Elle se rapprocha lentement de lui. Le pauvre homme avait toujours l’esprit embrumé, peinant à se contrôler, peinant à comprendre ce qui lui arrivait. Dans sa tête, tout se mélangeait, tout se confondait, et le sexe devenait un halo de lumière dans l’obscurité ténébreuse de ses pensées. Sa femme, sa situation, le fait d’être au Japon... Tout était si indécis, comme son alcoolisme, sa dépression latente, le fait que Sylvie soit une psychopathe dont il n’avait plus de nouvelles depuis des semaines, le sentiment d’être devenu un rat de laboratoire pour le gouvernement... Sa queue douloureuse était comme un phare dans cet océan troublé. Si son esprit n’avait pas été si épars, si ses pensées n’étaient pas si confuses, et s’il ne se sentait pas sur le point de fondre en larmes derrière son agressivité, son instinct de flic lui aurait soufflé qui était vraiment cette femme... Mais la Duchesse était toujours considérée comme morte, les quelques meurtres récents reprenant son mode opératoire étant pour l’heure attribués à des imitateurs. Le sexe, d’un autre côté, était quelque chose de simple, et de clair. Une envie pressante, un besoin de niquer et de tringler une nana. Pas de sentiments, il voulait juste se vider les couilles, et trouver un palliatif à son cœur en morceaux. Il était une épave d’alcool, et, sans la Bête, sans les pulsions préhistoriques qui remontaient dans son corps, il serait en train de boire dans son appartement miteux... Mais, d’un autre côté, s’il n’avait pas la Bête, il serait toujours à Seattle, avec Sylvie, et ils auraient eu un enfant.
Son esprit pensa encore à elle le temps que la femme se déplace, mais, quand les lèvres intimes du con de la femme frottèrent son sexe, il soupira faiblement, voyant son corps langoureux, gracieux, ses formes généreuses. Elle s’empala sur lui lentement, et il soupira, son mandrin disparaissant en elle, englouti dans son corps. Une main caressait le dos magnifique de cette femme, et l’autre appuya machinalement sur un bouton de son autoradio, enclenchant sa
playlist personnelle.
Elle s’était totalement empalée sur lui, après avoir pris son temps, et il soupira, basculant sa tête en arrière sous la vague de plaisir, tandis que son autoradio se mettait en marche, enclenchant la première piste de son CD.
Go All The Way des Raspberries s’enclencha. Une musique appropriée : la BBC l’avait censure à l’époque à cause de ses
lyrics, très suggestifs d’un point de vue sexuel.
«
Hum... Putain, ouais... » soupira-t-il.
Son siège était en train de craquer, et la tête de la femme heurtait le plafond de sa voiture. Lui avait foutu une main contre sa minijupe en latex, serrant son beau cul, et, quand elle lui demanda de sucer ses lourds seins, il ne se fit pas prier, et s’avança. Cette nana avait de ces nibards ! La vache...Il en prit un en bouche, et le suça fortement, sa langue glissant sur son téton. Une main sur ses fesses, l’autre grattait le haut du dos de la femme, remontant pour caresser sa nuque, tirant légèrement sur ses cheveux. Son membre se perdait en elle, bien au chaud, et il suçait activement son téton, «
tétant » à sa manière, en jouant avec son téton. Sa langue glissait dessus, et il mordillait sa belle peau. Nathan soupirait lentement, ses vêtements commençant à le serrer.
Il libéra les fesses de la femme, et entreprit de déboutonner sa chemise blanche, qu’il portait sous sa veste. Malheureusement, du fait de la proximité de la femme, ses gestes étaient imprécis, mais, à plusieurs reprises, ses doigts heurtèrent ceux de la femme. Il aurait pu libérer son sein pour lui dire de le faire, mais il espérait que cette femme le comprendrait toute seule. Elle était après tout censée être une professionnelle, non ? Plutôt que d’envoyer cette main dans son dos, il choisit de la poser sur son autre sein, pinçant ce dernier, ses doigts s’enfonçant dans ce généreux mont de chair, son pouce et son index venant pincer ce téton.
Mine de rien, il se sentait
mieux, car la soif de la Bête était apaisée.