- Je partirais qu'avec Xane et Maud, mais il est vrai que j'impose des conditions où vous ne trouvez pas votre compte... Je m'en excuse.
Elle avait le mérite de le reconnaître. Il savait qu’elle disait sans doute ça pour l’adoucir, mais quand même, elle avait le mérite de tout tenter… Elle voulait gagner, et elle était une battante. Franchement, cela ne donnait que plus envie au fameux Guillaume III de lui confier un tel rôle, de faire d’elle une chef de harem, contrôlant ainsi ses femmes. C’était, à ses yeux, un honneur qu’il offrait littéralement à l’elfe, un honneur qu’il n’offrerait pas à n’importe qui… Mais bon… Malheureusement, certain, toujours aux yeux du Rehen, ne savait pas prendre de tel cadeau. Il en était déçu, et il comprit d’autant plus que la partie semblait presque fini, achevé, perdu, quand l’elfe proposa autre chose :
- Vous voulez que Maud soit une pute dans votre harem, ainsi elle ne pourra jamais prétendre à votre titre. J'ai une offre pour vous, nous avons dans ma capitale des esclaves, hommes, femmes, terranides et autres espèces, qui pourraient gonfler les rangs de votre harem. En échange, je prends votre fille avec moi esclave changer Xane.
Il écouta sagement les déclarations… C’était… Il était étonné. Ou plutôt… Disons… Comment dire… Il était étonné qu’elle puisse aller aussi loin, juste pour une simple humaine. Il pensait que les elfes avaient toujours été des simples racistes, très élitistes, etc. Mais non, elle voulait absolument, récupérer la fameuse héritière des Rehen… Pour ce qui était des questions de l’héritage, du titre… C’était plus complexe, et visiblement, elle ne comprenait pas tout du fonctionnement des humains. Après tout, les Humains étaient bien plus complexe, et le Rehen savait très bien que sa fille resterait toujours dans son camp. Après tout, il savait être persuasif, et s’il fallait, sa fille obéirait, quoiqu’il arrive !
- Votre fille sera loin de votre trône er vos hommes auront des centaines d'esclaves à baiser, leurs couilles seront vidées tous les jours et les votres seront traitées avec la qualité dont elles méritent, qu'en pensez vous mon cher Guillaume? Je suis en mesure de négocier un tel accord et j'ai même mon cachet dans cette bague... Mettons ça sur papier au plus vite et en deux exemplaires.
« Non. »[/b]
Le résultat de la négociation tomba comme le couperet d’une guillotine. Violent, sec, et froid, comme celui d’un fin de CDD alors que t’espérais un renouvellement, comme celui des affaires qui tombent sur François Fillon, comme mon chat sur des croquettes, comme une feuille d’automne sur le sol, comme… Bon, d’accord, on va s’arrêter maintenant. Bref, le fameux chef de la famille de Rehen était extrêmement clair là dessus. Il avait dit non, ce qui faisait… Et bien… Et bien qu’il avait dit non. Donc, après un nom, et bien, on dit non, ce qui donne un non. Mais bon… Je crois que je me suis assez perdu. Bref, en tout cas, le fameux Rehen devinait qu’un simple « non », ne suffirait sans doute pas à convaincre la fameuse elfe du fait qu’il n’allait pas changer d’avis, loin de là, même, donc il explicita :
« Je n’en n’ai rien à faire de tout ça. Ce que je veux, ce sont des trophées. Pas de simples putes. J’ai ce que je veux dans mes terres, tous m’appartiennent ! »
Voilà. C’était dit. Il n’avait aucune honte à le dire. Il était clairement un despote absolu, et il n’en n’avait aucune honte. Après tout, il était le Rehen. C’était lui qui dirigeait, c’était lui qui contrôlait. C’était le Rehen. Et il ne céderait pas. Hors de question. Après tout, pourquoi devrait-il céder devant une elfe, toute princesse qu’elle soit ? Il voulait des trophées, il voulait faire en sorte que sa victoire soit totale. Pourquoi négocier, quand on avait tout les droits ? Le contrôle ? Il était le Rehen, et il comptait bien le faire comprendre. Ainsi, étant donné qu’il ne pouvait avoir tout, qu’il ne se contenterait pas d’une victoire incomplète, et encore moins d’un match nul, il déclara, une bonne fois pour toute :
« Partez avec votre elfe. Ne vous inquiétez pas pour ma fille. Je la soignerai, et elle oubliera l’incident. Si vous vous revoyez, sans doute, que vous aurez des choses à discuter. Sauf si vous changez d’avis. »
Aux yeux du patriarche des Rehen, la discussion était terminé pour une raison très simple… Cela n’avait JAMAIS été une négociation. Non, il avait donné une proposition… C’était comme ça que ça marchait. Il avait fait une proposition, elle avait refusé… Et bien, soit ! Soit, qu’elle refuse. De toute façon, il avait promis qu’il ne forcerait plus, maintenant qu’il avait été impressionné. C’était comme ça. Maintenant, qu’allait faire l’elfe ? Là, il lui laissait deux choix. Partir, et perdre sans doute Maud à jamais, ou rester, mais se soumettre ? C’était sans aucun doute un choix extrêmement complexe… Surtout que Guillaume montrait bien qu’en faisant oublier ce qu’avait vécu Maud, non seulement elle oublierait ses souillures, mais en plus, elle oublierait sans doute ses progrès contre son racisme… Bref, le fameux Guillaume se réinstalla bien dans son fauteuil, et attendit une dernière réponse.