Quand on voyait Calliope, on comprenait mieux pourquoi Alastar était un si mauvais Incube. Mauvais, car, contrairement à bien de ses confrères ou consœurs, il ne mangeait jamais l’âme de ses partenaires. Quand on invoquait un démon, il fallait toujours se méfier des lignes en petits caractères sur le contrat. Car, quand on couchait avec un démon de Luxure, ce dernier avait le droit, si vous ne l’aviez pas épuisé, d’avaler votre âme. C’est ainsi qu’on disait que les succubes étaient des trésors aux mortels interdits. Alastar, lui, n’avait toutefois jamais été incapable de tuer ses amantes ou ses amants, et, pour le comprendre, il suffisait de s’arrêter sur cette scène. À quatre pattes, Calliope était là, devant lui, sorte d’ode flamboyante à la beauté, nymphe à la chevelure de feu, dans une position des plus sexuelles. Quand elle courbait ses reins, ou remuait ses hanches, elle était d’une beauté, d’une telle beauté… Oh oui, Alastar ne pouvait que l’aimer, et, plus elle se mettait à parler, devant l’objectif de la caméra, qui oscillait entre des plans serrés sur son visage ou des plans élargis permettant de voir la courbe de ses seins, et plus sa queue devenait dure et douloureuse. Le Diablotin serra lentement les poings, enfonçant ses griffes dans sa chair, et les rouvrit encore, en respirant lentement. Sa queue caudale remuait de gauche à droite, et il louchait sur le joli cul de Calliope.
Ils baisaient ensemble depuis des heures, et ce n’était pas sur le point d’arriver, pour le plus grand plaisir du beau diable, qui s’approcha lentement d’elle. Elle parlait, d’une voix si belle, prononçant des mots si beaux… Ahlàlà, et dire qu’elle était célibataire ?! Pour lui, la seule explication raisonnable venait du fait qu’elle était tout simplement trop belle et trop douée pour pouvoir s’entacher avec un seul homme. Non, elle méritait d’avoir autant d’hommes qu’elle le voulait, car elle était comme une Princesse du sexe, une Reine de la luxure. Elle finit par tourner la tête, l’observant avec ses yeux de braise, ceux d’une magnifique et sensuelle séductrice. Oui, oui, si belle… Ah, quel heureux veinard ! Le brave Diablotin la vit remuer des hanches, montrant ses belles fesses, et il s’approcha encore… La caméra se déplaça alors, se relevant pour se rapprocher d’Alastar, et fixa le bassin de la femme, son beau petit cul, puis la grosse verge rouge de l’Incube, saillante et tendue, avec une veine qui remuait le long de sa peau.
« Hmmm… »
Il se pinça les lèvres, et l’une de ses mains caressa tendrement le postérieur de la femme… Puis il pinça sa chair moelleuse entre ses doigts griffus, et sa queue caudale se déplaça, et fouetta le cul de la femme. Un délicat coup de fouet, qui le fit sourire. Sa queue tendue heurta ensuite sa chair, et il posa son autre main sur elle, et s’humecta les lèvres.
« Ah, ma chère Calliope, tu es vraiment une femme incroyable… Je sais que, vous les humains, n’aimez pas trop ça, mais… Quand tu seras morte, sache que je me battrais pour récupérer ton âme. Tu feras une succube magnifique, ma chérie… »
Parler de mort était toujours glauque pour les humains, ce qui, pour Alastar, était un peu contradictoire. La mort était l’étape naturelle de la vie, et il lui semblait donc naturel de l’évoquer, et ce d’autant plus qu’un démon savait qu’elle ne signifiait pas la fin. De plus, les humains eux-mêmes ne décrivaient-ils pas l’orgasme comme une petite mort ? Il y avait bien des choses qu’il ne comprenait pas chez les humains, mais il était sûr d’une chose : quand Calliope mourrait, si son âme finissait en Enfer, il lui réserverait une place dans leur palais. Une belle place chaude et douillette.
Ses mains continuaient à pétrit ses fesses, et il finit par agir. L’homme s’avança, se courbant en avant, et son torse épousa la forme de son dos. Sa queue caudale se déplaça encore, et s’enroula autour de la taille de Calliope, heurtant son tendre estomac, ses mains venant se crisper sur ses seins. Il les massa, tout en y trouvant un appui supplémentaire. Alastar usa alors de ses muscles d’Incube, et souleva la jeune femme. Il y alla lentement, et la plaqua contre lui, en se redressant, pour la maintenir en hauteur face à lui. Elle était là, suspendue au-dessus du vide, et il glissa ses mains de ses seins pour s’appuyer sur ses chevilles, et embrassa le creux de son cou, léchant et mordillant sa belle peau.
« Observe bien, maintenant, ma chérie… Les pouvoirs et les petits tours d’un Incube espiègle qui a envie de te traiter comme la pute lubrique que tu es… »
L’être rouge avait murmuré ça dans le creux de son oreille, et tendit son doigt vers la télévision, face aux deux amants. Cette dernière s’alluma alors, et diffusa l’image affichée sur la caméra.
« Je vais te baiser sous tes yeux… »
La caméra se fixa alors sur la vulve de la femme. On pouvait voir, dans les angles, les doigts rouges d’Alastar, et, au centre le sexe de la femme, et la verge rouge, pointue et assoiffée, du diable. Il souleva alors le corps de la femme, puis son sexe se redressa, et, ensuite… Et bien, il crispa ses doigts sur la chair de la femme, pour la faire souffrir un peu, et abaissa ensuite ses hanches… Sa vulve trempée s’empala sur le sexe, le trou rencontra le bâton, et il y eut un petit bruit de claquement. Ce délicieux petit bruit.
Cet irrésistible petit bruit.