La cohabitation, au début, n’avait pas été facile. Ororo était claustrophobe. Dans son enfance, elle avait passé plusieurs jours dans les débris d’un immeuble au Caire, où elle avait perdu ses parents natals. Cette situation avait engendré en elle un fort traumatisme, qui se traduisait par une peur des espaces clos, et par une envie des grands espaces, de la nature, de la savane… C’est ce qu’Ororo appréciait, ce qu’elle désirait, et, pendant longtemps, elle n’avait pu vivre que comme ça, refusant même de dormir dans une hutte, tant elle avait peur que le toit s’effondre à nouveau. Cette fragilité s’était estompée quand Xavier était venu la voir, mais il était notable de voir que, dans l’institut, elle avait choisi de s’installer dans le grenier, près du toit.
Se rapprocher des autres avait aussi été difficile, au début. Là d’où elle venait, elle était considérée par les tribus locales comme une Déesse, et se voir relayer au rang de simple élève avait été, par bien des côtés, assez frustrant. Logan, notamment, n’avait pas eu, au début, l’attrait qu’il représentait maintenant. Comme elle, il venait de rejoindre une équipe en crise, sans trop savoir s’il comptait rester, étant déjà engagé auprès de l’armée canadienne, de la section Alpha Flight. Elle, elle avait appris à composer avec ce nouvel environnement, et était même devenue, provisoirement, leader de l’équipe, quand Cyclope, après le sacrifice de Jean, avait choisi de se retirer.
Le fait est que Tornade avait bien grandi, et, effectivement, avait développé sa perversion. Ce n’était pas le genre de choses qu’elle irait confier à Xavier, mais le fait de ne plus être considérée comme une Déesse avait ça de bien qu’elle avait pu se lancer dans des relations charnelles. Elle avait fait des choses qui auraient fait rougir les nonnes et les associations puritaines américaines, et elle n’en était pas peu fière.
Maintenant, elle et Logan allaient encore s’envoyer en l’air, et, très vite, comme elle s’en doutait, son besogneux avait envie d’agir, autrement qu’en sentant Ororo s’empaler sur ses cuisses. Elle aimait ça, se sentir contre lui, sentir ses muscles, sa force, cette virilité masculine ancestrale. Ce contact égayait en elle des frissons, car, comme Logan, Ororo partageait cette passion secrète pour l’ancien, pour les plaisirs ancestraux, simples et efficaces. Elle avait vécu dans la savane pendant des années, après tout, plus proche de la Nature et des éléments que de l’Homme.
« Hmmmm… !! »
Elle couina ensuite en sentant Logan utiliser ses doigts, la forçant à sucer ses doigts, ce qu’elle fit, le dardant d’un regard vénéneux, et les mordilla même quand il se rapprocha de ses fesses. La sodomie, un plaisir profond et intense pour Tornade, femme d’action et de passion. Wolverine était comme elle, plein d’énergie, ce qui amena ce dernier à finir par repousser la femme, et à l’envoyer contre la vitre. En souriant, cette dernière s’appuya contre cette dernière, ayant une belle vue sur la plage et la mer, et en profita rapidement pour, ainsi que Logan le demandait, se cambrer bien vers l’arrière, courbant ainsi son dos.
« Ah, Logan… Tu aimes ça, hein, me prendre par l’arrière? »
C’était une chose qu’elle n’aurait jamais permis dans sa jeunesse, quand elle se sentait pétrie de divinité. Comme quoi, la femme avait bien évolué, et sentit, tout contre son bassin, en frémissant, la virilité de l’homme, glissant le long de son corps. Dans son dos, Logan la dominait, dressé contre elle, et palpa son corps, puis retourna rapidement dans sa chatte, plaquant pendant quelques secondes le corps de la belle Tornade contre la vitre, enfonçant ses seins dessus, cette dernière se mettant à gémir et à couiner.
Ororo savait aussi combien l’homme aimait la tirer par les cheveux. Avant, elle avait une longue chevelure argentée, qui lui descendait jusqu’aux fesses, mais elle s’était rasée il y a quelques mois, quand la communauté s’était divisée en deux. Quand une femme change d’homme, elle change de coiffure, disait-on, adage qui se tenait presque pour elle. Ses cheveux, néanmoins, avaient repoussé, formant une longue crête blanche, qui, une fois qu’on s’y habituait, lui allait plutôt bien.
En tout cas, ce changement de coiffure n’avait pas l’air de gêner Logan, qui la besognait, encore et encore, envoyant sa tête taper contre la vitre. Jadis, quand Ororo peinait à retenir ses pouvoirs, un orgasme déclenchait toujours, chez elle, des tempêtes. Certaines tribus estimaient même nécessaires de la faire jouir pour avoir la pluie. Maintenant, Ororo maîtrisait ses pouvoirs, et le temps ne se modifia donc pas… Pas trop. Tout juste apparut-il quelques légères bouffées de vent supplémentaires, tandis qu’elle sentait Logan jouir, se vidant en elle, balançant de grands chapelets de foutre.
« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaannnn… !! » en hurla la femme.
Il se retira ensuite, laissant le foutre glisser le long des cuisses de la femme, formant des lignes torsadées le long de ses jambes. Souriant sensuellement, Tornade le sentait encore dans son dos, mais elle n’était pas de ces femmes dociles qui se laissaient besogner pendant des heures sans réagir. De la main, elle agrippa la nuque de l’homme, et se redressa après sa claque. Son dos heurta le torse de Logan, et elle tourna la tête, se mordillant les lèvres, avant d’embrasser sa bouche.
« Et toi, tu es toujours cet amant insatiable que j’aime tant… »
Quelques secondes passèrent, avant qu’elle ne rajoute, provocatrice :
« Mais n’espère pas t’en tirer à si bon compte, Logan, il te reste encore un cul à prendre… »