Mélinda voulait la tester autant que se faire plaisir, voir jusqu’où cette dévotion allait. Elle savait combien Ishtar aimait juter, et, pour s’en convaincre, il suffisait de se replonger dans les quelques jours précédents. Difficile de faire une comptabilité précise du nombre d’orgasmes de la Dragonne. Jouer avec sa frustration était donc cruel, mais, vu ce qu’Ishtar avait fait avec Theorem, Mélinda savait que ce serait payant. Pour Ishtar, dominer sexuellement quelqu’un, ce n’était pas qu’une simple domination sexuelle, mais une domination tout court. Et, même si Ishtar la pénétrait, elle restait la soumise. Difficile de croire que cette puissante Dragonne puisse être la soumise de cette jeune vampire qui se faisait sèchement tringler le cul. Elle enfonça ses doigts contre le rebord du bureau, couinant en s’écrasant dessus, son corps glissant dessus, d’avant en arrière, le bureau grinçant et gémissant, en rythme avec les coups de reins puissants de la femme.
« Haaa... Haaaannn... Hmmmmm... »
Le corps de la douce vampire filait d’avant en arrière, rythmé par les mouvements puissants d’Ishtar. La Dragonne restait fidèle à elle-même, et même plus que d’habitude, car, en l’empêchant de jouir, Mélinda la rendait plus nerveuse. Elle l’entendait grogner, vociférer dans son dos, posant ses mains sur ses hanches, griffant le latex, tant et si bien que la vampire sentait les griffes glisser le long de sa peau, provoquant de délectables frissons. Son corps filait avec celui de la femme, et elle haletait, gémissait, soupirait de plaisir.
« Haaa... Hmmmm... Haaaannnn... O-Ouuuii... Ishtar-haaaa... »
Sa mouille glissait le long du bureau. Elle pouvait tout à fait comprendre la frustration d’Ishtar, car Mélinda s’entraînait auprès d’une prêtresse de Lust, à Ashnard, depuis son mariage, pour être encore plus douée, sexuellement parlant. Or, cet entraînement reposait en grande partie sur la frustration, sur le fait d’aimer le sexe, non pas pour sa finalité première (l’orgasme), mais pour ce qu’il était : un acte violent et passionné, qu’il fallait étirer et faire durer, ainsi qu’un acte de sacrifice, afin de se dévouer au plaisir de l’autre. C’était cet état d’esprit que Mélinda souhaitait développer chez la femme, et Ishtar soupirait, déployant ses ailes, faisant craquer le bureau, s’aplatissant sur le corps de Mélinda, remontant furieusement en elle.
Oh ! Oh ! Que c’était bon ! Non seulement cette sodomie, mais aussi tout le reste, les injures et les cris d’Ishtar, sa rage sexuelle, tandis qu’elle sentait la vague venir, qu’elle sentait le sperme remonter dans son corps, ne demandant qu’à sortir... Ah, quel effort de volonté c’était, que de devoir lutter contre son propre corps ! Mélinda, elle, ne s’en priva pas, et si Ishtar grognait de frustration, Mélinda, elle, hurla de joie. Un orgasme anal, c’était quelque chose de merveilleux pour elle, et elle jouit donc contre le bureau, enfonçant ses griffes dans le bois du bureau, faisant s’envoler de multiples feuilles.
« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNN... !!! »
L’orgasme libérateur arriva pour elle, et tout son corps se relâcha d’un coup, tandis que sa mouille filait le long du bureau, frottant sur ses jambes. Elle sentit la queue d’Ishtar se retirer, et se retourna, souriant en voyant ce membre, dressé, tendu. Ishtar suait abondamment, et tentait de se retenir. Silencieuse, Mélinda se coucha sur le bureau, avant de se redresser, les jambes ballant dans le vide, son cul lui faisant délicieusement mal.
« Je m’entraîne auprès d’une prêtresse de Lust depuis mon mariage, pour être en forme auprès de ma femme, pour pouvoir la prendre comme personne ne l’a jamais prise auparavant. La frustration, Ishtar, est comme un moteur, qui fait sauter tes inhibitions, et te rend encore plus brutale et sauvage dans le sexe. »
Tout en parlant, le bout de son pied caressait délicatement la verge grossie de la femme.
« Il faut aimer le sexe pour le sexe, pas pour l’orgasme qu’il procure... Et il faut aussi aimer ça pour faire plaisir à l’autre... Soit à ta Maîtresse, ma petite Shemale. Tu n’as pas joui, et je t’en félicite... Maintenant, profite de cette sensation, de cette situation quand le sexe vibre en toi... Si tu m’aimes, tu devras apprendre à maîtriser cette situation, et, ainsi, tu deviendras la meilleure amante du monde. Tu me baiseras sur demande, quand je le souhaiterai, et aussi longtemps qu’il le faudra. »
Mélinda fléchit les genoux, et tomba sur le sol. Agenouillée, elle posa sa main sur la queue de la femme. Et quelle queue ! Le membre d’Ishtar était terriblement gros et tendu, et elle s’amusa à le lécher, déposant une série de baisers dessus.
« J’adore l’odeur de ta queue... Et cette dureté, haaa... Que tu n’aies pas joui fait que je goûte directement à ton sexe, sans fioriture... À ta peau douce et forte... Sache que tu me combles de fierté, Ishtar... »
La vampire embrassa sa queue, puis se redressa ensuite.
« Et toi ? Es-tu heureuse d’avoir fait jouir ta Maîtresse, et de ne vivre désormais que pour elle ? Tu ne jouiras ainsi que quand je le déciderai, ma chérie... N’est-ce pas merveilleux ? »
Mélinda lui fit un sourire ravissant, en caressant son bikini, à hauteur de l’une de ses seins.