Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

La Vengeance dans la peau [James Howlett]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

James Howlett

E.S.P.er

Re : La Vengeance dans la peau [James Howlett]

Réponse 15 mercredi 28 janvier 2015, 19:04:17

« Hum ? »
 
Barbara Gordon raccrocha sans lui laisser le temps de répondre. Logan haussa les sourcils avant de refermer le clapet de son téléphone et de la glisser dans la poche de son jean. S'adossant à un bidon rouillé, le mutant porta une cigarette à ses lèvres charnues. Il allait l'allumer lorsqu'un léger bruit de froissement d'ailes lui fit lever les yeux. Batgirl plana quelques instants avant de poser tranquillement devant Logan, avant d'engager naturellement la conversation. Le moins que l'on pouvait dire était que Barbara savait soigner ses apparitions. Par ailleurs, il fallait convenir que la combinaison excessivement moulante qu'elle portait lui seyait à miracle, épousant le galbe de ses courbes comme une seconde peau. L'homme eût une brève moue appréciatrice, mais évacua immédiatement ses pensées parasites. Aussi étonnant que cela pouvait paraître, l'une des plus grandes qualités de Logan était sa capacité à se concentrer à cent pour cent sur une mission... Même s'il avait régulièrement tendance à les mener à sa manière.
 
« C'était rapide. »

Wolverine connaissait très peu Batgirl. Il savait qu'elle était brillante, qu'elle avait un certain poids au sein du SHIELD et qu'elle était également une combattante de très bon niveau... Mais probablement pas autant que Laura. Si les deux femmes venaient à s’affronter, Logan n'aurait pas parié sur la jolie rousse. Celle-ci se dirigea vers deux bâtiments à proximité, qu'elle identifia comme pouvant probablement abriter leurs cibles.

« J'ai l'impression que plus personne ne vient ici depuis des lustres, c'est l'endroit parfait pour se planquer ». Le mutant hocha la tête à la suite de la requête de son interlocutrice. « Ouais. » Se séparer n'était pas forcément la meilleure des solutions, mais d'un autre côté ils manquaient cruellement de temps. « Soyez prudente Barbara », précisa-il, « vous le savez probablement mais Laura est un vrai monstre. Elle n'hésitera pas à vous éviscérer si elle considère que vous constituez une menace pour elle ». Cela le peinait de le reconnaître, mais depuis qu'il avait vu les terribles blessures que l'adolescente avait infligé à la Chatte noire, Logan savait qu'elle ne pouvait être arrêtée autrement que par la force.

Laissant Barbara s'éloigner, Logan se dirigea vers ledit garage, qui s'avéra en vérité être une grange pour machine outil, destiné aux chargement des navires de marchandise, dont les propriétaires n'avaient pas jugé bon de fermer le store métallique. Logan pénétra prudemment dans le local,  humant l'air ambiant. Il y faisait sombre, frais, et l'odeur de l'huile de moteur perturbait son odorat. Lorsque ses yeux se furent habitués à la pénombre, il contourna une antique grue de chargement. Dans un coin de la grange trônait le van poussiéreux, soigneusement garé contre la paroi. Soit ces types étaient persuadés que personnes n'iraient les chercher à deux kilomètres de l'endroit où ils avaient mis les rues à feu et à sang et ils se terraient dans le coin... Soit ils avaient abandonné le Dodge pour un autre moyen de locomotion. Par voie navale, peut-être ? Si tel était le cas, ils étaient probablement bien loin. Wolverine examina les environ ; exception faite de la machine outil et du van, les lieux étaient entièrement déserts. Logan s'approcha de la cabine du véhicule pour essayer d'y observer l'intérieur, mais le Dodge était équipé de vitre fumé. Il faillit agripper la portière pour l'arracher mais craignant que le véhicule ne soit piégé, il se ravisa et tourna les talons. Un coup d'oeil rapide à son téléphone lui appris qu'il n'avait pas de réseau à l'intérieur du bâtiment et se trouvait donc dans l'impossibilité de contacter Barbara.

"Rah, 'fait chier !"

Logan quitta le hangar, jetant un regard périphérique aux alentours. les quais se trouvaient à quelques centaines de mètres et Logan savait que les marins pouvaient souvent se montrer accommodants avec les passagers clandestins, s'ils avaient de quoi payer. Le mutant ne s'avoua pas vaincu; il y avait tout de même une possibilité pour que le petit groupe se trouve encore sur place. Alors qu'il se dirigeait vers l'entrepôt dans lequel Batgirl s'était introduit, un store métallique  commença à s'abaisser. Instantanément, le mutant commença à courir. Plus qu'un store, c'était un véritable rideau blindé qui s'abaissait...Rideau blindé qui n'avait rien à faire sur un bâtiment aussi vétuste. De toutes évidence, Batgirl avait fait une rencontre inattendue. La paroi s'écrasa au sol une bonne seconde avant que Logan n'y parvienne. Le mutant la sonda de ses paumes avant d'y envoyer un violent coup d'épaule qui ébranla à peine la cloison. Contournant rapidement l'entrée principal, le mutant leva les yeux; une demi-douzaine de fenêtres perçaient le flan du bâtiment. Prenant appui sur une poubelle, Logan s'élança dans les airs pour saisir une gouttière, trois mètres plus haut qui s'affaissa sous son poids, sans heureusement céder, puis se déplaça latéralement sur la façade en s'aidant de ses membres inférieurs pour atteindre la première des six ouvertures. décrochant l'une de ses mains de la gouttière, le mutant glissa sa main dans sa poche, et appuya sur le bouton droit de la puce que l'agent Cunningham lui avait confié. Dans un bon quart d'heure, l'endroit serait probablement bouclé par le SHIELD... Mais Barbara n'avait pas un quart d'heure. Logan se balança un court instant d'avant en arrière pour prendre de l'élan, avant de se jeter les pieds en avant à travers la vitre. Le local ne possédant pas d'étage supérieur, Logan se réceptionna par une roulade quatre mètres plus bas, au beau milieu de l'entrepôt plongé dans la pénombre, plissant les yeux pour s'habituer à l'obscurité.

"Barbara ?"   

Logan fit lentement coulisser ses griffes en adamantium sous sa peau, maculant le sol de quelques gouttes de sang. Sa fracassante entrée en scène avait forcément été remarqué, même si le mutant s'était efforcé d'amortir sa chute.


Laura Kinney

Créature

Re : La Vengeance dans la peau [James Howlett]

Réponse 16 jeudi 29 janvier 2015, 01:54:05

LAURA KINNEY

« Chacun des membres de l’Unité Cobra dispose de facultés spéciales, Laura... »

Laura et The Sorrow se tenaient en hauteur, sur un pont, face à ce qui ressemblait à une grande salle d’entraînement en contrebas. Les membres de l’Unité Cobra se trouvaient là, et, d’une voix calme, The Sorrow énonçait chacune de leurs spécificités.

« Tu as déjà eu l’occasion de voir The Fury à l’œuvre. Avant d’être un soldat, il était un cosmonaute. Il a été le premier homme à aller dans l’espace, avant Youri Gagarine. L’URSS n’a jamais parlé de lui, car The Fury n’a fait qu’un court vol hors de l’atmosphère, et, en retournant sur Terre, son vaisseau a subi une avarie technique, et s’est embrasée. Il s’est écrasé dans les steppes de Baïkonour, et The Fury était grièvement blessé au troisième degré sur la majeure partie de son corps. Il a réussi à survivre, et a, depuis lors, manifesté une certaine attirance pour le feu. Je pense que ce traumatisme a réveillé ses pouvoirs latents de mutant. »

Sur la piste, The Fury, dans son énorme combinaison noire, actionna son lance-flammes, envoyant un épais jet de flammes mortelles et incandescentes. Il fut ensuite remplacé par un autre membre de cette escouade, The Pain.

« Comme tu as pu le voir, The Pain contrôle une armée de frelons. Ses pouvoirs mutants se sont manifestés quand il était jeune. Il était alors simple fils de fermier, et, en se promenant dans la forêt, il est tombé sur une ruche de frelons. Ces derniers l’ont piqué à mort, et le venin a amplifié ses gènes de mutants. Il contrôle les frelons, et est même une ruche à part entière. Son corps génère des frelons en grande quantité.
 -  Beurk... »

Laura était partagée. Était-ce donc ça, son existence ? Vivre en compagnie de tels psychopathes ? The Sorrow lui assurait que l’Unité Cobra n’était composée que d’hommes normaux, d’individus voulant se battre pour libérer le monde... Mais ils avaient tous l’air fous à lier. D’un autre côté... Elle-même était un monstre. Des griffes en adamantium jaillissaient de son corps, la rendant mortelle, redoutable, et pratiquement invincible. Elle était autant un monstre que ces gens...

*Non, pas un monstre...*

Elle n’était pas un monstre... Elle était une arme, et ce n’était pas la même chose. On l’avait conçu pour être une arme, annihilant ses émotions, afin qu’elle puisse se battre contre le SHIELD, et qu’elle puisse venger la mort de sa mère. The Pain manipula ses frelons, et ces derniers s’envolèrent dans le ciel, formant des arabesques et des figures, avant de recouvrir intégralement son bras, et de partir à nouveau, provoquant des bruissements d’ailes insupportables.

La démonstration de The Pain laissa ensuite la place à un autre membre de l’unité : The Fear.



En s’avançant, l’homme leva la tête vers Laura et The Sorrow, depuis le pont d’observation. Une longue langue reptilienne jaillit alors de sa bouche, et lécha ses lèvres.

« The Fear était un espion pendant la Seconde Guerre Mondiale, ainsi qu’un interrogateur hors pair. Il travaillait sur la peur, et était un grand arachnophobe pendant son enfance... Il a retourné sa peur, et est un spécialiste des araignées. Ses arbalètes sont enduites de venins, et il est un chasseur... Il voit dans la nuit, et a des réflexes exacerbés. »

Laura hocha lentement la tête.

« Et toi ? demanda-t-elle finalement. De quoi es-tu capable ? »

The Sorrow ne répondit pas immédiatement, se contentant d’hausser les épaules.

« Mes pouvoirs sont différents, Laura. En l’absence de The Joy, c’est moi qui me charge de diriger l’équipe... Je sais ce que tu penses. Ces types sont des cinglés, des psychopathes... Ils n’ont aucun respect pour la vie humaine, et se complaisent en massacrant les autres... Exactement comme toi.
 -  Je...
 -  Oserais-tu me dire que tu n’as pas ressenti le moindre plaisir en attaquant la Chatte Noire ? En blessant grièvement Wolverine ? Tu ne peux pas me mentir, Laura... Pas à moi. Les gens que tu vois sont des copies d’anciens tueurs, mais ils ont hérité de leurs instincts. Ils ne vivent que pour tuer, car ils sont des armes... Toi-même, tu es le clone d’une arme faite de sauvagerie et de bestialité, de fureur et de rage. Si tu veux vaincre le SHIELD et leurs séides, tu dois comprendre d’emblée que ton rôle est d’être sacrifié. »

Laura ne dit rien, plongée dans ses pensées. Une arme... Elle perdrait dans tous les cas de figure. Soit elle échouerait en tant qu’arme, et serait détruite, soit elle réussirait, vaincrait l’ennemi, et n’aurait alors plus de raisons d’être... Mais était-ce si grave que cela ? Elle était née pour tuer, elle avait été élevée et programmée ainsi... Et tuer Wolverine était la seule chose qui la tentait véritablement.

« Qui est The Joy ? »

Étant ici depuis plusieurs jours, Laura avait eu l’occasion de se familiariser un peu avec les membres... Ou, plutôt de se reposer, d’explorer les égouts, et de lire, de se renseigner sur le passé de l’Unité Cobra.

« C’était une soldate légendaire, Laura... La plus grande soldate de la Seconde Guerre Mondiale... C’est elle qui a assemblé l’Unité Cobra. The Joy était son nom de code initial, mais, par la suite, après ses exploits au sein de la guerre, elle était connue dans le monde de l’espionnage sous un autre nom de code... The Boss. En te créant et en t’éduquant, nous voulions faire de toi la nouvelle Boss du 21ème siècle.
 -  M-Moi ?! »

The Sorrow acquiesça lentement, surprenant Laura. Elle, devenir la remplaçante d’une soldate légendaire ? C’était... C’était inattendu, et elle ne savait pas quoi en penser. Surtout, elle se demandait si The Sorrow était un clone... Ou non. Il y avait quelque chose de particulier en lui, quelque chose qu’elle ne s’expliquait plus. Contrairement aux autres membres de l’Unité Cobra, il avait l’air relativement normal... Ce qui, en soi, était plutôt inquiétant. Était-il le plus rationnel du groupe ? Ou, au contraire, le plus fou ? Alors qu’elle y songeait, une alarme se mit à vibrer.

« Oh... Visiblement, le SHIELD vient de nous retrouver... Ils ont été plus rapides que prévu. »

Laura fronça les sourcils.

Elle était convaincue que Wolverine était là-dedans.




BATGIRL

Déployant son Bat-grappin, Barbara se posa sur le toit de l’entrepôt, et entra par une trappe, arrivant alors en contrebas, faute d’étage supérieur. L’endroit semblait totalement abandonné, et de grandes étagères industrielles se dressaient dans un coin. Dans un autre, qui était probablement jadis l’emplacement alloué aux camions, il n’y avait rien. Barbara enclencha sa vision nocturne, et marcha prudemment vers les bureaux, dans un coin de la pièce. Elle souffla sur les vitres crasseuses, cherchant un indice, quelque chose. Le van n’était pas là, mais il y avait sûrement une entrée secrète. Batgirl marchait lentement, et comprit rapidement que cet endroit n’était pas ce qu’il était censé être. En effet, plusieurs de ses gadgets étaient perturbés, comme s’il y avait un brouilleur quelque part... Un brouilleur. C’était exactement ça.

Batgirl continuait à se déplacer, quand elle sentit des herses de sécurité s’abaisser brutalement, plongeant alors toute la pièce dans l’obscurité. Une pénombre profonde, tandis que sa combinaison l’avertissait d’un gaz qui était en train d’être diffusé dans la pièce. Sans plus attendre, Barbara appuya sur un bouton, et son masque se referma intégralement protégeant sa bouche, tandis que la combinaison analysait le gaz qui était en train de remplir l’ordinateur.

*Oh non !*

C’était le gaz de Crane ! Batgirl savait que Wolverine allait arriver rapidement, et elle tenta de le prévenir.

« Logan ! Ne rentrez pas dans le bâtiment ! Logan, ne rentrez surtout pas dans le bâtiment, la toxine de l’Épouvantail s’y trouve ! »

Barbara se tut alors en entendant un mouvement subit, et se retourna rapidement. Avait-elle inhalé le redoutable poison du Docteur Crane ? Sa toxine répandait la peur en provoquant des hallucinations fondées sur les peurs inconscientes d’une personne... Ses phobies, ses angoisses profondes. Barbara avait verrouillé son armure aussi vite que possible, mais elle ne pouvait pas être sûre que le poison n’était pas déjà présent, dans un état latent.

Elle se dépêcha d’appuyer sur des boutons... Quand rire sinistre se mit à retentir, lui confirmant que la toxine était là, et qu’elle avait effectivement été empoisonnée.

« HA HA HA HA HA HA HA !! »

Un rire démoniaque, machiavélique. Barbara sentit son pouls s’emballer, la combinaison s’affolait, indiquant une hausse alarmante de son rythme cardiaque. Elle crut alors entendre un bruit derrière elle, et se retourna subitement... Pour LE voir ! Souriant, dans sa chemise hawaïenne, avec son chapeau sur la tête, de côté, le Joker la regardait... Et, même s’il n’était pas vraiment là, Barbara sentit la panique exploser, brisant tout effort rationnel, toute logique. Elle voyait le barillet du Colt tourner lentement.

« Bouh ! »

La balle imaginaire jaillit, et frappa de plein fouet Barbara, qui tomba de plein fouet sur le sol, et sentit du sang s’échapper de ses lèvres. Il existait, en psychiatrie, une théorie considérant que, quand une personne était réellement persuadée d’être malade, l’organisme était trompé, et réagissait en conséquence. La personne ressentait les symptômes d’une maladie, sans en éprouver les causes... Et c’était le cas ici. Barbara entendit le Joker marcher, et s’empara d’un Batarang, puis le lança vers l’ennemi. Le Batarang se nicha contre le mur, tandis qu’elle se mit à ramper, persuadée de laisser derrière elle une traînée de sang.

« Non, non, n-non... »

Le Joker s’avançait vers elle, et elle le revoyait encore, se penchant vers son corps agonisant, l’appareil photo dans la main, afin de la déshabiller, d’ôter son tricot jaune, tout en ricanant devant sa souffrance et son incompréhension. Pas ça... Non, pas ça... Ses jambes s’étaient dérobées sous son poids. Sa combinaison réagit rapidement. Elle vit le pouls cardiaque de Barbara s’affoler, approchant dangereusement de la crise cardiaque, et, surtout, sentit dans son organisme des échantillons de la toxine de Crane. Immédiatement, un signal d’urgence fut émis vers le Bat-ordinateur.

Les herses métalliques ne s’étaient pas abattues sans raison. Elles empêchaient la toxine de s’échapper, et, quand Logan entra par le toit, il plongea droit dedans.

Pendant ce temps, sur une poutre métallique, en souriant, The Fear observait le spectacle. C’était un piège simple... Et ils étaient tous les deux tombés dedans comme des bleus.
« Modifié: samedi 31 janvier 2015, 14:34:43 par Laura Kinney »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


James Howlett

E.S.P.er

Re : La Vengeance dans la peau [James Howlett]

Réponse 17 samedi 31 janvier 2015, 14:27:07

Une dizaine de secondes suffirent à Wolverine pour que ses yeux s'habituent à l'obscurité. L’entrepôt d'une centaine de mètres carrés était quasiment désert, exception faîte de quelques véhicules utilitaires et caissons abandonnés. Une dizaine de mètres plus loin, Logan aperçut Batgirl qui titubait.

« Hey, ça va ? » hasarda-il, avant de se jeter sur le côté, pour éviter le projectile tranchant qu'elle jeta dans sa direction sans même sembler le voir.

« Barbara ?! »

Mais la jeune femme ne bougeait plus ; elle était étendue sur le dos, sa tunique indienne retroussée jusque sur ses les hanches, dévoilant son intimité profanée, ses longs cheveux noirs de jais couvrant son visage et sa poitrine. Ce n'était pas Barbara Gordon mais Kayla Silverfox, le 14 février 1911

« Non non non... Tout ça n'est pas réel... »

Logan s'agenouilla, les tripes nouée par l'émotion et glissa délicatement sa main sous la nuque de la jeune indienne. Son corps gracile était encore tiède, mais le flot de sang qui avait brunit sa tunique s'était tari. La bouche entrouverte, le regard interrogateur, Kayla était morte sans vraiment avoir compris ce qui lui arrivait. Wolverine, comme plus de cents ans plus tôt, était incapable d'articuler le moindre mot. Sa poitrine oppressée par la douleur, il pressait le cadavre contre son cœur.

« Un problème Logan ? »

L'intéressé releva les yeux, découvrant ses incisives. Cette voix rocailleuse, Wolverine l'eût reconnue entre toutes. C'était celle de Victor Creed.

« Je l'ai un peu abîmée. Je m'attendais à ce qu'elle résiste, mais elle s'est laissée faire en me défiant du regard... Je n'ai pas pu le supporter, je suis désolé mon ami. »

La pointe d'ironie qui perçait sous les mots de Sabrethooth rendit Wolverine ivre de rage. Déposant avec précaution Kayla dans la neige, il se jeta sur Victor, ses griffes en os au clair. Mais le colosse l'esquiva facilement et, le saisissant par les épaules, envoya son genou droit défoncer les côtes de Logan. Ce dernier parvint à plonger ses griffes dans les flancs du meurtrier, mais Sabretooth ne faiblit pas ; un prodigieux coup de poing l'envoya percuter la terre gelée. Le X-man se redressa sur les coudes avant de cracher du sang sur le sol immaculé ; sa côte enfoncée avait probablement percé un poumon. Sabretooth le saisit par la gorge et le souleva de terre comme s'il s'agissait d'une poupée de tissu, avant de le projeter brutalement contre un arbre, lui brisant la colonne vertébrale.

« Argh... »

Sabretooth considérait à présent le cadavre de Kayla d'un air singulier, comme s'il le voyait pour la première fois. Puis, avec une lenteur infinie, il déboutonna son pantalon, faisant jaillir un énorme sexe blême, avant de s'agenouiller devant la jeune femme, lui saisissant les chevilles pour écarter ses cuisses.

« Pas ça, par pitié, pas encore. »

Logan se laissa tomber en avant, et commença à ramper, mais Victor s'était déjà mis à l’œuvre, et le mutant pouvait voir au loin les hanches du colosse aller et venir avec une lenteur insupportable. Soudain, une douleur aiguë à l'épaule, le fit rouler sur le côté. Un carreau d'arbalète s'était fiché dans sa chair. Logan cligna des yeux, et à sa grande surprise, parvint à se remettre debout. Sous ses pieds, plus de neige, mais du béton. La douleur, bien réelle que lui avait infligé le projectile lui permis un court instant de reprendre ses esprits. Trois mètres plus haut, tapi dans l'ombre, un homme rechargeait tranquillement son arme. Logan chercha Bat-girl du regard ; recroquevillée à l'endroit ou Logan croyait avoir vu le cadavre de Kayla. Sans perdre une seconde, Logan la souleva par le dessous des bras pour la mettre à l'abri d'un gros caisson en métal, contre lequel il colla également son dos.

« Ça va aller, murmura-il, c'est juste... Une sorte d'illusion. »

Le mutant avait un goût étrange dans la bouche. S'agissait-il d'un gaz ? Logan retint sa respiration, mais trop tard ; sa vision se troubla une nouvelle fois, et son cœur s'emballa une nouvelle fois alors qu'il lui semblait qu'il neigeait à nouveau. Le mutant ferma les yeux et s'efforça de se concentrer sur le carreau planté dans son épaule, pour que la douleur le maintienne dans la réalité.

Laura Kinney

Créature

Re : La Vengeance dans la peau [James Howlett]

Réponse 18 dimanche 01 février 2015, 02:01:51

The Fear avait utilisé les toxines du Docteur Crane pour réaliser les siennes, qu’il avait amélioré avec ses propres connaissances scientifiques. Il avait amélioré la toxine de Crane à l’aide du venin produit par la Latrodectus, une araignée qu’on trouvait dans les régions chaudes du globe, et qu’on appelait plus familièrement « veuve noire ». Le venin de la Latrodectus n’était pas forcément létal, mais entraînait de multiples symptômes, aussi bien physiques que mentaux... Spasmes musculaires, variations de la température, augmentation de l’état d’anxiété, hallucinations... La toxine fascinante du Docteur Crane amplifiait cela, et il était impatient de voir comment le venin réagirait sur quelqu’un comme Wolverine, dont le facteur autoguérissant l’avait toujours protégé des poisons. Depuis les poutres, The Fear observait l’homme, qui se mettait à tituber, et à parler tout seul... Mais qui n’avait pas encore totalement sombré. Une résistance fascinante, qui amena The Fear à viser avec son arbalète.

Barbara, elle, était prostrée au sol, et, dans sa tête, elle courait dans le Joker’s Fun House. Elle entendait le Joker rire, et titubait à moitié, s’appuyant contre les murs. Plongée dans une hallucination terrible, l’antre du Joker se mélangeait aux couloirs horribles des ailes de haute sécurité de l’asile d’Arkham. Quand elle s’arrêtait, une forme bondissait contre les carreaux. C’est ainsi que le visage grimaçant et dément de Zsasz apparut. C’était un serial killer dément... Il s’en prenait aux femmes, et, à chaque fois qu’il en tuait une, avec son couteau, il se scarifiait, comptant ainsi sur sa peau le nombre de victimes qu’il avait fait.

« Elle a hurlé pendant que j’avais mon couteau planté dans son sein et que je la violais, la pétasse... Mais que croyait-elle ? Quand on porte une minijupe aussi courte, c’est qu’on veut se faire sauter, alors je lui ai fourré mon couteau dans le cul ! »

Barbara ne voulait pas l’entendre, ni l’écouter...

« Et je ferais pareil avec toi, Barbara ! Je vais t’arracher les jambes, et te pendre avec tes entrailles ! »

Barbara se remit à courir, entendant, derrière elle, le rire du Joker, sa silhouette grotesque la poursuivant lentement. Elle ouvrit une porte, et poussa un nouvel hurlement en arrivant dans une chambre rouge. Son costume disparut, alors qu’elle s’appuyait contre le mur, retrouvant ses lunettes rondes, à l’époque où elle travaillait comme bibliothécaire. Des photos se trouvaient tout autour, placardées le long des murs. On la voyait, nue, baignant dans son sang, hurlant et gémissant.

« Barbara... Barbara... »

La voix venait de la gauche, derrière une vitre crasseuse. La vitre donnait sur une grande pièce, avec, au centre, une cage de cirque... Son père était là, nu, attaché par un collier d’ours autour du cou. Des gnomes rigolaient autour de lui, et, en hauteur, sur une estrade, le Joker était sur son trône, ricanant devant le corps faible du commissaire Gordon. Barbara tapa contre la vitre, et, sentant un souffle dans son dos, elle se retourna... Pour voir une nuée de chauves-souris la frapper. La vitre explosa, et Barbara arriva en contrebas, dans sa combinaison.

« Et voilà le clou du spectacle ! Que le grand show commence, hihihi !!
 -  Papa... Papa ! »

Barbara se releva à nouveau, mais une batte de base-ball la frappa violemment dans le dos, la clouant au sol Des mains solides la saisirent, et, alors qu’elle s’approchait, elle vit, tournant autour de la cage, le corps d’Harley Quinn, un sourire moqueur sur les lèvres, ses doigts caressant les barreaux de la chaîne.

« Monsieur J., Monsieur J., elle est arrivée ! Notre spéciale invitée !
 -  Je le vois par moi-même, Harley ! grinça l’homme. Et ce cher Papa, voit-il sa chère petite fille ? Approche-là, Harley !
 -  Tout de suite, Monsieur J. ! »

Harley Quinn s’approcha de Barbara, et abattit son maillet sur son visage, faisant sauter l’une de ses dents.

« Allez, bande de minables, dépêchez-vous ! »

Les bras la soulevèrent à nouveau, et, quand elle arriva devant la cage, elle sentit les mains d’Harley tirer sur ses cheveux, la forçant à relever la tête. Son père était là, enchaîné sur le sol... Et son visage était déformé par un sourire hideux. La toxine du Joker jouait sur les zygomatiques, étirant les os, et des larmes coulaient le long des yeux du commissaire. Barbara sentit également ses larmes venir...

The Fear vit, de son côté, Wolverine attraper Barbara, tentant de la réveiller. Grognant, The Fear se déplaça le long de la poutre, cherchant un autre angle d’attaque. Barbara, elle, se mit à éternuer, vomissant du sang, et à s’agiter nerveusement. Rien à faire, son esprit était parti. Le sang resta coincé contre son masque, et elle était en train de faire de la tachycardie, son cœur battant à toute allure, amenant son corps à s’agiter nerveusement.

« La peur..., siffla la voix de The Fear. Tu crois pouvoir y échapper, Wolverine ? Elle est en nous, en chacun de nous, elle palpite dans nos cœurs... »

Il s’était déplacé, et visa avec son arbalète, puis tira à nouveau, atteignant l’homme à l’épaule. The Fear était fort heureusement immunisé contre sa propre toxine. Le cœur de Barbara battait trop vite, et la Bat-combinaison se mit à agir, se mettant à envoyer des impulsions électriques dans le corps de Barbara, afin de stabiliser son rythme nerveux.

« ...Une sorte d'illusion. »

Barbara entendit une voix émaner d’outre-tombe, recouvrant les pitreries du Joker. Elle serra les poings, et repoussa alors les deux hommes, puis attrapa la tête d’Harley, et l’envoya se fracasser contre les barreaux. Harley poussa un couinement en tombant sur le sol, et le Joker se mit à taper dans ses mains.

« Quelle énergie, quelle force ! Tu es bien une Gordon, Barbara !
 -  La ferme !
 -  Ton Papa pleurait tellement... Je n’ai fait que lui rendre un petit sourire en lui disant que sa fille reviendrait ! N’est-ce pas touchant ?! »

Barbara envoya un Batarang vers lui, mais le projectile rebondit sur le corps de l’homme. Il tendit la main, et une onde de choc frappa Batgirl, la repoussant. Elle passa à travers une porte, et roula sur le sol.

« Oh, Barbara... »

Oh non... Cette voix. Barbara se retourna subitement, et le vit... Son autre cauchemar.

James Gordon Jr. se tenait là, un sourire sur les lèvres, une lueur éteinte dans ses yeux froids, inexpressifs, tenant dans la main un long couteau de combat.

« Prête pour une petite réunion de famille ? »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


James Howlett

E.S.P.er

Re : La Vengeance dans la peau [James Howlett]

Réponse 19 samedi 07 février 2015, 12:51:49

Logan essuya la sueur qui ruisselait sur son visage buriné du revers de la main et grimaça de douleur lorsqu’il chercha à s’adosser au caisson métallique derrière lequel il avait trouvé refuge ; le carreau d’arbalète qui lui avait été décoché était encore planté dans son omoplate. Le projectile ne s’était pas enfoncé bien profondément, arrêté par les os et les muscles hypertrophiés du mutant, mais suffisamment pour être douloureux. Cependant, l’archer s’était repositionné, et une seconde flèche lui traversa l’épaule.

« Argh… »

Quelque chose clochait ; sur une cible immobile et à une aussi faible distance, un virtuose du tir n’aurait eu aucune difficulté à viser des points vitaux, pour chercher à éliminer Wolverine, ou encore Barbara qui convulsait au sol. La violente nausée et les vertiges qui l’envahirent fournirent une réponse à ses interrogations ; les carreaux étaient empoisonnés… Et visiblement, l’homme tenait à en expérimenter les effets. La vision de Wolverine se troubla à nouveau, mais il sentait que son organisme commençait à lutter contre les toxines. Ses mains tremblaient, mais il parvînt à saisir la jeune femme par l’épaule pour la faire basculer sur le côté ; elle semblait plus stable qu’auparavant mais il craignait qu’elle ne s’étouffe avec son propre sang.

« Ramène ton cul ici, putain de lâche ! », grogna-il, en s’efforçant de se redresser, en s’appuyant à une étagère.

Mais déjà son cœur s’emballait, et le mutant avait l’impression que les murs de l’entrepôt se rapprochaient les uns des autres, pour l’enfermer. La régénération cellulaire de Wolverine rendait son élimination difficile, de telle sorte que bon nombre de ses adversaires avaient préféré le mettre en cage, et le mutant avait développé une certaine claustrophobie, qui devint pathologique le jour ou une rixe avec le clan Yashida lui valut d’être enfermé dans un caisson étanche, puis jeté dans l’océan pacifique.

« Merde… Ca recommence. »

Logan posa fièvreusement sa paume sur l'unique hublot du caisson submersible. L'objet coulait doucement, inexorablement vers le fond de l'océan. Révolté, l'homme frappa plusieurs fois de son poing fermé le verre blindé, sans parvenir y faire la moindre fissure. Il était fait comme un rat. Le souffle court, l'homme ferma les yeux, s'efforçant de ne pas paniquer, mais l'idée d'être coincé dans le caisson indéfiniment le rendait fou. L'homme s'adosse à la paroi métallique de sa prison et se laisser tomber au sol, la tête entre les mains.

«... Vous disposez de trois jours d’oxygène, mutant. ».

Logan souleva des paupières lourdes de sommeil. La voix nasillarde qui sortait du transpondeur s’était exprimé dans un anglais parfait, avec un léger accent japonais.

« Ensuite vous commencerez à vous asphyxier lentement. »

Wolverine se redressa, tâtonnant son environnement, à la recherche d’un micro mais les parois étaient désespérément lisses. « Sortez-moi de là », murmura-il simplement, d’un ton éteint.

« Si vous étiez un être humain ordinaire, quelques heures suffiraient pour vous transformer en légume. Néanmoins, selon nos analyses, votre régénération cellulaire devraient vous permettre de survivre bien plus longtemps ».

Logan savait que priver un cerveau d’oxygène causait rapidement des lésions cérébrales irréversibles. Si Logan savait que son facteur auto-guérisseur avait pu venir à bout de terribles blessures, il ignorait s’il lui permettrait de revenir d’une privation constante et prolongée d’oxygène et s’il préférait vivre potentiellement éternellement dans une souffrance inouïe, ou mourir rapidement. A nouveau son cœur s’emballa et Logan agrippa sa gorge : il manquait déjà d’oxygène, l’homme lui avait menti.

« Ah, merde… »

La douleur le sortit une nouvelle fois de sa torpeur, et le mutant tâta son omoplate gauche, avant d’en retirer d’un coup sec le carreau qui meurtrissait sa chair « Argh… ». Le second  fut plus facile à extraire, puisque le tireur lui faisait face lorsqu’il l’avait décoché. Lorsqu’il ouvrit les yeux, le contour des objets qui l’entouraient était flou, mais il était de retour dans l’entrepôt. Dans les hauteurs, The Fear évoluait discrètement dans l’obscurité, mais Logan sentait l’odeur aigre de sa peau. Logan inspira longuement ; son facteur auto-guérissant prenait le dessus sur le poison et il sentait la vigueur réintégrer ses membres musculeux. Glissa discrètement une main vers la ceinture de Barbara pour s’emparer d’un batarang. Malgré sa forme atypique, l’objet était parfaitement lesté et aiguisé. Logan dédaignait d’ordinaire le combat à distance, mais ses sens et réflexes hypertrophiés le rendait également supérieurement performant dans ce domaine. Lorsque la silhouette de l’inconnu s’immobilisa un court instant, Logan leva la main au niveau de son oreille avant de lancer le projectile bras tendu sur l’archer. Néanmoins, il avait préjugé de ses forces, et l’objet dévia légèrement sa trajectoire, blessant superficiellement The Fear entre le cou et l’épaule avant d’aller se planter au plafond.

Logan n’attendit pas que The Fear se ressaisisse. Se redressant immédiatement, il fléchit les genoux et se propulsa sur un rayonnage. La réception fut hasardeuse, mais Logan parvint à se hisser sur l’étagère d’acier. Il lui suffit alors de lever les bras pour attraper une des longues poutres de bois qui courraient sous le plafond, et qui supportait probablement autrefois un cellier. Un léger vertige le perturbait encore et il avait l’impression qu’il allait vomir ses tripes à chaque mouvement, mais il s’estimait plus qu’en état de neutraliser l’arbalétrier. Les poutres étaient suffisamment larges pour qu’on puisse y marcher sans risquer de tomber. Cependant, un bref regard alentour ne lui permis pas de repérer The Fear.

« Quel putain de rat… »

Jetant un œil au sol, Logan s’aperçut qu’une silhouette sombre était penchée sur Bat-Girl.

« Barbara, attention ! »


Laura Kinney

Créature

Re : La Vengeance dans la peau [James Howlett]

Réponse 20 lundi 09 février 2015, 01:27:55

De tous les malades mentaux que Barbara avait croisé au cours de son existence, du Joker à Killer Croc, en passant par Lex Luthor, Carnage, ou encore Hush, elle n’avait jamais rencontré un homme plus dérangé que son propre frère, James Gordon Jr. Là où Barbara était la fille adoptive de James Gordon, James Jr. était bien son fils biologique. Il était né à une époque où son père était en croisade contre la Mafia, contre les Maroni et les Falcone, à une époque où les mafieux devenaient encore plus extrémistes dans leurs positions, et où le GCPD sortait de ses longues années de corruption et d’inaction pour véritablement combattre le crime organisé. Le fils du commissaire avait été capturé par les mafieux. Le commissaire s’en était pris à l’Inspecteur Flass, un ripoux proche des Maroni, et, en représailles, afin de forcer son père à abandonner cette affaire, son fils fut enlevé. En essayant de le sauver, James l’a fait tomber dans le fleuve, et, depuis cette expérience, son fils était devenu un sociopathe.

Froid et inexpressif en apparence, James II dissimulait un esprit d’une grande cruauté. Dès le jeune âge, il avait commencé à tuer, et avait fini incarcéré. Il avait notamment tué Bess, la meilleure amie de Barbara, lorsque tous les trois s’étaient rendus à un chalet de campagne. Dernièrement, James II s’était illustré en multipliant les meurtres à Gotham City, et en développant une drogue, la diaxamine, qui avait officiellement pour  but de développer chez lui un sentiment qui lui avait toujours fait défaut, l’empathie. Cependant, James II avait créé une drogue qui avait l’effet inverse de la diaxamine, et qui, au loin d’encourager les êtres humains à éprouver de l’empathie, produisait les effets inverses. Son objectif était alors de droguer les jeunes enfants issus de la maternité où il travaillait afin d’en faire de futurs psychopathes.

Barbara rampait lentement sur le sol, se retrouvant dans cette usine désaffectée où son frère l’avait emmené, plantant ses couteaux dans ses cuisses. Une traînée de sang filait derrière elle, permettant à son frère de la suivre sans difficulté, tenant dans son autre main un couteau à cran d’arrêt.

« Tu es tellement décevante, Barbara... Pourquoi diable te refuses-tu à voir ce que je suis ? Tu me prends pour un dégénéré, mais je suis ton futur, l’évolution de l’humanité... »

Elle se refusait à l’écouter, rampant sur le sol, et il se rapprochait rapidement. Sa main se posa sur son épaule, la couchant sur le dos, et il s’assit à califourchon sur elle, levant bien haut son arme Barbara réagit rapidement, et utilisa son autre main pour le frapper à la poitrine, le repoussant. Dans un grognement, James II tomba sur le sol, et elle continua à ramper, jusqu’à filer sur la gauche, dans un bureau de service, où elle ferma la porte derrière elle, la verrouillant à l’aide de la serrure.

« Barbaaaraaaa ?! »

Une main se posa sur la poignée de la porte, et Barbara recula, arrivant sous le bureau. James Ii donna des coups de pieds contre la porte, mais la serrure réussit à tenir bon. Elle l’entendit alors se déplacer, et récupérer un objet lourd et contondant... Puis une hache à incendie s’abattit sur le milieu de la porte, explosant une partie de cette dernière. La hache partit en arrière, puis à nouveau en avant. Dans un remake démentiel de Jack Nicholson, James II se déchaînait contre la porte, et Barbara cligna les yeux, avant d’entendre le téléphone sonner au-dessus du bureau.

Barbara cligna les yeux, et leva la main, tâtonnant, tandis que la porte tremblait sur elle-même. Finalement ses doigts se saisirent d’un câble, et elle tira dessus, faisant tomber la base du téléphone, avec le combiné. Elle l’attrapa, d’une main tremblotante, et appuya sur le bouton d’appel, puis le porta à son oreille.

« Au secours, on veut me...
 -  La drogue, la toxine de Crane ! C’est une illusion ! Souviens-toi, bon sang ! » s’exclama une voix ferme.

Barbara trembla, et leva la tête. La hache défonçait la porte, faisant voler des échardes de bois, et elle ferma les yeux... Puis revit cette séquence, mais différente. Elle, rampant sur le sol, après avoir frappé James au visage, son visage déformé par la haine et la folie au-dessus d’elle... Et Dick qui arrivait, dans le costume de Batman, repoussant l’ennemi... Barbara rouvrit alors les yeux... Et était ailleurs.

*Noon...*

L’usine avait disparu pour laisser place au pont, à ce fameux pont... Batgirl était désormais debout, il pleuvait, et James était là, un pistolet dans sa main, menaçant la vie de sa famille... Sa mère et sa sœur.

Pendant ce temps, dans l’entrepôt, The Fear, surpris par la résistance de Wolverine, avait décidé d’avoir un rôle plus actif. Certes, il aimait chasser à distance, mais il savait aussi qu’il fallait se rapprocher pour achever ses proies. Quand Wolverine avait bondi en hauteur, lui avait sauté en contrebas, se glissant dans le dos de Batgirl. Une femme appétissante, et un homme solide et brutal. Deux proies magnifiques. Il se tenait dans le dos de Batgirl...

...Cette dernière se tenait sur le pont, et entendit appel un cri déchirant, au milieu de l’orage

« BARBARA ! » hurla sa mère.

Pas réel, pas réel...

...Sa main fila derrière elle, tenant un Batarang, et The Fear bondit en arrière, puis envoya son pied la frapper dans le ventre, l’étalant sur le sol. Il visa ensuite Wolverine avec son arbalète, et décocha un carreau, destiné à le faire tomber sur le sol...

...Barbara se releva, en voyant le pistolet sur la tempe de sa mère, et serra dans sa main le Batarang. Elle n’avait aucune autre solution  que de le lancer...

*SOUVIENS-TOI ! SOUVIENS-TOI !*

...Wolverine se trouvait devant elle, et elle appuya sur un bouton du Batarang...

...Le Batarang fila droit devant elle, tournoyant dangereusement, et loupa de peu James II, au lieu de se planter dans son œil...

...Il fila droit devant, puis le mode « Boomerang » fit son effet. Le Batarang retourna droit vers Barbara, contournant le corps de Wolverine... Et Barbara ne le reçut pas. The Fear, qui se tenait à nouveau dans son dos, écarquilla les yeux de stupeur... Puis le Batarang alla violemment se nicher dans son œil gauche. Dans un cri de douleur et un bruit écœurant quand l’œil creva, The Fear tomba en arrière, et s’écroula sur le sol, le Batarang planté en lui.

Barbara tituba alors, et s’appuya contre un mur. Un objet atterrit alors depuis une vitre du plafond, défonçant cette dernière, et se posa sur le sol. Une boîte cylindrique noire, avec une porte qui s’ouvrit, libérant une seringue. Barbara entendit son casque émettre un signal strident, et marcha vers l’appareil, titubant à moitié.

« L’an... L’antidote, l’antidote... »

Elle trébucha sur sa cape, tombant à nouveau sur le sol. Autant dire qu’elle allait avoir besoin de l’aide de Wolverine pour obtenir le précieux sérum.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


James Howlett

E.S.P.er

Re : La Vengeance dans la peau [James Howlett]

Réponse 21 mercredi 25 février 2015, 18:44:35

The Fear se mouvait efficacement dans l’obscurité ; il était parvenu à se glisser au sol avant que Logan n’ait eu le temps de le rejoindre sur la structure métallique qui soutenait le toit de l’entrepôt, et s’approchait dangereusement de sa partenaire du jour, qu’il gratifia de plusieurs coup de pied, avant de s’intéresser à Wolverine. L’arbalétrier visa le mutant, mais Logan évita le carreau en se décalant promptement sur la poutre, puis sauta au sol avec une souplesse surprenante… Pour voir le batarang lancé à peine vitesse dans sa direction. L’objet décrivit cependant une assez courbe autour de ses épaules, avant de revenir se planter directement dans le visage de leur adversaire, lui crevant un œil. L’homme hurla, et retomba brutalement en arrière, sous l’effet conjugué de la douleur et de la violence du choc. Deux enjambées suffirent à Wolverine pour se rapprocher du corps de The Fear qui convulsait,  puis pour mettre un terme à ses souffrances – et à la menace qu’il représentait – en lui tranchant proprement la jugulaire d’un coup de griffe. Une des vitres de l’entrepôt explosa alors, et une petite boite noire atterrit au beau milieu de la salle. Un petit bruit de décompression se fit entendre et l’objet s’ouvrit, dévoilant une seringue remplie d’un liquide incolore vers lequel Barbara se précipita, avant de chuter à nouveau. Il n’avait aucune idée de la manière dont la seringue était arrivé là, mais à en croire la réaction de Batgirl, il s’agissait de l’antidote à la toxine. Le mutant s’approcha de la boite pour récupérer le sérum.

« Bouge pas », lui intima-il, avant de s’agenouiller au sol. « Bordel, comment on retire ce truc ? »

Le casque de la justicière semblait parfaitement hermétiques, mais à tâtons, l’homme trouva deux orifices situées à la jonction du cou et des épaules de la combinaison. Une pression simultanée de ses doigts déclencha ce qui semblait être un mécanisme de secours, et désactiva la sécurité du casque qui se décrocha du reste de la combinaison. Glissant une main sous les omoplates de Barbara, l’homme souleva le buste de la jeune femme avant de dézipper ce qui ressemblait à une fermeture éclair jusqu’au milieu du dos de cette dernière, mettant sa peau à nu ; il avait besoin d’une surface de chair pour y vider la seringue.

« Désolé », précisa-il, même s’il n’en pensait pas un mot ; Barbara respirait faiblement et il se moquait éperdument pour l’heure de son intimité. Découvrant l’épaule de la jeune femme, il s’assura de laisser perler une goutte d’antidote de la seringue pour en vider l’oxygène et planta l’aiguille dans la peau tendre et pâle. Lorsqu’il eut vidé l’intégralité du sérum en elle, il la rhabilla maladroitement ; c’était bien moins compliqué de déshabiller une femme. Au bout de quelques secondes seulement, la respiration de Barbara retrouva un rythme normal, et le mutant la reposa délicatement sur le sol, ôtant son blouson troué pour lui fournir un appui-tête de fortune.

Logan s’éloigna de quelques pas, pour inspecter l’intérieur de l’entrepôt. Son attention fut immédiatement attirée par un monte-charge relativement imposant, capable de contenir quatre, voire cinq personnes de front. L’odeur corporelle de Laura embaumait l’habitacle. Au dessous du bouton permettant d’accéder au sous-sol, figurait une serrure de sécurité. Il doit probablement l’avoir sur lui. D’un pas leste, Wolverine retourna auprès du cadavre qu’il fouilla sommairement. L’homme possédait une quantité assez invraisemblable de fioles contenant des liquides indéterminés, mais le mutant finit par dénicher un trousseau de clés métalliques qu’il empocha avant de se rapprocher de Barbara, hésitant. L’emmener avec lui n’était pas nécessairement la meilleure des choses à faire, mais il était hors de question de la laisser seule ici. Glissant un avant bras sous ses genoux et un second dans son dos, il la souleva sans difficulté et s’en fut vers l’ascenseur.

« Je ne pense pas qu’ils s’attendaient à nous voir rappliquer aussi vite. Nous bénéficions probablement encore de l’effet de surprise. Même s’ils savent que nous avons pénétré dans le complexe, ils vont probablement devoir improviser ».

Une fois activé avec la clé, le monte-charge s’ébranla bruyamment, avant d’amorcer une longue descente. Le cœur du mutant battait à tout rompre. Il sentait qu’il allait bientôt se retrouver à nouveau face à face avec X-23 et que cette fois-ci, il ne la laisserait pas s’échapper. Un ding sonore précéda l’ouverture de la grille du monte-charge. Devant eux, un escalier humide qui s’enfonçait encore plus profondément sous terre. Les égouts. L’odeur des ordures couvrait celle de la jeune mutante, mais il n’y avait qu’un seul chemin, que Logan emprunta. Une fois parvenu au bas des escaliers, il posa Barbara sur le sol ; l’antidote devait avoir fait son effet, et il constata qu’elle parvenait à peu près soutenir son propre poids. Néanmoins, les coups de The Fear l’avait bien amochée, et il lui prêta une épaule secourable alors qu’ils s’enfonçaient dans le réseau. Il s’agissait de longs tunnels pourvus de deux quais suffisamment larges pour permettre à deux adultes de marcher de front, au milieu desquels s’écoulait les eaux usées. 

« ‘Gaffe, ça glisse. »

Après quelques minutes de marche, Ils arrivèrent à une première intersection et Logan dû se concentrer pour parvenir à identifier l’odeur de Laura au milieu des effluves malodorantes de la ville et fut pris de vertiges ; disposer d’un odorat surdéveloppé pouvait présenter quelques inconvénients. Empruntant la voie que son nez lui indiquait, le mutant nota qu’il s’agissait probablement de la partie du réseau qui s’enfonçait sous la ville, puisque de multiples ramifications venaient se jeter dans le canal principal, augmentant le débit de l’eau.

« Je suppose que tu dois avoir un truc type GPS dans ta panoplie non ? C’est le moment de le sortir, fillette. »


Il était hors de question de traquer Laura à l’odorat. Il leur fallait un plan des égouts, s’ils ne voulaient pas se perdre dans l’immense labyrinthe souterrain. Logan devait reconnaître que leurs adversaires étaient habiles ; l’avance qu’il pensait avoir sur eux se réduisait comme peau de chagrin. Ce qui ne laissait pas de l’inquiéter était qu’il n’avait aucune idée du types d’adversaires qu’ils risquaient de rencontrer, non plus que de leur nombre. Or, Barbara n’était probablement pas en état de combattre efficacement.

« Nous pourrions éventuellement avoir besoin de renfort », ajouta-il à contrecœur.   


Laura Kinney

Créature

Re : La Vengeance dans la peau [James Howlett]

Réponse 22 vendredi 27 février 2015, 01:31:56

Des voyants clignotèrent, un programzme automatique se mit en marche quand les signes vitaux de The Fear déclinèrent, et que Wolverine l’acheva. Sur un écran de surveillance, différentes informations s’affichèrent, indiquant une procédure en cours... Puis des appareils se mirent à vibrer, des générateurs à s’enclencher, et, au bout de quelques minutes, une cuve translucide se vida du liquide verdâtre qui la remplissait intégralement, découvrant, dans cette dernière, un corps, maintenu en vie par de multiples tubes, qui servirent à le maintenir en suspension. La cage de verre s’ouvrit dans un coulissement, et l’être ouvrit les yeux, puis retira les tubes et les tuyaux servant à le maintenir debout. Lentement, l’individu descendit les marches, et, n’étant pas habitué à user de ses jambes, trébucha à moitié, avant de se retenir sur le sol.

Il ferma les yeux, et laissa les images déferler en lui, les souvenirs de la précédente copie remonter dans son cerveau. Le combat dans l’entrepôt, le Batarang transperçant son œil, puis l’homme, mortel, furieux, s’approchant de lui. La bête... Wolverine. Lentement, The Fear se redressa, et respira tranquillement.

Une nouvelle chasse venait de commencer... Et, devant lui, sur un écran, le logo tentauclaire de l’HYDRA dominait sur un mur.

Coupez une tête, et deux autres repousseront.




LAURA KINNEY

« The Fear est tombé... »

Laura déglutit à cette idée. Cet homme ne lui avait guère inspiré confiance quand elle l’avait vu, tout comme les autres membres de cette escouade. The Pain, notamment, dégageait une odeur assez abominable, mais elle soupçonnait que cela venait de son corps insectoïde, chargé d’abeilles. The Fear, lui, semblait davantage être tourné vers la cruauté et le vice... Néanmoins, qu’il soit mort signifiait que le SHIELD était là... Et qu’ils étaient dangereux. Laura suivait The Sorrow jusqu’à une salle de surveillance, face à plusieurs écrans de contrôle. Sur un écran, elle vit la porte d’un monte-charges s’ouvrir, laissant passer Batgirl... Et quelqu’un qui la fit grogner en fronçant les sourcils, ses griffes jaillissant immédiatement de ses mains. Wolverine...

« Il est là...
 -  Tu es trop précieuse pour le combattre maintenant, Laura. »

Elle sentit la rage pointer en elle, revoyant encore le meurtre de sa mère, et son combat contre lui... Lors de son dernier affrontement, près de l’entrepôt, elle était sûre qu’elle aurait pu le tuer. Il était fort, mais lent. Ses gros muscles le ralentissaient. À quoi bon être fort, si on ne pouvait pas toucher sa cible ? Laura compensait son absence de muscles par sa rapidité, et elle savait comment battre un homme comme ça. Il fallait le faire saigner de partout, afin de ralentir son facteur autoguérissant, en multipliant les hémorragies. Elle était prête à se battre, prête à l’affronter... Mais The Sorrow avait raison. Par ailleurs, en regardant un autre écran, Laura vit The Fury, remontant les escaliers.

« Il va s’occuper d’eux...
 -  Il ne sera pas assez fort pour venir à bout de Wolverine ! »

The Sorrow secoua la tête.

« Oui... Mais là n’est pas son objectif. Je vais te dire ce que nous attendons de toi, Laura... Comment gagner la guerre, comment supprimer le SHIELD... Comment venger enfin le sacrifice de tes parents. »

Attentive, mais songeant toujours à Wolverine, elle suivit The Sorrow dans une autre pièce, où elle vit une maquette, au milieu de ladite pièce. C’était une base militaire sur une falaise, près de la plage.

« Seikusu Base Camp... La base militaire américaine, construite après la Seconde Guerre Mondiale. Elle abrite en son sein la base du SHIELD... Elle est notre cible. Nous comptons l’attaquer, faisant office de diversion pendant que tu t’infiltreras dans le bunker, afin d’obtenir un petit objet que nous recherchons et convoitons... »

Laura hocha lentement la tête, écoutant attentivement les instructions de The Sorrow. Attaquer le SHIELD en plein cœur, frapper plutôt que se replier et attendre en vain une occasion... C’était tout ce qu’elle souhaitait. Son guide lui montra une reproduction d’Iron Girl, et une photographie de Rachel Hawkes.

« Le générateur de l’armure d’Iron Girl... Un disque octogonal qui tient dans la paume de la main. C’est ce que nous voulons. Hawkes ne s’en sépare jamais... C’est la fille du Général Hawkes, un soutien actif du SHIELD, celui qui a ordonné l’attaque du complexe dans lequel ta mère se trouvait. Elle est l’un de nos ennemis principaux. N’hésite pas à la tuer pour récupérer le disque octogonal.
 -  Mais... Et Wolverine ?
 -  Je comprends ta vengeance, Laura, et ton envie de venger la mort de ta mère... Mais Wolverine n’est qu’un pion. Nous le tuerons en temps voulu... Mais ne sous-estimez pas The Fury. Wolverine a dans les veines le poison de The Fear, et, dans les espaces réduits, The Fury est terrifiant. »

Laura acquiesça lentement. Elle, elle avait sa mission.

L’occasion de pouvoir enfin faire la différence...




BATGIRL

« J’ai envoyé un message d’urgence... Mais, plus nous traînons ici, plus l’ennemi a le temps de partir. »

Barbara allait mieux. Elle souffrait encore des effets de la toxine, mais cette souffrance était maintenant très anecdotique. Elle marchait donc rapidement, en compagnie de Wolverine, utilisant son Bat-casque pour mémoriser un plan dans sa tête. L’avantage de bénéficier de la technologie Wayne. Batgirl se trouvait donc devant, utilisant ce Bat-casque pour se repérer, voyant, dans un coin de sa visière, la carte. Elle fila sur la gauche, descendant des marches supplémentaires, s’approchant d’une porte en fer rouillée. Elle l’ouvrit, et le duo débarqua dans une salle centrale, au milieu de multiples voies d’eau et de tuyaux, déversant une eau verdâtre, formant comme des cascades le long des murs. Batgirl s’avança lentement. Ils étaient sur une plateforme circulaire, et, dans les angles, des fentes dans le sol permettaient de voir une belle chute, menant à un système d’évacuation des eaux, et à de véritables torrents.

Une chute profonde... Barbara regarda autour d’elle, et avisa une galerie en hauteur, où de l’eau ne s’écoulait pas.

« Par ici. »

Elle tendit sa main, et le Bat-grappin se déploya, la tractant jusqu’à ce conduit. De l’eau n’en venait pas, ce qui signifiait que cet égout n’était plus raccordé au système d’évacuation des eaux usées et des déchets de la ville. Autrement dit, c’était une parfaite cachette. L’endroit étant très sombre, Barbara se mit à marcher, s’approchant d’un angle sur sa droite... Et bondit brusquement en arrière, évitant de justesse une longue langue de feu, qui forme comme un mur enflammé pendant quelques secondes, avant qu’un rire intense ne résonne.

« Brûlez jeunesse !! »

Barbara se plaqua contre le mur, et attendit que le mur de flammes se dispers,e puis lança un Batarang... Qui heurta un mur. Leur nouvel ennemi, The Fury, avait laissé derrière lui de multiples flammèches, et avait usé son jetpack pour se décaler sur la droite, filant dans une autre galerie.

Un autre ennemi qui cherchait à les ralentir...
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


James Howlett

E.S.P.er

Re : La Vengeance dans la peau [James Howlett]

Réponse 23 samedi 07 mars 2015, 13:55:10

WOLVERINE

Logan avait laissé Barbara passer devant lui, la laissant les guider dans les dédales souterrains au moyen de ses bat-gadget. Il avait donné l'intégralité du sérum à la jeune femme, supposant à juste titre que son facteur auto guérissant se chargerait d'éliminer toute trace du poison dans son organisme, mais il se sentait encore patraque, et nauséeux. Ses blessures quant à elles, avaient parfaitement cicatrisé. Seule sa chemise trouée et maculée de sang séché attestait des trois carreaux que The Fear lui avait décoché. La jeune femme s'était bien remise, et accéléra soudain le pas pour bifurquer sur la gauche, poussant une porte en fer rouillé qui grinça abominablement sur leur passage. Il se retrouvèrent en définitive dans une pièce circulaire. Le vacarme des trombes d'eau qui y circulaient était assourdissant, et le mutant dû forcer la voix pour se faire entendre de sa partenaire.

« Hey, attends ! »

Cependant Batgirl s'était déjà hissé une dizaine de mètres plus haut, à l'aide de son grappin. Seulement Logan lui, ne disposait pas de grappin. Et il avait beau être puissant et rapide, sauter aussi haut risquait d'être difficile. L'homme s'approcha de la paroi, et constata avec soulagement qu'il y avait des encoches dans la pierre ; il yt avait probablement eu une échelle à cet endroit pendant un moment. Les prises n'étaient pas excellentes, mais la montée fut relativement aisée car le mur était irrégulier, et offrait des aspérité qui aidaient le mutant à se stabiliser. Logan était un excellent grimpeur, et quelques secondes lui suffirent pour rejoindre Barbara, au moment précis ou celle-ci se jetait en arrière, évitant ainsi de se faire carboniser, alors qu'un rire sonore résonnait dans les galeries sombres. Cette voix, Wolverine la reconnaissait ; c'était la taré qui avait fait brûler une bonne partie du quartier où il avait combattu Laura. Dans des espaces aussi confiné, son lance-flamme était parfaitement dévastateur, d'autant plus qu'un certain nombre d'élément inflammables devaient traîner dans les galeries.

« On ne peut pas y aller de front, on finirait brûlés vifs », constata-il, en s'approchant de la jeune femme.

En tout cas elle finirait brûlée vive. Lui y survivrait très probablement, mais cela ne rendait pour autant la perspective séduisante. Logan passa jeta un coup d'oeil dans la galerie. Elle était haute de plafond, mais relativement étroite. A une dizaine de mètres, avant que le chemin ne prenne un nouveau virage, une large bouche d'aération usagée leur faisait face. Logan poussa doucement la jeune femme vers l'avant.

«  Tu devrais essayer de passer par là, pendant que je l'occupe. De plus haut, tu devrais pouvoir trouver quelque chose pour le neutraliser. ALLEZ ! »

C'était risqué, mais ils n'avaient plus de temps à perdre. Logan se précipita vers l'avant. Parcourant la distance qui les séparaient du conduit d'aération en un temps record, en dépit de sa masse. Il se baissa et croisa les deux mains afin de fournir un marchepied de fortune à Bat girl, qui put ainsi atteindre la bouche d'aération sans difficulté. Lui-même était bien trop imposant pour pouvoir s'y glisser, mais le corps mince et agile de Barbara pouvait probablement s'y mouvoir sans difficulté. Lui même continua sa route d'un pas rapide, sans attendre son reste, alors qu'il sentit l’atmosphère s'embraser à nouveau dans son dos, alors que The Fury partait d'un nouveau rire dément.

« Bordel... »

The Fury était à une vingtaine de mètres derrière lui. Logan bifurqua à gauche, pour éviter une nouvelle langue de flamme, puis sauta une demie douzaine de marches avant d'arriver dans une nouvelle galerie, un peu plus large. Levant rapidement les yeux, Logan s'aperçut qu'une sorte de puis qui donnait sur l'extérieur, une trentaine de mètre plus haut, le surplombait. L'homme fléchit les genoux et sauta pour s'accrocher au premier barreau de l'échelle métallique qui tapissait l'une des parois, juste avant que son adversaire ne déboule sous ses pieds. Sans hésiter, Logan se laissa tomber au sol, tailladant au passage un pan de la combinaison de The fury, et endommageant la bobonne qui se trouvait sous son jet pack. L'homme surpris, se propulsa en avant avec son Jet-Pack, brûlant au passage le torse du mutant qui grimaça de douleur avant de se jeter sur le côté. Cependant, l'homme préféra prendre de la distance avant d'activer à nouveau son lance-flamme, laissant le temps à Wolverine de faire demi-tour, une odeur d'essence dans les sinus.

« Je suppose que ce fils de pute va bien finir par tomber en panne de carburant », lâcha-il à part lui, avant d'emprunter une double-porte métallique

Le couloir était sombre et il fallut quelques secondes au mutant pour se rendre compte qu'il avait pénétré dans une galerie bouchée par un éboulement : c'était un cul de sac. Dans son dos, The Fury jubilait, dans sa combinaison. L'homme braquait son lance-flamme sur Logan, bloquant toute retraite de son propre corps.



NIGHTCRAWLER

On m’avait dit que j’étais l’invité du SHIELD, mais à vrai dire, j’avais plutôt l’impression d’être prisonnier dans une cage dorée. J’avais le droit de m’absenter du complexe, mais seulement après notification préalable au service chargé de la sécurité et à condition de revêtir mon camouflage optique, histoire de ne pas effrayer le chaland avec ma fourrure bleue foncée et mes pupilles dorées, sans parler de ma queue… Celle de derrière, bien entendu. Pour couronner le tout, j’avais un couvre-feu de minuit à respecter.  Lloyd m’avait promis que la situation ne serait que temporaire – une semaine tout au plus -, mais je le soupçonnais de ne pas avoir particulièrement apprécié mon infiltration sur Genosha. Eh ! Pourtant je leur y avait filé un sacré coup de main, mine de rien. Sans moi, Black Widow serait passé du rang de légende vivante à légende tout court. A ce propos, je n’avais pas revu Natalia, non plus que Wolverine depuis un bon moment. Je soupçonnais qu’on essayait de ma garder à l’écart de quelque chose, mais les gradés que j’abordais au hasard des couloirs éludaient mes questions.

« Allez quoi, vous faites comme si vous ne m’aviez pas vu, et en échange je vous invite au restau demain soir hum ? Juste vous et moi. »

Je dédiais mon sourire le plus charmeur à la jolie réceptionniste, découvrant mes canines acérées, mais la jeune femme se contenta de secouer la tête en riant. Je pense que je ne laissais pas Lisa – c’était le nom qui figurait sur son badge – indifférente et s’il n’y avait aucune chance pour qu’elle couvre une de mes escapades, je pouvais probablement l’amener à me rejoindre dans ma cellule… heu chambre. Cependant, je me détournais un instant de ma dulcinée du moment pour tendre l’oreille aule passage de deux sous-officiers en uniforme.

« Sérieusement, je me demande comment les japonais peuvent gober des conneries pareille. L’explosion d’une canalisation de gaz, tu parles ! »

« Pourtant il me semble qu’il y avait une vingtaine de témoins, non ? »

« Ouais, on leur a gentiment expliqué que c’était secret défense et que l’intérêt supérieur de leur pays dépendait de leur silence. Et on leur a filé un petit dédommagement… »


« N’empêche, c’était carrément tendu, avec le cyborg qui s’est pointé sur ses entrefaites. J’aime pas trop Wolverine, mais je dois avouer que je ne sais pas trop ce qui nous serait arrivé s’il l’avait pas dézingué. Le problème c’est qu’il en a fait de la charpie, je sais même pas s’il est encore vivant… »

Comme je le pensais, Logan était en mission, et je dois avouer que j’étais plutôt vexé qu’il ne m’aie pas réclamé à ses côtés. Après tout, j’étais venu au Japon spécialement pour le tirer d’affaire. Enfin… Je voulais également changer d’air, mais cela ne changeait rien à la noblesse de mes intentions. Xavier avait eu vent de ses ennuis avec le SHIELD et m’avait envoyé pour essayer d'arranger les choses… A défaut il m’avait donné l’autorisation de l’exfiltrer de sa cellule. « Il va avoir besoin de sa liberté. Je m’arrangerai avec Lloyd plus tard », m’avait-il simplement annoncé avec son air matois habituel. J’avais fait la moue, puis mes bagages sans discuter ; après tout, j’avais toujours rêvé d’aller au Japon. Au final, la libération expresse de Wolverine avait eu une condition suspensive : la participation à la mission Genosha. N’ayant pas grand-chose à faire, j’avais tout naturellement décidé d’être de la partie.

J’empruntais le premier couloir venu afin de m’éloigner des regards ; dès que j’entrais dans une zone d’ombre, mon corps se camouflait naturellement dans l’obscurité. C’est ce que je fis avant de me téléporter sur… Un balcon ensoleillé du trentième étage. Certaines chambres de l’hôpital militaire du SHIELD donnaient sur l’extérieur et Rachel Hawkes bénéficiait de l’une des meilleures, avec vue imprenable sur la baie. Il y avait presque six jours que la jeune femme n’était plus en quarantaine, mais en convalescence, mais je ne lui avais pas parlé depuis Genosha. J'avais besoin d'elle : la jeune femme était dans les petits papiers de Lloyd et je supposais qu’elle avait probablement des informations sur la mission de Logan.

Sans hésiter, je poussais la porte-fenêtre, et fit irruption dans la chambre de la belle rousse, le sourire aux lèvres.

« Salut Rachel, ça roule ? »

Laura Kinney

Créature

Re : La Vengeance dans la peau [James Howlett]

Réponse 24 lundi 09 mars 2015, 01:25:59

BATGIRL

Batgirl savait que The Fury était un mutant. Elle avait vu les vidéos d’enregistrement, et avait notamment étudié la projection de feu lancée par l’ennemi dans la rue. Tout ce jet de feu ne venait pas que de son lance-flammes ou de sa combinaison. Ces instruments ne servaient qu’à amplifier ses pouvoirs. C’était un mutant, et, dans un espace aussi confiné, il était redoutable. Tout cela ressemblait presque à un piège, comme s’ils avaient su que le SHIELD les retrouverait. The Fear avait failli être fatal, et Barbara n’était pas encore totalement remise de ce combat. Les flammes dansaient autour d’elle, et, si elle les regardait trop longtemps, elle avait l’impression de voir le visage grimaçant du Joker, son sourire édenté et interminable, avec des dents aiguisées comme des lames de rasoirs... Puis elle se mettait à courir, évitant les jets de feu, tandis que The Fury continuait à rigoler, volant avec son jetpack.

« Vous vous êtes perdus, mes petites souris ? Laissez-moi éclairer votre route ! »

Wolverine et Batgirl se rendirent face à un petit conduit, très étroit, par lequel Barbara pouvait se faufiler pour rejoindre un système grillagé en hauteur. Logan lui expliqua de passer par là, afin de pouvoir offrir une assistance, et elle acquiesça. C’était un bon plan, car, de front, elle ne pourrait rien faire contre The Fury. Et, même avec son facteur autoguérissant, les griffes en adamantium de Wolverine ne serviraient à rien à distance. Barbara s’aida donc de Logan, et bondit dans un petit conduit. La bouche d’aération était petite, et elle n’eut pas trop de difficultés à grimper, rejoignant les hauteurs, voyant des jets de flammes sous elle. Wolverine jouait au chat et à la souris avec The Fury, qui se déplaça sous elle. C’était un homme massif, avec une combinaison solide, qui lui rappelait celle de Black Manta. Une combinaison totalement imperméable, avec des bonbonnes dans le dos, et un jetpack lui permettant de se déplacer rapidement. Il filait au milieu des flammes, sans que son arme ne semble jamais s’arrêter.

*Le plus probable est que tout ce carburant émane de lui-même...*

Autrement dit, il ne risquait pas de s’arrêter. Barbara se déplaça rapidement, cherchant un moyen d’en venir à bout. Sa combinaison était résistante, mais elle n’était pas en métal. Si The Fury l’enflammait, sa peau serait atteinte. Et elle n’avait en stock aucun Batarang ou aucun gadget qui puissent lui permettre de neutraliser à coup sûr cet homme... Ou presque. Batgirl était en train d’envisager un plan dans sa tête, tout en suivant le duo depuis les hauteurs. Cependant, son chemin était parfois obstrué par des murs et des obstacles. Elle entendit The Fury rugir au loin, quand Wolverine entailla son armure.

« Tu ne pourras pas fuir éternellement ! »

The Fury connaissait ce terrain de jeu, ce que Barbara réalisa en voyant, dans des coins, plusieurs cadavres poussiéreux. Un psychopathe... Il devait les traquer comme du gibier, jusqu’à les acculer dans un coin, et c’était exactement ce qu’il faisait avec Wolverine. Il créait des murs de feu, destinés à orienter sa proie vers un endroit bien précis. C’est ainsi que Logan se retrouva dans un coin où The Fury avait, il y a quelques mois, enflammé une prostituée qu’il avait capturé. C’était un éboulement naturel, et il se retrouva face à lui, rigolant doucement.

« On dit que tu es immortel, Wolverine... J’ai hâte de voir cela, de voir jusqu’à quel point l’adamantium peut supporter la chaleur avant de finalement brûler. »

Tout matériau avait un point d’ignition, ou point d’auto-inflammation. L’adamantium, l’acier le plus résistant connu, lui, était très résistant... Et The Fury comptait bien voir jusqu’à quel point. Il visa son ennemi, et allait tirer... Quand un Batarang électrique siffla dans son dos, et frappa ses deux bonbonnes, pile au moment où The Fury se concentrait. Les bonbonnes servaient à canaliser et à concentrer sa production de feu. Partant de là, en faisant une brèche, Barbara avait perturbé ce fonctionnement, et la bonbonne explosa, tandis que le feu jaillit de tout le corps de The Fury, transformant ce dernier en une redoutable boule de feu. Barbara s’enroula dans sa cape, les flammèches venant rebondir contre la structure très particulière de ce morceau de sa combinaison.

L’explosion de flammes n’aurait normalement pas dû atteindre la peau de The Fury, mais, Wolverine l’ayant entaillé, le feu se répandit par là, et The Fury se mit à hurler de douleur.

« HUUUUUUUUUUUUUUUUUUUAAAARRRRGHHHHHH !!! »

Des flammes dansèrent dans sa visière, et il s’écroula sur le sol, le corps entouré de flammes, une odeur de chair calcinée se répandant dans la pièce.

« Vite, Logan ! Il faut se dépêcher ! Ce type n’a été envoyé que pour nous ralentir ! »

Leur priorité restait toujours de retrouver X-23... Et de démanteler cette cellule terroriste.




RACHEL HAWKES

Le quotidien d’Iron Girl, en général, se résumait à voler dans toute la zone d’Asie du Sud-Est afin de porter assistance à tous les gens ayant besoin de l’armure. La plupart du temps, il s’agissait d’assister l’évacuation d’îles lors de tempêtes, ou de patrouiller dans des zones réputées dangereuses pour un fort taux de piraterie, comme le détroit de Malacca. Approvisionnant en pétrole le Japon et la Chine, ce détroit était l’une des zones du monde où la piraterie et le terrorisme étaient très importantes. Il lui arrivait donc fréquemment de surveiller les pétroliers et les navires qui empruntaient ce détroit. Elle menait aussi des opérations sur le terrain, et évitait de s’approcher trop près du territoire chinois, sa présence étant automatiquement perçue, par les Chinois, comme une agression américaine. En conséquence, il lui arrivait assez rarement de se reposer. Ce faisant, elle bouillonnait sur place dans son bureau.

C’était une grande pièce se trouvant hors du bunker, dans les hauteurs du bâtiment principal de Seikusu Base Camp, une grande tour abritant le quartier général de la base, et toute son administration. Elle bénéficiait d’un bureau avec un appartement de service, généralement alloué aux officiers et aux personnalités importantes : les gros cerveaux de West Point, les diplomates, ou les sénateurs américains venant vérifier comment l’argent du contribuable était utilisée, avant de critiquer fermement le gouffre financier que représentait les installations du SHIELD, et en profitant pour assurer à ses électeurs que, une fois élu, il agirait en faveur de lois visant à réduire les taxes publiques. Rachel n’avait pas besoin d’un aussi grand bureau, surtout quand elle ne pouvait pas utiliser son armure. Le disque monolithique se trouvait dans le bunker, afin que son armure soit réparée et améliorée par l’équipe du Docteur Cunningham. Après l’opération sur Genosha, Iron Girl avait besoin d’un bon lifting et d’une amélioration de ses systèmes de sécurité, de manière à s’assurer que l’HYDRA ne puisse pas la subtiliser.

Elle passait son temps libre à s’entraîner dans la salle de gymnase, en compagnie des autres militaires de la base américaine, ceux qui n’avaient en théorie pas accès au bunker.    De manière générale, Rachel préférait rester avec les militaires. C’est de ce monde-là qu’elle venait, pas du monde des agents secrets, de la CIA, et de ces histoires dignes d’un épisode de X-Files. Elle passait donc son temps entre les séances de thérapie avec un psychiatre, les séances avec un médecin, et le sport... Ainsi que les exercices de tir dans l’armurerie. Tout ça lui rappelait l’Afghanistan, si ce n’est que, ici, elle ne subissait pas continuellement les remarques sexistes des militaires. Ils savaient qu’elle était Iron Girl, ce qui faisait qu’ils avaient tendance à la voir, soit comme une égale, soit comme une femme venant d’un autre service.

Quelques bleus décoraient son corps quand Nightcrawler arriva. Rachel était en train de se livrer à une activité typiquement militaire. Depuis son balcon, elle bronzait sur un transat, dans un maillot de bains deux pièces rouges, yeux clos, écoutant, dans ses oreilles, une musique émanant de son iPod : Heroes, de David Bowie. Le rock, l’un de ses amours d’enfance, quelque chose qui faisait typiquement d’elle une Américaine pure jus. Elle aurait pu naître dans les profondeurs du Kansas ou de l’Alabama avec ça.

Rachel finit par se relever, et toujours en maillot de bains, elle se rendit dans sa chambre. Un ventilateur tournait près du lit, et elle observa son téléphone portable. Toujours aucune nouvelle à l’horizon. Elle portait sur le corps quelques hématomes et quelques pansements récents. Rachel avait terminé son inspection médicale, et l’avait célébré en se livrant à une séance de combat avec des militaires de la base. Elle avait reçu quelques coups, d’où les traces sur son dos, et, quand Kurt arriva, elle lui était de dos, le corps penché vers le bas, offrant à l’homme une vue assez tentante sur sa croupe.

« Salut Rachel, ça roule ? »

Rachel sentit son cœur bondir dans sa poitrine, et, instinctivement, sa main s’empara de la crosse d’un Glock se trouvant à côté de son téléphone portable, et, à une rapidité qui aurait bluffé Black Widow, elle se retourna, et pointa son pistolet vers la tête de Kurt... Pour se calmer.

« Kurt ! Bordel, j’ai failli te tirer dessus ! »

Quelle idée, aussi, d’entrer sans prévenir ! Elle secoua lentement la tête, puis reposa le Glock sur le lit.

« Bien, avant que j’appelle la sécurité pour renvoyer un voyeur qui observe mes fesses... Qu’est-ce que tu souhaites, Kurt ? J’imagine que tu n’es pas venue me voir pour m’inviter à un strip poker... »
« Modifié: mercredi 25 mars 2015, 09:40:59 par Princesse Alice Korvander »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


James Howlett

E.S.P.er

Re : La Vengeance dans la peau [James Howlett]

Réponse 25 dimanche 15 mars 2015, 20:25:53

WOLVERINE


Logan s'autorisa un sourire ; finalement il ne pourrait pas combattre son adversaire sur un terrain plus avantageux. The Fury était incontestablement dangereux, mais bien moins qu'un Sabretooth, ou qu'un Magnéto. Il était du menu fretin. The Fury aurait probablement le temps de le pulvériser de flammes, mais Logan comptait bien trancher la gorge de cet enfoiré. Ses griffes jaillirent de ses poings, et le mutant fléchit ses jambes musculeuses, prêt à bondir sur son adversaire. Mais quelque chose l'arrêta.

« Tu devrais être plus prudent, abruti. »

L'instant d'après, l'homme en combinaison s'enflamma, projetant de multiples gerbes de flammes alentours, s'agitant inutilement dans son scaphandre qui s'était transformé en prison de flamme. Logan se protégea le visage de l'avant bras, grimaçant alors qu'une odeur de chair brûlée emplissant la pièce. C'était la deuxième fois que Batgirl les débarrassait d'un ennemi remarqua-il en enjambant le cadavre calciné.

« Par ici Barbara ! »

Pendant la course poursuite, Logan avait essayé d'emprunter un long couloir sombre, mais The Fury lui avait aussitôt coupé la route avec un formidable rideau de flammes. Comme il s'y attendait, la voie était dorénavant libre. Ils touchaient au but, Logan le sentait. Le cinglé au chalumeau leur avait probablement été envoyé pour faire gagner quelques précieuses minutes à Laura et ses comparses. Le bout du couloir débouchait sur une nouvelle plate forme circulaire. Wolverine se dirigea sur sa droite ; une large double-porte leur faisait face.

« Éloigne-toi un instant », lui souffla-il en s'emparant de l'un des lourds leviers afin de faire pivoter le battant.

Logan s'attendait à ce que la porte soit verrouillée de l'intérieur, ou bien piégée. Néanmoins rien ne se passa, hormis un grincement qui lui vrilla les tympans ; la porte s'ouvrit sur une salle rectangulaire, vide et faiblement éclairée. C'était très probablement un nouveau piège, mais Logan n'en avait cure. Il sentait son entière vigueur revenue et l'adrénaline irriguait son organisme. Les lieux qu'ils venaient d'investir ressemblaient à un vieux bunker, avec un mobilier et une décoration d'un goût assez douteux. Un canapé en cuir et plusieurs chaises entouraient une table métallique sur laquelle se trouvait les restes d'un repas récent. La position des chaises l'informa que les lieux avaient été quittés précipitamment. Sur les côtés, des portes métalliques se refermaient ce ce que Logan pensait être des chambres, ou des commodités.

« LAURA ! Montre-toi ! »

Barbara sur ses talons, Logan s'était avancé vers le milieu de la salle. Si les lieux semblaient déserts, Logan savait qu'il n'en était rien, son odorat l'indiquant qu'il y avait au minimum deux autres individus dans le complexe. L'un d'entre eux était peut-être Laura, mais il n'en était pas sûr. Ce qui l'était en revanche était qu'elle avait bel et bien passé du temps ici ; son odeur musquée flottait dans l'air. X-23 devait mourir d'envie d'en finir avec lui ; exciter son orgueil de combattante et sa rancœur était probablement la meilleur des choses à faire pour la forcer à se montrer. L'homme jeta un bref coup d'oeil à Barbara. La petite serait un adversaire redoutable. Et outre ses étranges alliés, elle disposait d'un avantage notable : elle n'avait pas l'intention d'épargner ses adversaires.

« Tu ne voulais pas me tuer ? Je suis là ! »



NIGHTCRAWLER


« Heuuuu… »

Je m’attendais à trouver Rachel alitée, aussi fus-je plutôt agréablement surpris de la trouver en maillot de bain deux pièces. Il est vrai qu’il faisait très beau, un temps idéal pour paresser. Mes sourcils s’arquèrent alors que mon regard embrassait ses formes athlétiques ; Le corps de la célèbre Rachel Hawkes était couvert de bleus et chose étrange, ça la rendait encore plus attirante. Ma contemplation muette ne dura quelques instants ; Rachel s’empara de son revolver et fit volte-face, avant même que je n’ai eu le temps de me téléporter. Je levais les mains en signe de reddition. Elle était foutrement rapide pour une humaine.

« Whoah, c’est moi, tire pas ! »

Heureusement la jeune femme me reconnût instantanément et abaissa son arme. Je soupirais de soulagement. Mon cœur battait la chamade et je me laissais tomber en arrière sur une chaise de la pièce, avant de retirer ma casquette de base-ball – New York Yankees-. En tant qu’invité à Seikusu, je n’étais pas astreint à l’uniforme réglementaire et je portais simplement un jean brut, une paire de bottines et un t-shirt quelconque ; exception faite des mes… particularités, j’avais tout de l’étudiant lambda.

« Je suis imbattable au poker », rétorquais-je en souriant, à défaut de trouver quelque chose de plus intéressant à dire. « Et tu partirais avec un sacré handicap », ajoutais-je, en désigant sa tenue du menton.

Rachel Hawkes m’impressionnait un peu, à vrai dire. Logan avait pour habitude de me traiter de minet, et je dois bien admettre qu’il avait raison. J’arrivais parfois à charmer de jeunes étudiantes ou des trentenaires dépressives mais j’étais bien plus démuni quand je rencontrais de vraies femmes… D’autant que les choses se compliquaient souvent au pieu quand mes conquêtes découvraient horrifiées, que j’étais couvert de fourrure. Pour faire bref, j’étais toujours puceau. Mais peut-être qu’avec cette Lisa du SHIELD….Je levais les yeux vers mon interlocutrice, dissipant mes pensées parasites.

« Je venais prendre de tes nouvelles… Notamment. Mais visiblement ça à l’air d’aller bien. Enfin mieux, quoi. »

Je fis quelques pas dans la chambre de Rachel hésitant à aborder immédiatement le sujet qui m’amenait à débarquer chez elle en plein après-midi. Je savais que Logan et elle avaient eu un accrochage et craignait qu’elle ne m’envoie sur les roses. M’approchant de la porte-fenêtre grande ouverte de sa terrasse, je jetais un œil alentour : la vue sur la ville était imprenable. Alors que je me penchais par-dessus le garde-fou, je souris.

« Tu as soif ? »

Sans attendre sa réponse, je m’évanouis dans un nuage de fumée, pour réapparaître deux secondes plus tard, lui tendant l’un des deux cuba-libre que j’avais subtilisé sur la terrasse du dessous. Portant mon propre verre à mes lèvres bleutées, je m’installait dans son transat ; après tout, il fallait bien que je me remette de mes émotions.  

« Je me demandais si tu n’aurais pas quelques informations sur euh… La mission actuelle de Logan. Dans le complexe, personne ne veut rien me dire et pour ne rien te cacher je me fais royalement chier ».
Depuis Genosha, Je passais en effet la majeure partie de mon temps à bouquiner à la bibliothèque ou à m’entraîner, mais je n’avais pas de partenaire de choix comme à l’institut Xavier et je n’avais aucune difficulté à battre à plate couture les commandos du SHIELD les mieux entraînés à la plupart des exercices physiques. J’avais besoin d’action, de véritables challenges.

« Enfin, on peut aussi faire un strip-poker, si tu préfères. »

Je lui dédiais mon plus beau sourire.

Laura Kinney

Créature

Re : La Vengeance dans la peau [James Howlett]

Réponse 26 mardi 17 mars 2015, 00:56:55

BATGIRL

The Fury vaincu, la liste de leurs ennemis était en train de se réduire, mais arriveraient-ils à temps pour récupérer X-23 ? Barbara avait vu de quoi cette femme était capable. Est-ce qu’elle serait à la hauteur contre elle ? Cette femme était une tueuse née, une femme qui avait été traumatisée par l’HYDRA. Barbara ignorait ce qu’lele avait vécu, mais elle en avait vu suffisamment, pour l’heure, pour savoir que ce n’était pas joli à voir. Ils rebroussèrent chemin jusqu’à trouver une porte, inaccessible auparavant à cause des flammes de The Fury, et entrèrent. Barbara avait pour le coup commis une erreur… Elle avait oublié de prélever les signes vitaux de The Fury, ou de s’assurer que ce dernier était vraiment mort. Gisant dans son armure, l’homme était en train d’étouffer ses flammes, gémissant silencieusement, avant que, lentement, ses yeux ne se rouvrent, au milieu d’une chair boursouflée et calcinée.

Pendant ce temps, Wolverine et Batgril atteignirent une sorte de petit repaire situé dans les égouts. L’endroit parfait pour des contrebandiers. Elle voyait bien une ancienne cache d’armes datant du Japon impérial, ou même avant… Une planque des Yakuzas pour leur permettre de faire plus facilement de la contrebande. Barbara s’avança lentement, rejoignant le centre de vie, et enclencha une vision spéciale, afin de détecter des signes de vie, tandis que Wolverine appelait Laura pour se battre. Très vite, Barbara entendit des bips venant du plafond, et leva la tête.

« Que… ? »

Les deux entendirent alors des bruits sinistres, comme des bruissements rapides d’ailes, puis de multiples abeilles arrivèrent alors de trappes et de conduits dans le plafond. Une porte s’ouvrit alors sur une mezzanine en hauteur, et un homme massif arriva devant le duo.

« Bon sang, encore un…
 -  Mes félicitations d’être arrivé si loin ! » s’exclama un homme avec un accent russe.

Un colossal individu venait d’arriver. Un géant faisant plus de deux mètres de haut, avec une cagoule, et des abeilles qui lui tournoyaient autour. Encore une fois, la Bat-vision ne tarda pas à l’identifier, en se référant aux bases de donnes du Bat-ordinateur. Comme The Fury et The Fear, il était une relique du passé, un clone d’un ancien soldat, connu pendant la Seconde Guerre Mondiale sous le surnom du « Hornet Soldier », « The Pain ». La légende disait que The Pain avait développé une affinité exceptionnelle avec les abeilles, qu’il était un mutant. Il aurait passé plus d’un mois totalement immergé dans une ruche, avec des abeilles errant continuellement sur lui, ce qui, par la suite, avait troublé els abeilles, leur donnant l’impression qu’il était une ruche et une Reine.

Outre les abeilles qui gravitaient autour de lui et en l’air, The Pain portait, à la main, un redoutable M249, une mitrailleuse lourde utilisée par l’armée américaine.

« Malheureusement pour toi, Wolverine, X-23 est partie ! Elle a une dernière tâche à accomplir avant de devenir The Joy ! Ainsi, l’Unité Cobra retrouvera enfin son juste leader !
 -  Qu’est-ce que Laura va faire ?! »

Pour seule réponse, The Pain haussa les épaules.

« Rien qui ne vous importe, puisque vous ne sortirez pas vivants d’ici. »

Les abeilles fusèrent alors depuis les galeries en hauteur, et The Pain souleva son arme lourde. Barbara balança un Batarang vers lui, mais un mur d’abeilles se forma pour amortir le choc, et son arme se contenta juste de couper quelques abeilles avant que ola détonation assourdissante de l’arme ne rugisse dans les égouts. Batgirl bondit sur le côté, effectuant une roulade, puis lança des Batarangs supplémentaires, afin de chercher à percer ce mur d’abeilles.

Ils étaient arrivés trop tard, ce qu’elle comprit rapidement. X-23 était partie accomplir sa mission, quelle qu’elle soit, et laissait derrière elle un autre super-vilain avec des pouvoirs redoutables.

Une véritable épreuve pour Barbara.




RACHEL HAWKES

Elle s’ennuyait comme un rat mort, elle aussi. Certes, elle passait ses journées à s’entraîner, mais il n’y avait pas à dire. Quand on avait volé dans l’espace dans l’armure, vu le soleil, puis vu la Terre depuis les satellites, plus rien n’était comme avant… Même le sport dans le gymnase. Se fatiguer à la tâche, se tuer au sport, était quelque chose que, profondément, Rachel appréciait. Finir crevée le soir, en sueur, était très relaxant pour le corps et pour l’esprit… Mais, d’un autre côté… Quand on se trouvait dans l’espace, tout était bien différent. Elle avait envie d’y retourner, envie de voler à nouveau, mais, pour ça, il fallait attendre que Cunningham et son équipe terminent l’armure… Ce qui, si elle en croyait ce dernier, ne devrait pas tarder.

Nightcrawler lui apporta un verre, et Rachel le remercia.

« Je vais passer pour l’option du strip-tease. Pour le reste… »

Elle se mordilla les lèvres, et resta en maillot de bain, avalant quelques gorgées du cocktail que le mutant avait été chercher. Qu’il cherche à se renseigner sur cette opération était donc normal. Le mutant était un allié très efficace, sa capacité à se téléporter continuellement le rendant particulièrement redoutable au combat.

« C’est une affaire personnelle pour Logan… Et aussi pour le SHIELD. De ce que j’ai cru comprendre, car je suis tenue à l’isolement, cette opération est dans le prolongement des renseignements que nous avons obtenu à Genosha. »

Qu’est-ce que Kurt savait ? Probablement rien… Et, même si Rachel n’était pas censée être au courant, la femme avait ses entrées.

« Les hommes qui ont fait des expériences sur Logan… Ils ne se sont pas arrêtés. Ils ont continué leurs recherches, et ont trouvé un nouveau financement, auprès de l’HYDRA… Ils ont emmené avec eux des cellules de Wolverine, et ont fait des expériences pour le recréer. L’HYDRA a créé une version féminine de Wolverine, X-23, une tueuse née, impitoyable, et à qui on a déjà imputé de nombreux attentats dans différents endroits du monde. Elle se trouve maintenant ici, quelque part à Seikusu. Wolverine la traque, et le SHIELD aussi, afin de découvrir leurs installations secrètes, et mettre fin à leurs manigances. »

Rachel le regarda à nouveau, et rajouta, après quelques secondes :

« Et moi, je suis cloîtrée ici à boire un cocktail… Frustrant, hein ? »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


James Howlett

E.S.P.er

Re : La Vengeance dans la peau [James Howlett]

Réponse 27 lundi 23 mars 2015, 20:00:22

WOLVERINE

Les sens aiguisé de Wolverine lui signalèrent un bourdonnement qui s’intensifiait un peu plus à chaque seconde, jusqu’à ce qu’une multitude d’abeilles ne se déverse dans la salle par tous les conduits disponibles. Logan recula d’un pas, fronçant les sourcils, alors que, trois mètres plus haut l’impressionnante silhouette de the Pain se découpait à la lueur des ampoules blafardes. Encore un obstacle entre lui et Laura. Pour une raison ou pour une autre, ces types se démenaient pour ne pas qu’il se retrouve dans la même pièce qu’X-23. Était-ce par peur qu’elle ne soit vaincue ? Le vieux mutant doutait que l’explication fut aussi simple. Logan jeta un coup d’œil derrière lui ; la lourde porte métallique se refermait sur eux avec un épouvantable grincement, alors que le colosse pointait vers eux sa mitrailleuse chromée.

« C’est pas vrai… »

Logan secoua la tête, agacé. Ce petit jeu de piste devenait lassant. Les griffes du mutant saillirent de ses poings serrés alors qu’il roulait sur le côté pour éviter une première salve de balles. Barbara s’efforçait d’atteindre le colosse en projetant ses batarangs, mais ceux-ci s’écrasaient sur le mur vivant que constituaient les milliers d’abeilles qui semblaient obéir instantanément à sa volonté. De toute évidence, l’homme était un mutant. La coordination de l’homme avec les insectes était si parfaite que lorsqu’il les canardait, le mur s’ouvrait une ou deux secondes pour lui permettre de viser ses adversaires. Par ailleurs, un grand nombre d’abeille en électrons libres s’agitaient autour de Barbara et lui, les forçant à gesticuler pour les empêcher de les piquer de leurs dards. Logan savait qu’un nombre conséquent de piqûres d’abeilles pouvait causer la mort d’un être humain. Et cet homme avait à sa disposition des milliers d’insectes. Logan se jeta en avant, se servant de la table métallique contre tremplin, et sauta vers la balustrade sur laquelle se trouvait The Pain. Il ne fut pas assez rapide ; l’essaim se déplaça pour former une nouvelle paroi organique compacte, sur laquelle il s’écrasa. Les insectes tuées sur le coup par le choc furent immédiatement remplacés par d’autres, et Logan retomba au sol, fléchissant les genoux pour amortir sa chute, avant de s’échiner à tailler dans le mur à coup de griffes en adamantium. C’était inutile ; l’obstacle semblait infranchissable. Cependant, un batarang se rapprocha dangereusement du géant, avant d’être finalement dévié de justesse par un nouvel écran et que la fusillade ne reprenne. Heureusement pour eux, The Pain n’était pas un tireur d’élite, et ils parvenaient à éviter ses tirs en pirouettant ou bien en s’abritant derrière des éléments du mobiliers qui ne tardèrent pas à être criblés d’impacts de balles.

Logan se rendit compte que The Pain ne tira pas sur eux pendant qu’il déplaçait ses essaims, mais avant, ou après chaque mouvement, ce qui signifiait que faire les deux en même temps ne lui était pas possible. De la même manière, il ne coordonnait exactement pas ses murs défensives avec ses essaims offensifs.

« Hum… »

Logan s’immobilisa, alors qu’un nuage d’insecte compact se formait, près à se précipiter sur lui. Derrière la lourde table en métal, le mutant resta immobile, alors que la nuée se précipitait sur lui, et se contenta de renverser la table pour s’abriter derrière, laissant l’essaim s’écraser contre l’aluminium. Le choc fut plus rude que ce à quoi il s’attendait et si son squelette n’eût pas été en aluminium, son épaule aurait probablement été réduite en bouillie. Il enjamba l’obstacle et se dirigea d’un pas rapide vers The Pain, qui n’avait toujours pas déserté son perchoir, prenant le parti de contourner le mur par le droite, afin d’essayer de rejoindre le colosse par l’escalier qui menait à la mezzanine.

Comme il s’y attendait, un nouveau mur se déplaça presque instantanément devant lui, lui bloquant le passage. Néanmoins, un nouveau batarang décrivait une ellipse dans les airs. Logan tailla furieusement une nouvelle fois dans le mur organique, monopolisant l’attention du maître des abeilles, qui ne tarda pas à pousser un grognement assourdi ; le batarang l’avait frappé derrière la nuque. Instantanément, le mur se délita et une simple poussée d’épaule lui permis de passer au travers. Sur l’estrade, The Pain chancelait en se massant la nuque alors qu’alentour, les essaims s’affolaient, décrivant des arabesques anarchiques. Remontant rapidement les escaliers, Logan bascula le corps du colosse par-dessus la rambarde, découvrant ses dents acérées.

« Où est Laura, fils de pute ? »

L’homme se contenta de grogner, et d’esquisser un mauvais sourire. Derrière lui, les essaims se solidifiaient à nouveau. Il fallait faire vite. Sans hésiter, il plongea plusieurs fois ses griffes de sa main droite dans l’abdomen de l’homme, inondant sa combinaison militaire d’hémoglobine. Cependant, alors que Logan allait le jeter du haut de la balustrade, les mains du géants se crispèrent sur son arme et ses doigts pressèrent la détente, envoyant des dizaines de plomb dans le poitrail du mutant. Sous le choc, Logan recula d’un bon mètre et s’effondra contre un mur, alors qu’à cause du recul, The Pain chuta en arrière pour s’écraser au beau milieu de la salle commune.

« Argh… »

Ca faisait un mal de chien. Logan cligna des yeux, et se redressa laborieusement, essayant d’ignorer la douleur sourde qui tordait ses entrailles à moitié pulvérisée. Son propre sang dégouttait jusque sur ses bottes et il avait de violents vertiges, mais l’adrénaline lui permis de se diriger vers la rambarde d’acier pour regarder en contrebas. The Pain avait l’air d'être dans un sale état, mais il était parvenu à se dresser sur son séant, son arme en travers de ses genoux alors que Batgirl était assaillie par des nuées d’abeilles hostiles. Sans hésiter, Logan enjamba la barrière pour se jeter dans le vide, se réceptionnant rapidement d’une roulade. Le choc manqua de le faire défaillir, mais il se redressa et se dirigea vers leur adversaire, prêt à lui trancher la gorge sans autre forme de cérémonie. Cependant, au moment où il attrapait the Pain par la cagoule, la porte grinça une nouvelle fois et the Fury, titubant et râlant comme un damné surgit, propulsé par son Jet Pack.

« BRULE WOLVERINE, BRULE !! »

La voix méconnaissable du pyromane laissait présager de son état de santé ; sans le jet pack, celui-ci aurait probablement été incapable de se lever. Cependant l’énorme gerbe de flamme qui jailli de son arme n’avait rien de ridicule. Cependant, The Fury semblait avoir perdu la tête ; occultant complètement son camarade, il dirigea le jet de flammes vers Wolverine et The Pain.

« ATT… ATTENDS ! »

C’était le colosse, qui avait levé une main suppliante vers son partenaire, délaissant les attaques sur Batgirl pour s’efforcer de dresser un mur défensive devant lui. Les flammes de The Fury s’écrasèrent contre les abeilles, mais le mur s’enflamma et cédait peu à peu. Logan fit la moue et égorgea The Pain, avant de se jeter sur le côté, laissant son adversaire se faire rôtir par son complice.  Ses réflexes émoussée ne lui permirent pas d’éviter une langue enflammée qui lui carbonisa l’épaule droite et une partie du bras, le faisant rugir de douleur. Lorsqu’il releva les yeux, ce fut un étonnant spectacle qui s’offrait à ses yeux ; les abeilles harcelaient à présent the Fury, qui s’agitait en grognant, déversant des torrents enflammés autour de lui.


NIGHTCRAWLER

Un clone femelle de Wolverine ? Putain ! Ca, c’était une sacrée mauvaise nouvelle. Je me laissais aller contre le dossier du transat pour assimiler la masse d’information que Rachel venait de me confier et plissais les yeux pour éviter d’être aveuglé par le soleil, ma queue préhensile enroulée autour de mon verre. J’avais appris dès mon plus jeune âge à utiliser cet appendice fourchu, héritage de mon foutu géniteur, comme un membre à part entière. Souple et musclée, elle me conférait des capacités d’équilibriste et d’acrobate défiant la loi de la gravité. J’étais également en mesure de l’utiliser pour manier des armes blanches ; son bon mètre cinquante de longueur me donnait une allonge avantageuse contre la plupart des combattants. Je rouvrit mes yeux dorés pour les poser à nouveau sur le corps athlétique de la jeune femme. Si elle avait été choisie pour être la pilote de l’armure Stark, c’était probablement pour de bonnes raisons. Je ne connaissais pas ses états de service, mais les nombreuses cicatrices qui coloraient sa peau témoignaient de sa participation à de multiples opérations des plus périlleuses, la dernière en date étant Genosha. Je me redressais tranquillement, un sourire espiègle flottant sur mes lèvres.

«  J’ai bien l’intention d’aller voir Lloyd à la première heure de matin, et exiger qu’il m’affecte à l’équipe de recherche Et dans le pire des cas, je me passerais de son autorisation. »

A vrai dire, je n’avais aucune inquiétude pour Wolverine. Même si la copie était aussi puissante que l’original, Logan était un vétéran âgé de plus de deux siècles, que même des mutant de niveau oméga n’avaient pas pu éliminer : cette morveuse ne faisait pas le poids. Je me demandais à quoi elle ressemblait, mais la seule chose que je parvînt à imaginer fut Logan avec une paire de seins, ce qui était plutôt perturbant. Devrais-je l’affronter ? Je m’entraînais depuis de nombreuses années avec Wolverine, mais n’avais jamais été en mesure de le vaincre ; j’étais plus rapide que lui et parvenais à rester hors de sa portée la plupart du temps mais le vieux mutant était infatigable et d’une force physique colossale. Je m’aperçu avec surprise que je m’étais levé, et que mon cœur battait la chamade, sous l’effet de l’adrénaline : je mourrais d’envie de combattre X-23.

« En attendant, il y a probablement un moyen d’évacuer nos frustrations respectives… », commençais-je, avant de m’empourprer légèrement, conscient du double-sens qui pouvait être donné à ces mots maladroits. Rah, quel con. Je posais mon verre sur la table, avant de reprendre d’une voix plus assurée « les gars du S.H.I.E.L.D. avec qui j’ai heu… Boxé ce matin, m’ont dit que t’étais une championne. J’aimerais bien voir ça ». Je sourit en regardant la belle rousse dans les yeux ; c’était une militaire et une combattante : j’escomptais bien qu’elle relevât le défi.

« Sans ton armure évidemment, sinon ça serait de la triche », ajoutais-je.

Conscient de mon avantage physique sur elle, je n’avais pas l’intention de l’humilier en utilisant ma queue ou ma téléportation ; je voulais un combat qui soit le plus équitable possible. La rapidité avec laquelle elle avait braqué son flingue sur ma tronche m’indiquait que la jeune femme était dans une forme physique nettement supérieure à la moyenne, et constituerait un adversaire plus coriace que les lourdauds que j’avais l’habitude d’envoyer au tapis à la salle d’entraînement.

Laura Kinney

Créature

Re : La Vengeance dans la peau [James Howlett]

Réponse 28 jeudi 26 mars 2015, 01:15:07

LAURA KINNEY

Elle sentait son odeur… Celle de Wolverine, et cette odeur provoquait en elle à la fois effroi et colère. C’était une odeur extrêmement similaire à la sienne, confirmant qu’elle avait, en elle, des cellules de cet homme, de ce tueur meurtrier et monstrueux. Elle revoyait encore ce dernier en train de tuer sa mère, puis se retourner face à elle… Laura n’avait qu’une envie en courant le long des galeries souterraines : faire demi-tour, et l’achever. Il y a quelques jours, à l’entrepôt, elle avait été très proche de son but… Si seulement elle avait eu quelques minutes de plus. Wolverine disposait d’un facteur autoguérissant, ce qui, de base, le rendait dangereux et redoutable, mais il n’en était pas, pour autant, immortel. La mission, cependant, se devait de primer sur ses envies personnelles. Le SHIELD était son ennemi, et Laura n’allait pas gaspiller le sacrifice de ses camarades. Ils comptaient sur elle pour qu’elle infiltre les locaux de la base du SHIELD, afin de tuer Rachel Hawkes, et de s’emparer du disque monolithique, qui alimentait son armure. Elle avait les plans de Seikusu Base Camp, ainsi que ceux de la base militaire souterraine, le véritable refuge du SHIELD, qui se perdait dans la falaise, construit à partir d’anciennes grottes souterraines.

Laura atteignit un escalier rouillé, et grimpa, pour rejoindre une sortie, par une bouche d’égout. Elle débarqua dans une ruelle du port, et se dissimula contre un mur, en entendant les gyrophares de voitures de police, et le vrombissement de plusieurs hélicoptères. Des Black Hawk flottaient en l’air, marqués de l’écusson du SHIELD, et la police avait installé des barrages, discutant avec les dockers et les ouvriers. La bonne vieille excuse de l’alerte à la bombe leur était ressortie, un grand classique… Seikusu avait été bombardée en 1945 par les Américains, et dire qu’un obus venait d’être découvert était toujours un bon moyen de dissuader les curieux. Laura rabattit sur sa tête la capuche de son menton, et se mit à marcher, son cœur tambourinant dans sa poitrine. Elle longeait plusieurs poubelles, des cartons défoncés… Quand son regard se porta sur un petit chiot terrorisé qui était en train de crever un sac poubelle.

*Que… ?*

Laura écarquilla les yeux en le voyant… Et sentit une torpeur la saisir. Elle posa une main sur sa tempe, et ferma les yeux en s’appuyant contre le mur.

« N-Non… »

Sa mère, en train de la regarder, et le petit chiot qui glapissait contre elle, en lui léchant la joue. Une cellule froide, si froide… Et une petite fille en train de serrer son chien entre ses bras, le dos adossé à un mur gris et inhumain. Elle l’entendait aboyer, quand la porte s’ouvrit. Un rai de lumière aveuglante l’envahit, et elle vit les hommes en blouse blanche s’approcher, et…

« Tu as encore échoué, Laura…
 -  Désobéissance…
 -  …Croyons aux secondes chances… »


« NOON !! »

Elle rouvrit les yeux, et vit le petit chien fuir à toute allure, tandis qu’un picotement se faisait sentir à hauteur de ses doigts. Baissant la tête, elle vit que ses griffes en adamantium avaient jailli, et s’étaient enfoncées dans le mur. Surprise, elle regarda autour d’elle. Le soleil l’aveuglait, fort et accusateur, et son cœur continuait à battre la chamade. Elle entendit alors des bruits de pas à l’entrée de la ruelle, et vit deux policiers, attirés par le hurlement de Laura… Puis virent le sang s’écoulant sur le sol, et les griffes.

« Oh bon sang !
 -  Madame, vous… »

Laura les regarda en grognant, puis se mit à courir dans l’autre sens.

« Revenez ! » hurla en vain un policier.




BATGIRL

Quelle était la finalité de ce jeu de pistes ? Pourquoi les retarder ainsi ? Afin de laisser à X-23 l’occasion de s’échapper ? Qu’est-ce que tout cela dissimulait ? Barbara se posait ces questions tout en jouant avec les abeilles et les balles de The Pain. Depuis sa balustrade, ce dernier tirait à tout-và, mais son choix d’arme était assez mauvais. Un minigun n’était pas une arme très précise. Elle était mortelle en grand nombre, mais, face à des individus agiles et souples, vu la lourdeur de l’appareil, il était facile de l’esquiver. Les abeilles posaient un autre genre de problème, et Barbara avait intégralement recouvert son corps, protégeant ainsi son vidage derrière un masque noir. Elle sentait les abeilles tenter de la piquer, mais sa combinaison protectrice était solide, retenant les dards… Pour l’heure. Elle virevoltait avec sa cape, utilisait son Bat-grappin, semant ainsi l’essaim quand il se rapprochait, tout en cherchant une ouverture avec ses Batarangs. Les mutants qu’ils affrontaient étaient des individus assez puissants. Néanmoins, les envoyer ainsi, l’un après l’autre, était une erreur stratégique d’importance. Ensemble, ils seraient bien plus efficaces, ce qui amena Barbara à se demander si leur objectif n’était pas de mourir ici, ou, plutôt, de les évaluer. Voilà à quoi ces multiples combats lui faisaient penser : un test, pour évaluer les performances de ces tueurs issus d’un autre monde.

*S’ils ont été clonés une fois, ils peuvent l’être une seconde fois…*

L’HYDRA se jouait d’eux, comme si l’organisation avait prévu ce qui était en train de se passer, comme si elle s’était attendue à ce que le SHIELD retrouve la trace de Laura Kinney et de ceux qui l’avaient emmené. L’information était le nerf de la guerre, et, sur ce point, l’HYDRA avait toujours réussi à avoir une longueur d’avance. Barbara vit Wolverine bondir sur la balustrade, taillant les abeilles avec ses griffes, se faisant également piquer aux bras un grand nombre de fois. Son facteur devait également le protéger contre le venin, et The Pain le repoussa, puis se focalisa sur lui, convaincu que le fauve était une menace beaucoup plus redoutable que la chauve-souris. Les balles rebondirent sur le sol pierreux, suivant Howlett à la trace.

« Cours, petit, tu ne m’échapperas pas ! »

Barbara attendit la faille, et, quand elle la vit, un Batarang fila, et atteignit l’homme, le déstabilisant suffisamment pour permettre à Wolverine de fondre sur lui. En le voyant préparer ses griffes, elle arma un autre Batarang, cette fois-ci destinée à l’intention de son allié.

« Wolverine, non ! » hurla-t-elle.

Trop tard. Les griffes de Wolverine s’enfoncèrent dans la chair de l’homme, et The Pain vomit du sang. Barbara serra les dents, mais vit les abeilles se disperser, n’obéissant plus à leur « reine ». Elle était, elle, contre le meurtre et l’extrême brutalité envers ses ennemis… Chose difficile à rendre compatible avec un tueur de sang-froid comme Wolverine. Barbara allait lui dire de se calmer quand, pour ne rien arranger, une porte explosa, et livra passage à The Fury. Le haut de sa combinaison, soit son casque, avait disparu, montrant une tête chauve et calcinée, avec des cratères en guise de cheveux, et une peau brûlée ici et là. Il débarqua comme une fusée, ayant toujours son lance-flammes, et balança une gerbe de flammes qui provoqua la mort de The Pain dans des hurlements et des borborygmes.

Les abeilles entreprirent alors de se déplacer, et elle vit ces dernières charger The Fury, le prenant pour responsable de la mort de The Pain, et ce dernier se mit à hurler, en crachant des flammes tout autour de lui.

« Dégagez, saloperies ! HAAAA… !! »

Les flammes de The Fury filaient dans tous les sens, et il atteignit une conduite de gaz…

Une violente explosion vaporisa la moitié de la pièce, et le souffle envoya Laura dans un couloir latéral. Elle rebondit sur le sol à plusieurs reprises, roulant sur place, tandis que le plafond de la pièce principale, devenu instable, s’écroulait aussi en partie, formant un épais éboulement. Barbara se releva, le costume partiellement déchiré, et sentit le sol craquer sous ses pieds, de longues vibrations résonnant dans toute la structure.

« Logan ?! hurla-t-elle. LOGAN ?! »




RACHEL HAWKES

De tous les membres composant les X-Men, on disait que Kurt Wagner était celui qui était le plus sympathique. Un Chrétien avec lequel il était impossible de ne pas s’entendre, selon Tornade. Rachel voulait bien le croire. Même si Kurt ne respectait pas énormément la notion de vie privée et d’intimité personnelle, il avait l’air très généreux. La perspective d’affronter une version féminine de Wolverine, en tout cas, semblait l’inquiéter, et ce à juste titre. Wolverine était un individu redoutable, fort, puissant, et presque invulnérable, en vertu de son facteur autoguérissant. Et, contrairement à lui, Laura avait été formée dès son enfance à tuer. Elle était une arme vivante, impitoyable, surpuissante… Ce qui, comme Kurt, faisait enrager Rachel, car, pour l’heure, elle était consignée dans la base.

Comme s’il lisait dans ses pensées, Kurt se mit à parler, et commença par une phrase ayant un double sens osé, qui amena ses joues bleues à s’empourprer, spectacle qui, au demeurant, était assez joli. Rachel, elle, se contenta d’un léger sourire, puis hocha la tête. Un affrontement physique ? Hum… Pourquoi pas.

« Je comptais justement retourner aux vestiaires, confessa Rachel. La pratique du sport a tendance à me détendre. »

Elle lui sourit alors, sans s’étendre davantage sur ce qu’elle voulait dire par « sport ».

« Si je n’utilise pas mon armure, tu n’utilises pas tes pouvoirs. »

Elle ne pourrait autrement pas faire grand-chose contre la téléportation de Nightcrawler.

« On se retrouve dans le gymnase ? Je ne vais pas combattre en sous-vêtements non plus… »

Rachel n’avait guère envie que sa réputation de pin-up, déjà fortement avancée par sa relation ambivalente avec Wolverine, ainsi que par ses liens forts avec Carol, explose totalement. Diable, elle restait tout de même une Hawkes avant tout !
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


James Howlett

E.S.P.er

Re : La Vengeance dans la peau [James Howlett]

Réponse 29 mardi 11 août 2015, 17:15:47

WOLVERINE

L'utilisation d'une arme pyrotechnique dans un bunker aussi ancien que celui-ci devait forcément tourner à la catastrophe. Sous l'emprise de la peur et de la douleur, The Fury déversait des jets de flamme dans tous les sens, transformant la salle en véritable crématorium. Contrairement à la plupart de ses collègues en collants, Logan n’hésitait pas à supprimer ses adversaires lorsque les circonstances l'exigeaient. Par égards pour Xavier, il faisait des efforts lorsqu'il travaillait pour les X-men, mais il fallait parfois une volonté inouïe au mutant pour contrôler ses accès de rage et de violence. Cependant Logan se demandait s'il n'avait pas en l'espèce commis une erreur de jugement en exécutant sommairement The Pain. La brutale explosion qui survint lui donna raison. Malgré sa centaine de kilos et demie, Wolverine fut soufflé comme un fétus de paille et s'encastra brutalement dans un vieux mur en brique, perdant aussitôt connaissance.

« o...gan ! »

« Haaa... »

L'air ambiant était brûlant, rare en oxygène et il faisait aussi noir que dans un four ; le système électrique avait probablement rendu l'âme. Logan tourna la tête sur le côté pour cracher un peu de sang au sol, avant de tâter ses côtes en grimaçant. Plusieurs d’entre elles étaient enfoncées et eût égard au sifflement lancinant que produisait sa respiration douloureuse, au moins l'un de ses poumons était percé. Pas bon. Voyons le reste. Ses jambes étaient engourdies, mais il parvint à les remuer et ainsi à repousser une partie des débris qui le recouvraient ; au moins sa colonne vertébrale n'était pas touchée.

« Barbara, ici ! »

Le mutant espérait que la jeune femme était encore en un seul morceau ; il ne doutait pas de ses qualités, et l'avait vue à l’œuvre, mais Barbara Gordon n'était pas un mutant doté d'un facteur régénérant. Logan se redressa sur les coudes, puis bascula sur le côté afin de se mettre à quatre pattes, puis de se redresser. Ca n'était guère glorieux, mais il parvint ensuite à se tenir debout sans s'effondrer. Si quelques abeilles désorientées voletaient faiblement par endroit, la plupart avaient été calcinées ou asphyxiée et les insectes restant ne représentaient pas une menace. Alors que ses pupilles se dilataient pour s'accoutumer à la pénombre, Logan aperçu dans un coin le cadavre de The Fury. Le corps puait la chair brûlée et cette fois-ci, il n'y avait aucun doute possible ; l'homme était bel et bien mort. Barbara doit être par ici...qu'est ce que... Oh merde ! Le mutant ressenti la première secousse jusque dans sa colonne en adamantium. L'explosion avait eu raison de la structure fragilisée par le temps, d'autant que certains piliers porteurs avaient été détruits ; le bâtiment n'allait pas tarder à s'effondrer.

«  Hey Batgirl, tu peux nous trouver une issue de secours, avec tes... Trucs. »

Malgré le sol qui se craquelait dangereusement, Logan s'avança prudemment à travers les décombres. Une colonne s'était effondré sur The Pain, mais le corps calciné était entier. Repoussant le bout de pilier du pied, Logan se pencha pour saisir feu son adversaire sous les aisselles et commencer à le tirer en arrière. L'effort lui coûtait beaucoup, et il avait l’impression qu'à chaque pas qu'il faisait, on lui décochait un coup de poignard entre les côtes. Le facteur X du mutant avait commencé à agir, mais en règle générale, l'effort physique en retardait sensiblement les effets. Plus que quelques mètres, plus que quelques mètres. L'homme avait localisé Barbara au son, et supposait qu'elle se trouvait dans un couloir adjacent. Cependant une grande partie du plafond s'était effondré au milieu de la pièce, et le mutant estropié dut en faire péniblement le tour.

« Je rapporte un souvenir avec nous », souffla-il une fois parvenu à quelques mètres de Barbara.

Logan finissait par connaître assez bien les méthodes du SHIELD. Les patrons de Batgirl seraient probablement ravis de disposer d'au moins un cadavre tout frais, qu'ils pourraient disséquer à l'envi, d'autant plus que les acolytes de Laura se révélaient être de véritables fantômes. Avec un peu de chance, les études menées sur The Pain permettrait de les tracer plus facilement et... De les mener à Laura. Car Wolverine le sentait, la petite avait déserté le complexe, probablement depuis un bon moment. Alors qu'il se pensait hors de danger, le sol se lézarda subitement sous ses pieds. Serrant les dents, Le mutant chargea le corps colossal de The Pain sur son épaule brûlée, et accéléra pour faire un long bond en avant, au moment précis ou le sol s'effondra. Le vieux mutant se reçut de l'autre côté du gouffre, les jambes et le bas du tronc dans le vide, alors que le corps que leur ennemi avait atterri quelques mètres plus loin. Un rapide coup d'oeil par dessus son épaule lui appris que les eaux usagées de la villes s'écoulaient à une vingtaine de mètres sous ses pieds. Rien qui vaille la peine d'y faire un plongeon.

« Gamine...Ta main. 'Peux plus remonter. »


NIGHTCRAWLER

Pendant des longues années, j'avais  détesté l'entraînement physique, et maudit au moins des milliers de fois mon vieux mentor pour les plaies et les bosses récoltés à cette occasion. Adolescent, j'était un geek timide qui ne délaissait sa console de jeu qu'à contrecœur. Néanmoins la suite de mon existence m'avait forcé à mûrir et à devenir un combattant hors-pair, qui n'imaginait pas une journée idéale sans une bonne heure de jogging, et quelques centaines de pompes, abdominaux, tractions et autres réjouissances. L'effort m'aidait à vider mon esprit et à me concentrer sur l'essentiel. Aussi fus-je ravi lorsque Rachel accepta ma proposition, souriant avec bienveillance à ma confusion. Elle doit me prendre pour un gamin maintenant, c'est trop bête ! 

« Deal, pas de téléportation », répondis-je à la jolie rousse, un grand sourire innocent plaqué sur mon visage.

Avec son armure, c'eût été Rachel qui aurait disposé d'un net avantage, ne serait-ce qu'en terme de puissance de feu ; ce n'était pas une mauvaise affaire, que je venais de conclure. « Pas d'armes non plus hein. » Je ne tenait pas non plus à me faire canarder par Rachel que je savais excellente tireuse, même si les armes à feu de la salle d'entraînement étaient remplies de billes en plastique.

« Ca marche. Dans cinq minutes ! »

Combattre Rachel dans cette tenue aurait été un spectacle des plus réjouissants ; la rousse avait de superbes formes et ses seins devaient sûrement... Beaucoup rebondir, si elle sautait dans tous les sens. Putain, le tableau...

« Dommage », ajoutais-je, sans rougir, cette fois-ci, avant de fermer les yeux pour visualiser ma destination. 

Je me téléportais sans demander mon reste dans ma propre chambre, me rappelant, mais un peu tard, que Rachel elle ne pouvait pas se téléporter et qu'en outre c'était une fille, ce qui signifiait probablement que j'allais devoir patienter une petite demie-heure.Je me déshabillais rapidement puis ouvris l'armoire métallique qui me faisait face, et m’emparai de mon justaucorps de X-man, sur lequel je refermais ma ceinture, avant d'enfiler mes gants et mes bottes, un geste que j'avais répété à de nombreuses reprises. Une fois chose faite, je me jetais sur mon lit et m’absorbais dans la contemplation de mon plafond immaculé. Rachel m'en voudrait si je ne la ménageais pas, ou bien au contraire serait-elle vexée de me voir retenir mes coups contre elle ? Bah, on verra... Je décidais de ne pas sous-estimer la rouquine, puis me levais de mon lit pour rejoindre la salle d'entraînement à pied histoire de tuer le temps. Pour ce faire il fallut que je traverse une bonne partie du complexe du SHIELD.

« Monsieur Wagner. »

« Salut heu... Martin ! »

Il était curieux de constater que lorsque je portais mon costume, j'avais le droit davantage de considération – voire de déférence, que lorsque j'affichais une tenue passe-partout, mais cela ne m'étonnait plus ; l'effet était le même que celui de l'uniforme militaire ou policier sur les civils.

Quelques saluts gênés plus tard, je pénétrais dans l'immense gymnase souterrain. Le SHIELD avait fait les choses en grand et outre une salle de musculation, et une piste d'athlétisme circulaire, le gymnase contenait un stand de tir et plusieurs rings de boxe alignés. Les lieux étaient plus ou moins déserts, la plupart des militaires étant en pause déjeuner, mais le sergent Wilson, un colosse blanc, chauve et balafré soulevait de la fonte, reposa sa barre lestée de plus de 200kg, lorsqu'il me vit débarquer.

« Hé le bleu, tu viens prendre une raclée ? »

Cette petite plaisanterie l'amusait toujours autant et un grand sourire barrait son visage buriné.

« Pas aujourd'hui, Wilson, je vais m'entraîner un peu avec Rach... Heu le major Hawkes ». 

Wilson haussa ses sourcils fournis en retirant ses gants de musculation. J'avais boxé un peu avec cet ancien champion régional et si on s'en tenait strictement aux règles, j'aurais probablement perdu une fois ou deux. Mais le pauvre colosse n'était pas assez vif pour m'acculer dans un coin, sans que je ne m'échappe d'une galipette, avant de lui faucher les mollets avec ma queue caudale. 

« Z'êtes intimes à c'que j'vois. C'tune savonnette, celle-là aussi. »

L'amusement était présent dans la voix rauque du soldat, mais je vis à son regard tout le respect que lui inspirait sa supérieure. Prenant congé d'un signe de tête, je m'avançais d'un pas tranquille vers les rings, au fond su stade. Même si j'avais pris mon temps, je n'attendais pas Rachel avant au minimum cinq bonnes minutes. Tout juste le temps de m'échauffer.


Répondre
Tags :