- Veuillez-vous éloigner du quai mademoiselle, le train va partir. Je regarde cette personne en charge de veillez à la sécurité, venant à plier le buste, comme j’avais vu les … c’est quoi le nom déjà de la population ? Ha oui, les japonais. Comme il faisait chaud aujourd’hui, j’avais choisi de porter
une robe d’été, noire et jaune, avec de fine bretelle, ce qui laissait mes épaules à nu, un peu de coquetterie ne fait pas grand mal.
- Excusez-moi. Je m’éloigne du quai en regardant le train partir. Les humains avaient bien évolué depuis que les dieux avaient disparu. Il restait encore des traces de leurs existences dans les légendes, mais maintenant, hormis les personne versé dans le mystique, tout le monde étaient dans la modernité. Il n’y avait plus grande place pour la magie, qui était décriée comme une arnaque. Autant dire que les terriens avaient vite délaissé la magie. Je regardais le fameux Mont Fuji. On m’en avait parlé, d’autant qu’il s’agissait de la saison pour faire une visite de cette montagne, pour pas cher. Mais, ma raison principale était surtout de venir me ressourcer. J’étais loin de Terra et cette montagne avait des sources d’eaux chaudes et des minéraux chargés en magie, tout ce qu’il fallait pour qu’une déesse comme moi soit aux anges. J’avais laissé ma magie divine au temple, faisant croire aux autres divinités que je bossais, alors que j’avais fuis de mes responsabilités. Passer des journées à remplir de la paperasse sans pause et sans possibilité de me détendre dans une source d’eau chaude, vous imaginez ? Moi je n’ai pas signé pour être une secrétaire divine.
Bref, je montais doucement les escaliers, avec mes chaussures à talon noire, ce n’était pas difficile. J’avais l’habitude des réceptions, donc simplement marcher ou monter des marches, ce n’était pas la mer à boire. D’ailleurs je devrais me plaindre, car on ne voit pas mes belles jambes sur l’image. D’un coup je sentis une perturbation de la force … Rhaa encore ses références de science-fiction. De magie, une perturbation dans la magie. Le pire c’est que je sentais ma magie se faire siphonner, comme on boit une brique de lait fraise à la paille et que l’on a soif. Je vins à me diriger vers la chose qui me bouffais ma magie et vis une personne sur une machine.
- Mais ça ne va pas dans ta tête ?! Espèce de pervers ! Stopper votre machin qui me pompe ma magie, sinon je vais mettre un coup de pied dedans. Je râlais, mais sentir ma magie se faire ainsi vider était terriblement excitant, sentir cette faiblesse et devenir aussi vulnérable qu’une simple mortelle. Ha ♥ Mais fallait pas que cela soit une habitude quand même, d’autant que sa machine était dangereuse pour me ressourcer.