Naysha était de service ce soir là, mais elle ne portait pas la tenue des serveuses, puisqu’elle était plus que connue depuis le temps. Sa longue chevelure carmine était libre, quelques mèches retombaient sur son front, cachant très peu son visage à peine maquillé – elle n’en avait pas vraiment besoin -, puis si l’on continuait de l’observer, elle était vêtue très simplement : un chemisier bleu marine, très léger, sans manches, qui cachait juste sa poitrine, celle-là même qui attirait tant de regards, et à priori sans le moindre soutien-gorge. Pour le bas, elle avait opté pour une mini-jupe lui arrivant à peine à mi-cuisse, et il était aisé de se rendre compte qu’elle portait une petite culotte de la même couleur, faite de motifs laissant transparaître par petits endroits la peau de ses fesses. Elle avait opté pour des souliers à talons, de la même couleur, laissant ainsi voir toute la finesse de ses longues jambes.
La lycéenne avait été interpelée par une jeune femme seule, mais des plus ravissante, et sans doute aussi dévergondée qu’elle-même ne l’était, si ce n’est plus, à en croire ses jambes écartes que la « patronne » pouvait observer sous la table. Elle s’approcha de la table, et, mutine, se pencha en avant, prenant appui sur la table, laissant entrevoir bien plus que juste la naissance de ses seins, son chemisier n’étant de loin pas entièrement fermé. Puis, dans un sourire doux, elle répondit à la jolie demoiselle à la chevelure violacée :
- Ca se peut, surtout d’aussi jolies filles que toi, il reste encore à savoir si tu as toutes les compétences que l’on recherche ici, et puis… une carte d’identité, bien sûr.
Petit clin d’œil de Naysha. A vrai dire, avec la lumière tamisée, dans cette ambiance feutrée, il lui était absolument impossible de donner un âge précis à la jeune dévergondée, surtout qu’avec un peu de chance dans la croissance, et une tenue bien choisie, l’on fait facilement quelques années de plus. Et puis dans ce genre d’endroit, la majorité est plus qu’indispensable, mais elle-même n’avait que 17 ans, alors avec un peu de chance, la jeune femme serait peut-être apte à remplacer la pauvre Aneko, qui avait été victime de coups et blessure en chambre privée, de la part d’un client quelque peu excessif qui avait eu droit à son lot d’ennuis.