'avait pas l'air de m'en vouloir, non. Elle ne semblait pas vouloir rompre notre amitié naissante non plus, au contraire, elle souhaitait m'aider. La manière dont elle le disait me paraissait suspecte, et soulevait des questions, mais j'étais tellement contente ! Je rougissais un peu, et la serrais dans mes bras, en remuant doucement contre elle. La tendresse de ce moment me faisait fondre, son bisou innocent, son chaleureux câlin, ses mots gentils à mon égards, nos doux regards qui se croisaient. Elle était si séduisante, si charismatique, que j'en devenais comme hypnotisée. Je n'étais pas sûre de bien comprendre ce qu'elle attendait de moi dans les détails, mais l'idée principale était tellement alléchante ! Je restais suspendu à ses lèvres, métaphoriquement d'abord, écoutant ce qu'elle avait à me dire. Puis, de manière plus littérale, lorsqu'elle se rapprocha lentement de moi, et vint m'embrasser. Un baiser auquel je répondis avec tendresse, ayant moi aussi rapprocher mon visage pour venir sceller nos lèvres, dans cette douce étreinte.

« Mmmhh... »

Je l'embrassais longuement, tendrement, les bras affectueusement noués autour de son cou, la serrant contre moi, ne cessant de la câliner. J'étais si contente ! Leslie était la seule personne à savoir pour mes penchants incontrôlés, et elle l'avait bien pris, tellement bien même que je n'étais pas sûre de ne pas être en train de rêver. Elle m'acceptait, malgré mon... problème, et me proposait son aide. Elle avait progressivement apaisée mes regrets, tous, au point que je ne ressentais rien de plus que de la gratitude à son égard. Elle avait absolument raison sur ce point, j'avais beaucoup de chance qu'elle soit si cool avec moi ! Je devais bien avouer que l'idée était terriblement tentante. Au fond, j'aimais bien Leslie, beaucoup même. Pas aimer, aimer, comme elle pourrait aimer une autre fille, contrairement à elle je ne suis pas lesbienne, enfin je ne pense pas... les seules relations que j'ai eu tournais exclusivement autour du sexe, et de mes pulsions que je voulais assouvir. Là, c'était différent. J'étais excitée, mais pas tant que ça, , je restais lucide, pourtant j'avais envie d'elle. De cette relation, qu'elle me proposait. C'était à se demander ce qu'était l'amour, finalement, ne l'ayant jamais connu, mais la question était beaucoup trop philosophique pour m'y attarder maintenant. Là, je préférais simplement savourer l'instant présent, et les lèvres de Leslie, douce et délicieuse, que j'embrassais passionnément, glissant ma langue entre elles pour taquiner la sienne.

Néanmoins, je ne pouvais pas éluder les doutes que cela m'inspirait. Ou plutôt, les craintes. Ses mots, son ton, ils semblaient cacher quelque chose, et j'avais l'impression de sauter dans la gueule du loup. Notamment le fait qu'elle veuille m'avoir pour elle toute seule... que je n'avais pas le choix ? C'était assez troublant... mais, en y réfléchissant, pas si dépaysant. Je me sentais déjà à sa merci, dans une certaine mesure, à cause de mon secret et de mes excès. Mais qu'elle l'assume, comme ça... ça en était presque excitant. Nous finîmes par rompre notre baiser, nous séparant doucement l'une de l'autre, juste assez pour que le bout de nos nez continuent de se frôler avec tendresse. Je la serrais encore dans mes bras, et finis par lui répondre, en lui souriant affectueusement.

« Je... déjà, je suis encore désolée, de t'avoir mise dans une telle situation... sincèrement... mais, je suis vraiment contente que tu ne l'ai pas mal pris ! Puis, je... hum... je suis contente aussi que l'on reste amies... et que tu sois là pour moi, si jamais j'en ai, euh, besoin... enfin, ton idée me plait, oui, beaucoup... »

Je me mordillais la lèvre, un peu angoissée par la suite. Il fallait quand même que je le lui demande, sa proposition était suffisamment lourde de sous-entendu pour que cela ne soit pas anodin.

« Mais il y a une chose que je ne comprends pas... C'est que... à t'entendre, j'ai l'impression que tu souhaites, que je sois... enfin, que tu sois la... seule ? Comme si... j'étais tienne ? ... Que je n'avais pas le choix... ? Que veux-tu dire ? »

Après une courte pause, j'ajoutai, hésitante et pas très sûre de moi.

« Et si... je refuse ? »

Ce n'était pas comme si j'envisageai cette option, au contraire je brûlais d'envie de l'accepter... alors pourquoi fallait-il que je joue avec le feu ?

Serrer Jessica dans ses bras procurait une chaleureuse et douce sensation à Leslie. Elle était de plus en plus convaincue que cette fille était celle qui lui fallait à tout prix. Quelle merveilleuse esclave allait-elle faire ... Elle le sentait déjà. Un sourire malicieux aux lèvres, et elle écoutait donc la réponse de son amie, qui semblait rassurée voire contente que son amitié avec restait intacte. Voire contente de l’aide proposée ! Après tout, aider son amie était normal ... Mais vu l’attitude de Leslie et les circonstances, il était vrai qu’on était en droit de se poser des questions. Cependant la jeune fille la laissa parler jusqu’au bout, ne pouvant gommer son petit sourire malicieux au coin de la lèvre.

Jessica alla même jusqu’à émettre la possibilité de refuser ! Bien entendu, Leslie se doutait qu’elle ne le ferait pas ... Mais si cela arrivait, ça serait alors une belle surprise. Cela voudrait dire qu’elle ne la connaissait pas aussi bien qu’elle ne le pensait. Laissant passer un petit silence, la demoiselle s’écarta un peu de Jessica mais garda le contact physique en venant attraper ses mains. « C’est ça, tu as tout compris. L’idée est que ... Je sois la seule à pouvoir te soulager. Tu sais, c’est exactement pareil quand on essaie d’arrêter de fumer ou de boire ; on se limite, et petit à petit, on finit par arrêter. Là, je te propose d’être la seule apte à pouvoir te soulager, quelque soient les circonstances. » Expliqua-t-elle, la regardant dans les yeux.

« Si tu acceptes mon aide, il va falloir que tu appliques ce que je te dis de faire, sinon je ne pourrai pas t’aider. C’est aussi simple que ça ... Et la première chose que je te demande, c’est que je sois la seule à pouvoir contenir tes petites crises. Personne d’autre ne doit te toucher, ni t’aider dans tes petits moments. » Dit-elle, serrant un peu plus ses mains dans les siennes. Avec ça, Jessica ne pouvait que voir où voulait en venir Leslie. En façade, la jeune fille était sur une optique de limiter le champ de possibilité de Jessica afin de l’aider à mieux gérer ses crises. Si elle était la seule autorisée à les contenir, ça forcerait Jessica à mieux gérer, à mieux se retenir, en attendant de pouvoir se défouler avec Leslie. Mais en vérité, c’était surtout un moyen de s’approprier Jessica. D’affirmer qu’elle était sienne, et uniquement sienne. Il y avait un véritable sentiment de possession, et pour cause ...

Leslie était maladivement possessive avec ce qui lui semblait important pour elle. Pour elle, Jessica était à elle et rien qu’à elle. Si elle pouvait dès maintenant lui passer une laisse au cou, elle le ferait, mais elle se doutait que le moment serait mal choisi. Mais il restait encore à lui répondre vis-à-vis de la possibilité de refus. Elle se racla la gorge puis décida de l’éclairer. « Si tu refuses, je ne vais rien te faire. Jamais je ne ferai de mal à mon amie ... Mais, saches simplement que je ne pourrai t’aider en rien le jour où tu te feras prendre. Et ce jour, si tu refuses mon aide, arrivera bien plus tôt que tu ne le crois. Regarde comment tu as craqué aujourd’hui. Tu penses vraiment que ça va aller en s’arrangeant, si tu restes seule dans ton coin ? » Dit-elle. Elle marqua un silence afin de laisser le soin à Jessica d’interpréter et comprendre tout ce qu’elle venait de dire. En attendant, elle se rapprocha à nouveau d’elle, puis posa délicatement ses mains sur ses hanches, les grattant du bout de ses doigts, avant de les caresser.

Plus ça allait, plus elle croyait de moins en moins Jessica quand celle-ci affirmait n’aimer que les garçons. Peut-être était-elle plus ouverte qu’elle ne le pensait ? Après tout, elle semblait lucide maintenant qu’elle avait jouit et, pourtant, elle avait partagé un chaleureux voire affectif baiser avec Leslie. Cette dernière décida même de la taquiner sur ce point. « Après que tu auras décidé, tu me diras ... Entre les lèvres d’un garçon ou d’une fille, lesquelles tu préfères ? » Dit-elle avec un petit air complice, se rapprochant encore un peu pour coller doucement son buste contre le sien, tout en continuant de masser et caresser ses hanches. Attendant le moment où Jessica allait parler, Leslie posa subitement son index sur ses lèvres, lui intimant le silence. « Hmhmhm, tu n’es pas obligée de me donner ta réponse maintenant, ma chérie ... Je veux ... Que ça soit réfléchie, comme décision. Que tu acceptes mon aide pour de bon. » Déclara-t-elle, la regardant dans les yeux. Elle retira son index en caressant au passage ses lèvres, avant de poser sa main sur sa joue. De là, ce fut le silence. Les regards étaient plantés l’un dans l’autre. Le souffle de Jessica cajolait les lèvres de Leslie et vice versa. La jeune fille céda à nouveau à l’envie d’embrasser son amie, déposant ainsi un bien tendre et affectueux baiser, mais qui cette fois-ci, dura longtemps, très longtemps ... Un temps pendant lequel elle caressa soigneusement sa hanche puis son dos d’une main, et sa joue de l’autre.

Mais contre toute attente, elle profita de cet instant de pure douceur pour pousser subitement Jessica contre son lit. Elle la fit s’étaler dessus, sur le dos, avant de venir se hisser au-dessus, à cheval sur ses cuisses. Leslie la regarda puis lentement, caressa ses épaules. « Je peux te donner un aperçu de ce que ça veut dire, être mienne. Qu’en diras-tu ? » Lui murmura-t-elle, déposant un délicat baiser dans son cou, avant de laisser réagir.

L’ambiance était très intime, entre nous. Il fallait le reconnaitre, sa chaleureuse étreinte était vraiment agréable. Je me sentais étrangement bien, lovée dans ses bras. Dans les bras de mon amie. Dans les bras de ma meilleure amie ? Je ne savais pas trop, à vrai dire. Ce qui était certain, c'était que je ressentais quelque chose pour elle, quelque chose de très fort, alors que je la connaissais à peine. Même si, oui, nous avions passé pas mal de temps ensemble dernièrement, et j'avais tout de même pu me faire une idée de qui elle était... enfin, je pensais. Et, j'en étais venue à cette conclusion, que je ne pouvais pas nier : j'aimais beaucoup Leslie. Je ne me l'expliquais pas, ou difficilement, car cela pouvait venir de tellement de chose !

J'avais appris à apprécier son tempérament de princesse capricieuse, que je trouvais affligeant avant, et qui maintenant me paraissait si touchant. Je n'écartai pas non plus le fait que d'avoir joui avec elle m'ait un peu retourné le cerveau, c'était tout à fait plausible. *Bon sang, ce que ça avait été bon...* Et puis, nos câlins, nos baisers, ces petites marques d'affection auxquelles je répondais tout naturellement, sans y penser. C'était agréable, de lâcher prise, et de me laisser emporter par sa douceur, indéniablement. Quelque chose que je n'aurais, sans doute, jamais fait avec qui que ce soit, mais Leslie m'inspirait confiance. Elle était si gentille avec moi, si attentionnée ! Elle comprenait ma situation, et me proposait son aide. J'avais de plus en plus l'impression, que... que c'était la meilleure amie qu'il me fallait. Même si le prix à payer me paraissait plutôt décourageant.

« Tu... oui, je comprends, mais... tu te rends compte de ce que ça représente ? Je n'ai jamais été très douée avec les relations exclusives... Et si j'ai une envie, mais que tu n'es pas là pour m'aider ? Ou... ou si je craque et que quelqu'un d'autre vienne me soulager ? Ou... ou si j'ai envie d'autre chose... d'un garçon... »

*De me faire baiser par une bonne bite.* C'était manifestement ce que je voulais dire, mais je me gardais bien de le lui annoncer aussi crûment, je n'étais pas encore assez excitée pour ça. Même si, ça commençait à revenir, lentement mais surement. La chaleur de son corps et la sensualité de ses baisers me troublaient de plus en plus ! Je me trémoussais doucement dans ses bras, en poursuivant.

« Que tu veuilles être la seule, je comprends... mais... ce serait beaucoup m'en demander, tu sais... et... »

Je mourrais d'envie d'accepter l'aide de Leslie. Cependant, serais-je prête à assumer d'être à elle, et rien qu'à elle ? Ce n'était pas parce que j'avais peur de regretter un tel choix, au fond de moi j'avais l'intime conviction que je serais entre de bonnes mains, avec elle. Non, le problème, c'était mes envies incontrôlables. Je pouvais tout aussi bien être sereine à un instant donné, et appeler un plan cul l'instant d'après. Seulement, si elle me l'interdisait, est-ce que je saurais résister ?

« ... et je ne sais pas si j'en serais capable... »

Cependant, elle avait raison, tout ne sera pas toujours rose, et viendra le jour où je craquerais en publique, à un moment où je ne devrais pas, et ce serait la catastrophe... que faire ? Je m’apprêtais à lui répondre, lorsqu'elle m'incita au silence, le doigt posé sur mes lèvres. Elle se mit à les caresser, et je dû faire de gros efforts pour me retenir de tirer la langue, et de le lui lécher. Pourquoi ? Parce que j'essayais de rester sereine, autant que possible... et que son geste m'excitait beaucoup. J'avais du mal à rester sur place, troublée par le silence, le bruit de mes battements de cœurs, les caresses de son souffle, la tendresse de son regard. Elle m'avait demandé plus tôt si je préférais les lèvres des filles ou des garçons. La question était compliquée pour moi, qui était encore confuse, mais la seule réponse que je pouvais donner, là, maintenant, c'était que je préférais les siennes, tout simplement. C'était une vérité que me dictait mon corps, inconsciemment. Je n'avais pas mon mot à dire la dessus... et je ne le souhaitais pas non plus, le long baiser que nous partagions parlait de lui même. Un baiser doux et délicieux, nos corps pressé l'un contre l'autre, mes bras restaient affectueusement noués autour de son cou, pendant que les siens s'emparait de mes hanches. Je frétillais sur place, me dandinait même, progressivement folle d'excitation. Mes cuisses se pressaient l'une contre l'autre, tandis que je me déhanchais en même temps. On pourrait croire que j'avais une envie pressante d'aller au petit coin... ce qui était vrai, en ce qui nous concernait, s'agissant d'une envie pressante particulière dont Leslie connaissait le secret. Je savourais ses lèvres, goutais à sa langue, la chatouillais du bout de mon piercing, en remuant doucement contre elle, mue par le désir et l'excitation. Jusqu'à ce qu'elle ne me projette en arrière, me poussant sur le lit, m'arrachant un hoquet de surprise.

« Leslie... ! »

Elle me chevaucha alors, affaiblissant ma volonté de ses doux baiser dans le cou, accompagnée d'une alléchante proposition. J'avais l'impression d'être un jouet entre ses mains, et cela ne m'indignait pas autant que je le pensais, au contraire. C'est à ce moment là que je commençai à y voir plus clair, sur ce que je ressentais. Leslie avait l'ascendant sur moi, que ce soit à cause de son tempérament autoritaire, de sa gentillesse, de ses charmes, ou de mes faiblesses et de mon excitation. Toujours était-il que... que je me sentais vulnérable, face à elle. Qu'elle en profitait. Et... c'était réconfortant, en un sens. J'adorais, même. Non, plus que ça.. J'avais profondément envie de la laisser prendre les rennes, de m'abandonner à elle. De devenir sienne.

Était-ce mon excitation, redevenue presque incontrôlable ? Notre amitié et la confiance que j'avais en elle ? Des sentiments plus profonds ? La possibilité d'essayer, et l'apparente absence d'engagement ? Un fantasme inédit que je me découvrais ? Difficile à dire... peut-être un mélange de tout ça ? En tout cas, j'avais finalement fini par lui avouer, sur un ton presque suppliant.

« Oui... s'il te plait, Leslie... montres-moi... je serais toute à toi... »

Après tant de temps passé en sa compagnie, Leslie arrivait enfin à effleurer son but du bout de ses doigts. Bientôt Jessica sera sienne, et qu’elle l’accepte ou non, il n’y aura pas de marche arrière. Devenir l’amie de Leslie signifiait généralement devenir son petit jouet. Mais qu’elle se rassure ; aussi princesse et capricieuse était-elle, la jeune femme savait comment prendre soin de ses affaires, surtout quand elles lui apportaient beaucoup de joie et de plaisir. Le cas de Jessica étant d’ailleurs très particulier car, jamais Leslie n’avait ressenti autant d’attirance envers quelqu’un. D’ordinaire, les gens étaient pour elle que des pions, des objets à manipuler pour parvenir à se hisser en haut. Des mediums sans aucune espèce d’importance.

Si on connaissait d’avantage Leslie, on s’apercevait qu’il s’agissait au fond d’une bien cruelle personne. Mais pourtant, Jessica était la preuve qu’au-delà de ses caprices elle était capable de ressentir ... Quelque chose d’autre. Ça se matérialisait sous la forme d’un puissant désir de possession ; Jessica n’était pas n’importe qui ... Elle était sa petite Jessica à elle. Et à personne d’autre. Cette fille lui appartenait, à ses yeux. Elle la voulait pour elle, elle voulait en faire son jouet et son esclave. Pas au sens de la servitude, mais plutôt au sens de l’exclusivité, et de la disposition à tout moment. Voir donc cette princesse égoïste prendre autant soin de son amitié avec Jessica pouvait être troublant.

Mais le résultat était là ; elle était allongée contre sa nouvelle amante, déposant de tendres et ardents baisers dans son cou, alors que sa proie venait enfin de céder. Oui ... Elle désirait enfin savoir ce que ça faisait, d’appartenir à Leslie. Elle venait inconsciemment de se passer la laisse autour du cou, en déclarant qu’elle sera toute à elle, à Leslie. « Sage décision, ma chérie. » Répliqua Leslie, une lueur espiègle et brûlante de désir dans ses yeux. La jeune femme remonta sur la mâchoire fine de Jessica pour l’embrasser, avant de venir finalement déposer ses lèvres sur les siennes, plongeant très passionnément sa langue dans sa bouche, l’enrôlant dans un baiser furieux et très sulfureux. « Hmm ... » Gémit-elle de sa voix suave, son corps se frottant au sien. Ses formes féminines se pressèrent contre celles de Jessica. Sa poitrine se lova tendrement contre la sienne, alors que ses mains cajolèrent ses épaules et ses joues, se baladant librement sur sa peau de porcelaine.

Leslie se montrait douce et câline pour le moment, désirant montrer la première façade de cette nouvelle relation. Une façade faite de douceur, d’attentions et presque d’amour, qui cachait bien évidemment une autre façade ... Qu’elle découvrira progressivement. Après ce long baiser, Leslie recula lentement son visage et déposa un baiser sur la pointe du nez de Jessica. Elle se redressa à califourchon, ne rompant nullement le contact visuel. Son regard restait constamment planté dans le sien, alors que ses fines mains glissèrent de ses épaules jusqu’à son buste, se mettant à masser soigneusement son harmonieuse poitrine. « Je vais m’occuper de toi comme jamais personne ne s’est occupé de toi, ma belle ... » Lui déclara-t-elle, ramenant doucement ses doigts pour commencer à pincer, au travers le textile, ses délicates pointes. Leslie commença à masser plus fermement sa poitrine, mais finit par s’arrêter à un moment donné.

La belle jeune femme pencha sa tête en arrière, avant de sensuellement se déhancher sur place tout en retirant son seul et unique vêtement ... S’offrant ainsi dans sa nudité la plus totale à son amie. Ne pipant mot, elle retourna se lover contre Jessica mais cette fois-ci, s’attaqua plus sérieusement à son cou. La sulfureuse fille le couvrit de succulents baisers, mais descendait progressivement. Ses doigts grattaient et frottaient ses flancs, tirant sur le bas de son haut pour mimer le fait de le retirer, sans pour autant passer à l’acte. Son visage finit par arriver à hauteur de sa poitrine, et elle décida de gratifier le premier sein d’un long et appuyé baiser, au travers le tissu. Sa main appuya tendrement l’autre, ne le délaissant nullement mais toujours en restant modérée, douce et méticuleuse. Mais finalement, Leslie ne résista guère à l’envie de tirer un peu ce haut. Elle passa ses délicats doigts sous le tissu, hauteur de ses hanches, puis tira lentement, juste assez pour faire replier l’uniforme en haut de la belle poitrine de Jessica, qui lui était désormais toute offerte.

« Je te pensais jolie Jessica mais ... Je dois avouer que tu sembles être un peu plus que juste ça. » Dit-elle avec un sourire quelque peu taquin, avant de se pencher à nouveau, déposant cette fois-ci ses lèvres à même sa peau, au creux de sa poitrine, entre ses deux monts féminins. La jeune fille décida donc de laisser gambader ses lèvres sur cette zone, finissant par s’occuper du premier sein de Jessica, sa langue provoquant ainsi sa pointe rosée. Mais une autre main toute aussi taquine et baladeuse finit par glisser sensuellement le long de son corps, et de sa jupe. Restant au-dessus, Leslie décida de provoquer un peu son amie en caressant son entrejambe au travers sa jupe, remuant très lentement sa main sur cette zone.