La main de Myumi était posée sur la délicate fesse de son amante à la peau légèrement bronzée,
Elianne, dont le corps nu se reposait contre le sien, également nu. Elles respiraient lourdement, en sueur, la verge de Myumi encore plantée en elle, et, alors qu’Elianne léchait ses seins, dans ce moment entre deux orgasmes, elle lui avait demandé...
«
...Comment j’étais au lycée ? répéta Myumi, en souriant légèrement.
Oh, ça... Tu es sûre de vouloir l’entendre ? Je pourrais te choquer, tu sais... »
Elianne insista tout particulièrement, multipliant les baisers. La « choquer », c’était, par excellence, un argument trompeur, elle qui, depuis qu’elle était proche de Myumi, avait connu une véritable chute sans fin vers la lubricité la plus absolue. Orgies, tournantes, zoophilie, sodomies en rafale, séance de sexe avec des Incubes, et même avec des tentacules, Myumi n’avait rien épargné à Elianne, et avait même drogué son corps à l’aide de stimulants magiques, pour renforcer son endurance sexuelle, ainsi que son appétit, faisant d’elle une insatiable nymphomane.
Fouineuse et amoureuse, Elianne savait que Myumi avait grandi à Seikusu, et avait rejoint Mishima, il y a de cela une quinzaine d’années. Elle avait réussi à avoir son dossier scolaire, probablement en couchant avec les secrétaires, mais n’avait pas pu obtenir grand-chose, car ce dernier était... Étonnamment vide. Elianne avait été néanmoins très étonnée d’une chose : elle avait lu que Myumi avait été la Présidente du club social de Mishima ! Dès lors, il lui avait suffi de faire de plus amples recherches pour découvrir que le club social avait été fondé il y a... Quinze ans !
Or, le club social de Mishima était le premier club du campus, présent aussi bien au lycée qu’à l’université. C’était le club des Morimoto, dirigée par la belle et puissante
Leona Morimoto, petite-sœur de
Reina Morimoto, une belle surdouée qui gérait le groupe financier Morimoto. Les Morimoto formaient l’une des plus vieilles familles de la ville, les premiers fondateurs, et étaient alors de riches négociants. Depuis lors, leur influence n’avait jamais cessé de grandir sur la ville, le groupe Morimoto disposant d’un vaste empire immobilier, et ayant pour demeure un
gargantuesque manoir. Leona dirigeait donc le club social, et la principale activité de ce club, c’était l’organisation de
somptueuses orgies. Le club avait ainsi pour but de former sexuellement la plupart des nouveaux élèves de Mishima. Elianne aurait pu en faire partie, si Myumi n’avait pas posé sa main sur elle, mais, même malgré ça, elle avait participé à plusieurs des orgies du club.
Depuis lors, sa curiosité n’avait cessé de grandir, jusqu’à ce que, finalement, elle ne lui pose la fatidique question. Myumi et Elianne formaient un couple extrêmement libertin, mais Myu’ ne cachait rien à Elianne, et entreprit donc de lui parler... De ses vertes années.
«
J’étais une adolescente, à l’époque... Je savais que j’avais des gènes de succube, mais ma mère n’avait rien fait pour m’aider à les calmer, au contraire. Avant qu’elle ne me prenne toutes mes virginités, elle me forçait à la regarder faire l’amour avec ses multiples amants, et m’initiait sexuellement. Elle me donnait des interrogations érotiques, me demandait d’écrire des rédactions sexuelles, me posait des questions sur des films pornographiques... »
Erelda avait offert à Myumi une sacrée éducation.
«
Quant aux Morimoto... Tu sais, ce n’est pas un hasard si Seikusu a été fondée vers la fin du 16ème siècle. C’est à cette période que les premiers missionnaires chrétiens, des Jésuites, ont commencé à déferler au Japon, apportant avec eux une morale chrétienne qui s’opposait à l’érotisme japonais, dont les Morimoto étaient de fervents défenseurs. Quand j’ai rejoint le lycée, Mishima était déjà très axée sur le sexe, mais connaissait ses premiers scandales sexuels. De fait, j’ai été l’un des premiers soucis de préoccupation de l’administration de l’époque. -
Pourquoi ça ? demanda Elianne, qui continuait à remuer ses fesses, Myu’ continuant à les palper.
-
Ma mère est membre du conseil d’administration. Si on apprenait que la fille d’un membre du conseil était une nymphomane notoire, et qu’on continuait à creuser, on apprendrait aussi que ma mère organisait déjà, dans sa villa, des orgies pour son industrie pornographique. Je te laisse imaginer la teneur du scandale qui aurait résulté... Et moi, j’étais... Extrêmement prolifique. »
Et un léger sourire évasif remua le long des lèvres de Myumi, tandis qu’elle se rappelait, avec joie, et avec un brin de mélancolie, ses
vertes années.
Quinze ans plus tôt...«
Tu... Tu es vraiment... Une vilaine fille, haaaa... -
Hmmmm... -
Tu... Haaaa... Tu as provoqué une rixe dans la cantine, My... Myumi, hmmm... Tout ça parce que... Parce que tu... Haaaa... -
Je trouve ça très sexy que des hommes se battent pour moi, même si je préférerais qu’ils utilisent leur énergie pour défoncer mon corps, plutôt que se taper entre eux... »
Vainement,
Hitomi, la secrétaire du Proviseur, essayait de repousser les assauts de Myumi, qui léchait avidement son cou, le mordillant, et l’embrassant aussi, tout en glissant sa main sous son étonnant uniforme en cuir (par dérogation spéciale du Proviseur, Hitomi avait le droit, et presque le devoir, de porter chaque jour une tenue moulante en cuir et/ou en latex), la masturbant. Hitomi retenait difficilement ses couinements, et Myumi n’avait pas hésité à lui piquer sa sucette, la léchant, avant de la lui rendre, pour que la secrétaire la lèche aussi. Si prompte à donner des coups de cravache et des fessées, Hitomi désespérait. Elle avait déjà fessé Myumi, et même abattu sa cravache, mais rien ne calmait cette sulfureuse élève, qui arrivait à chaque fois à inverser les rôles, que ce soit avec elle, les surveillants, ou encore les professeurs.
Le fait est que l’élève avait transformé sa classe. Depuis plusieurs semaines, il n’était plus possible de faire cours quand Myumi arrivait. Elle couchait avec le professeur, et transformait systématiquement chaque classe en terrible orgie, perturbant volontiers les autres cours (à l’époque, Mishima n’avait pas encore insonorisé aussi bien les salles de cours que maintenant). Les caméras cachées glissés permettaient de voir que Myumi n’avait aucun gêne. Que le professeur soit un homme ou une femme, elle se mettait toujours au premier rang, et, peu à peu, faisait sombrer la classe dans la luxure et la perversion.
Myumi ne venait au lycée que pour faire l’amour, et elle allait jusqu’à donner des notes. Sa spécialité, c’était de faire une fellation en s’empalant sur un homme, et, elle attestait de la qualité d’une fellation par une note. Ce matin, pendant la pause, elle avait ainsi sucé plusieurs lycéens, et avait attribué à Ida un piteux 3/10, et lui avait dit, avec dédain, de revenir foutre sa queue en elle quand il serait capable de vraiment lui faire une gorge profonde sans cracher sa semence... Et, dans la foulée, elle avait attribué un 9/10 à Kojiro, qui lui avait tiré les cheveux, en la baisant sèchement.
Furieux et jaloux, Ida avait alors attaqué Kojiro pendant la pause-repas. Hélas, Kojiro était membre de l’équipe de
soccer, et Ida un poids plume. Kojiro l’avait violemment repoussé, sous les yeux de Myumi, qui avait ensuite félicité l’homme en le suçant, puis en le laissant la prendre en levrette, au milieu des yeux médusés du réfectoire.
Suite à cet énième incident, le Proviseur,
Morimoto-sensei, avait finalement décidé de convoquer Myumi, et elle attendait donc dans le bureau de la secrétaire, qui avait entrepris de vouloir la corriger avec sa cravache... Pour finalement devenir l’assaut des doigts et des lèvres de Myumi.
Les exploits sexuels de Myumi, qui impliquaient beaucoup de sexe public, avaient d’ores et déjà provoqué d’importants incidents. Des parents d’élèves outrés avaient été voir le Proviseur, et, suite à l’épisode de la cantine, le lycée avait reçu une assignation en justice émanant d’un collectif de parents d’élèves, l’association religieuse FOCK, «
Fight for Our Childrens’ Kindness », qu’on avait tendance à appeler « FUCK » (surtout Myumi, en fait), réclamant de multiples dommages-intérêts pour préjudice moral, débauche sexuelle, ainsi que la fermeture d’urgence de l’établissement, le tout s’accompagnant d’une lettre au rectorat de Kyoto. Suite à cela, il avait donc été décidé de réagir en haut lieu.
Et, de fait, si le Proviseur prenait son temps, c’était parce que, de l’autre côté de la porte menant à son bureau, il était en grande conversation avec un autre membre du conseil d’administration : Erelda, la mère de Myumi...