Autoritaire, Doutzen avait finalement offert à Alix trois solutions : se faire battre,
faire la belle, ou se révolter. Alix avait après tout déjà pris le contrôle, et, là, Doutzen sentait que la jeune femme approchait du point de rupture, du moment où, soit elle se coucherait, soit elle prendrait le contrôle. L’un dans l’autre, Doutzen ne savait pas trop ce qu’elle préférerait. Après tout, elle n’avait pas vraiment le profil d’une dominatrice, elle qui avait été asservie à moult reprises par Reto, ainsi que par d’autres personnes. Elle n’était donc pas spécialement habituée à tenir ce rôle, mais, somme toute, Doutzen estimait qu’elle s’en sortait plutôt bien. Face à elle, Alix s’inclina, hésitant, pesant le pour et le contre… Puis Doutz’ sourit en la voyant se mettre en position.
Alix s’appuya sur ses genoux, bomba le torse. Elle avait une superbe érection, une queue qui ne débandait pas. Elle leva alors ses bras, les laissant pendouiller devant elle à hauteur des avant-bras, puis… Opta pour la soumission totale. Doutzen sourit devant cet aveu, et laissa planer quelques secondes, avant de se redresser. Elle tenait toujours la cravache en main, mais Doutzen n’avait qu’une parole. La petite provocation d’Alix n’avait pas amené cette dernière à vouloir se rebeller, confirmant que, fondamentalement, Alix préférait être soumise qu’autre chose. La rougeur de ses joues, cette belle érection… Visiblement, elle avait aimé lécher ses pieds, et aimait encore plus l’idée de lui être assujettie.
«
C’est très bien, Alix… Très bien. »
La main gantée de Doutzen tapota alors la tête d’Alix, rebondissant à plusieurs reprises sur ses cheveux. Une petite tape, comme celle qu’on offrait à un chien pour le féliciter. Mais, après tout, n’était-ce pas ce qu’était Alix, justement ?
Sa chienne ? Doutzen sourit malicieusement, une lueur de plaisir dans les yeux, et laissa tomber la cravache.
«
Relève-toi, tiens-toi debout. Ta Maîtresse va te récompenser, petite chienne. »
Alix obtempéra, et Doutzen caressa doucement son visage, puis pinça son téton, se moquant encore d’elle, et sa main glissa ensuite pour caresser son sexe, ses doigts glissant le long de cette verge, comme pour en apprécier la dureté, la longueur. Doutzen se déplaça ensuite, allant dans le dos de la femme, puis attrapa fermement ses poignets, et glissa les mains d’Alix dans son dos.
«
Maintiens-les comme ça, ma chérie, je vais te préparer… »
Quelle nouvelle sinistre idée venait de traverser l’esprit de Doutzen ? Celle-ci récupéra un nouvel accessoire, puis s’empressa ensuite de le mettre sur les mains d’Alix. Elle glissa sur chacun de ses bras une paire de longs gants noirs en cuir, puis utilisa ensuite des ceintures fixées aux gants pour les attacher ensemble, liant ainsi les bras d’Alix dans son dos. Un
redoutable harnais de restriction qui allait l’empêcher de bouger les bras. Après tout, même si elle venait de faire ce que Doutzen avait dit, il ne fallait pas oublier dans quelle situation les deux femmes se trouvaient ! Doutzen ne comptait pas la soulager si facilement, et elle allait encore en profiter pour jouer avec les pulsions masochistes d’Alix.
Doutzen attrapa ensuite des pinces particulières, reliées entre elles par une chaînette en onyx, et les posa sur chacun des tétons d’Alix, les pinçant. Elle aurait pu s’arrêter là, mais Doutzen en avait profité pour récupérer un
plug tail, et l’exhiba sous les yeux d’Alix.
«
Humidifie-le bien, car je vais te le foutre dans le cul… »
À Alix de voir, mais il était tout de même dans son intérêt de bien lécher ce gode, afin que celui-ci s’enfonce plus facilement dans son postérieur. Quoi qu’il en soit, Doutzen enfonça ensuite le
plug tail dans les fesses d’Alix, en souriant malicieusement, puis, tout en faisant ça, caressa avec son autre main la queue d’Alix, la pressant fermement, compressant la chair entre ses doigts, avant de la relâcher, et de remonter dessus.
Elle s’arrêta toutefois de la branler, puis se mit ensuite devant elle, et l’embrassa sur les lèvres.
«
Comment tu te sens, ma belle ? Ta queue ne te fait pas trop mal ? Est-ce que tu as envie que ta Maîtresse te soulage ? » la nargua-t-elle.