La pilule de Theorem devait visiblement servir à stimuler la libido, mais Bran se demandait presque si elle n’avait pas un effet de groupe, car il vit les spectateurs commencer à se délurer, sur le fond d’une musique électro bien nerveuse, héritage moderne des
Nineties. Lui n’avait pas pris la drogue, car, outre ce qu’il avait expliqué à Theorem, il y avait aussi le fait que les vampires disposaient d’un système cellulaire extrêmement efficace. La drogue n’avait que peu d’effet sur eux, à moins d’être très forte, ou d’être prévue pour les vampires. Les effets d’une drogue, autrement, n’influaient pas sur eux. Et, sur ce point, Bran disposait d’une résistance exceptionnelle. Il offrit donc une double dose à Theorem, qui, avec son petit gabarit, ne tarda pas à s’envoler, restant en accord avec les accords de musique intenses et nerveux.
Les lumières stroboscopiques flottaient dans les airs, formant comme des photographies lumineuses qui figeaient les corps de manière éblouissante pendant quelques secondes, tandis que de la vapeur s’élevait le long du
dancefloor, renforçant l’impression de flotter dans un rêve. Avec cette musique assourdissante, qui hurlait dans vos oreilles, tous les sens étaient déboussolés. Tout était fait pour se lâcher, et Theorme obéissait à cette règle. Il fallait le voir pour le réaliser. Il s’empalait sur la verge tendue de Bran, la tête filant de gauche à droite, ses cheveux virevoltant dans tous les sens, la sueur moulant davantage son corps contre son uniforme de latex. Le
bunny boy était déchaîné, et Bran sentait, contre son ventre, la cage en acier du jeune soumis caresser ses pectoraux, tout en maintenant ses mains sur ses hanches.
«
Hmmmm... ! »
De son côté, Bran soupirait lourdement, sa poitrine se soulevant et s’abaissant au rythme effréné des mouvements de hanche de Theorem. Imperturbable, le brave homme dansait, encore et encore, et se pencha vers Bran, l’embrassant fiévreusement, le vampire répondant à son baiser avec la même ardeur, leurs langues venant jouer ensemble. Les deux hommes s’embrassaient ainsi, tandis que Theorem couinait, peinant à se calmer.
Bran soupira encore, et entendit l’homme proposer d’aller aux toilettes, lorsque la musique se calmait...
«
Pas avant que je ne tire mon coup ! » hurla Bran.
Il se redressa alors, renversant Theorem, et se déplaça, rejoignant le
dancefloor, pendant que le maître de musique changeait de morceau, restant néanmoins dans le même thème, avec une
musique très rythmée, qui amena les lumières à s’enflammer. Une musique qui montait lentement en intensité, tandis que Theorem se retrouvait à quatre pattes, avant de sentir une queue grosse s’enfoncer dans son cul, son hurlement disparaissant dans les rugissements tonitruants de la musique.
Devant eux, il y avait un autre couple, qui faisait la même position, avec un
bunny boy se faisant pénétrer par un homme équipé de vêtements en latex. Naturellement, l’homme pénétré chercha à embrasser Theorem, pendant que leurs culs se faisaient remplir.
Là, au milieu de la piste, leur joie s’absorbait dans cette explosion sensorielle qui tonnait autour d’eux.