Une tueuse scolarisée, illégalement bien sur. (PV reservée)

Je ne m'attendais pas du tous à cela. J'étais apparut dans les couloirs d'un bâtiment scolaire, je ne resta pas longtemps figée, ma tenue ne passait pas inaperçu, encore une chance qu'il n'y ai pas d'élèves qui se baladaient. Je regarda le plan et alla vers les vestiaires pour filles. La serrure ne me prit pas longtemps, elles étaient plus facile à crocheter que ceux de Terra.

J'ouvris les casiers et prit ce qui me convenais le mieux. J'enleva tous mes vêtement et commença par enfiler une culotte noire. Je refit le bandage en comprimant au maximum ma poitrine, la lotion était forte utile pour éviter des déformations et la douleur que cela pouvait engendrer. J'enfila une robe rouge, qui avait des fleur dorée de brodées dessus, qui cachait les bandages de la vue, mais qui mettait en valeur mes jambes fine. Je prit aussi des sandales japonais avec des  lacets rouge. Je m'admira dans un miroir, la tenue entière était un peu aguicheuse, mais c'était mieux que ma tenue d'avant. Je vit l'espace d'un instant le reflet de Artemis, ce qui me mit en boule et je fracassa le miroir de mes poing. Je n'eut pas de coupure, mais le bruit devait avoir interpeler quelqu'un. Je planqua mon poignard sur ma poitrine entre la peau et les bandages moins serrés. Je rangea tous les vêtements en laissant aux victimes mes anciennes fringues. Je remit les cadenas et ouvrit la porte menant au couloir avec douceur, je regarda à droite et à gauche, personne.

Je profita qu'il n'y ai personne pour faire un tour du proprio, cette établissement était très aisé. Il y avait de quoi me maintenir en forme. Il semblait y avoir peu d'indésirables. Je regarda par le trou d'une serrure et vit que les élèves étaient en cour. Je me mit à réfléchir, ma situation n'était, à priori, pas dangereuse. Faire de faux papiers seraient facilement faisable avec les sous amassés. Il est vrais qu'une école serait le dernier endroit où me traquer.

Je me dirigea donc vers une salle de science, là où il y avait des ordinateurs, donc une connexion pour entrer dans le système du lycée.  Je mis en marche le pc et il me demanda un mot de passe. Cela me contraria.

- Fais chier ! Pourquoi faut-il qu'il y ai toujours des sécurité !

Je donna un méchant coup de pied à la centrale et le résultat fus que j'avais accès au serveur. Je me balada sur les divers dossiers et me créa ma fiche dans une classe qui semblait prometteur. J'entre comme nom Amadeus et comme prénom Luhimi, je remplit la fiche, je valide et voilà. 

- Et voilà ma p'tite Luhimi tu es officiellement inscrite.

Ce que je ne savais pas c'est qu'il y avais quelqu'un qui avait vue toute la manipulation et qu'il pourrait se montrer gênant.

Je ne sais pas pourquoi, mais ce matin, encore une fois, mes ténèbres se sont réveillées à mon réveil. C'était plutôt désagréable de ne pas être celui que je suis d'habitude. Ça, ça veut toujours dire qu'il y a un truc qui est tout aussi sombre et qui a vécut des choses aussi horrible que moi. Je me suis levés. Je n'ai pas pris le temps de me formaliser pour ma pudeur, j'ai une chemise noire, un jean bleu, un boxer propre et des bas noirs, me dévêtit de ce que j'ai porté pour dormir, j'ai pris une douche, je me suis rhabillé par la suite de mes vêtements propres puis j'ai foutu les autres dans le panier à linge sale. Ça m'a fait penser que c'est mon tour de faire la lessive. J'ai déjeuné, nettoyé un peu, puis j'ai quitté la chambre, verrouillant la porte derrière moi avant d'aller à mon premier cours de la journée.

Je sors de mes pensées. Le cours vient de finir et j'en suis fort aise. Je n'avais absolument aucune envie de rester et de me faire aborder par un élève. C'est décidé, je saute ce qui reste de cours. En me promenant, j'entends un bruit de cassure, comme si on avait brisé de la vitre. Mon petit doigt me dit que c'est ce que je cherches. Je me mets à me dépêcher vers l'origine du bruit. Mais bon, je m'arrête. Il n'y a personne. Je soupire. Pas mon jour, on dirait. Je me mets à nouveau en marche. Je vois une des portes de classes ouvertes. D'habitude, si c'est le cas, c'est qu'un prof est à l'intérieur, mais là, les professeurs avaient été appelé pour une réunion. Je m'approche de la porte et ce que je vois me laisse bouche bée. J'ai bien entendu quelqu'un dire qu'elle était officiellement inscrite. Ma curiosité l'emporte, je m'approche de la demoiselle. Je sens dans mes tripes que c'est elle qui avait dégagé cette énergie qui m'avait encore une fois réveillé. Quand on dort depuis près de huit ans, on n'a pas envie de se faire réveiller aussi souvent en un laps de temps aussi court. Je m'arrête derrière elle.

-Que faites-vous?

J'attends qu'elle me regarde. Je vois bien sur l'ordinateur et j'y vois les archives de l'école. Je le sais pour avoir farfouillé et m'être inscrit de cette exacte manière. Une nouvelle étudiant clandestine? Ça ne se fait pas vraiment rare, mais ça m'étonne toujours à chaque fois. La dernière fois, ça remonte à deux mois et j'ai fini par rosser le mec parce qu'il farfouillait sur les données des autres, ce qui était tout à fait illégal. Je me fiche qu'on s'inscrive illégalement, mais fouiller dans la vie des autres, c'est un manque incroyable de respect... enfin, je crois.

Si un jours on m'avait dit que je sursauterais, j'aurais bien rit. Je regarda cette fichue porte, je n'avais pas eus l'idée de la fermée, on ne peut pas penser à tous. Je ferma l'accès et me retourna en prenant un regard de gentille petite fille étant sur le point de pleurer. C'était la comédie que j'adorai faire. Puis je prit une petite voix.

- Je suis nouvelle et un professeur de science physique, je crois qu'il s'appelle Fermont, c'est ça Fermont, m'a permit d'avoir accès à mon dossier, car ils m'avaient inscrite en tant que interne, alors que je ne suis que demi-pensionnaire. Et comme l'administration était croulé sous la paperasse je m'était dit que je pourrait changer moi même.

Je baissa la tête pour masquer mon sourire, j'adorai me faire passer pour une fille timide, personne ne s'attendait à avoir en face d'eux une meurtrière. Je reprit mon rôle et dit avec presque les larmes aux yeux.

- Vous n'allez rien dire hein ? Je n'ai pas regarder les autre dossier, je peut le jurer !

En fait j'avais regarder les dossiers de tous les profs avant de m'inscrire, c'est pour cela que j'avais sortie le nom d'un des petit humains qui enseignait les sciences. Restait à savoir si ma mascarade allais marcher. J'estimais qu'il lui fallait deux seconde pour être sur moi et j'avais environ le même temps pour sortir mon poignard et tenter de l'égorger.

Luhimi... Qui aurait pu croire que j'allais tomber sur elle. Ca ne me prit pas deux secondes pour la reconnaitre. Malgré son petit air innocent, j'en étais sur, ça ne pouvait être qu'elle. Elle avait rit un air suppliant pour m'amadouer. Je souris, on va jouer le jeu. Je m'approche d'elle et lui caresse doucement la joue avant de retirer à toute vitesse un poignard de son haut, que j'ai pu remarquer que très difficilement, avant qu'elle ne puisse m'écorcher avec. Je la regarde dans les yeux.

-Tu ne peux pas tromper mon regard aussi facilement, Luhimi-chan.

Le suffixe "chan" s'appliquait surtout à cause de son sexe. Je lui souris doucement, caressant la joue là ou on pouvait voir les traces de brûlures. Il ne me suffirait que de mélanger une seule seconde mon sang au sien pour effacer ces marques. Je n'ai pas l'intention de la tuer, je la regarde donc dans les yeux.

-C'est donc toi qui m'a réveillé avec tes propres ténèbres. Je trouvais curieux d'être aussi froid en me réveillant ce matin.

Je ricane puis je retire ma main de son visage. Que de cruauté a marqué cette belle demoiselle qui a été aussi maltraitée par la vie. Celle-ci peut toujours nous réserver de belles surprises. Moi qui cherchait cette dame depuis un moment, la voilà qui me tombe sur la gueule. Je jettes le couteau plus loin pour qu'elle ne puisse pas me l'arracher des mains et aussitôt me le planter dans le corps... évidemment, me le planter dans le cœur ne suffirait pas à me tuer, à la vitesse à laquelle je régénère.

Il s'approcha doucement, je jugea qu'il n'était pas dangereux, ce fut ma première erreur. Kamui avait fait une diversion pour me subtiliser mon poignard, ce qui découpa un partie de mes bandages qui craquèrent une à une et le bruit de cela ne passa pas inaperçu. Il semblait me connaître aussi je changea de tactique, me faire passez pour une autre personne que moi même, je poussa un petit crie de surprise et mit mes mains sur ma poitrine comme pour les protéger. Je lui cria dessus avec toujours la même voix enfantine.

- Non, mais ça va pas, on ne fais pas ça à une fille. Pervers ! Voyeur !

Mon visage prit le teint rouge qu'il fallait pour donner l'impression que j'avais honte. Puis il dit des chose assez énigmatique et jeta le poignard. Aussitôt je voulut me jeter dessus, mais kamui me barra le passage. Je lui décolla une gifle bien douloureuse, tout en ne mettant pas trop de force, il serait assez bizarre que la fille frêle, que je jouais, aurais une force assez exceptionnel. Je put récupérer mon poignard et le garda en main.

- Effectivement je m'appelle Luhimi, mais ce n'est pas une raison pour confondre avec une autre personne. Continuer de me harceler de la sorte et je dirais tous de votre comportement à l'administration. Ce poignard est un souvenir, aussi je ne vous permet pas de le prendre sans ma permission, c'est un bien privée.

Je commença à aller vers la porte, mais au moment où j'allais l'ouvrir.

Je ne l'ai pas vue venir, le coup a été sacrément rapide et ma joue ne prit pas une seconde pour augmenter le flux de sang à cet endroit, la faisant rougir. Bon sang, j'en reçois, des claques, cette année... Après plusieurs phrases elle récupère son poignard et se dirige vers la sortie. Elle croit vraiment que je sois du genre à me confondre? Que ce soit l'odeur, le comportement, la démarche, les regards et même les mots, je peux différencier une personne d'une autre, alors pour me tromper, faut penser à revoir. Pour l'empêcher de sortir, je me dépêche de la rejoindre, l'agrippe puis l'attire contre moi, posant ma main sur sa bouche pour ne pas qu'elle lance une autre connerie qui risquerait d'ameuter des hommes et des femmes susceptibles de la reconnaître. Mes recherches à son sujet ne m'avaient apportée que de maigres réponses. Tout ce que je sais d'elle, c'est qu'il s'agit d'une ange déchue qui a tué un homme, puis que d'autres ont suppliciée et qu'elle s'est revengée, rasant à elle seule le village où elle avait été séquestrée, se faisant elle-même justice. Mon bras droit entoure sa taille et ses poignets pour éviter qu'elle ne se sert de son poignard pour me charcuter à mort, tandis que ma main droite vient cacher sa bouche. Je chuchote à son oreille, à la fois pour ne pas qu'on m'entende et aussi pour l'apaiser, lui montrer que je ne lui veux pas de mal.

-Crois-le ou non, Luhimi, je ne suis pas un ennemi.

Je nous fais reculer de la porte. Je n'ai pas particulièrement envie que quelqu'un passe devant, nous remarque et interprète mon geste comme du harcèlement. Je la relâche doucement, la fait tranquillement pivoter et je caresse sa joue à l'endroit où l'on pouvait voir ses affreuses brûlures.

-Nous nous ressemblons plus qu'il n'y parait...

Il suffisait d'ouvrir ma chemise pour voir les diverses marques des divers outils que mon père a utilisé pour me faire du mal. Des marques de ceintures ayant arrachée ma peau, des traces issus des brûlures de tisons enflammés, longues cicatrices laissées par ses traitements au couteau, tous ayant guéris à une vitesse faramineuse et qui ont marqué mon corps à vie, tout comme le sien.

Ce petit emmerdeur commençais à mes les casser, quelque chose de bien. Il m'avais entraver mes mouvement de manière grossière, mais efficace. Mes mains ne pouvais bouger et il me ballonnais la bouche avec son autre main. Bon il me dit qu'il n'était pas mon ennemis, tous le monde disait ça, il faut être con pour dire quelque chose comme ça. Il relâcha sa prise, enfin pas totalement, il me fit pivoter et me dit que l'on se ressemblait. J'allais jouer la comédie encore une fois, faire semblant d'être humaine et de montrer une certaine compréhension envers ce petit humain.

- Je le croit aussi.

C'est à ce moment là que je donna un bon coup de genoux dans l'estomac de cette effronté. Il montrait de la faiblesse, ce que je détestais. Je le vit plier les jambe pour ne pas s'écrouler par terre, bien qu'il était assez résistant. Je décida que je passerait  mes nerf sur lui.

- Primo ! Tu n'es qu'un humain, donc ne me compare pas à toi. Deusio ! Si tu sais vraiment qui je suis tu aurais du passer ton chemin au lieu de mettre ton misérable museau dans mes affaires. Tersio ! Je peux encore pardonner ta curiosité maladive, mais ne va pas trop loin, sinon tu ne seras qu'une victime en plus dans ma liste.

Ma voix c'était faite froide, inhumaine, tous ce que l'on pouvait sentir dans le ton c'était promesse de mort.

Putain... elle m'a bien eu. Elle m'a envoyé un coup de genou dans l'estomac, cette garce. Ça m'apprendra à être doux et/ou compréhensif à ce qu'une criminelle telle qu'elle a subit. Je n'avais pas vraiment mal, mais elle m'a coupé le souffle. Ses paroles m'entrent enfin dans la tête. Non mais merde, elle croit vraiment que je ne suis qu'un humain, hein? Parfait. Je ne prends pas dix secondes pour me relever, la regardant dans les yeux. Sa voix aurait cloué sur place un humain normal, seulement, voilà, je suis loin d'être un être normal. Moi qui est un petit toutou affectueux, je lui fous une sacrée gifle du revers de la main sur sa joue, un comportement tout à fait indigne de moi, mais pourtant si libérateur.

-Non, en effet. Je ne devrai pas te comparer à moi. Je ne suis pas l'être pitoyable que tu es, Luhimi-chan.

Mon regard est glacial. Je n'ai aucune envie de me laisser insulter de cette manière par une créature qui, pour la simple raison d'avoir souffert, se retrouve incapable d'être douce ou d'accepter la douceur. Sous ses yeux, je dévoile ma vitesse loin d'être humaine, dévoilant les résultats de mes entraînements pourtant quotidiens. En un instant, je suis derrière elle. Un sourire aux lèvres, je passe mes bras autour d'elle, l'enlaçant fermement, l'immobilisant totalement. Je pose mon menton sur son épaule, évitant ainsi de recevoir un charmant coup de tête.

-Est-ce qu'un simple humain pourrait oser toucher un ange?

Des ondes puissamment négatives s'échappent de mon corps. Tout deux dégageons des énergies monstrueusement noires et pourtant, je ne me sens pas mal du tout. L'autre moi-même serait déjà cloué au sol, suppliant d'être épargné, à l'heure qu'il est, mais moi, je tiens parfaitement sur mes jambes, prêt à réagir à absolument tout les coups qu'elle pourrait tenter de m'infliger. Je reste doux, pourtant, mon autre personnalité m'empêchant de la rosser comme je le voudrais. Je lui laisse quelques chances pour se calmer et parler tranquillement et surtout pour effacer cette énergie glacée.

J'eus le droit de sentie la gifle de ce fumier, cela fit rougir ma joue et ne fit qu'accentuer mon regard énervée envers cet humains. Il dit que j'étais pitoyable, cela me fit rappeler ce que m'avais dit Artemis. Avant que mon corps n'est eut le temps de lui administrer une autre correction, je me trouva encore une fois entravée. Sa remarque me fit doucement sourire, puis j'éclata d'un rire à faire frémir les démons du coins.

- Un ange sans aile n'est plus un ange, abrutie. Je ne suis plus qu'une âmes qui s'en prend à leurs protégés.  Même si tu veus paraître dure, tu n'est rien qu'un des ces humains faiblard qui ne peut pas agir car il est entravé lui même par quelque chose, moi je n'ai pas cette tare.

Je plia mon corps en avant, même si il était plus fort il ne pouvait rien faire, j'avais baissée mon centre de gravité, ce qui fit qu'il eut le plaisir de goûter au sol, enfin non, il avait préférer lâcher prise pour ne pas avoir mal et se trouva devant moi. Je fit glisser ma langue le long de la lame du poignard. L'heure était grave, cette personne n'allait pas me laisser sortir facilement, le but était de sortir et de courir vers l'infirmerie, l'administration ou encore foutre le bordel dans un cour. Une fois ça de fais il ne me collerait plus. Je voulut quand même le faire gentiment.

- Ne pourrions-nous pas laisser cette discussion pour plus tard. Cela serait gênant qu'un lycéen soit trouvé mort dans une salle d'où il y a des marques évidente qu'il a voulut entré par effraction.

J'avais une carte en main, j'avais prit soin de ne laisser aucune empreinte sur la porte, si bien qu'il n'y avait que ceux de ce bêta. Je reprenais le contrôle de la situation.

Je ricane. Allongé de tout mon long sur le sol, je viens de me faire mettre à terre par une des femmes les plus dangereuses du monde. Je soupire et je me relève. Alors comme ça, elle croit vraiment qu'elle serait capable de me tuer, moi qui a pu éviter de mourir des millions de fois, au minimum. Je me relève, le sourire aux lèvres et je m'époussette. Cette femme est plutôt forte et semblait réellement capable de me tuer, à en juger par son regard et ses gestes qui aurait tôt fait de m'effrayer si je n'étais pas moi-même capable de telles choses. À moi de mettre en pratique ce que je sais de la psychologie. Quand on rencontre plus fou que soit, on a peur, alors, il suffit de l'être. Je m'approche d'elle et me plante à un demi-mètre de son corps. Je prends sa main armée dans la mienne, la regardant dans les yeux.

-Ah... parce que tu crois être capable de me tuer?

Mon regard devient complètement dément alors que j'enfonce de moi-même la lame dans ma poitrine, tout près du cœur (ca ne m'aurais pas tuer, mais le feeling est désagréable), sans cependant le toucher, mais si près qu'on pourrait jurer que j'avais raté ma manœuvre et que je l'avais réellement percé. Je détache ma main de la sienne avant d'attirer, le plus violemment possible, ses lèvres contre les miennes, juste pour l'énerver. Je ne fais pas entrer ma langue, trop risqué et je pourrais la perdre, si elle la mordait. Je la regarde, brisant ce baiser plus froid que la neige.

-Tu le crois toujours?

Je lui montre ce que je suis réellement, un fou dans le corps d'un serviteur, un dragon dans la peau d'un chien. Je suis loin d'être quelqu'un de doux si on cherche à se conforter à mes dépends. Je suis un malade, j'en ai conscience et je m'en fiche. Maintenant, mon sang couvre ses vêtements et son arme, croit-elle réellement qu'elle pourra s'en sortir?

Ce qui me choqua en premier lieux fut l'absence d'une quelconque attention à sa propre vie. Intéressant. Je me mit en garde quand il approcha, prêt à le poignarder, mais ce fut lui que le fit à ma place. J'eus un moment où la peur s'empara de moi, mais j'eus la force nécessaire pour la chasser. Si ce type était un chasseur, il serait le meilleur à conditions qu'il ne chasse que les humains. Je pouvais voir clair dans son jeu. Il m'embrassa ce qui me fouta en boule. Mon aura avais vraiment quelque chose d'inhumains et était tellement présent dans la pièce,  qu'un être passant à côté de la salle de science aurait un vertige et des sueurs froides. Il me demanda si j'avais encore la volonté de le tuer. Un bon coup de boule le répondit. Je cracha par terre en passant ma main sur mes lèvres pour chasser la sensation de ces lèvres.

- Petit merdeux, je vais t'étriper et exposer tes entrailles dans la cour. Tu veux jouer, d'accord, mais ne te plain pas si tu perds.

Ma voix était devenu plus glacial, si cela était encore possible. Je retira les bandages qui maintenait ma poitrine et lacera un peu la robe pour me permettre de bouger convenablement. Du coup on pouvait voir ma beauté et savoir que j'y allais pour de bon.

- Tout à l'heure tu a fais un mouvement rapide, je vais te montrer à mon tour ma rapidité.

Je disparut et à ma place on voyait un cercle de poussière se soulever. J'apparus successivement dans huit direction, comme une boussole, coupants au passage les tendons des bras et des jambes. Ma vitesse était aussi rapide que celle des vampires et les coups imparables. Je réapparus devant l'humain, à cinq mètre, contre le mur dans ue position plus d'allumeuse que de combat, et dit.

- Pourrais-je savoir le nom de ce futur cadavre.

Mon intonation ne permettait aucune perception de sentiment, le gêneur avait affaire à l'éveille, progressif de ma vrais facette, l'ange déchut qui avait rasée le village de Fihal.

Si j'étais dans mon état normal, cette vitesse et cette douleur m'aurait complètement laissé sans voix. Cependant, je restais plutôt zen devant cette démonstration de puissance. Je sens le poignard s'enfoncer dans ma chair à de multiples endroits. Mon sang ne jaillit pourtant pas, mes blessure disparaissent avant même que la lame ne l'ai quittée, comme si on coupait une illusion. Mon pouvoir de guérison, amplifié par l'état de tuer ou d'être tué, régénère chaque blessure que je subis de sa main. Je fermes les yeux et je soupires. Doucement, je détache ma chemise et j'en fais sortir un kodachi (sabre à lame courte, pour les incultes) que je dégaines immédiatement. Elle me demande mon nom, me traitant de futur cadavre. Je la regarde et je souris.

-Kamui Meisa, pour vous servir.

Effectivement, elle était loin d'être aussi horrible que sur l'image qu'il avait vu à la ville de Nexus. Bah, peut-être que le mec qui l'a fait s'est servi de photoshop, on sait jamais. Enfin, bref, si je voulais vivre, il fallait à tout prit que je préserve mon cou de son tranchant, sinon, je risque de devoir marcher la tête sous le bras. Je retire ma chemise. Déjà qu'elle est un peu coupée, je voudrais éviter de l'endommager davantage. Je frottes mes muscles puis je regardes la demoiselle.

-Vous êtes très jolie, on ne vous l'a jamais dit?

Je lèves mon sabre et je l'attend. Le seul désagrément de ce corps, c'était ces foutues cicatrices qui sont si douloureuses quand on les étire sans préparation, mais bon, j'en ai sur tout le corps, alors, autant ne pas me plaindre et me préparer pour le coup de la demoiselle. Je suis moins rapide qu'elle, mais plus fort. Je suis un peu moins agile qu'elle ne l'est mais j'anticipe les coups. Nous sommes plus ou moins à égalité.... mais c'est très instable.

Je constata que ces blessures c'étaient vite soignées. Il serait un régénérateur, un de ces humains ayant la faculté de s soigner rapidement. Sur mon visage on ne pouvait voir sue un haussement de mon sourcil droit, ainsi qu'un sourire carnassier .il sortit un kodachi, l'imbécile, j'avais l'avantage du cercle de vie (la limite dans le quel tout contre-attaque peut être dangereux, dans ce cas là, le kodachi à un grand cercle comparé au poignard de Luhimi, ce qui veux dire que Kamui sera plus vulnérable aux contre attaque si Luhimi arrive à parer le coup et à avancer vers son adversaire.) et j'ai de meilleur connaissance en combat que lui, tous ce qu'il peut compter c'est la chance du débutant. Il me complimenta sur ma beauté et je lui répondit avec le même ton neutre et pleine de mort.

- La mort ce doit d'être belle pour emporter ces âmes.

En étant toujours aussi inexpressive je commença mon attaque, j'avais baissée ma vitesse exprès, juste pour évaluer ces réflexes et comment il s comportais face à une personne ayant une vitesse égale. J'amorçai par une attaque sur sa gauche, il voulut me parer, mais je disparut et me retrouva sur sa droite en finissant mon geste, il n'avais pas eut le temps de le parer, mais je voyais bien qu'il avait anticipé le coup et c'est pour cela qu'il avais un peu bougé pour que mon poignard ne le blesse pas de trop, je me déplaça en face de lui et remarqua que les endroits où j'étais apparut laissaient un volupte de poussière.

- Hé bien ! Hé bien ! On dirait que j'ai affaire à un observateur.

Mon aura monta encore d'un cran. Mon instinct de tueuse commençais à se montrer. Je refit quelque petit assaut sans vouloir vraiment le blesser, juste le tester encore un peu. J'arrêta mon cirque et réapparut devant Kamui, mon corps commençais à transpirer.

- Bon finit l'échauffement. Si l'on commençais vraiment la partie. Je te donne le droit de me donner un coup d'avance, cela compensera le fait que je me soit un peu chauffé les muscle sur toi.

Ma voix était toujours celui d'un esprit de la mort. Froide, insondable et dont on ne pouvait pas se  débarrasser en bouchant ces oreilles.

Mais quelle vitesse et puissante phénoménale! Et elle n'est même pas à son complet. Je respire difficilement. Je ne pouvais pas miser sur ma vitesse pour parer ses coups, il fallait que je me sers de tactiques. Je tournes mon sabre à l'envers et j'en brise la lame sur un des bureaux, laissant sur le sol de petits éclats d'acier, rétrécissant la lame. Je vais me concentrer sur l'attaque et la contre-attaque, je récupèrerai donc un peu plus d'efficacité contre elle. Cette garce me donnait vraiment des sueurs froides. Je respires difficilement, mais je reprends un rythme plus normal. Elle m'avait fait peur avec son dernier coup, je ne m'y attendais pas vraiment. Je la regarde.

-Fini de jouer.

Hors de moi, je laisse s'échapper d'immenses ondes meurtrières dignes d'un démon. On ne se fout pas de ma gueule comme ça. Je vais les lui mettre où je penses, ses putains d'échauffement à la con. Mon regard devient si froid qu'il était étonnant que le sol ne se transformait pas en glaçons. Effectivement, quiconque enterait en se moment dans cette salle fuirait, après s'être échappé dans son pantalon. Je m'approche d'elle puis je m'élance, précipitant ma lame vers son flanc gauche. Je sais très bien que je vais la rater, ce coup va être très facile à parer, mais j'arrive très bien à la frapper à la hanche d'un coup de genou, anticipant un déplacement. Elle ne pouvait parer mon premier coup sans se servir de ses deux mains contre mon arme et elle en avait conscience, j'ai donc misé la-dessus. Je sais bien que mes yeux ne me serviront à rien pour ce combat. Elle pourrait se volatiliser à l'instant sans que je puisses faire quoi que ce soit, il faut juste gagner un peu de temps. Je n'aurai probablement pas le temps de me préparer à sa réplique, je me prépare donc à encaisser une nouvelle fois sa lame dans une partie de mon anatomie.

Kamui s'élança vers moi, il montrait qu'il allait me toucher sur la gauche. Il était vraiment naïf, je prit la lame du kodachi dans ma mains gauche, les lames japonaise coupe moins si on les prends de cette manière, cela me fit une entaille, mais de ma main libre je para le coup de  genou. Je lâcha mes prise et lui décocha un coup de pied vertical, sous le menton, qui le renvoya dans ces but.

- Ne pense pas quand tu combat, sinon tu y passeras. Si tu croit pouvoir me battre donne toi à fond au lieu d'utiliser des feintes. Ceux que j'ai tuée ont toujours eut la volonté de m'arrêter et avaient une lueur de courage et de détermination que je ne voit pas dans les tient.

Il m'avait porté le coup promit et le combat pouvait vraiment débuter. Il eut à peine le temps de se lever, que je le prit par la gorge et le balança contre le mur en l'accompagnant d'une méchant coup de coude au niveau du cœur. Ma manière de faire n'avait rien de dangereux il allait au pire cracher un peu de sang. Il se releva et je jeta mon arme au sol, pour un guerrier cela serait une insulte, mais il ne méritait même pas que je salisse plus mon poignard sur lui.

- Que vas-tu faire maintenant ? Combattre comme tu l'as fait est un insulte envers ton adversaire, alors ? Je te laisse le choix, soit tu te bas avec tous ce que tu possèdes, soit tu continue tes gamineries et je te promet que ta mort sera aussi douce que les flammes de l'Enfer.

J'étendis mes bras, ce qui fit que cette position n'avait aucune défense. Je voulais voir si cet humain serais capable de me porter un coup convenable. J'avais toujours laissée une chance à mes adversaire de vivre, même si elle était souvent très faible. Mon regard, quand à lui, était tout aussi figé dans le temps.