préférait mettre de côté… ce n’était pas son genre, de base, mais alors pas du tout ! Alors autant vous dire que l'entendre réclamer d'y aller plus fort lui allait tout à fait, lui allait entièrement ! Il était ravi de l'entendre réclamer qu'il lui laboure les entrailles à coups de reins. Car à force, c'était de cela qu'il s'agissait, lui maintenir les hanches comme possible malgré la douleur de son bras pendant qu'il allait et venait en elle, qu'il savourait l'étroitesse de moins en moins pressante de son fondement.
« Hm ! Tu vois ! Je fais. Respecter. La loi ! » [/b][/i]
Il continuait à aller de venir, brutalement, presque comme si son objectif était de lui « briser » les reins sous ses assauts. Il lui sourit, se penchant encore sur elle alors qu'il culminait en elle, savourant la sensation de la fouiller jusqu'à la garde pour lui mordre la nuque, lui mordre les épaules, laissant des traces de dents qui disparaîtraient vite, sauf une qui était plus rouge que les autres... un petit souvenir alors qu'il lui susurrait au gré de nouveaux coups de boutoir :
« Et. Et tu aimes. Bien. Payer. Ton du… à la société ! » [/b][/i]
Il savourait chaque petite chose, mais la sentir changer, se tendre, se mettre à crier au lieu de gémir, voilà qui était des plus ravissant à son avis, entendre par là que ça le ravissait, bien sûr ! Il lui fit un nouveau sourire avant de finalement sentir l'afflux de sensations qui annonçait, criait au monde sa propre jouissance, il la ceintura brusquement, collant son bassin contre lui, son dos contre son torse, son autre main lui saisissant le sein, le serrant presque convulsivement, alors qu'il ne tiendrait vraiment plus longtemps, c'était là une question de secondes, de coups de reins, et pour finir, il semblait avoir décidé d'être encore plus violent, encore plus brutal étant donné la manière qu'il avait de faire les choses…
Ce ne fut pas long à venir. Alors qu'il émettait un grognement et une sorte de gémissement rauque, il jouit dans son fondement, la capote faisant obstacle au remplissage, vous vous en doutez bien ! Et se retira d'elle, la laissant s'effondrer au sol si elle n'avait pas la force de tenir sur ses genoux. Il ne la libéra pas de l'entrave des menottes sur ses poignets. Pas le courage… il se contenta de retirer maladroitement – il avait les doigts un peu gourds et fatigués par cette séance d'amusement – son préservatif. Mais il ne le ferma pas avant de le jeter négligemment dans la poubelle qui n'était pas trop loin, non, il le garda à la main et se traîna, à quatre (enfin trois) pattes, à côté de la belle brune pour finalement lui mettre la capote pleine sous le nez.
« Il y a une dernière tâche à accomplir pour redevenir une bonne fille... » [/b][/i]
Il commença à faire glisser le liquide séminal vers le sol, à elle de se renverser pour avoir la bouche en dessous, à tendre assez la langue, ou à elle de lécher le sol, peu importe !
« Après avoir été enculée comme une chienne en chaleur, il faut finir les choses jusqu'au bout, c'est la moindre des choses, non ? » [/b][/i]
Il entendait par là récupérer tout le sperme, celui de la capote comme celui qui gouttait encore au bout de la hampe qui lui avait lacéré les entrailles…
Ouais, la secrétaire était sans doute un peu dans le cliché débile de celle-ci, même si elle était mignonne, elle n'était pas son type, sauf si il trouvait personne de mieux, auquel cas, lui dérider les conduits lui suffirait amplement pour se détendre un bon coup ! Mais bon, il doutait que ça ait jamais lieux, il tapait dans la gamme au-dessus en général… il ne se rabaissait pas à ce genre de fille si ce n'est en nécessité absolue ; Plutôt coucher avec cette femme qui l'accompagnait, et pourtant, a priori, ça ne le tentait pas plus que ça. Okay, elle était jolie mais bon, pas de quoi non plus lui faire dresser le chapiteau à sa simple vue, contrairement à d'autres, Callie ou Catie, pour ne pas les nommer.
Bref cessons de digresser, d'abord parce que la situation ne s'y prêtait pas., et ensuite parce qu'elle avait parlé de quelqu'un, une personne qu'il n'avait pas vu depuis des années et une personne qui avait été bonne avec lui, une sorte de clochard qui était un peu comme son grand-père, ça il s'en souvenait bien, il allait se planquer dans son conteneur désaffecté quand ça n'allait pas ! Et il était là, immuable, inchangé, adorable avec lui. Le bon papy que l'on voudrait tous avoir, même s'il n'avait rien de matériel à lui offrir, il lui avait tout donné, et Gabriel le savait. Qu'elle puisse le décrire lui fit douter. Il se mit à douter d'une chose, il se mit à douter qu'elle ne fasse que jouer la comédie quant à son don… il ne voulait pas trop y croire et pourtant… pourtant c'était foutrement troublant.
Il ne dit rien et resta silencieux, ses poings serrant le volant à s'en faire blanchir les phalanges alors qu'elle parlait….
Putain !
Il frappa le volant qui émit un bruit de klaxon, il avait frappé involontairement le klaxon avant de finalement redémarrer, doucement. Pour qu'il roule doucement, il devait être sacrément perturbé… quand on le connaissait un peu, on le devinait… finalement, quand il desserra les dents, il se contenta de deux mots, froids et clairs, des mots durs et bien plus sec qu'elle ne l'avait mérité.
« Ta gueule. » [/b][/i]
Il redémarra et alla se garer hors de la chaussée, sortit et alluma une clope, il avait besoin de se détendre et faute d'alcool, la nicotine suffirait peut être ? Il espérait, sinon, il grillerait tout le paquet, il verrait bien ! Mais là, il n'avait pas envie de parler, pas tout de suite. Il grilla une première clope à toute vitesse, comme s’il manquait d'air et qu'il en prenait d'un coup, de rapides goulées, et ce fut une fois la deuxième allumée qu'il parla, si elle était sortie avec lui.
« Mon père est un enculé fini doublé d'un ivrogne pas foutu de trouver sa bite pour pisser. Et je n'ai pas de grand-père, quand on ne sait pas, on ne dit pas... » [/b][/i]
Il tenta de la foudroyer du regard, mais finalement il ne parvint qu'à lui donner un regard las et fatigué, comme si, en moins d'une trentaine d'année, il avait déjà l'impression d'avoir vécu trop de saloperies pour une vie entière ! Il avait bien donné sa part. Plus que sa part, même. Sur cette terre, il devait y avoir une putain de chanceux qui avait été ôté de sa part d'emmerdes, et peut être même plus d'un seul !
« Parfois, connaître un truc est une chose, mais le garder pour soi est une des rares sagesses que je connais, surtout quand elle concerne des pans de la vie des autres qui n'ont pas forcément envie de la partager. Je ne crois ni avoir parlé de tes dons de ta manière dont ils auraient pu influencer ta vie, ou autre… alors garde ce qui ne concerne pas l'enquête pour toi. Ne cherche pas à remuer la merde des autres inutilement. Surtout la mienne ou je te brise la mâchoire pour te forcer à te taire. » [/b][/i]
Il resta silencieux avant de lui lancer sur un ton qui semblait aussi sec que d'habitude mais qui avait les relents écœurants de la supplication pour qui aurait connu particulièrement bien Gabriel… d'un autre côté, rien que le s'il te plait mettait sur la voie, non ? Il soupira bruyamment et ne dit pas un mot sur le vieil homme. Qu'elle se mêle du tas de graisse qui lui servait de cul… bon, okay, c'était gratuit et méchant… et faux, aussi, mais bref.
« Allez, on y retourne. » [/b][/i]
Il retourna en bagnole et une fois tout le monde prêt, il reparti… il fallait vite boucler cette histoire ! D'abord parce qu'il le fallait, c'était son boulot, et ensuite parce que si elle commençait à sortir les squelettes du passé de Gabriel, il risquait vite de craquer nerveusement… elle l'avait déjà bien amoché comme ça, non ?