Vente particulière (PV Okimi)

-HJ- Ceci est un Rp alternatif à la vente en cours, il sera autant prit en compte que le premier RP pour offrir une autre façon de voir Kagami.-HJ-

L’Organisation avait été contacté par une personne et pas n'importe laquelle. Mia Okimi. Cela provoqua une certaine agitation car elle souhaitait voir leur produit qui n'était autre que moi-même. Il y avait de nombreuses ombres sur cette personne et son pouvoir était justement estimé, ce qui provoquait la crainte de certains et la prudence d'autres. Les dirigeants prenaient cette affaire très au sérieux, demandant de fournir quelques artéfacts protecteurs aux personnes qui allaient m'accompagner. Il y avait déjà eu des tentatives de la part de petits groupes de tenter de m'arracher de force, mais tout cela avait échoué et mes "sauveurs" avaient péris de ma main car en agissant ainsi ils me condamnaient à une mort lente et douloureuse en un mois. Mon appartement et ma résidence secondaire dans les bois en avaient fais les frais et je dormais dans un lieu inconnu où personne n'avait encore pénétré.

Une voiture hautement sécurisée fut affrété pour nous mener au lieu et, comme pour rappeler la stupidité des "héros", nous eûmes droit à une embuscade en plein centre-ville. Ces gens étaient si inconscient et peu précis, emportant des civils dans leur folie. Nous fûmes trois à sortir, armés de simples pistolets, j'étais en sous-vêtement car il aurait été du plus mauvais effet de graver l'odeur de la poudre sur mon kimono. La situation fut réglée en moins d'une minute, un demi-chargeur usé avec un précision de cent pour cent. Aucun dommage humain dans notre camp et l'adversaire avait été annihilé, l'Organisation allait se charger de faire oublier mon visage ainsi que contrôler les médias et force de l'ordre. J'étais certes un trésor, mais bien plus que cela, le fonction d'arme entrait dedans.

La voiture reprit sa route vers notre destination, notre véhicule allait faire un peu mauvaise impression, mais la ponctualité était de mise. Pour être présent à l'heure certaines précautions avec été omises, mais les deux personnes, un homme et une femme, venus en temps que vendeurs n'avaient rien à craindre car j'étais avec eux. Les imbéciles, j'avais déjà tué des taupes lors de rendez-vous alors qu'ils se croyaient protégés par ma personne. Il aurait suffit d'un ordre pour que je les jettent dans le Styx sans le moindre état d'âme. Je ne connaissais que leurs pseudonymes. Garu pour l'homme et Patty pour la femme.

La villa était à l'image de sa résidente, grandiose, mais tout lieu magnifique pouvait cacher le plus infernale des environnements ou pouvait devenir en un clin d'oeil le plus ignoble des champs de bataille.

Garu sonna à l'interphone, se positionnant assez subtilement pour éviter une possible rafale en faisant cela en gaucher. Il avait certes une petite protection grâce à son artefact, mais se montrait prudent. La caméra pouvait nous voir facilement et aussi admirer quelques impacts de balles sur notre moyen de transport qui marchait tout à fait normalement.

-Bonjour madame Okimi, nous sommes venus pour la proposition que vous avez faites à l'entreprise Yako. Pardonnez l'aspect déplorable de notre voiture, nous avons eu un très léger contre-temps.

Ladite entreprise était une des couvertures, mais existait réellement avec une activité normale et tout à fait légale de couture traditionnel. Étant dans un long kimono bleu aux dessins marins cela rendait la chose encore plus crédible. J'avais une valise avec des vêtements si jamais nous avions eu à avoir un contrôle. Si mes deux accompagnateur attendirent de voir l'imposant portail ouvert je n'eus pas cette patience en usant de ma synesthésie à pleine puissance. Extérieurement cela ne serait pas perceptible pour un humain et la plupart des créatures, car j'étais comme un sonar passif et cela ne durait qu'une seconde grand maximum. L'être humain ne pouvait faire plus et j'étais déjà exceptionnel, un humain lambda sans entrainement serait dans un état convulsif ou inconscient à cause de la charge d'informations.

J'allais tout voir sur un rayon de cent mètres, mais je ressentis un léger frisson car je reconnus de la magie. Si mes gardiens étaient protégés ce n'était pas mon cas, mais en cas de mage une balle était toujours plus rapide qu'un sort. Je n'avais pas encore croisé de créature puissante.

En ce jour, Mia Okimi attendait impatiemment. Oui, pour l’une des rares fois dans sa vie, la sévère et puissante femme d’affaire attendait. On la faisait attendre, mais au moins, on la faisait attendre chez elle. Pourquoi ? Car une vente assez privée allait avoir lieu. Ou plutôt, une livraison, suite à une vente. Pour la petite histoire, la patronne d’Okimi Medicals avait passé un contrat assez … Spécial. Quelques jours plus tôt, elle avait, par divers moyens, connu l’existence d’une organisation qui actuellement mettait en vente un produit qui l’intéressait fortement. Après un contact formel, elle avait passé affaire et ce jour-ci était le jour de la livraison. Le produit n’étant, ni plus ni moins, qu’une personne. Oui, Mia avait acheté une personne. On pouvait trouver cela cruel et inhumain mais … À vrai dire, quand on connaissait les réelles motivations se cachant derrière cela, on comprenait.

Mia comptait tout révéler à son futur acquis en temps et en heure, quand il sera prêt. En attendant, elle était impatiente de l’accueillir ici, chez elle. Mia était peut-être une femme autoritaire et stricte, elle pouvait aussi se montrer … Douce et aimable quand il le fallait. Pour elle, tout ceci n’était qu’un jeu. La vie, n’était qu’un jeu. Son existence réelle ne dépendait nullement des sentiments et des exigences que les humains avaient. Ainsi, pouvait-elle se jouer d’absolument tout. Tout. Alors, pourquoi pas se jouer d’une idée farfelue ? Ainsi, dans la journée, l’interphone finit par sonner. La maîtresse des lieux, habitant seule dans sa grande villa – mais invitant très souvent des gens – se rendit auprès du terminal et répondit à l’appel.

Il y avait une caméra braquer sur la voiture, et la femme pu constater les dégâts sur celle-ci. « Tant que notre garçon n’est pas touché … C’est l’essentiel. » Dit-elle, appuyant sur un bouton pour leur ouvrir le portail. Il y avait des agents de sécurités – deux ou trois – qui étaient là pour la protection de Mia. Bien que … Au fond, elle n’en avait nullement besoin. Mais, c’était uniquement pour parfaire son rôle. La voiture s’immobilisa devant la maison, et la maitresse des lieux sortit de sa grande demeure, venant accueillir les deux individus. Ils firent sortir le jeune prodige, et quand les yeux de la femme se posèrent sur lui, un petit sourire vint habiller son visage. « Je te souhaite la bienvenue, Kagami. » Dit Mia, inclinant légèrement sa tête, respectueuse. Elle s’en retourna vers les deux personnes en costume, en les regardant d’un air officiel. « J’ai déjà entamé le nécessaire pour le paiement. Votre entreprise devrait recevoir sous peu le cachet convenu. » Déclara la femme d’affaire, faisant signe à l’un de ses gardes du corps de venir prendre la valise de Kagami.

« Accompagnez Kagami à l’intérieur, faites le attendre dans le salon … » Dit-elle alors à son garde, apportant une précision en s’adressant à Kagami. « Si tu désires quelque chose en attendant que je te rejoigne, mes hommes t’obéiront. » Lui dit-elle avec un petit clin d’œil. Quand cela fut fait, elle retourna à nouveau vers les deux agents. « Je vois que votre voiture … Semble éprouvée. Que s’est-il passé en cours de route ? Cela a-t-il un rapport avec … Kagami ? » Demanda-t-elle, d’un ton curieux. Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer dès l’instant où ces agents repartirent, et qu’elle pourrait enfin s’occuper de Kagami.

Aux mots entendus je compris que cela n'était pas une présentation comme les autres fois, non, j'avais enfin trouvé quelqu'un qui me voulait. Le plus étrange était que je n'avais jamais rencontré mon acheteuse. Elle devait avoir une confiance importante en moi comme produit ou alors trop d'argent, mais ce dernier point était occulté par les affaires qu'elle semblait mener d'une main de maitre. Elle savait ce qu'elle achetait.

Je ressentis l'approche de la source de cette magie et devinais qu'il devait s'agir de madame Okimi vu les deux silhouettes qui l'encadrait. Le regard de la femme ne me gêna pas le moins du monde, ce n'était pas la première fois que j'étais présenté à une personne souhaitant m'acheter. Lorsqu'elle me souhaita la bienvenue en s'inclinant je lui répondis.

-Je vous remercie pour cette accueil Madame Okimi.

Je m'inclina un peu plus profondément, mais d'un geste aussi fluide que de l'eau. La première impression était toujours importante. Ma propriétaire était une charmante femme, mais je savais que le charme peut cacher bien des choses, aussi je ne pris pas l'image qu'elle donnait comme référence, afin de pouvoir mieux la servir. L'un des gardes prit la valise qui servait de leurre, mais qui me donnait aussi une petite garde-robe après que la boss est donnée ses instructions. Elle se montrait très agréable envers moi. Je fis un signe de la tête pour lui indiquer que j'avais compris.

-Je vous attendrais dans le salon, prenez votre temps, je suis patiente.

Je me laissais guider par les hommes de mains de Madame Okimi alors que Garu releva ses lunettes du majeur et prit la parole pour expliquer la situation.

-De façon suscite cela a avoir avec Kagami en effet. Des...appelons cela terroristes, au vu des dégâts collatéraux, ont tentés un énième essais pour enlever votre achat pour le libérer. Ce qui l'aurait mené à une mort certaine. Rassurez-vous, il n'y aura aucune tentative par la suite car nous allons pouvoir régler ses nuisances rapidement. Patty pourriez-vous chercher les documents à remettre ? Rassurez-vous Madame Okimi, notre moyen de transport fonctionnera parfaitement, tout a été mit en œuvre pour une bonne livraison.

La jeune femme alla chercher une fine valisette et l'ouvrit devant la cliente.

-Vous avez dedans une liste d'entreprise pour la drogue nécessaire à Kagami ainsi que sa composition si vous disposez des moyens nécessaires. Il y a aussi un document, codé en achat de l'entreprise nous envoyant officiellement si jamais vous souhaitiez retourner Kagami, aux conditions habituelles de vente d'un produit. Il ne me me manque...

Sa parole fut interrompu par le son du biper qu'il portait à la ceinture. Garu regarda et reprit.

-Votre cachet a bien été reçu. Si vous avez encore des questions je peux vous répondre, si vous n'en avez pas nous prendrons congé pour ne pas vous déranger avec votre acquisition.

L'homme attendait tranquillement, son job n'était que de me livrer et donner les informations importantes.

Pendant ce temps j'entrais dans la demeure moderne, accompagné par les gardes de ma propriétaire. La couleur blanche rendait la maison plus lumineuse, ce qui donnait aussi un air de grandeur. Les pièces étaient grandes et si les décoration n'étaient pas nombreuses elles démontraient la richesse de madame Okimi. Je m'installa tranquillement sur un des canapés blanc et patienta en regardant un peu tout ce qui pouvait m'informer sur les habitudes de vie de mon acheteuse, même les plus insignifiantes comme les couvertures des possibles magasines ou alors le placement des objets dans la pièce. Je devais être prête à servir ma maîtresse le plus rapidement possible, mais pour cela j'allais devoir attendre de la connaitre un peu mieux. Je resta à regarder la fenêtre sans bouger, tel un poupée de cire. Je fermais les yeux pour ressentir mon environnement que cela soit la chaleur, les odeurs et tout ce que ma vue ne pouvait percevoir.

J'attendais, tout simplement.

Mia était satisfaite de la vente. Tout s’était bien passé, et à présent, elle avait Kagami. La jeune femme avait … Beaucoup de projets pour le garçon. Bien plus qu’on ne pouvait penser. Cependant, elle savait que ces projets étaient soumis à des variables, et seraient sans doutes bien altérer quand ils seront mis en pratiques. Tout ceci allait demander du temps. Mais du temps … Elle en avait assez. Mia s’affairerai donc à veiller sur Kagami et, petit à petit, lui soumettre ses idées. C’était un processus long. En attendant, il fallait tout d’abord qu’elle fasse partir ses ex-propriétaire. Ceux-ci répondirent à sa question, ce face à quoi elle acquiesça. Ils lui donnèrent une liste des entreprises qui produisaient la fameuse drogue vitale à Kagami, et effectivement, elle allait en avoir besoin. Mia le prit précieusement et remercia les deux personnes, avant de leur déclarer qu’elle n’avait pas d’autre question.

« Ça ira. Je vous libère dès à présent … Je suis heureuse de notre marché. » Dit-elle, inclinant respectueusement sa tête. Elle tourna les talons puis se dirigea vers sa villa, faisant signe à son deuxième garde du corps de s’assurer qu’ils repartaient bien. Mia elle, pénétra dans sa grande demeure et se déchaussa – jamais ne portait-elle de chaussure chez elle – pour finalement rejoindre le salon. Un salon illuminé, très éclairé, dont elle était fière. Là, elle aperçut Kagami sagement assis. Apparemment il attendait quelque chose … Sans doute attendait-il la suite des événements ? Mia s’approcha et lui offrit un large sourire, avant de s’asseoir en un mouvement des plus féminins sur le canapé, à côté de lui. Toutefois, elle ne se colla pas, tenant à ne pas violer son espace intime. « Bienvenue chez toi, Kagami ! Je te ferai un tour de la maison après … Mais avant, j’aimerai qu’on parle un peu, toi et moi. » Lui déclara-t-elle, en souriant.

Elle se pencha et vint chercher quelque chose en dessous de la table basse. Elle revint en place avec un petit paquet entre les mains. Ou plutôt une boîte en bois taillée, très sobre mais dont la qualité était-elle qu’on devinait qu’elle renfermait quelque chose de valeur. « Tiens, c’est pour toi … C’est ton cadeau de bienvenue. » Lui avoua-t-elle, tendant doucement la boîte vers Kagami. Celle-ci contenait un collier, dont le pendentif était une sorte de conteneur. Contenant justement … Une rose. Celle-ci était spéciale, mais Mia attendait que Kagami ouvre son présent pour lui expliquer. Quand il eut terminé, elle sourit puis posa son regard sur la mini rose. « C’est … Une variété extrêmement rare. Qui pousse dans des contrées très éloignées … La légende dit qu’elle s’épanouit si son porteur a un bon cœur … Et qu’au contraire, elle fane s’il n’en a pas. » Lui expliqua-t-elle, l’aidant à enfiler son collier.

Passé ce petit cadeau, elle revint à sa place mais ne dévia pas son regard du jeune garçon. Mia se sentait à l’aise à l’heure actuelle, et se permit de le montrer à Kagami. Un privilège, puisque d’ordinaire Mia tentait de renvoyer une image très forte d’elle ; l’image de la femme stricte et dure. Là, elle se permit d’allonger ses belles et fines jambes sur la table basse. C’était pour se détendre mais … Aussi pour que Kagami s’en régale d’un point de vue oculaire. De belles jambes enveloppées dans une paire de bas tellement fine qu’on dirait qu’elle pourrait céder d’un simple coup de vent. « Tu m’intrigues énormément, le sais-tu ? On m’a dit plein de choses sur toi mais … Ça ne vaudra pas un discours de ta part. Alors on va commencer dès maintenant … Parles-moi de toi Kagami ! Je veux tout savoir. Qui es-tu ? D’où viens-tu, qu'est-ce que t'aimes ou t'aimes pas, tout ça … Je meurs d’envie de tout savoir ! » Lui dit-elle, avec un petit clin d’œil.

Garu et Patty montèrent tranquillement dans la voiture qui démarra tout à fait normalement avant de se diriger vers le point de rendez-vous. Ils allaient peut-être avoir une autres missions ou mis en attente. Nous étions assez semblables sur ce points, mais je ne saurais dire ce qui les attendaient là-bas.

Lorsque Mia fut entrée je l'avais sentie, toujours avec mes sens. Je restais sagement assis, attendant de voir ce qu'elle souhaitait de ma part. J'étais hélas encore trop peu renseigné pour agir convenablement et préférais ne pas indisposer ma propriétaire. Elle s’installa tranquillement à côté de moi, Mia aurait pu tout aussi bien bondir sur moi que je n'aurais pas réagis, j'étais sa chose et elle pouvait faire ce qu'elle voulait de moi. Cependant son attitude douce était agréable il fallait bien l'avouer. Mais je me devais d'éviter les jugements hâtifs alors j'attendis sagement de savoir un peu plus sur les intention de ma maitresse envers moi. Elle souhaitais discuter, chose prévisible, mais elle prit la boite que j'avais perçus avec les sens.

Cela ne donnait pas un image aussi net, aussi je pouvais à présent estimer la valeur dudit objet en l'ayant devant les yeux. Le cadeau me surprit, ce n'était pas tout mes potentiels acheteur qui auraient commencer notre relation ainsi. J'ouvris la boite et vit l'objet. Un collier de grande valeur composé d'une belle chaine et d'un pendentif particulier. Un récipient en verre renfermant une sorte de minuscule rose, un objet sans doute unique et donc aussi précieux que ses grelots, qui tintèrent un peu lorsque madame Mia m'aida à le mettre. J'aurais pu le faire, mais cela semblait lui faire plaisir. J'entendis l'explication et cela souleva une question. Avais-je un bon cœur dans ce sens. Je tuais de sang-froid, même si cela avait été une personne précieuse. Cet objet était troublant à présent, mais il y résidait un espoir, un espoir qui en fin un bien encore plus précieux.

Ma maitresse se permit une détente qui pourrait paraître étonnante au vu des informations qui m'avaient été donnés, mais out le monde devait avoir un moment de relâchement car sinon nous ne pouvions tenir. Il en allait de même pour moi. C'était aussi un signe de confiance, ce qui était une bonne chose de manière général et me rendit un peu plus confiant sur l'estime qu'elle me portait. Ses jambes étaient jolis, mais je ne m'attarda pas trop dessus car cela pourrait être impoli. J'étais avec une charmante maitresse et cette dernière voulut en connaitre plus sur moi. Je fis un petit hochement de tête et même si certaines question était difficile à répondre j'allais tout faire pour lui donner satisfaction. Ma voix, tendant vers celle d'un femme, lui parvint à nouveau.

-À la question qui je suis, cela est difficile de donner une réponse claire. Je suis autant un homme qu'une femme, simple citoyen ou citoyenne allant jusqu'à votre arme personnel. Je dirais que je suis ce que vous désirez que je sois car je n'ai pas vraiment d'identité. J'ai un tempérament doux et cherche à satisfaire celles et ceux qui me possèdent, même si je peux vous paraitre insultante ou faire des choses inappropriés, ceci pour leur éviter une situation plus délicate. Je viens d'un laboratoire où j'ai été éduqué et former pour servir. quand à mes goûts...

Je réfléchis un moment pour organiser tout cela.

-J'aime pouvoir acheter de petites choses de temps en temps, découvrir de nouvelles choses, profiter des sons naturels comme les bois ou la mer, faire plaisir à quelques personne dont vous maitresse Okimi. Le genre de cadeau que vous m'avez fait est aussi très plaisant. Il y aussi le silence qui peut-être autant agréable que désagréable, tout dépend de la situation. Je n'aime pas porter de tenus d'homme, sauf si cela est nécessaire. Perdre une chose à laquelle je me suis attaché, lorsque ma synesthésie s'emballe ou lorsqu'elle est absente. Il y a aussi lorsque j'ai touché quelqu'un à cause de ma sexsomnie, car je n'ai pas le contrôle sur cela.

Je pensais avoir fait le tour et j'offris un doux sourire à ma maitresse.

-Je ne serais pas très efficace au début, mais ferais de mon mieux pour vous servir.

J'inclinai doucement ma tête en avant en signe de respect, mais aussi prouver que ces mots n'étaient pas dits à tords. Si Okimi avaient d'autres questions je me ferais un plaisir d'y répondre, encore que certains sujets pouvaient rester un peu plus délicat à exposer malgré mes expériences.

Mia écouta attentivement la réponse de Kagami, tout en ne cessant de le regarder dans les yeux. Ce qu’il dit fut très intéressant, car cela donnait une idée de plus en plus concrète du personnage. La patronne d’entreprise comprit alors qu’elle allait avoir beaucoup de travail si elle désirait faire de Kagami ce qu’elle voulait. Même si ce dernier lui avait dit clairement qu’il serait ce qu’elle désirait. Ce … N’était pas la même chose. Mia finit de l’écouter en silence, le laissant finir de parler. Quand il déclara qu’il ne serait pas efficace au début, elle acquiesça puis lui sourit doucement. « Ne t’en inquiètes pas Kagami. » Lui répondit-elle alors. Elle soupira puis regarda par la grande baie vitrée, laissant un petit silence s’écouler.

Elle finit par retourner son regard vers lui, et poursuivit. « Saches d’ores et déjà que je vais tout faire pour t’en donner une, une personnalité. C’est … La première chose qu’on fera, tous les deux, autre qu’apprendre à se connaitre. » Lui dit-elle avec un petit clin d’œil. Kagami aurait pu répondre qu’il pouvait prendre la personnalité qu’elle désirait mais, ce n’était pas de cette façon qu’il fallait qu’il agisse selon Mia. « Vois-tu, je désire te comprendre, avant tout. Je sais que tu as été créé d’une certaine façon, et que par conséquent, tu vis selon certains préceptes. Celui de servir tes propriétaires, de changer au gré de ceux-ci, etc. Mais maintenant que je t’ai acheté, il faut que tu saches que des choses vont potentiellement changer … Ça mettra du temps, je présume. » Déclara-t-elle dans un premier temps, marquant une pause.

« J’ai des projets pour toi, et ça nécessite un certain travail. Rassures-toi, tu sauras tout en temps et en heure. Mais pour le moment … Tu as simplement besoin de savoir que je n’ai pas besoin d’un esclave, ni d’une poupée … Mais d’une vraie personne. » Finit-elle, avec un sourire malicieux. Elle poursuivit en lui expliquant les règles à suivre ici. Si Kagami était réellement chez lui désormais, il allait devoir vivre sous certaines lois. Par exemple, toujours s’habiller en femme. Ça, c’était facile à comprendre. Deuxième règle, tutoyer Mia, car elle tenait absolument à ce qu’un climat de confiance s’installe entre elle et lui. Troisième règle … Se comporter comme s’il était réellement chez lui. Pas de retenue, pas de gêne ; Mia lui fit explicitement comprendre qu’il était important que Kagami se fasse à l’idée que cette villa, cette maison, était désormais son chez-soi. Par conséquent, il pouvait un peu faire ce qu’il voulait.

Et enfin, quatrième règle … Qui serait peut-être la plus dure à mettre en place. « Je ne veux surtout pas que tu dises des ‘oui’ à outrance. Je sais qu’au début ça sera difficile, car tu as été conditionné mais … Je vais t’apprendre à dire ‘non’, et à me résister de temps à autre. Je t’avais prévenu mon beau … Les choses vont changer, avec moi. » Lui déclara-t-elle, posant doucement sa main sur son bras. Elle l’enleva peu après en la glissant sensuellement le long de celui-ci, puis elle se leva. Elle l’invita à la suivre car elle allait lui faire le tour de la villa. Ainsi, en bonne guide, Mia lui fit faire le tour. Elle lui fit voir la grande terrasse, et les nombreuses autres pièces de la grande demeure. Elle lui rappelait ponctuellement qu’il était libre d’aller où il veut, puisque c’était son chez lui, après tout. La visite se finit dans la luxueuse et spacieuse chambre de Mia, où celle-ci se laissa tomber sur son lit, s’asseyant au bord de celui-ci.

« Dernier petit point à régler, trésor. Désires-tu posséder ta propre chambre, ou … Désires-tu partager la mienne ? Saches que les deux solutions me plaisent même si … Je serai curieuse de voir combien tu tiens chaud la nuit. » Lui demanda-t-elle avec un petit clin d’œil. Elle spécifia juste après qu’il n’avait pas intérêt à lui dire que c’était comme elle le voulait … Car à ce moment précis, Mia tenait à voir Kagami prendre une décision de son propre chef.

Ma manque de performance initiale ne semblait pas gêner ma nouvelle propriétaire, par contre des choses ne semblaient pas lui convenir. Madame Okimi vint à expliquer une partie de ses attentions envers ma personne. Me donner une personnalité ou plutôt en figer une selon moi, me définir un état de tous les jours. Ma propriétaire avait ce droit, mais cela risquait de me rendre moins performant dans certaine, cependant je préférais attendre qu'elle est finie de parler, en effet peut-être en dirait-elle plus sur ses objectifs vis-à-vis de moi. Mon acheteuse était curieuse me concernant, j'aurais tant à raconter que cela prendrais des semaines, même si certains pans de ma mémoire étaient aussi obscure qu'une nuit sans lune et sans étoiles.
Madame Okimi vint enfin à exprimer son souhait, qui m'étonna à moitié intérieurement même si mon enveloppe ne laissa rien paraître. Une personne...le pouvoir rendait certes puissant, mais souvent tous aussi seul. Je n'étais pas totalement domestiqué alors une toute partie de moi se mit à espérer que cela soit le vrai caractère de ma maitresse. On ne pouvait pas changer certains schéma de pensé aussi facilement et cela allait me demander un peu de temps en effet, mais cela serait bien plus rapide qu'avec un autre être humain.

La maîtresse de maison énonça les règles qui seraient à appliqué, la première était d'une simplicité enfantine, la seconde allait être un peu plus compliqué à mettre en place du fait de la position de Madame Okimi, mais j'allais faire de mon mieux pour ce faire. La troisième aurait le même problème, il faudra que j'y aille progressivement, car mon manque de pudeur pouvait me faire adopter une tenue d'Eve chez moi. Cela arrivait quand des tenues de nuit, trop précieuses précieuse à mon goût, étaient mises à disposition ou lorsqu'il n'y en avait tout simplement pas. En règle générale je m'imposais de porter un vêtement en présence de quelqu'un, même si cela était un kimono semi-transparent, laissant voir bien des choses. Tout dépendais de ce j'avais à ma disposition. La dernière règle était celle qui allait demander le plus de travail, en effet si je pouvais aller contre madame Okimi de temps en temps cela serait pour des raisons de sécurité ou pour préserver son image et non dans un objectif de résistance vis-à-vis d'elle, c'était ce dernier point qui changeait la donne sur cette règle. Je ne broncha pas à son geste, ayant l'habitude de me faire toucher, mais cela me donna d'autres informations sur elle grâce à mon don sensoriel. Cela n'avait été que pour une confirmation définitive que j'eus, de la magie s'écoulait d'elle. Il me fallait des fois plusieurs confirmations pour classer une information.

Lors de la visite je me permis de poser des questions, tout en respectant la parole de madame Okimi qui restait au moins la maitresse de maison.

-J'ai assez peu de pudeur et cela peut entrer en conflit avec la première règle. La tenue d'Eve...te gêne t-elle ? Cela m'arrivais de temps en temps. De plus je n'ai pas de tenues autre que ce qui est dans la valise, soit rien pour passer la nuit.

Nous arrivâmes à la chambre, toute aussi lumineuse que le reste de la maison. Ma...comment devais-je la qualifier maintenant ? Cela sera la maitresse de maison pour le moment. Elle se posa tranquillement sur le lit, me proposant un choix à faire, les deux me convenaient, mais chacun avaient un désavantage. Je voyais une troisième solution car j'avais appris que, sauf rares cas, partager la chambre d'une autre pouvait poser problème lorsque cette dernière souhaitais de l'intimité. Ma réflexion avait été visible par un petit geste, mon index posé sur ma joue, mais toutes les possibilités avaient été explorer

-Pardonnez... Pardonne mon audace, mais j'aimerais profiter des deux offres, si le fait d'être potentiellement dérangée par ma sexsomnie ne te donnerais pas une raison de revenir sur le partage de chambre. L'autre servira si tu as de la compagnie ou si j'en ai besoin, dans le cas où je resterais à partager ta chambre bien sûr. Si cela n'est pas possible, et que mon syndrome ne gêne pas, j'aimerais partager ta chambre.

C'était de la prévoyance, tutoyer me demandais une certaine vigilance, mais ce n'était rien d'exceptionnel non plus. J'espérais e pas avoir trop demander car il me fallait avouer que madame Okimi était devenu un peu moins prévisible avec tout cela, alors autant tenter de voir ce qu'elle en penserait

Mia écouta attentivement et avec grand intérêt la réponse de Kagami. Lors de la visite celui-ci avait demandé à la maitresse des lieux si se balader en tenue d’Eve la dérangerait. Il faisait référence à la troisième règle qu’elle lui avait dicté plus tôt. Elle n’avait pas répondu à cette question, car elle attendait un peu. Précisément, elle attendait ce moment. Ses yeux étaient rivés dans les siens, et elle hocha doucement la tête face aux réponses du jeune garçon. Kagami lui fit part de son idée, celle de partager la chambre de Mia par défaut, mais de pouvoir conserver la sienne au cas où. Il détailla même les cas où il pourrait en avoir besoin … Ce qui fit sourire la jeune femme, qui était assez satisfaite de le voir prendre des initiatives. Ce point sur son syndrome – la sexsomnie – ne … La dérangeait nullement. Mia avait lu tout le dossier fournit par l’organisation au préalable, et savait de quoi ce syndrome en retournait.

« C’est parfait, Kagami. On part donc sur le partage de cette chambre, et si besoin tu as … Tu disposes de la tienne. Je te rassure, ton syndrome … Ne me dérange absolument pas. » Lui dit-elle, avec un petit sourire malicieux. Elle laissa passer un petit silence, avant de vouloir revenir sur la question de la troisième règle, et du fait que Kagami n’avait pas beaucoup de vêtement avec lui. « Pour la tenue d’Eve, saches que je pratique souvent la même chose, quand je m’ennuie. Promènes-toi nu comme bon te semble trésor, ça ne me gênera aucunement. Je pourrai même t’imiter tiens … » Dit-elle en laissant échapper un petit rire, avant de se lever pour approcher lentement Kagami. Mia le trouvait vraiment mignon et doux. Elle ne regrettait nullement de l’avoir acheté, même si dans sa tête, elle se disait qu’elle était plus en train de lui offrir une meilleure vie qu’autre chose.

« Si on a des invités, je pense que tu es assez intelligent pour savoir quoi te mettre sur le dos. En dehors de ce cas précis, fais vraiment comme bon te semble. Si tu n’as rien à mettre pour cette nuit … Je te proposerai bien de faire les boutiques ! Après si dormir nu ne te dérange pas, saches que moi, c’est ainsi que je dors. » Lui confia-t-elle, avouant qu’elle dormait le plus souvent en tenue d’Eve. Donc si Kagami n’avait rien à se mettre, ça ne la gênerai pas personnellement. Puisque, après tout, ils allaient partager le même lit désormais. Mia lui fit un grand sourire puis s’écarta, s’étirant en ronronnant. « C’est donc officiel ! Ceci est désormais autant ta chambre que la mienne ! Installes tes affaires quand tu veux, mais fais juste attention à ne pas trop mettre de désordre dans le dressing. » Lui dit-elle, se rapprochant de la baie vitrée derrière le lit pour l’ouvrir grand. Elle remplit son regard de la vue imprenable sur la ville, depuis les hauteurs, puis soupira, avant de se retourner vers son comparse.

« Tu peux m’appeler par mon nom, si ça te dis. Je vois que tu peine un peu à me définir, surtout que je ne t’ai pas facilité la tâche en te laissant me tutoyer. Alors faisons simple, appel moi par mon prénom, tout court. Je ne suis ni ta maîtresse, ni ta gardienne … Tu sais ce que je suis ? » Dit-elle, s’approchant de Kagami avant de prendre délicatement son menton dans sa main une fois qu’elle fut proche. « Hmm … Voyons voir … Ta tutrice ? Ton amie ? Les deux, tiens ! » Ponctua-t-elle avec un sourire malicieux, qui cachait apparemment quelque chose. Si Mia était sincère dans ce qu’elle venait de dire, il demeurait un but derrière tout ceci. Mais, elle ne voulait pas tout amener à Kagami d’un seul coup. Pour le moment, être son amie et sa tutrice était très bien. Elle s’écarta à nouveau, délaissant sensuellement le menton de son ami. « Dis-moi en plus sur ce syndrome, au fait … En quoi il consiste concrètement ? Viens m’expliquer tout ça à l’air libre, il fait si bon dehors. » Lui demanda-t-elle, se dirigeant vers la terrasse, invitant Kagami à la suivre.

Mia prit tranquillement place sur l’un des transats, et invita Kagami à s’installer sur celui d’à côté. Elle soupira quand elle s’allongea, puis tourna sa tête sur son coté pour croiser le regard du jeune garçon. « Aller, dis-moi tout maintenant ! » Conclut-elle, souriant doucement à Kagami.

La maitresse de maison semblait bien prendre ma demande au vu de sa réaction. J'appris qu'elle-même se promenait nue, chose qui montrait déjà une certaine liberté vis-à-vis de la pudeur et elle me donna la permission d'agir comme je le souhaitais. Elle s'approcha doucement de moi, je la laissais faire alors qu'elle me donnait d'autres informations.

-Dormir dans mon plus simple appareil ne me gêne aucunement, mais avoir un peu de lingerie de nuit ne serait pas de refus, cela pourrait se révéler utile. Bien sûr je pourrais travailler pour mériter l'argent nécessaire.

Je n'en disais pas plus, il ne fallait pas être devin pour deviner que cela servirait pour des occasions où la nudité serait proscrite ou bien moins attrayante qu'un corps joliment vêtu. Le ronronnement de Madame Okimi fut perçut, on dirait une féline qui était satisfaite de la situation. Pour le dressing je saurais agencer mes affaires de manière à ne pas gêner.

La femme vint à faire remarquer ma difficulté à la situer, ainsi elle était également observatrice ce qui allait m'aider. Elle me proposa de l'appeler par son nom, c'était acceptable, puis par son prénom, ceci était un peu plus délicat. Elle s'approchait doucement pour venir prendre mon menton avec douceur avec une question à laquelle je n'avais pas de réponse pour le moment si ce n'est ce qu'elle n'était pas selon elle. Le silence fut ma réponse. Puis elle proposa deux choix qu'elle changea en un troisième avec un sourire qui en dit long. Mia avait une idée derrière la tête, mais elle demeurait encore trop obscure pour que je puisse deviner quoi. Un autre question fut poser, mais pour cela Okimi souhaitait attendre que nous soyons dehors.

En sortant je pouvais profiter un peu des sensations qui m'avaient manqués depuis un moment, coincé dans un lieu artificiel dans un bâtiment souterrain à cause de la folie chevaleresque de certains humains . Pour vous cela peut paraître banal, mais si vous ne pouviez pas profiter de la douce chaleur du soleil et toutes ses choses donnés par la nature, si vous ne pouviez juste en profiter.

Je pris place avec grâce dans le transat, une chose que je n'avais pas tester hors missions, ma position fut la plus efficace possible et pas forcément la plus confortable, un réflexe si je devais me relever rapidement et là Mia me demanda enfin de répondre à la question.

-Il m'est difficile de répondre car je n'en garde aucun souvenir, tout ce que je peux dire est le témoignage des rares personnes qui l'on subis. Je pourrais le rapprocher de la fois où une de mes camarades m'avait poussé loin dans le plaisir si bien que je n'avais plus contrôle. D'après eux je deviens une autre personne, je reste certes douce, mais plus vicieuse, plus joueuse. Je reste au service de la personne mais joue avec.

Il ne m'étais pas facile de raconter cela, je devais avoir les pommettes avec un peu plus de couleur car la délicieuse soirée avec Syria me revenais en tête. J'avais pris cependant soit de ne pas indiquer son nom, ni que c'était une succube. Mia avait certes de la magie, cela ne voulait par forcément dire qu'elle connaissait les créatures.

-Quand je suis seule je gémis, me caresse, mais si une personne est assez proche apparemment je la sens et l'invite. Cela peut être de légères caresses, mais peut aller un peut plus loin, mais même les caresses peuvent durer longtemps. Ce détail n'apparait pas dans le rapport car la doctoresse a estimer que cette légère aggravation n'était pas mauvais en soit, juste une résurgence normale pour mon âge physique. Je ne peux prévoir quand je vais faire des crises. C'est malheureusement tout ce que je sais.

Je laissais Mia réagir par rapport à cela et hésita un moment à poser une question qui me revenais sans cesse en tête. Non c'était bien trop tôt, j'allais faire preuve de patience pour la poser, savoir si Okimi avait conscience que de la magie coulait dans ses veines. Je me contentais de savourer ce que la nature me donnait à l'instant présent, de douces sensations qui se muèrent en douces mélodie, odeurs et couleurs. Un spectacle que je ne devais partager qu'avec une minuscule portion des être humains.

Si Mia avait d'autres question j'y répondrais. Tutrice et amie, c'était un curieux mélange, mais une partie de moi souhaitait découvrir ce que cela donnerait. Mais avant cela je devrais continuer à m'adapter et je me posais des questions que je m'étais déjà posé auparavant. Mais cette fois il n'y avait plus le poids de l'organisation et bizarrement je me sentais un peu plus légère, même s'il y avait ce minuscule aiguillon planté dans mon cœur car certes personnes là-bas avaient bon fond. Je me rendis compte alors que je m'étais attaché à ces dernières sans m'en rendre compte. C'était des liens dont je n'avais soupçonnés l'existence. "On ne se rend compte de l’importance d’une chose que lorsqu’on la perd" avait dit un élève en philosophie. Cela répondais partiellement à la question posé avant. "Avais-je un bon cœur ?" Bon peut-être pas, mais il semblait que j'en avais un.

Au moins observait-elle bien que Kagami était discipliné. Lui avait-elle demandé de venir, il était venu. S’asseoir, il s’était assis. C’était un bon point, même si Mia lui avait dit de lui résister de temps à autre … D’autre aurait pris ça trop au pied de la lettre, et se serait mis à lui désobéir à tour de bras. Mais pas Kagami, qui savait visiblement quand faire cela ou pas. Ainsi, le jeune garçon prit assise e Mia tourna sa tête vers lui, écoutant avec attention ce qu’il avait à dire. Kagami expliqua d’abord qu’il ne retenait aucun souvenir à chaque fois qu’il entrait dans cette étrange sexsomnie. Il mentionna un souvenir avec une ancienne camarade, et ses petites joues rougies n’échappèrent guère à Mia, qui sourit doucement, sans rien dire. Elle était une interlocutrice polit, qui ne coupait jamais la parole, quel que soit le sujet.

Kagami poursuivit en expliquant un peu plus ce qu’était la sexsomnie. Apparemment, il était dans un état d’inconscience, mais restait conscient. Il se mettait à se caresser, dans cet état, et invitait une personne si celle-ci se trouvait trop proche de lui à ce moment-là. C’était du moins ça qu’avait compris Mia, qui trouvait cela fascinant, quelque part. Kagami tout entier était une grande curiosité, et pour une fois, pour une raison encore inconnue de tout le monde sauf de Mia, il avait réussi à capter l’attention de la jeune femme. Il y avait quelque chose en lui qui était différent des autres. Ses capacités ? Son esprit … Son essence ? Ou bien sa pureté ? Le regard et l’expression de la chef d’entreprise en disait long. Il était dans ses intentions de révéler toutes ses idées à Kagami, mais en temps et en heure.

Pour le moment, il était primordial que les deux fassent connaissances et prennent le temps de s’apprécier, de manière naturelle. Même si, Mia devait l’avouer … Elle le trouvait sacrément attirant et mignon, ce Kagami. Si elle ne devait pas se retenir, elle se serait jeté sur lui pour lui faire tendrement et passionnément l’amour. Mais, elle sentait que quelque part, même s’il ne s’y opposera pas, ce n’était pas dans l’ordre des choses. On ne se jetait pas sur les gens pour les baiser, après tout ? Même si ces gens vous appartenaient. Mia avait un élan quelque peu romantique dans sa démarche, car elle souhaitait que si elle et Kagami devaient faire l’amour, ça serait par un désir commun, par réelle envie et passion partagée par les deux parties. Or elle savait pertinemment que, pour le moment, Kagami n’avait certainement pas de passion envers elle. C’était pour cela que ça allait prendre du temps.

Ainsi, Mia acquiesça, puis laissa couler un petit silence. Elle aussi profiter des douces sensations de cette belle journée ; un petit vent doux caressant sa peau, conjugué à un soleil réchauffant. Elle se détendait un peu plus sur son transat, puis sourit à son cher Kagami. « Tu es capable de sentir des choses que la plupart des gens ne peuvent sentir. Je sais qu’à cet instant, tu as des questions à me poser, car tu sens quelque chose … Alors je vais prendre le risque de te répondre avant même que tu me le demande ; oui, j’ai de la magie en moi. » Lui dit-elle, le regardant sincèrement et … Amicalement. En toute honnêteté et sincérité, pour une fois, Mia éprouvait quelque chose. Avec une grande délicatesse, elle saisit la main de Kagami et la serra doucement dans la sienne, la caressant lentement avec son pouce. « Tu le sens ? Je ne suis pas entièrement humaine … En fait, je ne le suis pas tout court. Si je suis bien née dans un corps humain, le reste ne l’est pas. Je suis … Une Démone. Je me suis réincarnée parmi les mortels pour accomplir ma quête. Ce corps, cette vie … Ce n’est qu’un jeu, pour moi. Je pourrai passer des heures entières à te raconter mon histoire, mais … Le temps viendra où tout saura tout sur moi. Car, je te le dis dès à présent mon chéri ; j’ai des projets pour toi. » Lui confia-t-elle.

Comme pour prouver ses dires, elle concentra un peu de magie dans ses veines au niveau de sa main, pour que Kagami la sente réellement. En plus, ses yeux devinrent pendant quelques secondes complètement noirs, à la manière des Démons. « Tu ne dois pas te rendre compte à quel point tu m’es précieux Kagami. Tu es la pièce qu’il me manquait. Et je suis une femme qui prend … Grand soin des choses qu’elle estime valeureuse. Donc je tiens à te le dire ; Je prendrai grand soin de toi Kagami. Considères que tu es mon protégé désormais. » Lui déclara-t-elle avec un petit sourire, avant de lentement approcher sa main, pour y déposer un délicat et affectueux baiser dessus. Mia lui demanda ensuite de lui exposer ses questions, s’il en avait. Elle y répondra à toute ; elle était décidée à être honnête et sincère envers lui, tant que Kagami l’était envers elle. La sincérité était la base de leur relation, désormais.

Me surprendre n'était pas facile et pour le coup Mia avait réussit car je cachais très bien mes pensées et avoir la réponse à sa question provoqua une brève expression sur mon visage indiquant cela. Elle avait compris que ma perception pouvait capter le flux magique qui émanait d'elle et avait conscience de cela, ce qui répondais à ma question et celle qui aurait suivit. J'ignorais beaucoup de la magie car la vision de la Terre pouvait être très altéré par rapport à celle pratiquée sur Terra ou par les créatures telles que Syria. D'une part les effets étaient concrets, pas de manipulation mentale comme le ferait un humain mais une véritable manipulation pouvant aller jusqu'aux racines de notre personnalité ou alors une cruelle boule de feu pouvant réellement vous incinérer si vous ne pouvez esquiver. Mes sens me donnaient un avantages, mais je restais un être humain.

Lorsqu'elle prit ma main je sentais une sensation un peu étrange, comme une légère onde à la fois glacée et chaude que je comprenais aisément. Il s'agissait de la confrontation entre ce qu'elle indiquait et ses intentions. Une démone, mon instinct avait d'office indiqué un danger de par ma situation bien inférieure, mais elle ne me voulait aucun mal, bien au contraire, ce qui provoquait une sensation inverse. J'eu la politesse de ne pas user de mon don au maximum et cela me fut favorable car la magie concentré provoqua de légère voix et une odeur trop fine pour que je puisse la définir. C'était suffisant en plus des yeux dont le blanc avait viré au noir pour ne plus douté de sa nature profonde. Avant mon "voyage" sur Terra je me serais mi sur le défensive, mais j'avais appris là-bas. Nos contes ne faisaient qu'effleurer la réalité de ses êtres, la notion de bien et mal humain ne pouvait être utilisé pour les définir. Cela expliquait certaines attitudes qui pouvaient être rare chez un humain lambda.

Mia semblait très douce et ce qu'elle indiqua par la suite montrait un mode de pensé légèrement différent de ce qu'un être humain ferait. D'une certaine façon  la situation était ironique. Moi qui étais considéré plus comme un produit, un outil, qu'un humain par la majorité des intéressés, paradoxalement je recevais cette considération de la part d'une démone, un être de légendes et mythes comme j'en avais croisé auparavant. Mia me fit un baiser sur la main qui avait servit à la révélation, alors que dans mon esprits des questions se mirent à germer à toutes vitesse tant la situation était nouvelle et ses connaissances insuffisantes dans le domaine de l’occulte. Il me fut demandé de poser mes questions, elle devait savoir qu'un tel changement de situation pouvait engendré son lot de questionnement.

Je pris le temps d'organiser mes questions par ordre de priorité. Déjà les projets n'avaient pas d'intérêt à avoir de réponses car celles-ci viendront avec une meilleure compréhension de la jeune femme, du moins j'espérais comprendre la façon de penser de Mia un jour, mais avec un être qui pouvait sans doute penser autrement cela ne serait pas aisé. Elle avait dit que sa vie était un jeu et la façon dont elle l'avait formuler semblait démontrer une longue vie, plus longue qu'un être humain.

-J'aimerais savoir qu'elle genre de démone tu es, si cela ne te gêne pas. Dans les démons il y a une grande diversité d’après le peu de connaissance que j'ai sur l'occulte.

J'attendis calmement la réponse pour poser la suivante. S'il y avait des informations nouvelles alors je pourrais cerner un tout petit peu plus Mia.

-Il y a t-il des choses à éviter en ta présence ? J'avoue que je ne sais pas la manière dont tu penses et même si tu avais été simplement humaine alors je l'aurais posé car nous serons sous le même toit.

Là encore je fis preuve de patience pour écouter ses dires et noter cela pour en user justement. Il y allait en avoir une troisième question. Celle-ci allait peser beaucoup plus lourd dans mon esprit. Il y avait trace de démons terriens, mais il y avait aussi d'autres types de créatures.

-Cela sera la dernière, mais à ne pas négliger. Connaissez-vous le monde nommé Terra ?

Mon regard se fit très légèrement plus appuyé sans être impoli car je dévoilais une connaissance que peu de terriens, sur l'échelle mondial, possédait. Un monde parallèle au notre que l'on pouvait rejoindre par des portails non décelable et qui bougeaient apparemment. J'y avais fait quelques rencontres dont une femme chat du nom de Akisane. Là-bas la magie était monnaie courante contrairement à la technologie et ce que l'on prenait ici-bas comme des légendes arpentait le monde.

Mia se doutait bien que ça pouvait choquer ou étonner, de telles révélations. Néanmoins, elle ne savait pas si la petite réaction de Kagami était due au fait qu’elle soit une Démone, ou qu’elle lui accorde autant d’attention. Le pauvre, peut-être n’avait-il jamais reçu d’affection ? De réelle affection, comme ce que Mia était en train de lui donner ? Quoiqu’il en était, ce qui importait était que dès à présent, Mia allait s’occuper de lui. Lui faire comprendre certaines choses, certains concepts, allait être essentiel à la suite des choses. Et pour l’aider, il fallait lui faire comprendre qu’elle était là non pas comme une simple maitresse ; mais elle était là comme son égale, qui voulait être son amie, si ce n’était plus … Mais ça, seul le temps allait fixer la nature de leur relation. Pour le moment Mia avait simplement déclaré qu’elle était sa tutrice et amie.

Ainsi, elle laissa son protégé réagir et hocha doucement la tête quand il se mit à poser ses questions. Toutefois, elle se refusa à lui lâcher la main … Elle aimait bien le tenir par là. C’était ce genre de petite attention qu’elle adorait faire, tenir les gens qu’elle aime par la main. Pour peu qu’ils étaient, ces gens. Elle serra doucement la sienne puis entreprit de répondre à sa première question. « J’étais autrefois une démone corruptrice. Mon rôle était de tout simplement … Corrompre les mortels, dans le but de les transformer à leur tour en démon. Mais depuis que je me suis réincarnée, je suis devenue un nouveau type de démon. Une démone humaine … Ce n’est pas un hybride, ni une fusion. C’est tout simplement une toute nouvelle race de démon pur, mais à l’apparence humaine. » Lui dit-elle, d’une voix assurée. Elle attendit que Kagami assimile ceci, puis qu’il lui posa sa deuxième question.

Celle-ci était curieuse car c’était comme si il se basait sur ce qu’on disait sur les gens de son espèce. Pas d’eau bénite ? Pas d’autre grigri ésotérique ? Mais il déclara ensuite que même si elle avait été une simple humaine, il aurait quand même posé la question. Mia se racla la gorge puis répondit. « À vrai dire … Pas vraiment. Si réellement un jour tu fais quelque chose qui ne me plait pas, devant moi, je te le dirai sur l’instant mais là, de tête, je ne vois pas vraiment. » Lui répondit-elle, cherchant à réfléchir sur la question. Non, Kagami ne pouvait vraisemblablement rien faire qui la gênerai. Rien ne gênait Mia, ou peu de choses. Et quant aux choses magiques, ça serait alors sur l’instant, car il pouvait y avoir énormément de choses, en fait. Elle lui sourit puis attendit donc sagement son autre question, qui vint peu après la dernière.

« Terra ? Bien entendu. Je suis née là-bas en fait … Enfin, dans les enfers, mais c’est la même chose. J’ai passé la majorité de ma vie dans ce plan, et si tu prends une grande échelle de temps … Ma vie sur Terre est très récente. Qui sait, peut-être qu’un jour je t’emmènerai voir ce monde … Quand tu seras prêt. » Lui dit-elle alors avec un petit clin d’œil, suggérant ainsi qu’elle avait prévu de le former, d’une certaine façon. Visiblement Kagami avait posé toutes ses questions, et Mia y avait répondu comme elle le pouvait. Elle était satisfaite, et regardait donc amicalement son protégé, avant de se redresser. Elle était assise et incita Kagami à en faire de même, finissant par se retrouver face-à-face avec lui. Elle partit chercher ses mains et les saisit avec les siennes en une grande douceur, croisant sensuellement ses doigts avec les siens.

« Bon … Puisque nous avons la journée rien qu’à nous, que dirai-tu qu’on fasse quelque chose ensemble ? Ça te dirai qu’on aille faire les boutiques, manger jusqu’à éponger notre faim … Bref, prendre du bon temps rien que toi et moi ? Je t’avoue que j’ai … Furieusement envie de passer du toi avec toi, Kagami. Je peux aussi te promettre que faire les boutiques, quand on a autant d’argent qu’on veut, ça a une autre tête … Aller mon chéri, dis-oui ! » Lui demanda Mia, gloussant doucement tout en lui offrant un délicat sourire complice. Et puis, n’avait-il justement pas besoin de refaire sa garde-robe ? Ce n’était pas les quelques vêtements dans sa valise qui allaient le combler. Il fallait que Kagami se mette au même niveau de vie que Mia, après tout.

J'avais bien fais de poser mes questions car cela m'appris de nouvelles choses. Déjà que Mia ne pourrait être classé selon mes faibles connaissance car elle était une nouvelle race. La notion de pureté faisait sans doute référence à la mutation de cette dernière. Le fait qu'elle était une démone corruptrice par le passé pouvait fut noté dans mon esprit. Savoir qu'elle était née sur Terra fut assez rassurant, car face aux créature je n'avais que peu de chance de m'en sortir en vie. Sa réponse indiqua aussi que dans ses projets il y avait ce point, la découverte de Terra. J'en avais un peu vu, mais dans le monde immense que c'était nulle doute qu'il y aurait des nouvelles découverte car il était évident que je n'avais qu'effleuré la surface des choses là-bas.

Mia m'avais dit de la considérer comme une amie et une tutrice. Cela voulait donc dire qu'elle allait m'apprendre des chose. Mais son attitude actuelle était plus proche de ce que j'avais observé chez les amis. Elle avait doucement pris mes mains dans les siennes, les enfermant délicatement avec ses ses doigts. Cela ne me laissais pas insensible car j'avais déjà vécu ce genre de situation, même si c'était différent avec Mia.
Sa proposition fut bien venue car en effet je devais renouveler ma garde-robe de manière plus diversifié afin d'être présentable pour tout type d'invités. Cela allait être bien différent en effet avec une grande somme d'argent. J'avais déjà acheté deux trois tenues complète par moi-même, défiant un certains interdit et celles-ci avaient été réduites en cendre avec l'attaque de mes lieux de résidence. Heureusement il n'eu pas d'autres victimes que les attaquant, mais j'avais perdu ce que j'avais vu comme un investissement. Stupides héros aveuglés par leur fanatisme.

-Cela sera avec plaisir Mia, mais je devrais peut-être te demander conseil car jusque là mes vêtements m'étaient fournis et je ne saurais voir certains détail comme la qualité en fonction du prix. Et quitte à refaire ma garde-robe autant que le résultat te plaise autant qu'à moi.

Je ressentais une légère excitation. Pour la première fois de mon existence j'allais pouvoir faire les boutique sans me retenir, observer tout ce qui me plaisais. Mia pourra sans doute observer ma manière de leurrer les vendeurs, même si à Seikusu ils devaient voir de belle entre les hermaphrodites et compagnie. Mon aisance pourrait en désarmer plus d'un, car je ne me laissais pas facilement troubler, surtout qu'en il s'agissait de vêtements.

Mia esquissa un léger sourire après que Kagami ai accepté sa proposition. Rien de tel qu’une journée en tête à tête pour mieux faire connaissance, et prendre du bon temps. La patronne était donc contente de la tournure que prenait les choses, et ce fut avec une certaine excitation qu’elle se prépara donc. Faire les boutiques était, d’habitude, une tâche un parfois pas très passionnante, surtout quand on était seule. Mais là, elle avait Kagami, et son excitation à celui-ci redonnait le sourire à Mia sur la chose. « Bien entendu trésor. Hm … Tu en feras de même pour moi dans ce cas, c’est d’accord ? » Lui dit-elle avec un petit clin d’œil. Ainsi donc, les deux amis se préparèrent et filèrent faire les boutiques, durant le restant de la journée.

Kagami allait pouvoir se lâcher, puisqu’il avait crédit illimité. C’était une bonne occasion de voir ses goûts en matière de vêtement. Lui et Mia passèrent la journée à écumer les boutiques, à prendre leur temps et à se faire plaisir. L’un comme l’autre se conseillèrent sur les essayages, et au final, ils repartirent les bras chargés. Une journée assez éprouvante en somme, mais qui fut des plus agréables. Mia ne s’était pas amusée ainsi depuis un bon bout de temps ! C’était donc avec une humeur particulièrement bonne qu’elle et Kagami finirent par regagner leur villa, à la tombée du soir, après que la maîtresse de maison ait invité son protégé au restaurant. Après tout, quoi de mieux que cela pour conclure une petite journée détente ? Les sacs remplis, et le ventre aussi, ils rentrèrent donc.

Mia confia tout à ses bonhommes, qui savaient où ranger tous ces sacs ou autre. Ce n’était pas à elle de s’en charger, sauf à de rares occasions où elle y tenait. Là, elle était un peu fatiguée et ce fut donc en se relâchant complètement qu’elle se laissa tomber sur le canapé, en soupirant un grand coup. « Ouh, je n’avais pas fait de journée shopping comme ça depuis longtemps … Ça fait du bien je dois dire. » Dit-elle, grimaçant un peu tout en allongeant ses belles jambes sur la table basse. « J’espère que ça t’a plu en tout cas … C’était aussi le but trésor ! » Dit-elle ensuite, faisait un clin d’œil complice à Kagami. Tous les deux avaient fait le plein en matière de vêtement, et ils avaient fait attention l’un comme l’autre à ce que ça leur plaisent, à tous les deux. En somme, ils avaient été très complice durant leurs emplettes. Mais Mia était un peu fatiguée, notamment par la marche. Elle craque un peu son cou, puis se redressa pour défaire doucement les attaches de souliers à talons. Quand elle les retira, ce fut comme une grande libération … Si elle aimait portait ce genre de chaussures, force était de constater qu’après toute une journée, ça faisait un peu mal.

Elle soupira à nouveau puis s’enfonça dans le canapé, soupirant d’aisance. Ah, ça faisait tant de bien de pouvoir s’asseoir dans quelque chose de moelleux et confortable ! Mia finit par tourner sa tête vers son protégé et lui sourit, avant de lui faire signe d’approcher en remuant son index. « Viens par ici Kagami … » Lui dit-elle, en lui adressant un regard assez félin. Quand il fut proche d’elle, assis à ses côtés, elle lui offrit un beau sourire puis approcha son visage, en finissant par lui déposer un tendre baiser sur la joue. Un baiser qui fut assez … Lent, et étrangement, affectueux. « Merci beaucoup mon chéri … Ca faisait depuis longtemps que je n’ai pas passé un aussi agréable moment. » Lui confia-t-elle, lui donnant un deuxième bisou sur la joue. Elle lui sourit puis écarta son visage, mais resta à le regarder. Sa main se déplaça délicatement vers sa chevelure, où elle enfouit ses doigts pour venir le caresser. C’était que Mia aimait beaucoup sa chevelure ; elle était si soyeuse, si douce … C’était un vrai régal. Elle prenait beaucoup de plaisir à passer sa main dedans.

« Et toi, t’as aimé notre petite journée ? Si je te disais que … Elle n’est pas encore finie ? » Lui dit-elle, d’une petite voix malicieuse.

Je fis un signe positif de la tête avant que nous nous préparions. Heureusement j'avais déjà été avec des amies et avais donné des conseils ou donner mon avis, je savais donc ce qui me plaisais et cela était très simple. Des personnes qui s'habillaient pour s'embellir, parfois par des choses simples, parfois par du sophistiqué et pour s'embellir il fallait se connaître un peu.

N'ayant que des kimonos et yukatas à ma disposition je préféra faire avec pour sortir faire les emplette avec Mia. Je fus donc vêtu de violet avec des motifs floraux aux teintes clairs, un obi jaune imprimé d'un papillon ferma ma tenue. Certes j'allais me démarquer à déambuler ainsi, mais je mettais aussi en valeur ma tutrice en étant ainsi, en plus j'allais attirer un peu plus les menaces sur moi car rien n'indiquer que nous serions tranquilles malgré les promesses faites lors de mon trajet. J’appréhendais légèrement car je n'avais jamais eu le droit de choisir sans tenir compte du prix, c'était tout nouveau pour moi. Il me fallu peu de temps pour être prête, j'étais habitué à faire vite et bien. Par mesure de sécurité je pris un éventail, il n'est pas bien difficile de s'en servir comme arme si un soucis venait à apparaître.
Notre présence se fit vite remarquer, d'une part à cause de moi, mais aussi part celle qui m'accompagnait. Je vis certains camarades de classe qui eurent une tête totalement étonné, nulle doute que lorsque je retournerais au lycée j'allais avoir droit à une avalanche de question. Dans les magasins nous fûmes bien accueillis et je ne me priva pas pour essayer tout type de tenus, prouvant à mon amie que je pouvais revêtir bien des choses et que mes goûts, me concernant, étaient très larges. Mia pouvait aussi voir que porter des tenues féminine se faisait le plus naturellement du monde, que cela soit les vêtements ou les sous-vêtement. Mon acheteuse se fit plaisir aussi en choisissant nombre de tenues, des plus classiques aux plus exotiques ou intimes. Je vis du coin de l'oeil quelques curieuses qui étaient entrées pour voir, mais surtout voir ce que je faisais ici. J'avais l'impression que ma petite vie tranquille allait changer vu leurs réactions, mais je fis comme-ci je ne les avaient pas vu. La fin fut un délicieux repas et nous rentrâmes, Mia étant un peu fatigué alors que je semblais toujours en forme, cela avait été une promenade de santé par rapport à une mission armée.

La sortie semblait lui avoir fait plaisir et cela avait été réciproque car j'avais enfin pu profiter à une liberté longuement désiré, même si je me sentais un peu coupable d'avoir tant acheté, mais cela faisait aussi plaisir à Mia donc je pouvais oublier ce petit sentiment un moment. Je reçus une bise de remerciement, puis une seconde, mois qui songeais à lui en donné un pour la remercier également cela me pris un peu de court. Ma chevelure semblait lui plaire, comme pour le reste de mon corps, j'en prenais grand soin quand j'en avais l'occasion, c'était une arme, autant réelle que de séduction. Je lui souris lorsqu'elle indiqua que la fin de la journée ne serait par tout de suite. J'appréciais cette caresse tout en douceur, si j'avais été un félin j'aurais sans doute ronronné.

-Cette journée m'a été très plaisante, bien que peu déstabilisante par cette nouvelle liberté que j'ai eu et si elle venait à se prolonger cela ne ma gênerais pas du tout.

Je lui déposa une bise à mon tour, c'était le moins que je puisse faire pour la remercier pour tout cela. Elle n'avait peut-être pas conscience que cette journée à elle seule était précieuse et que j'aurais fais bien des choses pour garder cette liberté. C'était comme donner de l'eau à une assoiffée, un présent des plus précieux.

-Quel est la suite des festivités Mia ?

J'avais de nombreuses idées quand à la nature de ce qu'elle pourrait proposé, des plus sages aux plus intimes. Elle demeurait une femme et il ne serait pas étonnant qu'elle nourrisse des envies luxurieuses vis-à-vis de moi, même si savoir qu'elle avait été une ancienne démone me rappela Syria. Peut-être savait-elle que j'avais déjà été touché par une succube ou l'ignorait-elle. En tout cas j'attendais calmement sa réponse