In the gryphon's nest [Pv Ysice Jadescath]

Le baron Oswald Lévrier de la lignée d’Enguerrand, un homme raffiné et maniéré que beaucoup pense sodomite, pour ma part, je sais pertinemment pour avoir grandi avec lui, qu’il est surtout un homme de poésie que les femmes inspirent autant qu’un verre de château Chiuroscuro venant de son voisin et ami, le baron Erilc Taureau de la lignée d’Amràr.

Et le Baron Odswald aimait plus que tout organisé des soirées où il invité des gens importants, tel des monarques, voire l’empereur d’Ashnard qui ne prenait jamais peine de lui répondre.. A vrai dire, cela ne me dérange pas, mon père Anton a plié le genou devant lui afin d’être sûr que notre peuple pourrait affirmer son autorité et sa grandeur en ces terres, maintenant notre nation est forte, nos colonies de griffon sauvage se sont habitués à l’air d’ici, et nous somme suffisamment loin et protégé pour revoir la décision de mon père, d’autant plus que mes inquisiteurs d’Elrath m’ont informé de rumeurs au sujet de démons au sein des hautes sphères d’Ashnard…. Bien que mon oncle en soit lui-même devenu un… je ne peux plier le genou devant un fils d’Urgash.

Mais pour l’heure ce n’est pas la question.

Je portais en ce jour non pas mon armure de combat, mais une armure légère d’apparat, drapé de ma cape de fourrure de Griffon harfang, mes cheveux attaché en un catogan se finissant en chignon stricte, je balayais du regard la salle des festivités de mon ami, je regardais les vitraux où l’on voyait en mosaïque lumineuse, car imprégné d’élémentaires de lumière, des hordes de lévriers aux côtés d’un groupe de taureaux, d’une meute de loup, d’une harde de cerfs, d’une horde de Griffon et d’un groupe de licornes guidé par le grand ange Selophon, aujourd’hui mon conseiller militaire et ancien maître d’arme.

Les convives d’Oswald remplissent petit à petit la salle alors que je me dérobe pour aller jusqu’au balcon, profitant d’un derniers moment de calme avant de me lancer dans cette batailles de festivité, de petit-four et de vin hors de prix. J’entends les noms de différents monarques mineurs, celui du grand inquisiteur Umbros, un homme maudit que je ne fais pas écorché pour ne pas me mettre à dos l’église d’Elrath, j’entends le nom du grand maître de l‘ordre d’Ylath, celui de la confrérie des compagnons d’Arkath qui se trouve être aussi l’ambassadeur des Nains, Le Haut-Roi de la Nouvelle Irolan, son frère jumeau le Haut Amiral de Shalassa..

Puis le reste des convives, seul un retient ma curiosité car c’est la première fois que je l’entends, la Reine Jadescath du royaume des Crocs d’Emeraude. Je me retourne alors pour découvrir une magnifique femme aux yeux aussi bleus que les miens et aux cheveux de corbeau, la peau claire, une bouche rose et qui semble douce, le reste des convives rentre, puis vient mon entrée, comme à son habitude, Oswald demande le silence en tapant contre son verre en cristal et m’annonce.

- Messires, mesdames, monarques, haut-dignitaires de tous lieux… Je vous prie d’applaudir notre hôte, seigneur légitime de ces terres, héritiers des seigneurs Griffon, élu d’Elrath notre dieu dragon de la lumière afin de guider les peuples survivants d’Ashan, le Duc Konrad Griffon de la Lignée de Pavel !

- Merci Seigneur Oswald, Merci à vous d’être venus ce soir, profitez bien des vins, ils nous viennent de la baronnie du Taureau, nos meilleurs viticulteur, profitez des pâtisseries de la baronnie de la Licorne, savourez les pièces de gibiers de la baronnie du Loup… En bref, amusez-vous.

Encore une fois, le même cirque, les applaudissements, les blablablablas une grande tape dans le dos du baron du Lévrier, et enfin MA place. Devant la cheminé à côté de l’assiette de charcuterie où j’attends que la fête se passe, ou au moins que le diner ne vienne. Je salue Arkal l’Orque, vieux frère d’arme ainsi que Henry le baron de la Licorne, avant d’être attrapé par mon oncle Sandor, un humain chef de guerre des tribus Orques qui sont resté fidèles aux seigneurs humains, en mémoire de l’alliance entre mon grand-père Slava et de Kraal, un orque.

Je me retrouve non plus face à l’assiette mais face à la fameuse reine de Jasdescath, je ne me retrouve pas en si mauvaise compagnie, je regarde un instant ses yeux et souris

- Bonsoir votre majestés

Ysice referma doucement la porte de sa chambre après avoir laissé passer Rajah, la panthère noire qui l'accompagnait partout. Elle était encore jeune, à peine un an, mais faisait preuve d'un calme et d'une sagesse telle qu'elle n'était guère plus envahissante qu'un gros chat. A la différence qu'elle aurait pu arracher le bras à n'importe quel individu osant s'en prendre à sa maîtresse, ce qui n'était encore jamais arrivé, bien heureusement. La reine aimait sa compagnie, la seule qu'elle avait vraiment d'ailleurs. D'un pas léger, elle descendit les longs escaliers principaux avant que l'un de ses laquais ne s'approche, saluant la jeune femme bien bas avant de lui signaler qu'elle était attendue dans le vestiaire royale, là où on entreposait en générale toute sa garde robe. Durant un instant, la demoiselle se demandant pourquoi on la faisait mander là-bas, avant de se rappeler qu'elle était invitée à une soirée de hauts dignitaires et monarques en tous genre sur les terres du duché du griffon. Un endroit qu'on disait fabuleux et qu'elle n'avait encore jamais eu le loisir de voir ailleurs que dans les livres. Un sourire s'étira sur son visage gracieux tandis qu'elle emboitait le bas à son valet.
Ysice aimait ce genre de soirée, elle aimait rencontrer du monde et découvrir de nouveaux horizons. Elle attendait cette soirée avec une grande impatience, et il était de mise qu'elle trouve une robe digne de ce nom.

Deux servantes l'attendaient dans le vestiaire, ayant sorties les plus belles robes, et s’affairait à les arranger convenablement. Elle saluèrent leur reine bien bas et Ysice leur répondit par un sourire poli. La jeune femme observa les robes une par une, un peu pensive. Elle n'était pas très douée pour ce genre de chose, il fallait bien l'avouer. Finalement, son regard se posa sur une robe bleue et or dont la parure n'était pas sans rappeler celle d'un oiseau. Et l'oiseau était un symbole très important à Jadescath.

- Je vais choisir celle-là. Faîtes là porter avec mes autres affaires. Au fait, quand partons nous ? Demanda t-elle au valet.
- Votre carrosse sera prêt dans une heure, ma Reine. Votre arrivée au duché du griffon est prévue dans trois jours.
- Très bien.

Il était vrai que cela prenait du temps de traverser la moitié de son Royaume et de rejoindre celui des griffons. En générale, elle préférait voyager à cheval, mais étant donné la longueur du trajet, les risques d’intempérie, et les les directives de sécurité, le carrosse était plus adéquat.
Une heure plus tard, le voyage de la jeune femme débutait. Dans le carrosse, il y avait une servante, et bien sûr, Rajah. Celui-ci dormait paresseusement à ses pieds. Elle avait désiré l'emmener avec elle, car l'animal n'appréciait guère que sa maîtresse disparaisse plus d'une journée. Il devenait alors agressif et fugueur. Il aurait été dommage qu'il dévaste le palais en son absence et ne déguste l'un de ses laquais. Le carrosse était tiré par quatre chevaux blancs. Elle était également escortée par cinq cavalier à l'avant, et cinq à l’arrière. Le minimum syndicale, avait dit son conseiller.

Le voyage durant donc trois jours, comme prévu, sans souci majeur. Ils avaient bien rencontré deux ou trois créature hostiles, mais rien qui ne puisse arrêter ses hommes.Ysice fut tout de même soulagée que cela prenne fin. On la conduisit à ses appartements, là où elle pourrait se préparer pour la soirée à venir et séjourner quelques jours avant de repartir dans son royaume. L'endroit était parfait, et on fit mener ses affaires pendant qu'elle allait faire sa toilette.
Quelques heures plus tard, la jeune femme était prête. Elle s'était délicatement parfumée, maquillée avec discrétion, habillée de sa jolie robe, et une fois coiffée, avait glissé une longue plume bleue semblable à sa robe. Pour terminer le tout, elle avait enfilé quelques bijoux sobres, mais précieux, incrusté de saphirs et de diamants. Sa servante en resta bouche bée tant le charme et l'élégance de la Reine était ainsi sublimée.

Et en effet, elle ne manqua pas de faire impression. Beaucoup de regards se tournèrent dans sa direction. Mais cela n'était pas seulement du à sa beauté. Après tout, c'était la première fois qu'elle se montrait devant ces gens. La nouvelle Reine du Royaume des Crocs d’Émeraude n'avait en effet encore jamais été présentée aux yeux du reste du monde. Ou très peu. Il y avait beaucoup de monde, et la jeune femme regrettait presque d'avoir laissé Rajah dans ses appartements tant elle était intimidée. Il y avait là des figures impressionnantes, mais elle se devait de faire bonne contenance. Elle salua donc les personnes qu'elle croisait, échangeant quelques paroles avant qu'un homme n'attire leur attention et ne prenne la parole pour annoncer l'arrivée du Duc Konrad Griffon de la lignée de Pavel. Un nom qui sonnait fort bien. Elle applaudit discrètement avec les autres, et ne put s'empêcher d'être impressionnée par la carrure et le charisme de l'individu en question. Il était bel homme, c'était indéniable. Une fois son discours fort courtois terminé, la soirée commença pour de bon. Les discussions allaient bon train, et les petits fours et coupes de vins disparaissaient rapidement dans les bouches des convives.

Ysice s'était également rapprochée du buffet pour prendre une coupe de vin rouge dans une main, et un petit four dans l'autre, répondant alors aux nombreuses questions que ses voisins lui posaient avec curiosité. Il est vrai qu'on en savait très peu à propos de son royaume, bien plus jeune que la plupart des régions de Terra. Au bout d'un petit moment, elle décida de s’éclipser doucement en direction de la cheminée, un endroit qui lui paraissait plus chaleureux qu'au milieu de la foule venu remplir leurs estomac.

- Bonsoir votre majestés.

Ysice se tourna prestement en direction de l'homme qui venait de l'interpeler, et elle sourit. Elle ne s'était pas rendue compte qu'elle se tenait désormais aux côtés du fameux Duc.

- Oh, bonsoir Duc. Belle soirée n'est-ce pas ? Il y a tellement de monde...

Son regard balaya la salle avec un point de nervosité. Il ne fallait pas être devin pour voir que la jeune reine était encore novice dans ce genre d'évènement. Mais ses yeux revinrent bien vite sur le visage attrayant de l'homme, lui offrant un joli sourire.

- J'espère que vous excuserez mon manque de savoir vire, je n'ai pas encore l'habitude de tout cela. Mais votre compagnie m’honore et je suis ravie de faire votre connaissance.

Il est vrai qu'elle se sentait plus à l'aise en sa compagnie qu'au milieu d'un orque et d'une grosse dame s'enfilant des petits fours à la pèle comme si sa vie en dépendait. Elle but une gorgée de vin, qu'elle trouvait décidément délicieux, en pensant qu'elle allait devoir à son tour se montrer raisonnable et modérer la boisson. C'est qu'il était assez fort, ce vin !

- Oh, bonsoir Duc. Belle soirée n'est-ce pas ? Il y a tellement de monde...

- Oui certes, un peu trop si vous voulez mon avis, je trouve que Ser Oswald en fait toujours trop, mais ce genre de réceptions sont ses passions et je ne saurais refuser l’invitation d’un ami d’enfance..

Je souris, la délicieuse créature qu’était la Reine semblait intimidé, je ne pouvais que la comprendre, cette jeune femme, tout comme moi, devait surement préférer un repas en petite compagnie, mais en bonne compagnie. Je lui souriais avec douceur quand elle ajouta

- J'espère que vous excuserez mon manque de savoir vire, je n'ai pas encore l'habitude de tout cela. Mais votre compagnie m’honore et je suis ravie de faire votre connaissance.

- Je ne m’y habituerais je ne penses jamais non plus et pourtant j’y ai le droit depuis qu’Oswald dirige les terres de la baronnie du Lévriers..
Je ricanais doucement, elle était vraiment belle, on aurait dit un petit oiseau chanteur.

Je me prenais un verre de vin avant d’ajouter

- Ces mots me vont droit au cœur, et j’en suis tout autant comblé, je vous prierais de bien vouloir m’excuser à mon tour, je n’ai que peu entendu parler de votre royaume, hormis les rumeurs sur la qualité exceptionnel de votre agriculture et la beauté de sa reine.

Ainsi dit, je lui prenais délicatement la main pour y déposé un délicat baisemain de sorte à ce qu’elle ne sente que mon souffle chaud sans que mes lèvres n’effleure sa peau si douce, ma cape en fourrure de Griffon Harfang descendant un peu sur mes épaules, je la remettais doucement en place en me relevant, et gouttait au vin.

- Ce vin vous plais-t-il ? il vient du capitole de la baronnie du Taureau, pour être honnête… Le vin est le seul domaine où le baron Erilc est doué, je suis obligé de faire vérifier par l’ange Selophon deux fois par mois si ses armées sont opérationnelles.

Fis-je avec le ton de la plaisanterie, je plaisantais bien sûr, les troupes du taureau avaient beau ne pas être sa principale priorité, le baron s’en occupait, la tradition des complots de l’ancien duché du taureau nous ont poursuivie jusqu’ici et il sait que je n’hésiterais pas à le défaire de se droits si jamais il me décevais, je trouverais bien un autre noble de sa maison qui me satisferais, ou alors je les annexerais au loup et au lévriers, mais ce n’était pas là le sujet de la soirée, pour l’instant il faisait son travail, c’est tous ce qui m’interesse.

- Avez-vous pu visiter Withecliff ? Le capitole du Lévrier est connu pour être un lieu où le temps est agréable et aux eaux rafraichissantes, nombreux nobles y viennent oublier leurs soucis aux bords des lacs. Et mon Duché serait honoré de vous y accueillir plus souvent, ici ou dans n’importe lequel des baronnies. Et je serais plus qu’honoré de vous recevoir en mon capitole de Serre-d’Est.

Je dois avouer que sa compagnie était fort plus agréable que celle d’Erilc ou que celle de mon oncle Sandor, il émanait de cette splendide créature une aura de bienveillance, elle m’inspirait confiance, et je savais bien que ce n’était pas l’œuvre de l’illusion d’un Sans-visage, elle était doté d’un véritable charme poli, discret et élégant. Je lui souriais quand le Haut-Roi Andaric de la nouvelle Irolan annonça nous avoir apporté un présent en la qualité d’un groupe de musicien Elfes, il tapa des mains et alors ils se mirent à jouer une mélopée douce et traditionnelle tandis qu’un danse-lame exécutait une danse enivrante, ses lames remplacés par de longue lame courbe de bois ornés de rubans dorés et verts. Je lui tendis le bras pour qu’elle me le prenne et l’accompagnais voir le spectacle transcendant.

- Vous êtes chanceuse très chère. Peu sont ceux qui peuvent se vanter voir un maître danse-lame à l’œuvre par temps de paix.

Une fois la danse achevé, tous applaudir, l’esprit et le cœur échauffé par ce spectacle qui, au combat, suffisait à redonner son ardeur à un guerrier blessé et  démotivé. Je repris pour ma part une gorgée de vin en souriant à la Reine

- Mieux vaut avoir les Irollans de son côté

Fis-je en souriant et ricanant, massant ma mâchoire carré avant de lui sourire aimablement.

Ysice souriait. La voix grave et posée de Konrad avait un effet apaisant et rassurant sur elle, il inspirait confiance, sans qu'elle sache exactement pourquoi. Une sensation, comme ça, ou son instinct qui le lui murmurait. Toujours est il qu'elle était bien mieux en sa compagnie qu'au milieu de la foule. Apparemment, le Duc était un habitué de ces soirées mondaines, qui semblaient pourtant l'ennuyer un peu, ce qui fit sourire la jeune femme. C'était le lot des gens importants comme eux. Cela demandait beaucoup de responsabilités et quelques sacrifices, et lorsque l'on était pas plongés dans ses obligations, il y avait ce genre de soirée, avec beaucoup de monde, où on ne pouvait toujours pas se relâcher car il fallait faire bonne figure, et tenir les longues et interminables discussions. Ysice était tout de même rassurée que ce ne soit pas une fête organisée dans son Royaume. La tâche était d'autant plus difficile lorsqu'on était la "star" de la soirée. Tout le monde cherchait à accrocher votre regard, à vous parler, à vous toucher même, pour pouvoir se pavaner et se vanter plus tard d'avoir rencontré la Reine de ceci, ou le Duc de cela. Au moins... ces deux-là étaient sur la même longueur d'onde.

Konrad s'excusa auprès d'elle de n'en savoir que très peu au sujet de son Royaume, mais la jeune femme n'en éprouva que de l'amusant, et ne pu s'empêcher de rougir légèrement à son compliment et plus encore lorsqu'il déposa un chaste baise-main, avant de répondre :

- Je vous rassure, vous en savez déjà plus que la plupart des gens ici présents. Mon Royaume est fort jeune comparé au reste du monde... je ne suis pas étonnée qu'il suscite de vastes interrogations. Mais peut-être me feriez vous l'honneur, un jour, de venir visiter ces terres ?

Oui, une invitation, pourquoi pas ? Après tout, si cela pouvait resserrer les liens entres les deux Royaumes, cela n'avançait que des bons côtés. Les Crocs d’Émeraudes était un lieux pacifique et courtois, qui, bien qu'un peu centré sur lui-même, savait parfois s'ouvrir un peu aux autres, surtout lorsque cela venait de la Reine. Car celle-ci, au contraire de ses ancêtres, avait décidé qu'il était temps de créer des liens avec les régions voisines, plutôt de se renfermer sur soi-même. Cela ne leur apporterait que de mauvaises choses.
Elle l'écouta ensuite parler du vin, puis des différentes baronnies du Royaume du Griffon. Attentive, elle buvait ses paroles. Elle avait toujours adoré en apprendre plus sur le reste du monde et celui-ci était follement intéressant. Alors qu'elle tentait de s'imaginer à quoi tout ceci pouvait ressembler, il lui proposait de découvrir Withecliff ou son capitole de Serre-d'Est. Les yeux d'Ysice se mirent à briller.

- J'en serais ravie ! Je ne connais vraiment rien, je ne suis pas beaucoup sortie de Jadescath. Le peu de choses que je sais, je les aient lus dans des livres. Mais j'espère avoir l'honneur de visiter tous ces endroits à vos côtés...

Elle lui tendit un sourire charmant, presque charmeur. Oui, c'était une idée qui l'attirait fortement. C'est alors qu'une musique enchanteresse retentit, caressant agréablement les oreilles de la jeune femme qui en chercha la source. Elle vit alors, en effet, un individu typiquement elfique se mettre à danser une sorte de chorégraphie païenne munit d'armes en bois. Elle était hypnotisée par tant de beauté et resta muette pendant tout le temps de la danse, jusqu'à ce que la musique cesse. Elle posé son verre un instant pour applaudir comme les autres.  Incroyable ! Elle n'avait jamais rien vu de semblable chez elle. Elle reprit finalement son verre pour imiter le Duc et en boire une gorgée.

- Des Irollans ? Ce sont donc leur nom ? Je les trouve... majestueux. Nous n'avons guère le loisir de faire la connaissance d'individus tels que ceux-là par chez nous... ni d'individu tel que vous, Ser Konrad...

Elle lui rendit son sourire, puis se permit l'audace de glisser la main dans la sienne pour l'entrainer vers un autre côté du buffet, heureusement peu fréquenté, où se trouvaient des mets un peu fins. Elle se servit un petit four, avant que ses yeux ne soient attiré par une baie vitrée, et le ciel magnifique étoilé. Elle sourit, regarda autour d'elle avec amusement, puis se pencha à l'oreille du Duc, une main posée sur son bras.

- Et si nous nous éclipsions un peu avant le dîner ? J'aimerais tant prendre l'air sur une terrasse et observer les étoiles...

Une passion et une envie typiquement féminine, mais il est vrai que prendre l'air lui ferait du bien.

- Des Irollans ? Ce sont donc leur nom ? Je les trouve... majestueux. Nous n'avons guère le loisir de faire la connaissance d'individus tels que ceux-là par chez nous... ni d'individu tel que vous, Ser Konrad...


Elle me souriait avec un air angélique.

- Ce sont les rescapés d’une ancienne nation Elfe nommé Irolan, comme leur forêt et à vrai dire, si on devait leur donner un nom, ça serait Sylvains. Et… je ne suis pas si exceptionnel je ne suis qu’un humble… chevalier..


Je sentis soudain une sorte de choc électrique dans ma main, elle venait de me la prendre et m’entrainait vers un buffet, pour une raison que j’ignorais j’avais soudain chaud, le pire fut quand elle me chuchota à l’oreille, son souffle électrisant ma peau.


- Et si nous nous éclipsions un peu avant le dîner ? J'aimerais tant prendre l'air sur une terrasse et observer les étoiles...

Je pensais "Et si nous allions plutôt profiter de l'intimiter de ma chambre afin de mieux nous connaître?" mais je fis simplement

- Mais bien entendu, j’avais justement chaud

J’eu un rire nerveux et la guida  vers le balcon, où le bruit de la fête était plus sourd pour laisser place aux aboiements des lévriers du baron, qui courraient dans ses jardins.
 
- Il vous faudra venir à Serre-d’Est, on peut voir depuis le balcon de mon bureau une colonie de Griffon sauvage qui volent  bas afin de chasser, c’est un spectacle assez impressionnant, surtout vers les dernière neiges de l’hiver.

Je buvais à nouveau un peu de vin, m’accoudant à la barrière et regardant les bois au-delà de la haie des jardins. La lune était pleine et nous baignait tous d’une agréable lumière, le bruit des cigales étaient fort. Je défie le chignon de mon catogan afin de laisser mes cheveux libre de retomber sur mes épaules

Je lui tendais la main en souriant, me voulant le plus courtois possible.

Un humble chevalier ? C'était certain, cet homme n'était pas du genre à fanfaronner pour son titre ou ses talents d’épéistes, contrairement encore une fois, à beaucoup d'hommes présents ce soir. Ysice ne connaissait évidemment pas tous les faits d'armes du Duc, mais elle était certaine que ceux-ci étaient particulièrement louables. Elle sentait quelques chose de puissant émaner de lui, et pour ce genre de choses, elle se trompait rarement. Ses talents de magicienne perfectionnaient un peu ses sens, et elle avait prit pour habitude de toujours suivre son instinct, ce qui avait toujours payé jusqu'à présent. Elle était ainsi certaine de pouvoir faire confiance à cet homme. Il ne possédait rien de foncièrement mauvais... elle pouvait le sentir aussi, comme si son âme irradiait de son corps et qu'elle pouvait lire en lui... bien que sa lecture se limite à la surface... elle était incapable de pouvoir sonder l'âme de ser Konrad plus profondément que cela. Mais ça lui suffisait. Son charme, son charisme et sa voix douces faisaient le reste. Ysice pouvait-elle dire, alors, qu'elle n'était pas insensible aux charmes du griffon ? Possible..., mais sa retenue l'empêchait de se l'avouer, alors qu'elle ne le connaissait que depuis quelques minutes.

Elle lui proposa cependant d'aller prendre l'air pour observer les étoiles. Une manière également pour elle, sans doute, de pouvoir faire plus ample connaissance à l'abri des regards et des bruits indiscrets. Pour son plus grand plaisir, il accepta sans hésiter, la guidant alors jusqu'à la terrasse. L'air frais la fit frissonner, non pas qu'elle avait froid, mais cela lui parut très agréable. Elle s'approcha de la rambarde et jeta un œil en contrebas, ou des lévriers couraient gaiement. Le Duc lui parla alors de nouveau de Serre-d'Est où il résidait, expliquant que depuis son bureau, on pouvait assister à l'incroyable spectacle de griffons en train de chasser à basse altitude. Ysice sourit, ferma les yeux, et inspira un grand bol d'air avant de dire dans un souffle :

- Des griffons... cela doit être merveilleux à voir. Un peu comme le vol effréné d'un essaim de Koilee arc-en-ciel... en beaucoup plus gros.

Elle rit doucement, car la comparaison n'était pas franchement adéquate. Le calme agréable de l'extérieur était seulement secoué par le bruit des cigales qui s'en donnaient à cœur joie. Attirée par un mouvement du côté du Duc, la jeune femme se tourna vers lui et le vit défaire ses cheveux. Il était tellement... séduisant. Elle ne pouvait le nier, et ses joues rougirent légèrement. Sa main délicate se referma un peu plus dans celle de l'homme, et elle se rapprocha de lui, lui faisant face, remontant alors leurs mains qu'elle lia de son autre main libre, entre eux, à hauteur de leur poitrine. Le visage baissé, elle n'osait pas le regarder.

- Ser Konrad... excusez-moi, je ne voudrais pas paraître impolie ou vous laisser penser que je suis une femme trop... entreprenante. Mais... j'apprécie fortement votre compagnie. Bien plus qu'il ne sied entre une Reine et un Duc de votre envergure...

Elle finit par redresser son visage, réalisant alors que la distance entre eux était bien plus mince que ne le voulait la bienséance, et elle rougit plus violemment cette fois. Elle lui lâcha la main, reculant d'un pas et glissant ses doigts légèrement dans se chevelure.

- Veuillez m'excuser. Vous devez me prendre pour catin de bas étage...

Elle secoua la tête, s'en voulant de se montrer aussi hâtive. Mais elle était attirée par cet homme, indéniablement, sans pouvoir y résister. Ce n'était pas ainsi que devait se comporter une Reine ! On aurait plutôt dit une jeune écolière naïve et stupide. Une image indigne de son rang, et elle en avait honte.

Ce moment était tout simplement divin, j’étais en la compagnie de Dame Jadescaw, sur ce balcon, et la soirée n’était pas si ennuyeuse que ça.. je me perdis un instant à contempler les étoiles, ainsi que la Lune, le cocon d’Asha, déesse dragon de l’ordre, du teps et du cyle de la vie et la mort, la déesse araignée, la mère lune.. L’odeur des bois humide était apporté par une brise, je rigolais doucement a sa comparaison entre un petit oiseau fort gracieux et beaux, comme elle, et des griffons robuste et fière..

- Je me demande à quoi ressemblerai un ballet aériens de griffon et de koilee..

Je sentis soudain sa prise sur ma main se resserrer, puis elle me fit face, regardant vers nos pieds, remontant sa main et la mienne entre nos deux poitrine, je pouvais apprécié la chaleur s’émanant de cet être radieux et bon, si elle n’était ni ange, séraphin, archange ou céleste, on aurait put s’y confondre en constatant avec quel perfection Elrath avait crée cet être.

- Ser Konrad... excusez-moi, je ne voudrais pas paraître impolie ou vous laisser penser que je suis une femme trop... entreprenante. Mais... j'apprécie fortement votre compagnie. Bien plus qu'il ne sied entre une Reine et un Duc de votre envergure...

- Je… j’apprécie grandement votre compagnie aussi votre majesté… et.. ce n’est.. Je ne pense pas que vous soyez…

Elle redressa alors son doux visage de porcelaine vers moi, je pouvais sentir l’odeur de ses cheveux et celui de sa peau, je me voyais dans ses magnifiques yeux bleux, elle était si belle. Je me sentis comme traversé par un pic chaud et forid dans la nuque mais elle se recula soudainement.

- Veuillez m'excuser. Vous devez me prendre pour catin de bas étage...

Elle secoua la tête, semblant être honteuse. Je la regarda un instant ainsi avec de m’approcher d’elle et de lui remonter le visage vers le mien, effleurant presque la pulpe rose de ses lèvres, je lui dit.

- La vue est plus belle dans l’aile Est.. Suivez-moi

Aussitôt-dit, je lui prenais délicatement le poignet et la ramena vers la porte principale qui donnait sur les couloirs Oswald tenta de m’arrêter pour me demander où j’allais mais mon cousin Haart Cerfs, le retint

-  Baron Oswald ! Venez donc par ici, et dites-moi où avez-vous dégotté cet argenterie ? Elle est sublime ! On dirait du travail elfique

Haart se retourna vers moi pour m’adresser un clin d’œil avant de taper dans le dos de ce pauvre Oswald qui se trouvait bien désemparé de perdre deux de ses plus importants invités avant que le dîner n’ait commencé… Mais fort heureux de pouvoirs étalé le raffinement de ses richesses

- C’est en effet de l’argentile Chère Baron du Cerfs ! Le précieux minerai elfique avec lesquelles sont normalement confectionnées les armures des Griffons de guerre !

Je dirigeais la reine vers l’aile Est d’un pas sûr, Plume de Fer mon épée se balançant dans son fourreau à ma ceinture, je ne la tiré pas avec violence, mais j’étais sûr de moi, et ça se sentais. J’arrivais enfin à mes appartements dont la double porte blanche et doré portait les armoiries du Lévriers, et des poignets en tête de Griffon.

- Si le cri de guerre de ma famille est « griffon éternel », sa politique a toujours été «écoutes ton cœur», aussi je vous demande par avance de me pardonner votre majesté pour vous avoir entraîné ainsi mais…

Ne trouvant de mot pour finir ma phrase, je m’approchais simplement d’elle avant de laisser nos lèvres s’effleurer, mon cœur battant la chamade, le sang me battant les tempes.

- Que diriez-vous de discuter d’accord de diplomatie votre majesté ?

Je ne parlais visiblement nullement de Diplomatie ni de politique mais de quelque chose de plus passionnel, de plus ardent, et tel la lumière inquisitrice d’Elrath brûle les démons, un feu intérieur me brûlait.

Ysice était décontenancée par sa propre audace. Elle était encore jeune, et inexpérimentée en tant que Reine, et se disait qu'elle ne se comportait pas là comme le voudrait la bienséance. Il aurait sans doute mieux valut qu'elle se mêle à la foule et partage les conversations des convives, pour faire bonne figure et lier des liens d'amitié avec tous ces gens importants. Voilà ce qu'une Reine aurait du faire pour assurer à son Royaume de potentiels alliés pour le futur. Au lieu de cela, elle minaudait avec le Duc de Serre-d'Est au risque de le froisser et d’envenimer la situation. Et pire encore, de donner une image d'elle fort contraignante. Yisice se sentait si mal qu'elle aurait bien voulu disparaître sur l'heure. Que lui était-il donc passé par la tête ? Elle avait été désarmée par la présence de cet homme et son charme. Konrad était typiquement le type d'homme qu'elle appréciait, et elle n'avait pas prit garde à ce que cela pouvait avoir comme conséquences.
Le cœur battant, fuyant le regard de l'homme, elle s'attendait à ce qu'il s'efface et décide de rejoindre le reste des convives. Au lieu de cela, il s'approcha et l'incita à relever son visage vers lui. Alors que leurs lèvres se retrouvaient proches, si proches, elle sentit son cœur louper un battement tandis qu'elle se perdait dans la profondeur de son regard.
Mieux qu'un long discours, le Duc l'entraîna alors, prétextant que la vue était plus agréable dans l'aile Est.

Ysice ne chercha pas à refuser, ni même à se demander quelles étaient les réelles intentions de l'homme. Elle savait simplement qu'elle avait envie de le suivre et de rester prêt de lui. Ils faillirent se faire harponner par le Baron, inquiet de savoir pourquoi ses deux importants invités s'éclipsaient ainsi. La jeune Reine ouvrit la bouche, comme pour se préparer à bredouiller une excuse, mais un autre homme l'interpella, lançant alors un clin d’œil à Konrad. Ysice sourit, ayant comprit que cet ami venait de sauver la mise au Duc pour lui permettre de s'échapper en sa compagnie. Ils ne se firent donc pas prier.
La jeune femme suivait les pas décidés du chevalier à travers les couloirs, bien heureuse de s'éloigner de la foule. C'est alors qu'ils s'arrêtèrent devant de lourdes portes blanches et dorées avant que le Duc ne tente d’excuses une chose qu'il ne parvint pas à expliquer. Ysice savait parfaitement de quoi il retournait, et elle sentit son cœur s'affoler de nouveau dans sa poitrine. Ils se rapprocha, ses lèvres effleurant de nouveau les siennes.

"Que diriez-vous de discuter d’accord de diplomatie votre majesté ?"

La jeune femme se sentit fondre sous son regard et son souffle chaud qui venait caresser sa peau délicate. Elle glissa sa main contre la joue de l'homme, l'autre venant se poser tendrement sur sa nuque, et elle soupira alors :

- Appelez-moi Ysice...

Et sur ce, elle emprisonna doucement les lèvres du chevalier entre les siennes, venant presser son corps brûlant contre celui de l'homme qu'elle désirait. La simple idée de partager un moment plus qu'intime avec cet homme la ravissait et l'excitait au plus haut point. Comme il devait être doux de se retrouver entre ces bras puissants...

- Appelez-moi Ysice...

Et sur ce, elle emprisonna doucement mes lèvres avec les siennes, je me laissais faire un premier temps, je cru sentir une violente déflagration me parcourir tel un Armageddon brûlant de passion.

- Appelez-moi Konrad en ce cas…

Je lui rendis enfin le baiser, mes lèvres n’avaient pas la douceur des siennes, ni leur parfum de fleurs, mes lèvres portaient encore le gout du vin rouge et fort de Chiuroscuro. Je la pressais contre moi, ma main derrière sa tête, l’autre poussant les lourdes portes de marbre et de feuilles d’or. Je la guidais au fil de mes baisers à l’interieur de ma chambre, j’étais comme fiévreux, haletant, caressant son visage de mes mains dont j’avais retiré les gantelets et qui gisait déjà au sol.

Je décrochais mes épaulettes dans des cliquetis, ma cape tombant au sol dans un bruit de draps froissé. Ce faisant, je l’embrassais dans le cou, mes mains puissantes décalant son visage afin de rendre cela plus simple, écartant ses cheveux. Les larges porte-fenêtres ouvertes nous faisant baigné dans une lueur bleuté, un vent frais et doux passant sur nous. Je nous sentis buter contre quelque chose, nous étions enfin au niveau du lit, me faisant rompre notre baiser pour la pousser avec légèreté dans le but qu’elle se retrouve allongée sur le lit.

- Je suis légèrement encombré…

Je fis un pas en arrière, la dévorant du regard tel un griffon toisant une biche qu’il s’apprête à dévorer et défit mon armure. D’abord Plume de fer mon épée, puis mon plastron, tombèrent au sol dans un bruit froid, enfin ce fut à cotte de maille en mithril, précaution que je prenais toujours, qui glissa dans un bruit de cascade. Je retirais ensuite la chemise de soie  que je portais en dessous, me retrouvant alors torse nue, mes nombreuses cicatrices se dessinant dans la lumière de la pleine lune, celle de mon visage me donnant un air sérieux. Je me redirigeais vers le lit, vers mon amante. Me collant à elle, la laissant apprécié pleinement mon corps athlétique, l’embrassant dans le cou puis lui mordillant le lob de l’oreille.

- Tu es si belle…

Ma main caressait alors sa poitrine, je l’embrassais de ton mon soul, grisé par une énergie nouvelle, mon sexe gonflant, prisonnier de ses parois de tissus. Je retirais la plume de ses cheveux et la réembrassa dans le cou, lui mordillant, puis embrassant, je pris sa main afin de lui faire parcourir mon buste, l’arrêtant à mes abdominaux, je la bouffais littéralement du regard, animé d'un désire plus ardent que les flammes d'Arkath.

- Cette nuit est la notre.

Je retournais alors à nos baisers

Ysice avait encore du mal à réaliser ce qui se passait, ce qu'elle s'apprêtait à faire, ce qu'elle était en train de faire. Son corps était parcouru de frissons et son cœur pulsait comme s'il désirait se décrocher de sa poitrine. C'était comme la danse d'un tambour qui appelait inlassablement, encore et encore, qui appelait ce corps chaud et viril contre le sien, et ces lèvres charnues contre les siennes. L'homme lui rendit ses baisers, leurs souffles s'entremêlèrent dans une douce poésie de soupirs tandis qu'il ouvrait les portes à l'aveugle et l'entraînait dans la chambre.
La fraîcheur et la sensation de bienfaisance qu'elle imposait transportèrent la jeune Reine plus encore, alors que son esprit nageait dans un océan flou et brûlant. Ysice entrouvrit ses lèvres comme pour gémir alors qu'il couvait son cou à la peau si fine de baisers chauds, mais il n'en sortit que le silence. Ses mains, affolées, parcouraient de caresses son dos, sa nuque, son visage ou ses cheveux, alors qu'elle était absorbée par ses lèvres.
Soudain, en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, elle se retrouva allongée sur le lit, pouvant alors contempler à loisir l'homme qui se dressait face à elle. Il était beau dans cette lumière qui sembla presque divine, lui donnant l'air d'un héros des temps anciens, bien qu'il fût déjà le héros de sa propre époque. Elle semblait suivre le contour de sa silhouette à la perfection, et lorsqu'il se retrouva torse nu, celle-ci sublima plus encore ce tableau enchanteur. Elle révélait les imperfections de sa peau, celles cumulées au combat, mais cela ne le rendait que plus séduisant encore. Et Dieu qu'il l'excitait à la regarder ainsi, comme le fauve prêt à bondir sur sa proie, comme l'homme qui s'apprête à posséder sa belle, plus simplement.

Enfin, il la rejoint, rapprochant son corps musclé de celui de la jeune femme qui l'appelait à perdre haleine depuis tout à l'heure, comme s'il souffrait chaque seconde de son absence contre sa peau. Lentement, tandis qu'il descendait vers elle, elle effleura son torse magnifique du bout des doigts, comme l'on tente de déchiffrer une carte au trésor. Il était à présent collé à elle, elle pouvait sentir chaque muscle saillant, chaud et doux contre sa silhouette plus frêle. Ysice rejeta doucement sa tête en arrière lorsqu'il vint embrasser de nouveau son cou, puis mordiller son oreille. Elle mordilla elle-même sa lèvre inférieure tandis que le désir prenait feu en elle. De sa voix grave, il lui dit qu'elle était belle, et prononcé ainsi, personne n'aurait pu en douter. Elle eut un sourire, son regard brûlant toujours tourné vers le plafond sur lequel leur silhouette, comme des géants noirs, se mouvaient.

Ysice eut un soupir de plaisir alors qu'elle sentait la main puissante de Konrad prendre possession de sa poitrine qui se raffermit davantage à son contact, se redressant, pointant peu à peu à travers le tissu de sa robe. Un tissu qui, de plus en plus, la gênait. Elle voulait sentir sa peau toute entière contre celle du chevalier, supprimer toutes les barrières, tandis qu'elle répondait à ses baisers avec ferveur. Contre ses jambes, elle pouvait sentir le membre imposant de son partenaire gonfler d'excitation, et elle ressentit elle-même un délicieux fourmillement au bas de son ventre à ce contact. Dieu qu'elle le désirait ! Il guida l'une de ses mains à travers son buste qu'elle caressa avec empressement, puis douceur, tandis que l'autre remontait comme la caresse d'une rivière de ses reins jusqu'au creux de ses omoplates. Le chemin de ses doigts fut long tant sa stature était imposante. Plus les secondes coulaient, plus elle peinait à être patiente. La pureté de sa peau glissait parfaitement sur celle du chevalier, comme pour mieux en découvrir chaque parcelle, chaque grain.

Cette nuit était la leur...

La Reine de Jadescath buvait les lèvres du Duc avec passion, ne pouvant s'en décrocher, comme si une soif vorace lui vrillait les sens. Son souffle s'accélérait, et les battements de son cœur avec. Puis la chaleur et la friction du tissu sur sa peau délicate et extrasensible lui devinrent insupportables. Elle appuya alors doucement de sa main sur le buste galbé du chevalier, s'arrachant à regret de ses lèvres pour le redresser, et se lever au pied du lit. À son tour, sa silhouette fut baignée de lumière. Alors qu'elle lui tournait le dos, elle lui jeta un regard fiévreux de désir par-derrière son épaule, et lentement, alors que l'instant ne nécessitait aucun mot, ses mains remontèrent au niveau de ses reins, là où le lacet de sa robe était noué. Avec une lenteur sensuelle, elle tira dessus du bout des doigts pour le défaire. Elle rassembla sa chevelure sur le côté d'un geste gracieux, alors que d'un mouvement, elle fit glisser le tissu de sa robe, dénudant une épaule gracieuse. Ses yeux bleus, brillants, se posèrent avec une lueur de provocation amusée dans ceux de l'homme. Le tissu bougea encore un peu, dénudant la deuxième épaule. Et alors qu'elle détournait tout à fait les yeux, la robe se mit à glisser, lentement, sensuellement, révélant petit à petit son corps qui luisait majestueusement à la clarté de la lune. Ses formes, sublimées par la lumière, apparurent une par une, jusqu'à ce que la robe tombe sur le sol avec un bruit léger, presque inaudible. Au creux de ses reins, un petit oiseau gracieux était tatoué, comme s'il tentait de se poser délicatement sur le sous-vêtement de dentelles noires qui laissait deviner à mi-mot les formes de sa croupe. Ses seins, en revanche, étaient libres, et ne souffraient plus d'aucune barrière.

Les doigts fins de la Reine des Crocs d'Émeraude s'approchèrent alors du dernier morceau de tissu qui la couvrait, attrapant alors chaque côté entre deux doigts, avant de le faire lentement glisser au sol, se penchant, se cambrant, élevant indécemment ses fesses aux yeux du chevalier. Enfin, seulement, elle prit tout son temps pour se retourner et lui faire face, entièrement nue, ses bras chastement croisés contre sa poitrine. Son manège, dans cette lueur bleuté, avait eu un air de féerie...

- Il me semble, Ser, que cela vous plaît.

Elle sourit doucement, tendrement, alors qu'elle pouvait voir le sexe de son futur amant se dresser fièrement après la vue d'un tel spectacle. Un sexe viril et follement attirant, dont elle désirait qu'il la pourfende de part en part. Les idées de la jeune femme, à présent, n'étaient plus chastes. Elle voulait cet homme, profondément en elle, se donner corps et âme.
Elle se rapprocha alors, allongeant Konrad sur le lit pour se retrouver au-dessus de lui à son tour. Elle caressa ses lèvres du bout des doigts, avant d'emprisonner sa bouche de ses lèvres voluptueuses, tendrement, y déposant de doux baiser avant que ceux-ci, de plus en plus avides au fur et à mesure, se fassent langoureux, sensuels, intrusifs.
Elle colla son corps au siens, venant écraser sa poitrine généreuse contre son torse, faisant glisser outrageusement son membre contre le bas de son ventre à la peau sensible, déclenchant alors chez elle un frisson de plaisir.

Oh oui par la passion d’Urgash, cette nuit était la nôtre...

J’étais tel un animal dans une cage humaine, un démon en habits de lumière, un griffon en tenue de chaire. Je sentais ses mains parcourir ma peau comme des araignées de délice, caressant  ma peau avec la légèreté des battements d’aile d’un papillon, je sentais sa peau frissonné, comme si elle était le capteur de toute sensation possible pouvant l’excité, et cela m’excitait moi, J’aimais avoir la sensation que je la dirigeais dan ce ballet de délice.
Je sentis une pression contre mon torse, elle cherchait à s’écarté de moi, dans un halètement mes lèvres cherchaient les siennes, puis je roulais sur le dos, me relevant à l’aide de mes coudes pour observer au mieux le spectacle que ma divine amante m’offrait alors, dans la lueur de la pleine lune, je voyais non plus une femme humaine, mais une véritable déesse, Ashan, la lune elle-même, personnifié en un être de chaire.

Et là je le vis, ce regard, ce regard si honnête et fiévreux, si je n’avais une éducation,  je me serais jeté sur elle à ce moment même.. Mais la vie m’a appris à être patient, si tu veux capturer un griffon, tu dois le faire au bon moment ou tout sera fichu, le moment serait gâché.

Et je la vit remonter ses mains au niveau de ses reins avec la grâce elfique d’une nymphe d’Irollan, avec la sensualité et le magnétisme d’une naga des perles. Elle tira dessus, et je ressentis une nouvelle pulsation enflammé à l’intérieur de mon cœur, et le lacet se défit, tombant mollement au sol comme un serpent mort.

Mais par bonheur le spectacle divin ne s’arrêtait pas là, ses cheveux dans un geste fluide et liquide se retrouvèrent sur le côté, son épaule douce et blanche se dévoilait, j’avais envie de la mordre, de l’embrasser, de lécher cette peau comme un loup léchant la surface de l’eau. Et ces saphirs qu’étaient ses yeux étaient animés par Shalassa elle-même, me lançant un regard de défi auquel je répondais par un fin sourire, défaisant lentement ma ceinture. Mes bottes s’hottant, je laissais filer mon pantalon mi-cuisse, mon sexe n’étant libéré qu’à moitié.

Et là, le clou du spectacle, sa robe fila comme l’eau qui coule le long de son corps, ses formes magnifiques bleuté par la lune, je ne voyais que son dos mais j’en aimais déjà chaque parcelle, je vis un détail qui me vola un sourire, un petit oiseau  était tatoué juste au-dessus de son dessous, je refreinais une violente envie de la saisir par derrière pour la prendre tel un animal, mais la proie doit venir d’elle-même à son chasseur.
Elle retira enfin son dessous  avec une lenteur sensuel, relevant ses fesses si bien que je me serais bien penché pour y dévoré son intimité, mais je la laissé continuer sa dance enivrante, je disais plus tôt qu’il ne fallait pas avoir les Irollans comme ennemi, mais qu’il était doux d’avoir la reine de Jadescath comme amie. Elle se retourna enfin vers moi avec une lenteur qui m’aurait été un supplice si ce n’était si parfait, cette ambiance, cette vision, ces parfums, ces couleurs, tout y était.

- Il me semble, Ser, que cela vous plaît.

- Sa majesté n’a pas idée

Mon sexe était maintenant plus rude que la lance d’acier d’une sentinelle, et plus rude que le bouclier d’un prétorien. Dans ma tête j’imaginai déjà ce que j’allais lui faire, les soupirs que j’allais lui tiré, les gémissements qu’elle pousserait, j’imaginais tout cela et surtout, j’attendais tout cela. Cette nuit serait la leur, cette nuit il était à elle et elle serait à lui.

Elle vint enfin e coller à moi, alors qu’elle caressait mes lèvres du doigt j’en mordillais un, avant de re-gouter avec délice à ses lèvres, mes mains attrapa fermement ses fesses, la rehaussant afin que je puise gouter à ses seins, embrassant son entre-sein, je mordillais ensuite son téton, puis l’embrassant tel un enfant qui tète, ne les lâchant que pour l’embrasser fiévreusement dans le cou. Alors que je la rebaissais afin de gouter ses lèvres, nos sexes s touchèrent, je sentais le contacte ardent de sa vulve contre mon sexe, ce qui me laissa échappé un souffle de plaisir que je taisais bientôt au creux de ses lèvres.

- Je suis un bon diplomate, j’ai la langue agile

Et pour clore mes mots je nous retournai encore une fois, me trouvant au-dessus d’elle, je l’embrassais, ma langue dansant avec la sienne dans le palais de sa bouche. Je descendis, embrasant son menton, puis son cou puis ses seins, son entre sein, son ventre son nombrils, et enfin son pubis.

- Laissez-moi vous le montrer

Et alors je collais ma bouche à son sexe, son clitoris dans le cru de mes lèvres, ma langue descendant déjà vers ses lèvres intimes, je goûtais son sexe, et ce gout de cyprine m’excitait. Je roulais ma bouche contre son clitoris comme un ours devant un pot de miel,  mes mains pétrissant ses seins. Je continuais quant à moi de lui dévoré l’intimité, les mouvements de ma langue se faisait plus long, plus langoureux jusqu’à plonger dans son intimité alors que j’aspirais son clitoris avec le reste de ma bouche.

Je pinçais ensuite ses tétons avant de remonter, le long de mon sexe frottant un instant contre sa vulve avant de simplement attendre, entre nos deux ventre, et moi qui dévorais les lèvres du haut de ma belle amante

- Si belle, si pure, si désirable …

La soirée n'aurait pas pu se dérouler de plus belle manière. Ysice était ravie de se retrouver dans les bras de cet homme admirable, quand bien même elle ne le connaissait que de peu. Elle savait tout ce qu'il y avait à savoir. Il était beau, grand, fort, honnête et sincère. Elle pouvait le sentir. Le corps de Konrad était un appel à la luxure, ce n'était pas une chose réservée aux femmes, et elle venait de le comprendre.
Ysice se mit à soupirer, les yeux fermés, éblouie par la sensation que lui procuraient les baisers sur ses seins, ses mains sur ses fesses, ses lèvres dans son cou. Son corps tout entier bouillonnait de désir à chaque caresse, à chacun de ses gestes ou de ses soupirs, elle sentait son envie de lui s'élever encore et encore. A chaque fois que leur sexe se rencontraient, Ysice se crispait de plaisir, retenant un instant son souffle. Il prit soudain la parole, lui glissant au creux de l'oreille qu'il était bon diplomate et savait conséquence se servir de sa langue. La jeune femme se sentit rougir alors qu'elle pensait comprendre ce qu'il allait entreprendre.

Il la retourna donc pour échanger les rôle. Elle aimait la façon dont il prenait les choses en mains, au sens strict comme au sens figuré, mais elle apprécia plus encore son baiser langoureux et ses baisers qui descendaient un peu plus à chaque seconde le long de son corps, déclenchant de délicieux frissons dans tout son être. C'est alors qu'il se mit à embrasser son sexe avec dextérité, crispant la reine de plaisir tandis qu'elle retenait un premier gémissement. Glissant ses mains dans la chevelure de Konrad, elle renversa sa tête en arrière, fermant les yeux pour mieux profiter de chaque sensation électrisantes. Le souffle presque coupé, elle finit par gémir :

- Oh... haan... Konrad...

Ce traitement délicieux était un supplice. L'attente devenait de plus en plus rude et elle gémissait profondément sous les coups de langues habiles du Duc. Il n'avait pas mentit, il était très bon dans ce qu'il faisait ! Puis le traitement exceptionnel prit fin alors qu'il remontait le long de son corps, la laissant presque essoufflée d'avoir lutté contre son corps qui s'était embrasé violemment. Elle lui rendit ses baisers, avec avidité, attirant son corps contre le sien. Elle avait une folle envie qu'il la prenne, mais elle sut prendre patience et décida plutôt de le suivre dans ce jeu espiègle. De nouveau, ils roulèrent alors qu'elle le chevauchait et le couvait d'un regard excité.

- Moi aussi, j'ai quelques connaissances dans ce domaine...

Souriante, elle glissa alors le long de son corps, effleurant son torse avec sa chevelure soyeuse, avant de glisser son membre entre ses seins, les pressant délicatement contre celui-ci, avant de se dégager, et de donner un premier coup de langue le long de son sexe. Elle continua ainsi, léchant sa virilité sur toute se longueur, jusqu'à ce qu'elle luise de sa salive, avant de la prendre en bouche. Elle commença par suçoter le bout de son membre, lentement, avant de faire pénétrer le sexe un peu plus profondément. Elle commença alors de langoureux vas et viens, s'appliquant à la tâche, et plus elle continuait, plus le membre s'enfonçait dans sa gorge, jusqu'à s'y retrouver tout à fait. Elle le suça ainsi, variant le rythme de temps en temps, pendant quelques minutes. Puis, elle cessa, ne voulant pas gâcher immédiatement le plaisir, elle s'arrêta et remonta jusqu'à son visage pour y déposer un baiser sur le coin de ses lèvres.

- Prends-moi Konrad... j'ai envie de toi.

Elle l'embrassa alors passionnément, tout ses sens en ébullition, le cœur battant.

Mon petit traitement semblait fonctionner, au vu d’avec quel gourmandise elle m’embrassait, nous collants l’un à l’autre, je ne pouvais retenir quelques râles de plaisir.
Je ne sus pas ce qu’elle avait en tête exactement à ce moment-là, mais elle nous refit basculer. Elle avait un regard… par les Dragons ce regard…. Je l’aurais volontiers prise tout de suite, et avec violence. Tel un animal sauvage… tel un griffon.

- Moi aussi, j'ai quelques connaissances dans ce domaine...

- Montrez-moi donc ?

Oh et elle me montra, je la sentis coulisser tel un naga le long de la cote, sa poitrine roulant contre mon torse, ses cheveux effleurant ma peau, ce qui me fit contracter mes muscles bien malgré moi. Et wow.. là fut le meilleur moment jusqu’à maintenant, elle prit mon sexe entre ses seins, je basculais la tête d’abord en arrière avant de la relever pour la regarder faire, c’était si… si bon. Si bon de me sentir entre ses merveilleux seins, puis, je sentis une sensation humide, elle passait sa langue sur mon sexe, elle était vraiment doué, puis je sentis la chaleur de sa bouche englober petit à petit mon sexe tout entier.

- Haa… Ysice.. tu es si.. douée..

Et enfin j’atteins sa gorge, c’était la première fois qu’une femme réussissait à le prendre en entier dans sa bouche… la sensation était hallucinante, comme si une douce chaleur m’envahissait petit à petit depuis mon sexe. C’était si serré, je bougeais presque de moi-même, mes pieds trahissant le plaisir que je prenais à force de bouger, puis elle finit sa fellation pour me coller un petit baiser au coin des lèvres, j’haletais, mon sexe raide et dur comme le marbre des murs du palais d’été.


- Prends-moi Konrad... j'ai envie de toi.

Et elle m’embrassa avec passion, je sentais son corps si frêle en comparaison au mien se coller à moi, elle semblait i fragile, et je sentais son cœur battre à travers chaque parcelle de son corps, sa tête, ses lèvres, son sexe, ses seins, ses mains… Ou alors étais-ce le miens.. Je lui rendis son baiser avec encore plus d’ardeur pour la soulever et me retrouver assis, elle sur moi, mon sexe entre nous deux

- Elrath m’en est témoins, j’en ai tout autant envie

Et disant cela, je la mordais dans le cou tout en la pénétrant lentement, ne voulant pas lui faire mal. Je laissais s’échapper un râle en la pénétrant, c’était encore plus chaud et humide que sa bouche, plus étroit.

- Par… Ashan.. c’est si… bon..
Je lui volais un baiser fougueux et passionné. La sensation était plus ardente que l’étreinte d’une succube, saisissant ses fesses, je commençais à onduler lentement  en elle, soupirant à chaque coup que mettait mon pénis contre le fond de son vagin.

- Yisice… haaaa.. tu es i… i… impressionante..

Je l’allongeais finalement sur le lit, voulant plus de rigueur dans l’action, la collant contre moi, je passais mes mains sous ses bras, saisissant son dos puis son visage, j’accélérais mes coups de reins, le bruit de claquement de nos chaires se faisant entendre dans la pièce, et par-dessus nos gémissements et râle, je relâchais son visage pour rabattre mes cheveux en place et l’embrasser fougueusement, massant ses deux seins, pinçant ses tétons, elle voulait que je la prenne, les 9 dragons m’en sont témoins, je la prendrais et imprimerais mon empreinte, mon désire, ma passion, au plus profond de son être. Je fis passé ses jambes à mes épaules afin de pouvoir la voir de haut, continuant mes vas et viens, je me penchais un instant, stoppant mon mouvement au fond de son être, avant de recommancer, toujours en train de l’embrasser et donc penché et collé sur elle

- Haaaa…. Haaaa…. Tu es si.. Bonne

Cette vulgarité sorti de ma bouche sans que j’y fasse attention, j’étais dans le feu du mouvement, et chaque coup de reins étaient une vision du paradis, pas celui d’Elrath, mais celui des homes en tout cas. J'étais telle un animal en rut, mais camouflé en un noble chevalier.

Ysice avait put sentir à quel point Konrad avait aimé lorsqu'elle avait prit son sexe entre ses seins et dans sa bouche. Elle savait en effet, comme beaucoup, que c'était là un traitement que les hommes affectionnaient tout particulièrement. Et elle devait bien avouer, elle aussi, qu'elle aimait cela, goûter à cette virilité, surtout lorsqu'elle appartenait à un homme aussi intimidant et puissant que le Duc. Son sexe était gros, imposant, mais elle était parvenue à le prendre tout de même en entier, et elle appréciait réellement sentir ce membre contre sa langue.
Il la trouvait douée, et cela la rassura, car rien n'était plus important pour elle que de le contenter cette nuit. Elle le sentait aussi impatient qu'elle, et cela tombait bien, car elle n'aurait pu attendre plus longtemps.
Elle revint alors sur lui, le suppliant presque de la prendre, là, maintenant et tout de suite. Et il ne tarda pas, la soulevant pour la positionner au dessus de son sexe. Elle retint son souffle, son front contre le sien alors qu'il lui avouait son envie réciproque. Il vint enfin mordre son cou tout en la pénétrant doucement. Ysice ressentit comme un courant électrique dans tout son corps alors que la fièvre grimpait en flèche d'un seul coup et qu'elle poussait un soupire d'aise et de plaisir. Enfin, son membre était en elle, la remplissant entièrement, et le râle qu'il poussa l'excita. Elle lui rendit son baiser avec ferveur, comme pour boire son souffle chaud. Il commença de lents vas et viens, lui tirant à chaque fois un soupire qu'elle étouffait contre ses lèvres charnues.

Il l'allongea d'un coup sur le lit, sans doute pour faciliter ses mouvements de bassins délicieux. Il prit son visage entre ses mains, tandis qu'elle se cambrait de désir, et lorsqu'il accéléra ses coups de reins, elle ne put retenir un doux gémissement, s'émerveillant de sentir son sexe aller et venir profondément en elle, frottant contre les parois de son intimité humide. Elle se mit à gémir de plus en plus, à chaque assaut délicieux du chevalier qui la prenait et la pourfendait comme sur un champ de bataille. Et elle adorait ça ! Tandis qu'il l'embrassait, elle serra son corps bouillant contre le sien, vibrant de plaisir, étouffant ses gémissements contre sa bouche.
Il fit passer ses jambes sur ses épaules, et Ysice se sentit comme emportée par une vague violente de plaisir car dans cette position, elle ressentait les sensations en décuplé, le membre viril de Konrad s'enfonçant aussi profondément que possible, venant taper dans le fond de son intimité.

- Haaan... Dieu que c'est bon !

Elle ne pouvait rien faire d'autre que de se laisser emporter, perdant tout à fait le contrôle de son corps qui explosait sous une myriades de sensations extraordinaires. Et alors qu'il la prenait encore et encore, elle ne fut nullement choquée par ses mots, bien au contraire. Et ses gémissements devinrent plus bruyants, saccadés par les coups de rein de son amant, se transformant parfois même en couinements tant la puissance de ses pénétrations la ravissaient ! Ses mains agrippèrent les draps avec vigueur au-dessus de sa tête, se cambrant au maximum, laissant sa poitrine danser au rythme des vas et viens du chevalier lorsqu'elle ne se trouvait pas entre ses mains puissantes.

- Oooh Kon... Konrad... si tu continues je... je vais jouir... haan !

En effet, elle sentait l'orgasme poindre. Voilà longtemps qu'un homme ne l'avait pas prise ainsi avec autant de fougue et de sauvagerie. Elle aimait qu'on la prenne ainsi, avec vigueur. Elle avait beau être une Reine dont ses habitudes se résumaient à toujours tout contrôler, à commander. Là, elle se trouvait dans une situation totalement opposée, où elle se faisait dominer et dompter par un puissant et séduisant Griffon. Rien n'aurait pu combler davantage la demoiselle !

Les sensations étaient inimitable, comme si la nature de magicienne rajoutée quelque chose de « magique » au moment, la sensation de chaleur envahissait de plus en plus mon bassin, m’indiquant que j’étais presque arrivé moi aussi à ma  limite. Je sentais avec délice les chaires intérieur de mon amante se resserré, c’était encore meilleur, de toute les filles que j’avais baisé, ah…. Ysice était bien celle avec qui je prenais le plus de plaisir… Je ne sais même pas si on peut appeler ça baiser à ce stade..

- Oooh Kon... Konrad... si tu continues je... je vais jouir... haan !

Cette phrase eu pour effet de m’exciter encore d’avantage,  je la fis me chevaucher, je voulais la voir jouir en tant que reine, une fois sur moi j’accélérais d’un coup les vas et viens, comme un sorte de sprint final, ses chaires se resserrèrent encore jusqu’à ce qu’elle se cambre d’un coup en arrière prise d’un spasme, ce qui ne me fit pas arrêté pour autant, mais la sensation fut-elle que je ne puis que jouir, c’était vraiment trop bon, elle était i étroite à ce moment-là, cela me serrait tellement. J’étais en train de jouir en même temps qu’elle, et je la rabaissais pour pouvoir l’embrasser à nouveau, finissant de me déverser en elle. Je la gardais contre moi, fermant les yeux, profitant de cet instant de tendresse. Caressant son dos et lui prenant des baisers. Je fermais les yeux et prit la parole d’une voix un peu roque, toujours grisé par le plaisir

- C’était… incroyable

Je l’embrassais à nouveau, nous faisant encore une fois roulé, mais cette foi pour que nous soyons tous les deux couché, je caressais son visage en souriant, jouant avec ses mèches de cheveux en lui souriant. J’étais sereins, ce moment était bon, et beau, j’haletais toujours encore un peu, Je la serrais avec douceur contre moi, aimant sentir son parfum. Je déposais un baisé tendre sur son front puis je me levais pour aller sur le balcon, m’appuyant dessus en regardant le lac où des lucioles voletaient, je n’avais pas menti, la vue était plus belle depuis l’aile Est.
Au loin, un griffon hurlait, était-ce un présage? Ou un griffon était-il vraiment entrain de se battre, je secouais la tête, je n'avais pas la tête à lire les présage pour l'instant, je regardais ma belle amante puis je revins vers le lit avec une bouteille de vin que je sortais d’une commode de la chambre.

- Tu as soif ?

Fis-je, la voix douce, retournant dans les draps et lui servant un verre de vin, ce vin-ci était un rosé, et le blason du duché de la Licorne était présent dessus.
Au même moment, on toqua à la porte de la chambre, la voix d’Oswald fit

- Konrad ! Etes-vous avec la reine Jadescath ? On vous a vu vous éloigner avec et personne ne sait où elle est !

Je la regardais en me retenant de rire

- Elle est ici, elle se repose, il y a beaucoup de monde à vos soirée Oswald, elle s’est senti faible et n'a pas voulu le montrer à vos convives.

- Puis-je entré voir si tout va bien ?

- Non, annoncez plutôt le diner, je m’en occupe, tout va bien, nous arrivons prestement

- Bien sir…

J’attendis d’être sûr qu’Oswald soit parti pour rire.

- Je pense qu’il est temps de retourner à la soirée, ils vont finir par te trouver ici et ça serait gênant pour toi.

Je concluais ma phrase par un tendre baiser avant de commencer à me rhabiller tout en la dévorant du regard.