Nom/Prénom/Surnom :Jonathan « Johnny » Saints
Âge : une trentaine d'années
Sexe : Masculin
Race : Esper
Orientation sexuelle: Hétérosexuel confirmé
Description physique :
Jonathan Saints est un jeune homme d'une trentaine d'années plutôt bien bâti, en effet, il dispose d'une peau au teint hâlé qui recouvre un corps musclé, non pas comme dans les magasins de body building, mais plutôt comme un homme qui a souvent été dans la merde et qui s'en est sorti à force d'huile de coude et de matière grise. Il a aussi d'ailleurs récolté de nombreuses cicatrices un peu par tout, parfois à cause d'une imprudence, parfois par bêtise ou témérité, parfois parce qu'il est forcé de se mettre en danger ou frayer avec des personnes dangereuses pour obtenir ce qu'il cherche.
Cet homme, britannique, est plus grand que la majorité des gens du pays, puisqu'il vit depuis des années au japon, et il y a une différence de taille. Sinon, que dire de plus ? Oh, il y a plein de choses je peux vous assurer une chose simple, comme par exemple, le fait qu'il aime bien porter une légère barbe, ou que ses yeux sont peut être marrons, mais d'un marron non pas boueux, mais plutôt façon noisette, qui pétillent d'intelligence et de malice.
Niveau tenues, on a l'impression qu'il porte toujours la même chose, mais surtout que ses vêtements ont été trop passés par le soleil, en effet, il porte souvent des tenues un peu dans le genre des chemises western et pantalon en toile, été comme hiver.
Caractère :
Caractère bien trempé ? Oui, c'est quelque chose d'assez clair en ce qui le concerne. Déterminé et borné, même il est difficile de le priver de son objectif dans la mesure où rien ne l'arrête, ou du moins, rien ne devrait pouvoir l'arrêter, il n'est qu'un humain (ou presque) après tout… autre chose à savoir, ce n'est pas un non-violent… oh, il n'est pas pour autant un violent de nature, disons juste qu'il a tendance à dire deux choses : aux grands mots les grands remèdes, d'abord, et ensuite que si l'on veut la fin, alors on veut les moyens, même s'ils ne sont pas orthodoxes pour un sou… en effet, il est le roi des méthodes peu orthodoxes, et sans doute cela lui réussit-il suffisamment à son goût. Il trouvera bien d'autres méthodes s'il ne peut pas y arriver ainsi…
Réfléchis et assez posé, il a d'ores et déjà bien compris qu'on ne résout pas ses emmerdes à la hâte, donc il a appris la patience et d'une certaine manière, il a même poussé le vice jusqu'à savoir attendre des jours ou des mois, pour la simple et bonne raison que ce qu'il a tendance à traquer ne va pas s'envoler… Parlons en, d'ailleurs, de son travail : il est chasseur de trésor, et en général, fait ce travail un peu comme mercenaire, mais en général, quand il chasse un trésor, il le veut pour lui-même. Il est en effet très « collectionneur » là dessus…
Disposant d'une grande fierté, il a beaucoup de mal à admettre ses torts ou à demander la moindre aide à quelqu'un…
Grande gueule, il est du genre beau parleur, vantard, mais cela va avec son côté parfois un peu trop téméraire, et sans doute aussi avec sa firté personnelle… mais qui le lui reprocherai ? Il est beau garçon, et est intelligent, il peut se le permettre, non ?
Histoire :
Je n'ai jamais connu mes parents, juste l'orphelinat St Johnson à l'angle de la 24ème et de Charlton Avenue à Chicago. Oui, vous allez dire que si je commence par cela, je vais chercher à vous apitoyer. Mais il n'en est rien. Franchement, votre pitié, vous pouvez trè bien vous la carrer au fond du derch' Si je voulais de la pitié, de la charité, je serai allé à l'église, à ce qui paraît, le Paternel est du genre à fournir ça en plus du mars et des cent balles… que chacun garde son job… Non, je vous dis _ça pour que vous compreniez exactement ce que j'ai pu vivre, que vous compreniez un peu ce par quoi je suis passé, pour comprendre là où j'en suis…
Dans cet orphelin, nous étions trois enfants du même âge, nés à moins de dix jours d'intervalle, selon la pionne, Sue, Andy, et moi… un trio infernal, combien de fois avons nous été punis parce que nous tentions des choses interdites, quelles que furent ces choses. Il suffisait d'entendre un non pour que nous soyons là à nous dire « et si ? » oui, nous aimions jouer avec le feu, et je peux vous dire que j'ai pris de sacrées rossées, je peux vous le garantir ! La matrone avait une baguette de chêne vert particulièrement souple, et une ou deux fois, elle l'avait troquée pour un nerfs de bœufs, juste pour nos yeux…
Autant vous dire que j'ai bien vite fugué… avec les deux autres…. Et là, on a erré dans les rues, on se débrouillait en jouant les tire-laine. Oh, on mangeait rarement, mais au moins, on faisait ce qu'on voulait… et peu à peu, les années ont passé, les années nous ont séparées… et ils sont rentrés dans le rang…. Plus ou moins… Sue est devenue une catin… mais quand on ne sait rien faire et que l'on n'a rien, on fait ce qu'on peut… Andy, lui… il a chopé une saleté, on ne sait pas trop ce que c'est mais ce dont je suis sur, c'est qu'il s'est endormi et s'est pas réveillé après une mauvaise fièvre… bref, j'ai fini par me retrouver tout seul, et je n'avais pas quinze ans… je crois que c'est de cette solitude que j'ai commencé à tirer les premiers usages de mes dons… en commençant à me parler, au traves d'une vitre, d'un miroir, d'une flaque d'eau. C'est à force de me voir ailleurs que j'ai réussi, bien malgré moi, à me dupliquer la première fois… en imaginant à quel point ce serait utile alors que je cherchais à échapper aux flics…
Ça m'a mis KO pendant plusieurs jours, je vous le dis… mais quand je me suis éveillé, je n'étais plus le même, je savais ce que je pouvais faire… je savais ce qui s'offrait à moi, alors, j'utilisais mon don autant que je le pouvais, je voyais le monde différemment,je voyais les choses avec des étoiles dans les yeux… je voyais de nouvelles manières de vivre, laissant derrière moi le coté un peu minable de la situation… je voyais les choses en grand et me laissait aller à des méfaits un peu plus grands, de plus en plus importants au fur et à mesure où je me motivais à taper de plus en plus dans le haut du panier. Quant on a un alibi en béton sur commande, pourquoi se priver ?
Mais rien ne se passe jamais comme prévu. UN jour, on me chopa la main dans le sac. Et ce ne furent pas les flics. J'aurai préféré… on se mit à utiliser mes dons pour d'autres magouilles. Récupérer des trésors un peu particulier et sans la moindre once de légalité…
Je ne vais pas dire que j'y ai pris goût, mais à la fin, j'avoue que j'ai commencé de manière flagrante à collectionner ces mêmes trésors pour moi-même. Ce fut le début de mes petits plaisirs personnels, mais aussi de mla galère : un employeur pas légal aime pas se faire doubler… C'est d'ailleurs pour cela que j'ai du fuir pour aller vivre de l'autre côté de l'océan, au japon. Et je vous l'avouerai, jouant pour mon propre compte désormais, je replongeais dans ce petit travers de collectionner des trésors avant de les vendre ou de m'en lasser et de les laisser dépérir dans mon « musée » personnel… certes, j’essaye d'être discret, mais ce n'est pas si simple… et puis, chasez le naturel, il revient au grand galop !
Situation de départ : Expérimenté
Autres :
Il possède le don d'ubiquité. Il parvient à rester presque une journée avec son clone. Mais s'il en fait plus, il peut tenir moins longtemps, divisez par quatre le temps possible pour un troisième, le maximum qu'il puisse atteindre d'ailleurs.
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