Syndra découvrait sans aucun doute une manière assez inédite de faire l’amour, une approche extrêmement féline... Mais diablement efficace ! Face aux talents des chats de Félicia, Syndra ne pouvait pas lutter, d’autant que Félicia, collée contre le corps de Syndra, veillait au grain, et, à sa manière, participait au plaisir que la femme ressentait, jouant volontiers avec son corps, accompagnant les chats par de délicieux baisers, par des caresses, ou par des morsures.
« Sens ce plaisir, Syndra... Ils sont petits, et leurs langues sont bien plus fines qu’une langue humaine, alors... Le plaisir est concentré, regroupé sur des points sensibles... »
C’était de la zoophilie. Une pratique sexuelle peu avouable, honteuse par bien des aspects, mais, avec une femme comme Félicia, on ne pouvait que s’y laisser tenter. Il avait fallu que la Chatte Noire soit à Seikusu, et ne sorte avec Aoki, pour qu’elle ne s’oriente vers ce genre de pratiques. Ses chats s’y étaient mis, la réveillant ainsi, en léchant ses seins. Félicia, au début, n’avait pas compris, et les avait repoussé, mais, chaque jour, ils revenaient encore, léchant même son sexe, si bien qu’elle confondait cela avec la langue d’Aoki... Mine de rien, tout était parti de là. Comme si ses chats, à force de la voir faire l’amour avec Aoki, dans cette ville si particulière, avaient fini par témoigner leur affection à leur Maîtresse en reproduisant ce qu’elle faisait. Pour Félicia, c’était aussi lié à l’activité magique qui existait dans cette ville. Seikusu n’était pas une ville comme les autres, elle était imprégnée de magie, elle en suintait même littéralement. Pour Félicia, tout était lié, et, pour l’heure, elle laissa Syndra se faire bercer par ce plaisir.
Le résultat final arriva donc, et, dans un cri, Syndra se relâcha. Aux premières loges, Félicia l’observa jouir, observant avec plaisir son visage qui se contractait sous l’effet du plaisir, tout son corps qui se serra avant de se détendre, la femme exprimant son bonheur.
« Voilà ce qui s’appelle jouir, ma belle ! »
Ravie, elle l’embrassa ensuite, pendant que son chat léchait désormais les cuisses de Syndra, avalant sa mouille, comme s’il trouvait ça très agréable. Syndra était conquise, avouant que la tournure que leurs ébats prenaient était « très intéressante », ce qui ne manqua pas de faire doucement sourire Félicia.
« Et je n’ai même pas eu besoin de les former, tu sais... Je crois que mes chats ont été naturellement influencés par l’air de Seikusu, ils sont très envahissants, mais... Ce n’est pas moi qui m’en plaindrais. Toi non plus, n’est-ce pas, ma belle ? »
Elle restait lovée contre elle, savourant ce moment, appréciant pleinement le délicieux corps de Syndra, qui tremblait encore sous l’effet du plaisir intense qu’elle venait de ressentir...