Nue, Cirillia avait désormais franchi avec June le point de non-retour, le point au-delà duquel il ne faisait plus aucun doute que, ce soir, June ne serait plus vierge. Techniquement, il ne l’était déjà plus, dès lors que Cirillia avait goûté à son sexe, l’avait pris en bouche, et l’avait fait jouir en elle... Mais la séance ne pourrait être véritablement consommée que quand le jeune homme enfoncerait son membre turgescent en elle. Même après sa première jouissance, le sexe de June était toujours bien dressé. Et, quand Ciri’ s’était déshabillé, celui-ci s’était figé sur place. Son regard admiratif, muet de stupeur, n’avait nullement échappé à Ciri’. Impossible de masquer ça. Sur ce point, les hommes seraient toujours plus faciles à repérer que les femmes, surtout les garçons timides comme June, de beaux éphèbes qui, curieusement, étaient encore vierges. Un tel paradoxe ne manquait pas d’amuser Ciri’, qui se posa ensuite sur la couchette.
June n’attendit pas longtemps avant de la rejoindre, et approcha son visage de ses cuisses. L’ancienne sorceleuse esquissa un léger sourire en le regardant se positionner, et avança sa main, venant caresser tendrement les cheveux de June, comme pour l’encourager à y aller. Le sexe de Ciri’ était imberbe, très proprement épilé, offrant ainsi au jeune homme la vision d’une élégante fente rose, une ouverture délicate et humide, légèrement trempée. Le visage proche de son sexe, June respirait précipitamment, lourdement, ce que Cirillia ressentait sur son corps, sentant l’air qu’exhalait June.
« Alors, il est temps de commencer, mon beau... » glissa-t-elle quand il confessa, sans surprise, n’avoir jamais fait ça.
Intimidé, June lui demanda donc s’il devait lécher, et elle sourit alors, avant de poursuivre :
« Pour le moment, oui, June... »
Il fallait noter le changement de comportement de Cirillia. Moins brutale, moins autoritaire, elle se montrait maintenant très douce, comme si le sexe avait pour effet de la calmer, de la détendre. Ou peut-être que, sous sa couche naturelle d’agressivité, il y avait une femme empathique, une femme qui avait pu s’émouvoir pour une Princesse perdue à Sylvandell, et qui pouvait comprendre le désarroi d’un jeune éphèbe vierge en pareille situation. Le visage de June se rapprocha encore... Et sa lèvre commença à filer sur la surface tendre qui lui était offerte. Un léger frisson traversa le corps de Cirillia, qui se pinça brièvement les lèvres, écartant légèrement les jambes, sentant l’homme continuer à la lécher.
Quand il déposa un premier baiser dessus, Ciri’ soupira fortement. Mine de rien, cette séance allait être aussi difficile pour elle, car elle commençait à se sentir frustrée. En y allant lentement et prudemment, June faisait monter la pression, et le corps de Cirillia se mettait à chauffer davantage, comme une cocotte-minute en implosion. Elle salivait déjà à l’idée de sentir le jeune homme la pénétrer vraiment...
*Mais pas encore, patience...*
Ses doigts serraient parfois les cheveux de June sous l’effet de crispations. Là, sous cet angle, June était méconnaissable, et on aurait vraiment dit qu’une fille était en train de lécher Cirillia. Une image qui la frappa, car le visage de June disparaissait sous ses cheveux, et elle prenait conscience qu’elle aimait vraiment ça. Oh, Cirillia aimait aussi les garçons virils, musclés et bien bâtis, qui l’écrasaient sur place en la bourrant furieusement, mais... Des garçons comme June déclenchaient quelque chose en elle. Comme une sorte d’instinct maternel refoulé, de sentiment de protection. Oui, elle avait envie de le former, de l’améliorer, d’en faire un très bel amant... Quelqu’un qui la verrait comme une sorte de maîtresse en la matière.
Les minutes défilaient, et, au fur et à mesure, June se faisait plus précis, léchant plus profondément le sexe de Cirillia, s’y enfonçant. L.es lèvres intimes de la femme se dilataient, et il pouvait également l’entendre soupirer, surtout quand sa langue se faufilait en elle, raclant ses parois. Inexpérimenté, il y allait sans chercher à cibler précisément son bouton de plaisir, mais ça ne changeait rien en soi.
« Hmmm... June, haaa... June... »
Elle aimait le sentir en elle, et le laissait volontiers s’approprier son sexe, caressant plus tendrement ses longs cheveux soyeux, se doutant bien que, pour lui aussi, la situation allait devenir tendue. Plus le temps passerait, et plus sa queue lui ferait mal. Mais ça, elle le laissait voir, elle voulait le pousser à bout, et attendre le moment où il voudrait soulager la tension qui devait pousser le long de sa verge.
« Bois bien ma mouille, mon chéri... Hmmm... Ne recrache rien, avale-là, lèche-moi encore, ouii... »