Lucia était toujours heureuse, mais sa poitrine semblait lui poser quelques problèmes. Mira, en s'y intéressant de plus près, vit que les tétons de son amie étaient déjà bien dressés, malgré la présence de son soutien-gorge et bien qu'elle n'ait eu que deux baisers. Apparemment, le bondage à lui seul suffisait à l'exciter.
La mercenaire, intriguée par la demande de son amie, leva les bonnets de son soutien-gorge pour avoir accès à ses seins. Et quand elle les vit totalement à nus, elle ne put s'empêcher de penser que, encore une fois, elle était avec une femme qui lui donnait la fâcheuse impression d'être encore une gamine sur le plan physique. Chaque jour, en sortant de la douche, elle était obligée de regarder son buste peu volumineux, et elle soupirait en se disant qu'elle était sans doute trop vieille pour que la nature y change encore quelque chose. Certes, elle aurait pu utiliser son génie pour dépasser la nature et arranger elle-même son physique, mais pourquoi faire usage de tout ce talent pour des choses aussi futiles que son apparence ? Si elle l'avait fait, elle ne vaudrait pas mieux que toutes ces coqueluches de lycée qui se préoccupaient plus de leur apparence que de leur santé.
Quand elle sortit de ses songes déprimants, elle se dépêcha de rassurer Lucia.
« Il n'y a pas de quoi faire des blagues. A la limite, tu pourrais en faire sur la mienne, mais bon... »
La mercenaire avait été trop loin dans ses songes, et elle ne parvenait plus à se concentrer sur l'idée de donner du plaisir à son amie. Elle savait que la seule solution était de vider son sac. De toute façon, elle ne pouvait rien cacher à une télépathe.
Excuse moi si j'ai dit quelque chose de mal. C'est juste que... Quand je vois ta poitrine, j'ai l'impression d'être encore une enfant avec la mienne. Je suis aussi plate qu'une planche à repasser, et ça me complexe horriblement.
Pourvu que Lucia soit aussi douée pour réconforter que l'a été Mira avec elle.