L’eau de la douche ruisselant sur mon corps, celui de Sophia plaqué contre le mien, sa main sur mon sexe et ses doigts entre mes fesses, tout ça allait me faire partir en vrille, c’était certain. La stimulation était si intense que j’avais l’impression de perdre le contrôle mon corps, lorsque celui se trouva de plus en plus cambré, échappant de longs gémissements. Je m’appuyai contre la paroi pour encaisser le plaisir montant inexorablement sous les assauts.
« C’est tellement bon putain, je vais péter un fusible !... » Un petit cri s’échappa de ma bouche en sentant mon derrière se faire agrandir d’un second doigt. J’étais au bord de l’extase, le sexe rougie à la limite de l’explosion et voilà que Sophia empirait les choses.
Impossible de tenir plus longtemps dans cette configuration, et tout le bas de mon corps se contracta pour expulser de long jets blanchâtres sur le mur de la douche. Mon sexe pulsait et me faisait presque mal dans la main de Sophia, tellement il me semblait gonflé et dur. J’eus le souffle coupé par cet orgasme plus intense que les précédents et pas un son ne s’échappa de ma bouche.
Par contre, mes jambes étaient en cotons, et elles se mirent à trembler sous les spasmes de jouissance. Heureusement que j’étais collée à mon amante, sinon je serai tombée à genoux, me rattrapant donc dans ses bras.
« L-laisse-moi… Le temps de r-récupérer… » Contradiction puisque je me retournai vers Sophia afin de l’embrasser sauvagement. Mon corps était encore en feu et agité de frissons, mais j’avais besoin de noyer l’avalanche de plaisir sous une autre occupation. En l’occurrence, le corps de la blondinette.
Je me mis à l’embrasser, mordiller ses lèvres, son menton, tout son cou comme si j’essayai de m’en imprégner. Est-ce que je devenais complètement dingue dans cette soirée ? Fort possible parce qu’il me semblait littéralement dévorer Sophia en léchant sa peau délicieuse, aspirant même ses tétons comme une affamée tout la poussant contre le mur.
« J’sais pas ce que tu as déclenché chez moi mais… » Je prenais à peine le temps de lui parler tellement ma bouche ne pouvait plus quitter le contact de sa peau, frottant en même temps ma queue contre son ventre. Et dans cet appétit frénétique, je pris ma verge encore dure et, avant qu’elle ne perde de sa vigueur, je la glissai contre la fleur de Sophia pour la pénétrer d’un bon coup de rein.
« … Mais j’crois que tu as m’en rendu totalement cinglée. » Mon bras droit souleva l’une des jambes de la blondinette pour mieux l’empaler sur mon sexe sans aucune pitié. Après tout, elle m’avait dit avoir faim, et j’avais une furieuse envie de m’installer dans son intimité chaude. Mon autre main libre agrippa sa fesse pour renforcer ma prise en prévision de ce que je m’apprêtai à faire.
Et comme elle devait s’en douter, je commençai à bouger les hanches pour la prendre lentement mais profondément. Je venais juste de jouir, et c’était un brin douloureux au début mais je léchai avec gourmandise le cou de Sophia pour m’occuper l’esprit. Nos poitrines frottaient l’une contre l’autre et, avec ces mouvements de bassin, le bruit de nos ventres qui se rencontraient me semblait des plus excitants. L'idée de l'avoir prise dans un élan de sauvagerie perverse rajoutait un intense piment à la scène.
« A mon tour, ma belle, de te faire hurler et te prendre par surprise… Après ça, tu pourras bien te venger en me sodomisant autant que tu veux, ça m’est égal tant que j’te fais gémir maintenant. »