Père, cher père. [PV Poséidon]

Elle avait sentit son appel, il l'avait réveillé en pleine sieste divine, elle s'était mise à léviter au dessus du sol des Terres Sauvages, où elle se reposait, et avait avancé à toute vitesse vers le mont Olympe. Entrer par la grand porte aurait été trop de scandale, elle n'avait vraiment pas sa place ici, même en justifiant son sang divin, la seule façon d'entrer par cette porte, était que son père ou sa mère l'y attendent. Or elle savait que l'appel de son père ne venait pas de la grande porte, mais de son sanctuaire. Elle devait rentrer par un autre stratagème, se téléporter aurait été un peu trop fort, il fallait qu'elle galère un peu avant de trouver son père. Elle marchait, la main sur les rocher, pour sentir la présence aquatique du sanctuaire, mais impossible de le sentir, jusqu'à ce qu'elle se retrouve à nouveau devant le grand portail doré de l'Olympe. Tanpis, il fallait qu'elle rentre, elle s'avança vers le garde et dit, après s'être raclé la gorge :

"Bonjour, je suis Despina, Poséidon m'attend.
- Despina ? Mais bien sûr..
- Vous OSEZ décrédibiliser une déesse ?
- Vous ne rentrerez pas.
- Vous n'allez pas m'obliger à hurler quand même ?"

Elle dégaina son sabre et le pointa sous le menton du garde. Elle hurla, faisant trembler le portail, puis elle rangea son sabre et dit, avec le sourire :

"Alors, je suis qui ?
-De..De..Des..Despina.
- Je peux entrer ?
- Ou..Ou..Ouii."

Elle hocha la tête en guise de remerciement puis pénétra dans le royaume divin, elle se remit à léviter et se rendit directement au sanctuaire de son père, elle entra, et laissa tomber ses vêtements à l'entrée, ne gardant que ses sous-vêtements. Puis, avec un petit sourire, dit :


"Père ? J'en ai marre d'avoir à hurler chaque fois que je veux rentrer ici."

Poséidon était content aujourd'hui, il avait senti l'aura de sa fille Despina qu'il avait eu de sa soeur Déméter. Malheureusement il n'avait pas pu l'élever comme une déesse a part entière bien qu'elle soit d'origine  totalement divine. En effet Amphitrite, son épouse était très jalouse que le dieu des mers aille voir ailleurs et elle pérsécutait la progéniture de celui çi. Il avait donc du la confier a des géants. Ceci l'amour qu'il avait pour sa fille ne changeait rien, même si aujourd'hui Amphitrite savait qu'elle était sa fille. Justement il profitait de la situation que sa femme soit absente en ce moment pour passer un peu de temps avec Despina et il l'avait donc appelé a passer dans son sanctuaire. alors qu'il se servait un verre de nectar, il entendit du raffut a l'entrée de son domaine. Puis il entendit une voix féminine qu'il reconnut entre mille. Il se retourna pour voir sa fille légérement vêtue qui arrivait avec un air renfrogné

- Ha ha ha quand tu viendras plus souvent, il te reconnaitront a la fin. mais bon tu sais bien que sur ce point la ce n'est pas moi qui décide. Si sa netenait qu'a moi tu pourrais vivre avec nous.

Quand Poséidon se trouvait dans son sanctuaire, il arborait un pagne blanc descendant jusqu'aux pieds, maintenu par une ceinture doré avec une pierre précieuse verte sur la boucle. il, était torse nu et il se montrait sous son vrai visage, pas besoin de se cacher. Une barbe bleu, les yeux de la même couleur, le regard pénétrant mais celui d'une homme mur et sur de lui. Il se rapprocha de sa fille qu'il enlaça avant de déposer un baiser sur sa joue.

- Je suis content de te revoir aprés tout ce temps. Vu qu'Amphitrite n'est pas la en ce moment, j'avais envie de passer un peu de temps avec toi.

Entendre la voix de son père était un vrai plaisir pour Despina. Elle ne le voyait que rarement, compte tenu que sa belle mère était une vraie démone avec elle, elle ne la supportait pas. Poséidon avait son apparence de père, la barbe et le visage un peu vieillit. Lorsqu'elle le voyait à d'autres occasions, son père paraissait très jeune, les yeux d'un bleu aussi profond que les siens, et des cheveux longs. Elle aimait venir dans le sanctuaire car son bassin d'eau chaude était une merveille, après avoir reçu un baiser de son père elle plongea dans les eaux divines, ayant transformé ses sous vêtements en un joli et léger maillot de bain deux pièces. Quand elle sortit le visage de l'eau, ses cheveux blonds flottants sur l'eau, ses yeux avaient une teinte plus foncée que d'habitude, c'était l'effet de l'eau sur elle. Elle dit alors à son père :

"L'eau du bassin est parfaite, tu me rejoins ?"

Elle affichait un grand sourire, espérant que le dieu de la mer et des eaux viendrait se joindre à elle. Elle aurait voulu se blottir dans ses bras, profiter des rares instants qu'elle pouvait passer avec lui pour prendre une bonne dose d'amour paternel, jusqu'à la fois suivante. Elle était vraiment heureuse à cet instant, juste pour voir son père, encore hors de l'eau.

A peine l'eut il embrassé qu'elle coura vers le bassin d'eau chaude qu'il avait dans sa chambre personnel et y piqua une tête, ses sous vêtements se changeant en bikini. Elle lui demanda alors de venir la rejoindre.

- J'arrive tout de suite, deux minutes.

Il prit son verre et il enleva sa ceinture faisant tomber son pagne long pour un pagne plus court arrivant a mi cuisse. Puis il rentra lui aussi doucement dans l'eau, son verre a la main. Il s'accouda alors au bord du bain et il posa son verre derrière lui sur le bord. Puis il saisit la jeune femmepar les côtes et la déposa a coté de lui.

- Alors qu'as tu fais depuis le temps ma fille ? As tu trouvé un mari ?

En fait il ne savait pas grand chose de sa fille depuis qu'elle menait sa vie d'adulte, car il lavoyait peu. Elle ètait néanmoins un de ses filles préférés, car la plus espiégle.

- As tu revu ta mère, cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu ?

Lorsque son père entra dans l'eau, Despina afficha un énorme sourire et elle se mit à onduler comme une sirène pour se coller à son père et le serrer fort dans ses bras. Elle écouta ses questions tout en s'éloignant vers le bord opposé pour s'y appuyer. Un mari ! Quelle drôle d'idée avait-il là. Elle éclata de rire et répondit :

"Crois-tu vraiment que ta fille serait capable de se ranger, de devenir SAGE ?"

Le mot sage résonnait dans sa tête, elle rigolait, vraiment, un mari, quelle idée. Puis il parla de Déméter, sa mère, il ne devaient pas trop se voir car sa belle mère était une jalouse inconditionnelle. Elle déclara alors :

"Maman est dans les champs en ce moment, alors aucunes nouvelles, elle est aussi absente que quand elle cherchait Perséphone."

la jeune femme parut s'amuser de la question de son père et elle partit d'un rire insouciant et presque moqueur comme elle savait si bien le faire. Pourtant Poséidon ètait plus que sérieux. Il y avait un âge pour batifoler à droite et à gauche. Quand on est jeune pour découvrir la vie mais un moment il faut bien finir par se ranger.

- Oui bon je sais qu'avec toi se sera pas facile et j'en viens presque a plaindre celui que tu prendras un jour pour époux, vu  ton caractère. ha ha ha tu possédes le même que le mien. Il faudra pourtant bien qu'un jour tu te trouves quelqu'un, tu ne vas pas être éternellement célibataire. Je suis sur que ta mère serait du même avis que moi.

Déméter, a chaque fois qu'il la voyait, il repensait a la nuit qu'il avait passait avec elle. mais la situation était plus que tendue entra sa femme qui ètait aussi jalouse que Héra et son frère Zeus qu'il l'avait également convoité et pour laquelle il s'était disputé. En plus de cela Déméter passait la moitié de l'année en compagnie de sa fille, quand elle revenait des enfers , dans les champs fleuries et ensoleillés et l'autre moitié de l'année a déprimé en attendant son retour.

- C'est vrai que l'on est en hiver et que Pérséphone est retourné aux coté d'Hadés. Elles ont toujours été très proches toutes les deux.

Il fini sa coupe de nectar et une nymphe des eaux le lui en servit un autre ainsi qu'une coupe a sa fille.

- alors que fais tu de ton temps, sinon ? a part courir les hommes ?

Poséidon parlait de Perséphone, sa demi soeur, il ne put s'empêcher de lui conter les derniers potins des enfers :

"Je doute fort que ma chère soeur soit auprès d'Hadès, car celui-ci s'est amouraché d'une petite humaine du nom d'Hana et veut en faire sa nouvelle femme et sa prêtresse, je crois que Perséphone a fuit, ou du moins on lui a suggéré de le faire.. D'un côté, elle a retrouvé ainsi sa liberté. Mais motus et bouche cousue, c'est top secret."

Despina vint se blottir dans les bras de son père et soupira :

"Je trouverai un mari, un jour où l'autre. Sais-tu, que dernièrement j'ai vu Arès, cet homme est très beau et très sympathique, a-t-il une femme ?"

Poséidon fut surpris d'entendre les révélations de sa fille concernant son frère, pourtant si fidéle, contrairement a lui et Zeus.

- Ah bon ? c'est ètrange, lui qui d'habitude est toujours avec Perséphone, il ne l'a jamais trompé. Si c'est le cas sa risque de barder pour lui. Elle va rejoindre sa mère et Déméter risque d'être en pétard. Je voudrais pas être a sa place, sa risque de barder. Peut être même Zeus s'en mêlera.

Puis sa fille lui parla d'Arés, le dieu de la guerre. Et visiblement elle le trouvait a son goût. Il la regarda dans les yeux, alors qu'elle rougissait.

- Toi tu es tombé amoureuse, je le lis dans tes yeux. Arés n'a pas de femme mais Aphrodite reste sa favorite, fais attention a elle car elle pourrais se montrer jalouse et mêmes les dieux les plus puissants ne peuvent lui résister. Elle te lance un sort et le lendemain tu te retrouves amoureux de quelqu'un.

Il en avait lui même fait l'expérience par le passé.

Elle fut directement démasquée par son père, ou plutôt il lui fit voir la vérité en face. Elle était amoureuse d'Arès, elle se voilait la face mais c'était bien cela, elle l'aimait, avec toute sa haine et son mépris. Elle grogna alors et dit à son père :

"Amoureuse.. Quelle idée stupide !"

Puis elle se rappela des dernières choses que les oracles lui avaient apprit, lorsqu'elle était allé les consulter, il lui avaient parlé d'une histoire entre Arès et une de ses prêtresses, un histoire d'amour caché, apparemment. Despina reprit la parole :

"J'ai ouït dire, par les oracles, qu'Arès se serait épris d'une humaine, sois-disant prêtresse. Es-tu au courant ?"

Puis elle plongea son visage sous l'eau et nagea, tourbillonna, dans le bassin, ne remontant pas à la surfaces durant de nombreuses minutes. Elle pensa à ce supposé obstacle entre elle et Arès, et se promit de régler cela le plus vite possible, car même si elle méprisait son cousin pour l'avoir charmé, elle devait faire avec et essayer d'en faire son mari, ou quelque chose de la sorte. Elle sortit alors la tête de l'eau et vint se blottir dans les bras de son père :

"Je t'aime, papa."

la jeune femme détourna le regard comme génée et elle préféra grogner et soupirer pour démentir absolument ses propos.

- Ha ha ha menteuse, ce n'est pas a moi que tu feras croire cela. Mais il n'y a rien de stupide dans l'amour. Ce n'est pas parce que nous sommes des dieux que nous ne pouvons pas éprouver ce sentiment. Il arrive même des fois ou cela arrive entre un dieu et un mortel.

Puis Despina lui parla d'un oracle qu'elle avait consulté a propos des relations entre Arés et une prêtresse.

- Oui un peu, enfin juste quelques rumeurs comme çi comme ça. Il faut dire que je ne l'ai pas vu recemment et lorsque l'on se voit on ne raconte pas trop nos diverses aventures, surtout lorsqu'il s'agit d'aventures avec des mortelles. Mais c'est fort possible. C'est Apollon qui m'en avait parlé et Aphrodite était la. Elle est parti furax en cassant un vase. mais on dirait que tu es jalouse, sa confirme donc que tu es amoureuse !

Puis la jeune femme qui ne pouvait pas rester en place deux minutes, comme a son habitude, partit nager un peu. Puis elle revint vers lui se blottir dans ses bras.

- Moi aussi ma ptite siréne

Il l'embrassa sur le front.

- Je ne pense pas que sa relation avec la prêtresse durera longtemps, il la laissera tomber dés que les premiers signes de vieillesse feront son apparition. tu pourras avoir ta chance alors. par contre aprés tu devras surement faire face a Aphrodite.

"Je ne compte pas affronter Aphrodite, car elle je la respecte. Ensuite, quant à la prêtresse, je vais m'occuper d'elle, sous peu."

Elle repartit nager, toujours aussi intenable, elle se sentait attirée vers son père, elle voulait rester dans ses bras, telle une enfant, il était le seul à la voir sous son vrai jour, la voir fragile et sensible. Elle resta sous l'eau, immobile, dans la position du fœtus, pendant quelques temps, pensant à ce dans quoi elle s'engageait. Puis elle remonta doucement, et ondula jusqu'à son père, pour se serrer à nouveau contre lui, ses yeux prenant peu à peu une teinte claire, presque turquoise. Elle savait qu'elle éprouvait de la haine et du mépris, car elle ne voulait pas tombe amoureuse. Elle posa alors sa tête sur l'épaule de son père et soupira, les yeux fermés.

"Père, je regrette tellement.."

Puis une larme coula sur son visage, discrètement, pour se mêler à l'infinité de gouttes d'eau du bassin.

Despina lui confia qu'elle ne comptait pas affronter la déesses des amours, ce qui réconforta le dieu, mais qu'elle allait s'occuper de la prêtresse.

- Ah bon, je la plains alors, tu vas la tuer ?

Poséidon qui d'habitude voyait sa fille rieuse, insouciante et capricieuse semblait aujourd'hui plus triste et sérieuse,aussi fragile qu'un nouveau né. Elle repartit de plus belle sous l'eau laissant son père réfléchir a la situation. Arés quel tombeur, même si il avait moins de conquêtes que lui et son frère Zeus, il en comptait quand même plus que les autres dieux, même le beau Apollon qui jouait souvent de malchance en amour.

- Arés, voila que tu prends le coeur de ma fille...

Il soupira, il appréciait le dieu de la guerre qui effrayait souvent les autres par son coté brutal, bagarreur et colérique car ils étaient tous les deux en opposition avec Athéna, la préféré de Zeus. il n'avait toujours pas digéré le fait qu'elle lui prenne la ville la plus importante de Gréces, Athénes. Despina revint vers lui ce qui le fit sortir de ses réflexions. Elle se blottit dans ses bras et ses yeux brillèrent avant de laisser échapper des larmes.

- Allons ce n'est rien, pourquoi pleures tu ? Il faut se laisser guider par ses sentiments, Arés n'est pas qu'un meurtrier sans coeur et puis c'est un sentiment nouveau pour toi, tu t'habitueras par la suite.

Il la serra dans ses bras et lui déposa un baiser sur le front en caressant ses cheveux couleur or, comme le blé mur des champs. Poséidon qui la plupart du temps avait un caractère de chien était tout chose quand il ètait avec Despina, un vrai papa poule qui la gâtait, voulant se rattraper de n'avoir pas pu l'éléver. Il passa ses doigts sur les joues de la jeune fille.

- Séche tes larmes mon enfant. Tu sais quand je suis tombé sous le charme de ta mère et aprés avoir passé la nuit avec elle, j'étais un peu dans la même situation. Je savais que Zeus avait des vues sur elle et quand il apprit la nouvelle de ta naissance et ma paternité, on s'est disputé pendant des heures avant que je ne parte dans mon royaume. On ne s'est pas vu pendant un an, et même aprés pendant quelques années les relations étaient plutôt froides entre nous. ensuite le temps a passé et maintenant il ne m'en tiens plus rigueur car il a fait la même chose. Il faudrait que tu en parles a ta mère. Arés sait il ce que tu ressents pour lui ?

Son père, lorsqu'elle était avec lui, était d'une douceur incomparable, et elle l'appréciait pour cela, les question qu'il lui posait, et les phrases consolatrices qu'il soumettait en son ouïe faisant de lui le père parfait. Elle savait qu'il serait toujours là pour la protéger, et elle se doutait bien qu'il regrettait de ne pas l'avoir élevé. Le titan avec qui elle a vécu depuis sa naissance était comme un père pour elle, très attentionné, pédagogue et affectueux. Mais elle ne pouvait le qualifier de père, car pour rien au monde elle n'échangerait Poséidon contre un autre père. Sa mère n'était pas pareille, elle ne la voyait que peu, car elle n'avait d'yeux pour sa sœur, Perséphone. Quant à son frère Arion, elle ne le voyait que peu, car il n'était pas vraiment humain. Elle demanda alors à son père :

"Papa, j'aimerais te demander quelque chose, une sorte de cadeau."

Elle réfléchit alors à comment lui demander, elle préférait attendre son accord avant d'argumenter. Elle se demandait si cela était possible ou non, mais elle avait ce souhait depuis petite, car elle était plus Princesse des Mers que Princesse des Moissons, l'eau était son élément principal. Elle se sentait comme mi-femme, mi-poisson, et justement :

"Je voudrais être un sirène papa."

Mais elle ne voulait pas l'être en permanence, juste pouvoir se changer en cette merveilleuse créature quand elle le souhaitait, au contact de l'élément liquide qu'elle chérissait tant. Elle sourit à son père avant de reposer sa tête sur son épaule, se retenant de pleurer à nouveau. Elle sentait que sa demande ressemblait à un caprice, mais au fond n'était-elle pas une enfant capricieuse consciente de la vulnérabilité des autres à son contact.

Il savait que Déméter préférait Perséphone a Despina, même si elle avait la fibre maternelle elle semblait toujours un peu distante avec la jeune fille. En plus en ce moment Perséphone était délaissé par Hadés au profit d'une humaine, une double humiliation. Connaissant la fille sensible qu'elle était elle avait du rejoindre sa mère en larmes pour se confier a elle. Ce n'était pas le moment. Puis Despina lui demanda quelque chose.

- Qu'y a t il mon poussin, qu'est ce que tu voudrais ?

Surement encore un de ses caprices, la dernière de ses lubbies. Elle lui demanda si elle pouvait être une siréne.

- Une siréne ? avec une queue de poisson, drôle d'idée enfin si sa peut te faire plaisir. De quelle couleur les écailles ?

Aprés tout on la surnommait bien la princesses des mers et puis elle avait déjà acquis grâce a lui dés le jour de sa naissance le don de respirer sous l'eau. Son demi frère ainé, Triton, était né avec une queue de poisson mais cétait parce qu'il s'agissait de l'enfant de deux divinitées marines, le fils qu'il avait eu avec Amphitrite.

Lorsqu'elle vit que son père acceptait, elle trembla et se demanda si il avait bien comprit. Elle avait déjà réfléchit à la couleur des écailles et tout le reste, cela n'était pas un caprice, mais un vrai désir, elle voulait être sirène dans l'eau. Elle pensa à ce vieux compte d'Andersen, la pauvre petite sirène ne pouvait pas avoir les deux, elle le pourrait-elle ? Elle se risqua à demander :

"Papa, si je deviens sirène, ce sera pour toujours, ou je pourrai avoir mes jambes quand je le désire ? "

Elle voulait être sirène dans l'eau et humaine sur terre, elle savait qu'elle était très difficile et que cette requête n'était peut-être pas simple, elle dit alors :

"Je veux des écailles de couleur ... dorées."