Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]

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Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]

Réponse 15 samedi 07 février 2015, 01:03:02

Ils se retrouvaient sans piste… sans foutue piste avec un bateau qui pouvait partir à plus de douze heures d'ici… bon dieu mais ça donnait quasiment toute la côte japonaise bordel de merde !  Impossible de trouver quoique ce soit dans cette saloperie d'entrepôt ! Il eut un petit sourire, contrit, avant de finalement envoyer un coup de pied violent dans la carosserie de la bagnole et émettre un juron alors qu'il se faisait mal au pied… il eut un coup de poing sur le capot, laissant une marque dedans avant de finalement se mettre à tourner en rond et éructer juron sur juron comme s'il ne restait plus rien d'autre de son vocabulaire que ce genre de mots…

IL leva la tête pour regarder la jeune femme partir réfléchir… il eut un regard mauvais envers celle qui le mettait dans la merde sans raison… il n'avait plus d'informations et si elle ne disait pas de conneries, il ne lui restait plus grand-chose… il eut un petit sourire mauvais en se disant que ces espoirs c'était elle qui les avait foutu en l'air… il eut un petit regard vers l'intéroeur de l'entrepôt… putain mais attendez, il fallait un bateau discret et qui soit en mesure de quitter rapidement la ville… rien de trop voyant… rien de trop personnel pour attirer les regards sur une personne en particulier… un bateau de marchandise donc… un container sans doute !  Putain mais y avait qu'un seul port de marchandise de ce genre… alors ce serait là bas, à moinuit… putain mais il avait été con de ne pas y penser… quel idiot !  Quelle andouille ! Quel con, il n'y avait pas pensé !

Il allait interrmpre la jeune femme quand elle le héla….

« Inspecteu, ou lieutenant, pas agent, bordel ! »

Il eut un petit regard peu amène avant de finalement approcher… il regarda les sacs poubelles et regarda les poubelles d'un œil vritique, ce serait bien la première utilité qu'il avait pu lui trouver… il hésita suir la marcje à suivre avant de lui lancer sur un ton qui ne souffrait aucune réplique.

« Boite à gant, il y a des  gants en plastique et de la bande jaune, tu en mets tout autour et tu attends que la police arrive… que des sous-fifres examinent tout ça… tu touche à riene t tu fais pas le con… contamine pas les scènes de crime…. Moi, j'appelle le central... »

Il fit exactement ce qu'il disait avant de returner vers la voiture pour regarder à l'intérieur… il vit rapidement ce qu'il cherchait… un plan de la ville… pratique… les entrepôts jouxtaient le port de marchandise, ça diminuit les couts de manutention… bon, au moins il savait où aller… il garda en mémoire rapidement les lieux indiqués et lança à la jeune femme ses propres conclusion.

« On laisse les scienteux se charger de ça, et nous, on va explorer une piste plus réelle et plus logique des visions… il n'y a pas d'autres moyen de faire sortir les gens que par un conteneur, il n'y a qu'un port de conteneur sur la côte et il est à moins de vingt minutes de bagnole… c'est là bas, forcément que se produira l'embarquement, il n'est pas trop tard pour que je regarde quels navires sont sensés embarquer…. on pourra avoir une idée du nom du navire avec l'heure que tu m'as donné... »

Christy Torres

Créature

Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]

Réponse 16 mercredi 06 mai 2015, 11:53:46

Christy leva les yeux au ciel en l’entendant jurer. Inspecteur, ou lieutenant. Pas de problèmes, elle n’oublierait pas. Mais c’était la faut de cette grosse vache, à l’accueil, qui n’avait pas jugé utile de décliner le garde du blondinet. Soufflant doucement, elle attendit qu’il s’approche pour observer le cadavre. Bien entendu, elle ne s’attendait pas à ce qu’il tourne de l’œil. Un flic en voit par trop souvent des cadavres ainsi. Mais il n’a même pas sourcillé en voyant le macchabée. La Faucheuse hocha rapidement la tête tandis qu’il aboyait la marche à suivre. S’éloignant du tas de sac poubelle, elle ouvrit la portière passager et sortit la bande jaune dont il lui avait parlé. Elle marqua un instant d’hésitation devant la boîte de gants en plastiques, et se dit que trop de précautions ne tueraient personne. Elle enfila alors une paire avant de refermer la boîte à gant et la portière de la voiture. Comme il le lui avait demandé, elle fit le tour de la scène de crime, déroulant la bande jaune en l’attachant à certains points fixes pour la maintenir.

Quand elle eut fini, elle se posta non loin de lui, derrière la bande qu’elle venait de placer. Son regard ne quittait pas le cadavre. Pauvre homme, quand même. Elle ne cillait pas devant l’état du corps, mais elle imaginait ce qu’il avait dû subir. Les cicatrices qui marquaient le visage de l’esprit n’étaient pas toutes récentes. Par contre, elle avait bien noté plusieurs plaies suintantes, signe qu’il avait dû être torturé avant de mourir. Dévisageant l’esprit qui restait posté à côté du cadavre, elle fut presque sûre que c’était lui qui était enterré à la va-vite sous le tas de sac poubelle. C’était les mêmes chaussures, et le même pantalon.

Finalement, elle tourna la tête vers l’inspecteur quand ce dernier eut fini de vérifier ce qu’il tenait à voir sur la carte de la ville qu’il avait sorti. Son cœur battit plus vite quand il affirma savoir d’où allait partir la fillette kidnappée ce soir. Le seul endroit possible était un port de container non loin de là. Sans plus attendre, la brune le rejoignit près de la voiture. Elle s’installa naturellement  côté passager, lui lançant quelques mots acerbes :

« Je vous laisse conduire, puisqu’il semble que vous n’appréciez pas ma façon de le faire… »

Oui, elle avait mal digéré son attitude alors qu’elle était au volant. Elle conduisait bien, nom d’un chien. Mais ce type était tellement machiste… C’était sûrement psychologique. Il avait tellement horreur qu’une femme puisse bien faire les choses habituellement dédiées aux hommes qu’il se sentait malade quand l’une d’elle le faisait. Enfin, c’était son opinion. Bouclant sa ceinture, elle le laissa les conduire au port de container sans piper un seul mot du trajet. D’une part, elle n’était pas franchement ravie de devoir faire équipe avec lui. Ses attitudes l’exaspéraient. Mais elle était aussi attristée de la mort de Philip. Son ex-compagnon n’était pas un modèle de vertu. Ce n’était pas non plus le prince charmant, ou l’homme idéal. Mais il fut un temps où elle l’avait aimé, malgré tout. Avant que tout ne parte en sucette. Avant qu’il ne soit au courant de son don et qu’il réagisse parfois un peu bêtement. Et même après, elle l’avait apprécié, en tant qu’amis. Il ne la jugeait pas, et appréciait l’aide qu’elle lui fournissait. Ses répliques censées être comiques mais qui étaient plutôt vexantes lui manquaient déjà.

Elle se secoua mentalement lorsqu’ils arrivèrent au lieu probable du départ de la fillette ce soir-là. La panique resserra le cœur de la Faucheuse. Elle n’avait plus beaucoup de temps devant elle apparemment. Ils devaient la retrouver au plus vite.

« Pourvu que je ne nous ai pas mis sur une fausse piste, souffla-t-elle pour elle-même en sortant de la bagnole. »

Il arrivait, des fois, que les informations qu’elle tenait des fantômes soient de deux affaires différentes. Mais c’était rare. Et puis là, il n’y avait pas quinze mille fillettes sur le point de mourir ayant été kidnappée et risquant d’être envoyée en Europe…

« Bon, et cette liste, on la trouve où ? »

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]

Réponse 17 vendredi 08 mai 2015, 17:35:25

Pour conduire, oui, il allait conduire, ça allait être sport. Une personne normale aurait mis entre vingt et trente minutes pour faire le chemin entre les entrepôts et le port de conteneur.Gabriel en mit dix. C'était comme sin le frein n'existait pas  pendant qu'il conduisait. UN vrai cinglé selon beaucoup… un danger public selon les autres… ouais et si elle gerbait en arrivant, ce serait presque normal tant il était malade en conduisant. Mais au moins, quand les pneus crissèrent sur les quai du porte conteneur, on e pouvait nier qu'il y avait eu une belle preuve d'efficacité derrière cela, une telle preuve de maîtrise du véhicule… que pouvait-on demander de plus ? Peut être de se lâcher sur un circuit et pas en ville. L'idée n'était pas mauvaise… enfin si elle l'était, il avait horreur des bagnoles…

« J'espère aussi, j'espère aussi... sinon, on est dans la merde et tout sera réglé trop tard par ce que j'aurai pris en considération les délires d'une tarée... »

Oui, pour Gabriel, il n'y avait rien de plus simple que cela :  soit elle l'avait bien conduit et donc, c'était vrai son histoire, soit elle l'avait planté et là, ce serait vraiment la dèche, pour lui comme pour elle, car elle aurait bien joué avec le charlatanisme et aurait entravé la poursuite d'une enquête judiciaire. Tout simplement. Il sourit, un rien railleur çà cette idée. Belle façon de s'en sortir n'est-ce pas ? Il pouvait eut être même lui coller toute cette sale histoire sur le dos vu qu'elle le menait dans une fausse piste…

Sans un mot malgré ses paroles il commença à se diriger dans le labyrinthe du port de conteneur, comme s'il le connaissait. En  fait c'était un peu le cas. Gosse, quand il fuguait parce que son père avait ou allait cogner trop fort il venait ici, il y avait un conteneur désaffecté où il y avait toujours un vieux clodo. Un type bien qui l'accueillait das sa grotte d'ermite, comme il l'appelait Il ne put retenir un petit sourire… il était venu ici toutes les semaines pendant trois ans. Ensuite il avait disparu… en plein hiver. Mort sans doute. Qu'importe. Ça avait été le soleil pendant trois ans de ténèbres. Con n'est-ce pas ?

« La capitainerie. »

Seul point qu'il lui concéda avant de se rendre vers le lieu qu'il avait mentionné, zigzagant entre les conteneurs avec l'habitude de celui connaissant les lieux, jusqu'à arriver à un grands bâtiment qui avait une structure très industriel. Il s'annonça à l'interphone et attendit qu'on lui ouvre, mais il ne perdit pas son temps à attendre, il s'adressa à Christy, son ton était sec et sévère, intraitable même, d'une certaine manière.

« Bon, pour ne pas alerter un complice, car il y en a forcément un, nous venons pour autre chose, le navire que nous choisirons comme bateau recherché un qui partira dans la semaine. Compris ? Je ne veux pas la moindre bourde ! Compris ? C'est soit ça, soit tu restes dehors ! »

Au moins c'était clair comme ça !  Il sourit et regarda la jeune femme avec un petit sourire avant d'entrer. Mais ses yeux étaient froids comme la mort. Elle connaissait, non ? Il sourit et suivit la secrétaire à l'intérieur avant de montrer son badge de flic pour ensuite lui sourire et commencer à lui dire ce pourquoi il était là, non sans dragouiller sans méchanceté et sans vraiment optique de conclure. Pour qu'elle lui sorte les manifestes d'embarquements.

Officiellement ? Trafic d’objets d’art qui devait partir dans la semaine, donc il fallait examiner les destinations des navires pour juger de la probabilité de tel ou tel navire. Il demanda même si il pouvait emporter les documents ce qu'elle accepta le rose aux joues alors qu'elle notait son numéro privé au dos de ceux-ci… il prit congé et lui fit un clin d’œil alors qu'elle murmurait, gênée, de l'appeler. Chose que Gabriel, si vous le connaissez assez vous le savez, ne ferait pas. Trop coincée à son goût, même si le trip de la secrétaire cochonne lui plaisait assez…

« Allez, on rentre, on va se trouver un gueuleton à emporter et on va examiner ça au commissariat. On risque de bosser jusque tard et si on trouve le bon bateau, on sera posté à temps sur place… les examiner sur place pourrait être louche »

Il rit juste le temps d'allumer sa clope avant de monter dans la bagnole.

Christy Torres

Créature

Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]

Réponse 18 lundi 11 mai 2015, 20:37:13

Elle ne s’était pas rendu compte qu’elle avait parlé à voix haute. C’est en entendant la voix de Gabriel qu’elle sursauta, et une légère rougeur lui monta aux joues. Elle finit par secouer la tête, et marcha sur ses pas. Elle ne connaissait pas du tout cette partie de la ville, et elle se contentait juste de le suivre sans mot dire. Arrivée devant le bâtiment où il se rendait, le blonde décida de mettre les choses au point. Levant les mains en l’air, sans protester, Christy leva les yeux au ciel.

« Okay, pas de soucis, ajoute-t-elle. »

Laissant retomber ses mains le long de son corps, la Faucheuse emboîte le pas du policier et entre à sa suite. La secrétaire leur ouvrit, et le flic se met immédiatement en mode « aimable ». Après l’avoir vu si peu engageant depuis sa rencontre avec lui, Christy avait du mal à se laisser prendre à son jeu. Mais elle croisa les bras, et se contenta de l’observer, laissant son regard glisser sur le bureau, et tout autour d’elle. Alors que le flic se mettait à flirter avec la secrétaire un peu co-conne, la Faucheuse s’ennuyait. Elle finit par sortir, murmurant des excuses, et partit prendre l’air. Qu’il fasse son numéro tout seul.

Elle fit quelques pas devant le bâtiment avant de sentir une présence glacial tout à coup. Un vieil homme apparut à ses côtés. Il avait l’air d’être un clochard. D’abord surprise, Christy fronça ensuite les sourcils. Elle l’avait aperçu quand ils étaient arrivés.

« Bonjour, salua-t-elle le fantôme. »

Il ne répondait pas, et se contentait de l’observer. Elle lui rendit la pareille, peu impressionnée. Ce petit manège dura tout le temps que mit Gabriel à récolter ses informations. Elle sursauta d’ailleurs quand ce dernier finit par ressortir. Il avait un paquet de feuilles sous le bras.

Esquissant un sourire, elle hocha la tête lorsqu’il dit qu’ils examineraient ça au commissariat. Elle se glissa à son tour dans la voiture. Pour libérer le flic, elle prit les documents sur ses genoux. Son regard avisa directement le numéro noté au dos, et elle étouffa un rire.

« Eh bien, ça me va. La petite secrétaire avait l’air d’adorer la plaque que vous avez brandi, inspecteur. Et si j’en juge par le numéro noté hâtivement au dos des documents… Elle va attendre votre appel avec impatience. »

Un sourire se glissa sur ses lèvres, vite chassé par la sensation de froid qui s’installa derrière elle. Tournant la tête, elle avisa le vieil homme qui s’était installé sur la banquette arrière. Retournant son regard vers le blond, qui démarra, et croisa les doigts sur les documents, distraitement.

« Euhm… Connaîtriez-vous un vieil homme habillé comme un clochard, par hasard ? Hasarda-t-elle, curieuse. Parce qu’il y en a un qui nous suit depuis tout à l’heure. Et il vient de s’installer à l’arrière. »

Elle leva les yeux vers le rétroviseur intérieur, dévisageant tranquillement le fantôme.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]

Réponse 19 jeudi 14 mai 2015, 00:29:33

Il haussa les épaules face à sa remarque sur la petite secrétaire, elle ne l'intéressait pas vraiment, il ne la rappellerait pas, tout simplement. Parce que les coincées du cul l'intéressaient moyennement… et puis si c'était aussi facile d'avoir son numéro, cela voulait dire qu'il n'était sans doute pas le premier qu'elle tentait d'attirer dans ses griffes, pour peu que des ongles mal entretenus et tâchés d'un peu d'encre.. ; rien de bien folichon… un conseil pour elle :  les ongles manucurés, c'est plus joli sur une femme !

« J'te la laisse si tu la veux… pas plus mon type que je ne suis le sien… aucun intérêt ! »

Il commença à rouler lentement en silence sans parler, aucun intérêt. Il lui fit un petit sourire à Christy avant de se désintéresser à tout le reste. Il se mit à siffloter un petit air de country. En général, il avait du mal à supporter autre chose que le heavy metal ou le rock, mais Johnny Cas… Johnny Cash était un être à part… surtout cette chanson : solitary man… la chanson parfaite et qui donnait assez bien le ton quand au talent qu'avec Gabriel pour rester un chasseur solitaire… ou presque… ça lui faisait penser à une chose étrange… il n'avait pas eu de nouvelles de Callie depuis ce sms… bon, il verrait bien en rentrant dans la nuit… il la réveillerait de manière plus que torride une fois l'affaire bouclée et elle adorerait ça… bref !

Il était plongé dans ses pensées quand elle prit la parole… il regarda dans le rétro et lança alors sur un ton sec, mais qui était plus du à la lassitude qu'à une quelconque forme d'hostilité. Aucune raison de lui en vouloir de toute manière...elle avait été à peu près utile…

« Y a personne, et les vieux clodos, y en a plein la ville ! »

Il soupira et regarda la jeune femme pour savoir si elle pouvait précisé sa pensée avant de penser à quelque chose lui-même… un mort peut être… lui ?

« Vieil homme, barbe bien blanche genre Père Noël, et une grosse cicatrice sur la joue genre l'homme qui rit ? Des yeux verts qui semblent tout savoir sur tout avec un éclat rieur qui les fait pétiller de malice. ? »

Il pila et attendit sa réponse.

Christy Torres

Créature

Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]

Réponse 20 dimanche 26 juillet 2015, 16:49:41

Un sourire orna les lèvres de la Faucheuse quand Gabriel affirma qu’il n’avait aucune envie de rappeler la secrétaire.

« Pas le mien non plus. Trop… Souillon. »

Elle avait aussi remarqué les ongles tâchés par l’encre et la chemise froissée qui avait dû être blanche avant d’être lavé avec du sombre et tâchée irrémédiablement par du café ou de l’encre. Mais son attention dériva ensuite jusqu’au fantôme du clochard qui s’était installé à l’arrière de la voiture. Les yeux fixé dans le rétroviseur intérieur, Christy n’écoutait que distraitement le petit sifflotement du blond. Quand elle finit par lui en parler, il n’y prêta pas attention au départ, lançant qu’il y avait pleins de clodos dans la ville. Ce qui n’était pas faux. Mais celui-là ne semblait pas vouloir traverser. Il fixait Gabriel, sans discontinuer.

Quand il posa une question, décrivant le vieil homme que fixait la brune, elle écarquilla les yeux en tournant la tête vers lui. Il pila à cet instant, et elle se rattrapa au tableau de bord alors que la ceinture retenait son buste, s’enfonçant presque douloureusement dans son sein droit.

« Vous le voyez, alors ? Lâcha-t-elle, incrédule. »

Puis elle se reprit. Non, il ne le voyait sans doute pas, mais il devait le connaître alors. Cela expliquait que le clochard ne veuille pas quitter du regard la silhouette du flic.

« Non, vous le connaissez plutôt… »

Elle reporta son regard sur le vieil homme, admirant un instant la barbe immaculée qui lui avait fait pensé, dans un premier temps, à ces « Papa Noël » que l’on voyait dans les magasins, lors des fêtes de fin d’année. Elle plongea ses prunelles écarlates dans celles, d’un vert pur, du vieil homme. Il détourna brièvement le regard vers elle, la saluant d’un hochement de tête, avant de reporter son regard sur Gabriel.

« C’est exactement la description que j’aurais donnée. Et il ne vous lâche pas du regard, comme s’il veillait sur vous… Comme s’il était mort avant d’avoir accompli sa mission. »

Elle ignorait tout du passé de Gabriel, mais des bribes de sensations lui parvenaient de l’esprit. Il avait profondément aimé Gabriel, comme un père aime son enfant. Etait-ce son père ? Elle s’interrogeait, et elle ne put résister à poser la question.

« Est-ce votre.. Père ? Ou votre grand-père ? Un membre de votre famille ? »

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]

Réponse 21 jeudi 08 octobre 2015, 21:05:58

préférait mettre de côté… ce n’était pas son genre, de base, mais alors pas du tout ! Alors autant vous dire que l'entendre réclamer d'y aller plus fort lui allait tout à fait, lui allait entièrement ! Il était ravi de l'entendre réclamer qu'il lui laboure les entrailles  à coups de reins. Car à force, c'était de cela  qu'il s'agissait, lui maintenir les hanches comme possible  malgré la douleur de son bras pendant qu'il allait et venait en elle, qu'il savourait l'étroitesse de moins en moins pressante de son fondement.

« Hm ! Tu vois !  Je fais. Respecter. La loi ! » [/b][/i]

Il continuait à aller de venir, brutalement, presque comme si son objectif était de lui « briser » les reins sous ses assauts. Il lui sourit, se penchant encore sur elle alors qu'il culminait en elle, savourant la sensation de la fouiller jusqu'à la garde pour lui mordre la nuque, lui mordre les épaules, laissant des traces de dents qui disparaîtraient vite, sauf une qui était plus rouge que les autres... un petit souvenir alors qu'il lui susurrait au gré de nouveaux coups de boutoir :

« Et. Et tu aimes. Bien. Payer. Ton du… à la société ! » [/b][/i]

Il savourait chaque petite chose, mais la sentir changer, se tendre, se mettre à crier au lieu de gémir, voilà qui était des plus ravissant à son avis, entendre par là que ça le ravissait, bien sûr ! Il lui fit un nouveau sourire avant de finalement sentir l'afflux de sensations qui annonçait, criait au monde sa propre jouissance, il  la ceintura brusquement, collant son bassin contre lui, son dos contre son torse, son autre main lui saisissant le sein, le serrant presque convulsivement, alors qu'il ne tiendrait vraiment plus longtemps, c'était là une question de secondes, de coups de reins, et pour finir, il semblait avoir décidé d'être encore plus violent, encore plus brutal étant donné la manière qu'il avait de faire les choses…

Ce ne fut pas long à venir. Alors qu'il émettait un grognement et une sorte de gémissement rauque, il jouit dans son fondement, la capote faisant obstacle au remplissage, vous vous en doutez bien ! Et se retira d'elle, la laissant s'effondrer au sol si elle n'avait pas la force de tenir sur ses genoux. Il ne la libéra pas de l'entrave des menottes sur ses poignets. Pas le courage… il se contenta  de retirer maladroitement – il avait les doigts un peu gourds et fatigués par cette séance d'amusement – son préservatif. Mais il ne le ferma pas avant de le jeter négligemment dans la poubelle qui n'était pas trop loin, non, il le garda à la main et se traîna, à quatre (enfin trois) pattes, à côté de la belle brune pour finalement lui mettre la capote pleine sous le nez.

« Il y a une dernière tâche à accomplir pour redevenir une bonne fille... » [/b][/i]

Il commença à faire glisser le liquide séminal vers le sol, à elle de se renverser pour avoir la bouche en dessous, à tendre assez la langue, ou à elle de lécher le sol, peu importe !

« Après avoir été enculée comme une chienne en chaleur, il faut finir les choses jusqu'au bout, c'est la moindre des choses, non ? » [/b][/i]

Il entendait par là récupérer tout le sperme, celui de la capote comme celui qui gouttait encore au bout de la hampe qui lui avait lacéré les entrailles…
Ouais, la secrétaire était sans doute un peu dans le cliché débile de celle-ci, même si elle était mignonne, elle n'était pas son type, sauf si il trouvait personne de mieux, auquel cas, lui dérider les conduits lui suffirait amplement pour se détendre un bon coup ! Mais bon, il doutait que ça ait jamais lieux, il tapait dans la gamme au-dessus en général… il ne se rabaissait pas à ce genre de fille si ce n'est en nécessité absolue ; Plutôt coucher avec cette femme qui l'accompagnait, et pourtant, a priori, ça ne le tentait pas plus que ça. Okay, elle était jolie mais bon, pas de quoi non plus lui faire dresser le chapiteau à sa simple vue, contrairement à d'autres, Callie ou Catie, pour ne pas les nommer.

Bref cessons de digresser, d'abord parce que la situation ne s'y prêtait pas., et ensuite parce qu'elle avait parlé de quelqu'un, une personne qu'il n'avait pas vu depuis des années et une personne qui avait été bonne avec lui, une sorte de clochard qui était un peu comme son grand-père, ça il s'en souvenait bien, il allait se planquer dans son conteneur désaffecté quand ça n'allait pas ! Et il était là, immuable, inchangé, adorable avec lui. Le bon papy que l'on voudrait tous avoir, même s'il n'avait rien de matériel à lui offrir, il lui avait tout donné, et Gabriel le savait. Qu'elle puisse le décrire lui fit douter. Il se mit à douter d'une chose, il se mit à douter qu'elle ne fasse que jouer la comédie quant à son don… il ne voulait pas trop y croire et pourtant… pourtant c'était foutrement troublant.

Il ne dit rien et resta silencieux, ses poings serrant le volant à s'en faire blanchir les phalanges alors qu'elle parlait….

Putain !

Il frappa le volant qui émit un bruit de klaxon, il avait frappé involontairement le klaxon avant de finalement  redémarrer, doucement. Pour qu'il roule doucement, il devait être sacrément perturbé… quand on le connaissait un peu, on le devinait…  finalement, quand il desserra les dents, il se contenta de deux mots, froids et clairs, des mots durs et bien plus sec qu'elle ne l'avait mérité.

« Ta gueule. » [/b][/i]

Il redémarra et alla se garer hors de la chaussée, sortit et alluma une clope, il avait besoin de se détendre et faute d'alcool, la nicotine suffirait peut être ? Il espérait, sinon, il grillerait tout le paquet, il verrait bien ! Mais là, il n'avait pas envie de parler, pas tout de suite. Il grilla une première clope à toute vitesse, comme s’il manquait d'air et qu'il en prenait d'un coup, de rapides goulées, et ce fut une fois la deuxième allumée qu'il parla, si elle était sortie avec lui.

« Mon père est un enculé fini doublé d'un ivrogne pas foutu de trouver sa bite pour pisser.  Et je n'ai pas de grand-père, quand on ne sait pas, on ne dit pas... » [/b][/i]

Il tenta de la foudroyer du regard, mais finalement il ne parvint qu'à lui donner un regard las et fatigué, comme si, en moins d'une trentaine d'année, il avait déjà l'impression d'avoir vécu trop de saloperies pour une vie entière ! Il avait bien donné sa part. Plus que sa part, même. Sur cette terre, il devait y avoir une putain de chanceux qui avait été ôté de sa part d'emmerdes, et peut être même plus d'un seul !

« Parfois, connaître un truc est une chose, mais le garder pour soi est une des rares sagesses que je connais, surtout quand elle concerne des pans de la vie des autres qui n'ont pas forcément envie de la partager. Je ne crois ni avoir parlé de tes dons de ta manière dont ils auraient pu influencer ta vie, ou autre… alors garde ce qui ne concerne pas l'enquête pour toi. Ne cherche pas à remuer la merde des autres inutilement. Surtout la mienne ou je te brise la mâchoire pour te forcer à te taire. » [/b][/i]

Il resta silencieux avant de lui lancer sur un ton qui semblait aussi sec que d'habitude mais qui avait les relents écœurants de la supplication pour qui aurait connu particulièrement bien Gabriel… d'un autre côté, rien que le s'il te plait mettait sur la voie, non ? Il soupira bruyamment et ne dit pas un mot sur le vieil homme. Qu'elle se mêle du tas de graisse qui lui servait de cul… bon, okay, c'était gratuit et méchant… et faux, aussi, mais bref.

« Allez, on y retourne. » [/b][/i]

Il retourna en bagnole et une fois tout le monde prêt, il reparti… il fallait vite boucler cette histoire ! D'abord parce qu'il le fallait, c'était son boulot, et ensuite parce que si elle commençait à sortir les squelettes du passé de Gabriel, il risquait vite de craquer nerveusement… elle l'avait déjà bien amoché comme ça, non ?


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