Mi-avril 1941 - Dans le petit village de paysan de Hammergrad, plus un hameau qu'un village quand on regarde de plus près. Hammergrad se place au coeur même de l'oblast du Novgorod à quelques kilomètres seulement de la frontière territorial de Leningrad. Dans ce hameau se trouve une habitation assez rustique, des pierres apparente et des tuiles rougies mais, qui en dépit de cela, ne manque pas de convivialité à l'intérieur. Quoi qu'il en soit cette maison n'est pas comme toute les maisons de cette chère confédération soviétique, elle n'est pas différente par l'âtre du feu qui réchauffe les pierres froides que composent le mur ni par les joyeux habitants qui occupent cette modeste demeure, ni même par le taux de richesse qui soit dit entre nous n'est pas plus haut que celui de ses voisins ; Non cette maison est différente des autres car c'est celle-ci qui abrite Annamavia et sa famille. Certain d'entre vous ne connaissent pas cette grande dame et malgré votre ignorance je vais vous narrer son histoire. Annamavia, que les plus intimes appellent Anna n'est alors âgée de 20 ans, elle exécute les travaux quotidiens de la ferme en compagnie de sa famille, à savoir son père Boris, ancien camarade maître forgeur actuellement en retraite dans la ferme, sa mère Freja, camarade couturière et créatrice des nombreux vêtements que porte à l'époque la famille Doubinski et son frère Nikolaï, ancien camarade sergent de la 53 ème unité de garde fusilier d'infanterie ayant servi dans la guerre d'Hiver l'an passé. Se dernier a laissé sa jambe dans les tréfonds de la Finlande et n'a eu comme récompense que la médaille de participation à la guerre d'Hiver autant dire que son patriotisme en a pris un coup dur. Pour en revenir à Anna, celle-ci se trouve en train de ramener le troupeau de mouton des hautes falaise bordant Hammergrad jusqu'à la bergerie, c'est bientôt le moment de la tonte et ça tombe bien il va falloir de nouveau pulls pour la saison hivernale. S'occuper de ses braves bêtes c'est le quotidien de la jeune femme et ce n'est pas pour lui déplaire, à vrai dire elle ne connait pas grand chose d'autre. Anna n'est pas du genre très curieuse c'est sans doute pour ça qu'elle n'a pas quittée son village, il faut dire que le dernier qui a eu une âme aventureuse ou trop curieuse à terminé sa vie fusillé pour crime contre la nation, la jeune femme n'est également pas du genre à sortir du rang, à faire la tête brûlée... A vrai dire le dernier qui a fait ça a finit sa vie dans un goulag aux environs de Volgograd. Non, Anna n'est rien de tout ça, c'est une personne tout à fait respectable, qui reste dans les normes de la société soviétique actuelle et c'est sans doute pour ça qu'elle est bergère dans la ferme familiale et non prisonnière dans un goulag à Volgograd ou pire encore... L'unique défaut qu'on pourrait reprocher à cette jeune femme c'est son appétit monstre un défaut problématique quand on sait que la famine sévit tout les quatre matins. Lors de ses temps libres Anna va avec son frère Nikolaï écouter la radio au comptoir du commerce, la vérité c'est qu'elle ne voulait pas laisser son frère seul... La guerre d'Hiver l'a rendu complètement fou. Dieu seul sait ce que les Finlandais lui ont fait. Anna n'ose pas vraiment lui demander, quand bien même, elle sait qu'il ne va pas répondre de crainte de réveiller des traumatismes.
Fin mai 1941 - Anna se trouve au fameux comptoir commercial qui porte le nom de " Comptoir de la mère Olga" Un nom très simple pour un lieu aussi fréquenté. L'origine du nom remonte jusqu'en 1936, date d'ouverture du fameux comptoir par une vieille femme aigrie du nom de Olga, elle avait initialement appelé le lieu " Le Comptoir". C'est lors du passage des clés de la boutique à son fils unique Sergueï que le comptoir à prit le nom de " Comptoir de la mère Olga". L'endroit qui faisait avant office de commerce fait maintenant office de "taverne" il faut dire que c'est le seul bâtiment de se type à moins de 50 km à la ronde, aussi certains en profite pour rester et parler ou bien écouter la radio et connaître les nouvelles du monde slave. Cette fois, Anna écoute une conversation qu'entretient son frère et un soldat de son ancien régiment, elle n'écoute pas par inadvertance. Anna se trouve assise à une table à côté de son frère et en face du soldat de la garde d'unité d'infanterie et voici mot pour mot ce qu'elle écoute.
- " Le camarade Joukov nous a ordonné de faire une chose très étrange avant le 1er juillet de cette année... je dis que ça sent mauvais, il se prépare un truc. " Commence le soldat en chuchotant et en regardant autour de lui pour voir si aucune autre personne écoute les informations secrètes qu'il dévoile. Nikolaï incite d'un geste de main le soldat à continuer " On doit cacher les installations militaires et les concentrations de troupes... On a récupéré des tonnes de terre boisée pour pouvoir cacher des pistes d'atterrissage et des installations... C'est vraiment étrange, de même, les commandants d'unités reçoivent l'ordre de se tenir prêts au combat pour se déployer dans les deux heures après l'alerte. J'ai personnellement reçu une note pour effectuer le plein d'essence pour les véhicules de façon constante, de déballer les obus des boîtes de stockage, de tenir prête les bandes de mitrailleuses, de mettre opérationnelles les rations de nourritures conditionnées et les cuisines roulantes. C'est la première fois qu'on se tient sur le pied de guerre de façon aussi permanente. Qu'es qui se passe selon toi ? " Conclut le soldat qui semble très inquiet. Anna tourne la tête vers son frère pour voir si il va répondre... Celui-ci semble réfléchir et les seules idées qui lui vienne à l'esprit ne lui plaise pas vraiment.
-" Ecoute Valerian, si le camarade Joukov demande à ce qu'on se tienne prêt sans que cela soit pour un entrainement ça ne veux dire qu'une chose.... La guerre arrive sur nos terres et elle promet d'être encore moins tendre que la guerre d'Hiver. Le seul adversaire capable de nous faire peur comme ça c'est ces connards de nationaux socialistes à l'Ouest. Il se pourrait qu'ils tentent une invasion massive. Ils se croient supérieurs depuis notre échec contre les troupes finlandaises... Saloperie de Finlandais. " chuchote avec hargne Nikolaï tout en se courbant pour s'approcher d'avantage du soldat. Se dernier répond en gloussant les mots suivants -" C'est pas possible... Mais, camarade, Staline à dit que les Allemands ne serait pas assez fous pour se risquer à faire la guerre sur deux fronts. Ils sont pour le moment bien occupé avec les Anglais, non ? " Demande le soldat mais il n'obtient pour unique réponse qu'un silence pesant et un Nikolaï qui se redresse en arrière et qui croise les bras l'air perplexe. Clairement l'annonce d'une guerre avec l'Allemagne serait dévastatrice autant pour la mère patrie que pour le monde. Anna est désolée d'apprendre qu'une telle possibilité et probable mais en l'état elle ne peut rien faire d'autre que d'attendre que ça se passe.
Mi-juin 1941 - C'est dans le même comptoir que se trouve Anna cette fois elle laisse son frère parler avec des personnes qu'elle connait. Entre autre l'oncle Touvia et la tante Bestheda en provenance de l'Oblast voisin. N'ayant aucune envie de rester à parler avec son oncle et sa tante la jeune femme se concentre sur la radio qui passe une musique de Alexandre Scriabine pas désagréable à l'oreille. C'est une fois la musique terminée qu'une annonce particulière se fait entendre .
-" Chers camarades, aujourd'hui, dimanche 22 juin 1941 aux environs de 3h30, des soldats d'assaut d'élites allemands ont violé nos post-frontières, ils ont rapidement été suivis par une attaque aérienne sans précédent dans l'histoire de la nation. Cette attaque visé à détruire 66 aérodromes de notre mère patrie ! Ce désastre offre malheureusement à la Luftwaffe, l'aviation allemande la possibilité d'agir dans les airs soviétiques sans qu'on ne puisse riposter. A 4h15, l'artillerie allemande s'est mit à pilonner nos positions avancées et une trentaine de minutes plus tard les premières unités terrestres ont mit le pied sur le territoire soviétique. Nous ne savons pas pour le moment le nombre de mort mais cela doit se compter en millier. Tôt dans l'après-midi, le secrétaire général Joseph Staline, c'est réunie avec Lazare Kaganovitch, Viacheslav Molotov, Gueorgui Malenkov et Kliment vorochilov au Politburo afin de décréter l'attaque allemande comme une déclaration de guerre et ainsi d'autoriser les troupes à répliquer au tir de ses derniers. " L'annonce de la radio à laissé un blanc dans la salle... C'était simple à comprendre, c'est la guerre et celle-ci on est plus ou moins certain qu'elle va arriver jusqu'aux portes de la ville. Nikolaï c'est alors levé, s'appuyant sur le dossier de sa chaise, il a mit son manteau et regarde alors Anna pour lui lancer ses quelques mots -" Anna, tu viens ! on rentre nous avons des choses à faire." La jeune femme n'a pas cherché à contredire son frère et l'a donc suivie silencieusement jusque la maison familial. Une fois sur place Nikolaï tend un fusil Mosin-Nagan à Anna, qui comprend tout de suite que son frère va l’entraîner non pas pour qu'elle s’enrôle immédiatement dans le conflit contre l'envahisseur mais pour qu'elle sache se défendre contre les Vert-de-gris. Après quelques tirs sur différentes cibles, parfois de prêt contre des boîtes de conserves ou encore de loin contre des renards des neiges ; les premiers tirs sont catastrophiques en même temps le reculs du fusil et conséquent, en revanche une fois l'arme prit en main, Anna se révèle être une tireuse hors pair et son frère lui en fera la remarque de cette façon -" Hé bien ! si je savais que tu tirais aussi bien je t'aurais fais amener en tant que tireuse d'élite en Finlande on aurait certainement gagné la guerre."
Début juillet 1941 - Moins d'un mois après l'officialisation de la guerre ouverte avec l'Allemagne et de facto avec le national socialisme, 4 camions soviétique arrivent dans le fameux village. Tous savent pourquoi ils sont là, c'est pour engager tout les hommes et femme valide de gré ou de force pour l'effort de guerre. Certain iront directement au front de l'ouest d'autre sans doute les plus chanceux iront dans les usines pour construire du matériel militaire ou de production. Les militaires intendant descendes du camion et demande haut et fort que tout le monde aille sur la grande place du village. Anna se rend donc vers cette fameuse place et observe un baraquement se construire pour recenser les personnes apte et inapte. La jeune femme comprend bien vite qu'il va y avoir des testes physiques, d'intelligences et possiblement de tir. Les résultat que va avoir Anna va jouer un rôle majeur pour son avenir, autant dire qu'il faut tout faire pour ne pas finir dans l'escouade de conscrit de l'infanterie soit celle que le petit père du peuple envoie en première ligne pour contenir l'adversaire le temps que les troupes d'élite les contournes pour les achever.
Anna patiente dans la file d'attente, pour que le temps passe plus vite elle s'amuse à enfoncer sa botte dans la neige. Elle n'est pas bien profonde en cette période et c'est pratique pour le transport des moutons des hautes prairies à la bergerie et par extension des troupes du Furher en territoire Bolchevique. Pendant qu'elle patiente, un soldat monte sur une estrade de bois et commence à faire son discours de propagande pour l’enrôlement et pour combattre le "mal". -" Camarade ! Vous n'êtes pas sans savoir que les Allemands nous ont déclaré la guerre le 22 juin dernier. Vous m'êtes témoin, Staline m'est témoin, dieu m'est témoin ! Nous n'avons pas voulu cette guerre. Hitler et ses chiens Nazi eux et eux seul voulaient cette guerre ! Car Hitler et ses chiens Nazi sont des barbares belliqueux qui ne souhaite qu'une chose camarade ! Oui, il souhaite nous tuer ou nous réduire à l'esclavage il y'a pas d'autre alternative pour eux mais, nous n'allons pas nous laisser faire car le peuple soviétique est fort ! Engagez-vous pour la liberté de nos familles et de nos amis, pour la liberté du peuple soviétique, pour la liberté de notre mère patrie. N'oubliez pas camarade, que l'armée rouge et avec dieu et qu'ensemble nous avons le pouvoir de mettre à mal l'avancer Allemande ! Et que ceux qui doutent de ses mots sont soit des traîtres, soit des victimes des mensonges adverses ! "
Anna arrive près du bureau d'inscription et complète une fiche : "Annamavia Aona Doubinski née le 21 juin 1921 à Hammergrad oblast du Novgorod. Fille de Boris et Freja Doubinski" elle observe ensuite les questions qui lui sont posée, comme prévue des questions pour connaître son niveau intellectuel qu'elle tente de répondre le plus juste possible. Puis les militaire intendant une fois l'épreuve écrite terminée l'oblige à courir autour du village avec un sac d'équipement afin de tester ses aptitudes physique... Cette fois pour fausser les résultat Anna fait en sorte d'arriver juste avant le fils du camarade boulanger qui entre nous pèse bien son poids. Enfin pour terminer ses testes, la jeune femme doit tirer avec plusieurs arme et cette fois elle n'hésite pas à viser l'arbre à droite de la cible en bois, si vous voyez ce que je veux dire. A la fin de la journée Anna totalement épuisée attend assise sur un banc contre un vieux bâtiment les résultats. les militaires intendant font l'appel et donne par le même coup le nom des hommes et des femmes valides pour l'effort de guerre. Ainsi la jeune femme doit se faire transférer dans la division de corps mécanisé de Kiev qui agit sur le front sud-ouest. Juste avant de partir Anna fond en larme dans les bras de ses parents et de son frère. La jeune femme ne veux pas forcément partir hors de chez elle. Mais elle doit partir au front, de toute façon elle n'a pas le choix, un refus lui serait fatal.
Mi-juillet 1941- Anna se trouve sur une plaine enneigée aux abord de Kiev, Sur cette plaine se trouve plusieurs tante arborant fièrement le symbole de la patrie, Elles servent plusieurs intérêt , premièrement une base de commandement, ensuite d'habitation, et enfin de cuisine etc. Anna suit un groupe de personne comprenant autant d'homme que de femme, le groupe entre dans une énorme tante et un homme en uniforme se mets à gueuler pour bien se faire écouter. -" Ecoutez Camarade ! Débarrassez-vous de vos affaires civils, prenez l'équipement militaire et rejoignez-nous près des chars ! Dépêchez-vous nous avons une mission dans moins d'une heure." Dit l'homme avant de disparaître par l'encablure de la sortie de la tante, sans laisser aux pauvres civil le temps de poser des questions. Pourtant, une question brûle les lèvres de Anna, " comment ça on à une mission dans moins d'une heure ?" "Comment ça se débarrasser de ses habits civils ?" Anna se rend compte que ça signifie se déshabiller en public pour prendre les habits militaire. Elle observe autour d'elle et remarque que déjà plusieurs personnes se mettent à le faire. La jeune femme rougit et enlève alors ses bottes, puis sa robe et enfin ses sous-vêtement pour mettre rapidement, de nouveau sous-vêtement plus sobre, sa veste et son pantalon militaire d'un vert grossier, ses grosses bottes militaire bien lourde et une pair de gant en cuir, idéal pour ne pas choper d'ampoule dans cette nouvelle fonction qu'est militaire. Anna ne trouve pas que ses vêtements couvre beaucoup du froid, heureusement ils lui proposent un manteau bien chaud et une coque Russe dernier équipement avant de sortir véritablement près des chars. Une fois sur place, deux vieilles femmes arrivent pour remettre des plaques à la jeune femme ainsi qu'un révolver Nagant -" Mettez ça autour du cou et ceci autour de la ceinture Camarade. Bonne chance contre l'armée du mal. " Dit la vieille femme avant de passer rapidement à la personne suivante. Anna observe les plaques, elle ne sont même pas gravée, c'est plus pour le style que pour être réellement utile... La jeune femme soupire mais s’exécute aux ordres.
-" Toi et vous deux suivez moi " Clame un soldat un eu bourru en désignant Anna et deux autres personnes. -" Vous allez monter dans mon T-34/76, vous verrez c'est une petite merveille. Bon Camarade il me faut un conducteur, un mitrailleur et un canonnier décidez-vous entre vous de qui va faire quoi. " Continue l'homme avant de monter dans son T-34/76, Anna observe les deux autres personne pour voir si ils sont décidé et finalement aucun son ne sort de la bouche ni des uns ni des autres. La situation et tellement rapide qu'aucun ne sait quoi répondre ni vraiment à quoi s'attendre en voulant prendre une place qu'il ne connait pas dans un char de combat. Le groupe monte dans le char d'assaut et rejoint donc le capitaine. -" Bon toi viens par là ! Voici le poste de pilotage, juste à côté du chef, moi, donc tu n'as pas intérêt de faire d'erreur camarade. " L'homme rit avant de reprendre " C'est très simple ça c'est les Périscopes, voici des cadrans, un tachymètre et un compte tour. Bon là c'est le plus dur... regarde par terre tu les reconnais ? Se sont les pédales d’embrayage de frein et d'accélérateur... Très important pour ne pas caler en plein feu. Là tu as les leviers des embrayage latéraux, du frein de parking et le levier de vitesse. Bon maintenant fait un créneaux et sort nous du champ nous avons une mission à exécuter. Bon toi suis moi, tu vas prendre cette mitrailleuse chaque fois que tu voie une saloperie de croix gammée tu tirs. Et enfin toi tu vas monter dans le canon c'est très simple tu déplaces ta tourelle avec les pédales, tu tires en appuyant ici et tu recharges en mettant les munitions ici ! Très bien Camarade vous êtes maintenant dans le corps mécanisé de l'armée rouge. A vos postes nous avons une bataille à gagner ! " Termine le soldat en s'installant dans le siège de la radio.
Anna s'installes donc au poste de combat, elle observe les périscopes et en déduit qu'il y'en a un pour observer et l'autre pour viser. La jeune femme à peur de faire une erreur car bon c'est la première fois qu'elle est dans un char et l'explication fut très minimaliste. Il faut dire que le temps manque cruellement à l'armée rouge... Pas le temps de former les jeunes recrue à l'art de la guerre. Le temps manque cruellement si bien que Anna ne connait même pas les noms des personnes avec qui elle fait la guerre. Ce n'est peut-être pas le moment de demander. La jeune femme fait attention à ce qui se trouve dans son viseur faisant quelques manœuvre latéraux pour tester la machine.
-"Brzzzzzz T-34/76 ici Base ! Vous me recevez camarade ? " Dit une voix à la radio.
-" Ici T34/76 je vous écoute. " Répond le capitaine du char qui se trouve à la radio.
- " T34/76 avancée jusque Kiev puis prenez la 176, à l'ouest sur front à exactement 50 km. Vous devez soutenir l'infanterie soviétique, vous avez ordre d'annihiler les fritzs. Bonne chasse Camarade " Termine la radio alors que le chef gueule un " En route camarade !" pour galvaniser l'équipe. Anna s'affale sur son siège et attend d'arriver sur la zone du conflit. Par chance il fait parfaitement chaud dans le char ce qui permet à la jeune femme de poser son manteau et sa coque Russe. Dans le char nous pouvons écouter une musique de Alexandre Scriabine, bizarrement la même qui passait le jour de l'annonce de la guerre. Anna chante alors une petite musique qui peu aller avec l'air qui passe à la radio, seulement il y'a un petit timbre de voix assez triste. Aucune des trois personnes dans le char ne fait stopper Anna, car oui tout le monde au fond de lui est triste, triste de quitter sa famille, triste d'être loin des siens pour affronter des personnes qu'on ne connait pas dans un territoire qui est loin d'être la Russie même.
Le char T34/76 prend la route en direction de Kiev puis dévie vers le champ de bataille à l'ouest. En moins de deux heures ils arrivent prêt du front, et c'est la première fois que Anna voie ce qu'est réellement la guerre. Le terrain est déformé par des cratères gigantesque, des carcasse d'engin militaire gît un peu partout... des morceaux de corps également et l'odeur n'est plus que cendre et mort. Déjà que le voyage n'était pas bien joyeux voilà de quoi mettre un autre coup de poignard au coeur du moral. Les bruits de la bataille commence à bien se faire entendre, tir de fusil, explosion de grenade, hurlement de douleur. Enfin les premières cible apparaissent dans le viseur de Anna, il s'agit ni plus ni moins que d'un Panther PzKpfw V Medium Tank accompagné d'une quinzaine d'unité de grenadier et d'une équipe de mitrailleuse lourde MG42. Anna ne reconnait pas le nom de ses armes pour les avoir découvert ici mais c'est la radio qui le dit dans une annonce pour les unités d'infanterie alentour. -" Camarade Canonnière, il faut faire feu sur le char Panther et vite ! " Gueule alors le chef. Anna lui répond alors -" Da camarade chef !" Avant de viser le Panther adverse et de faire feu. bien que la puissance de feu du T34/76 ne soit pas plus grande que celle du Panther l'appuie par un Canon Antichar ML-20 de 152 mm placé en hauteur d'une bute aide à détruire l'objectif. Il ne reste plus que les unités d'infanterie, Anna tire alors dans le tas espérant faire le plus de victime dans les rangs adverse. Seulement les Allemands sortent un RPG43 lance-grenade anti-char et commence à viser le T34/76. -" Camarade pilote ! A couvert vite, reculer derrière la bute ! " Gueule le chef, mais il est trop tard la manœuvre se fait de façon lente et le char prend un premier coup qui l'immobilise. -" Putain d'incapable, tu vas nous faire tuer ! Camarade Canonnière viser l'infanterie anti-char avant qu'ils nous éliminent ! " Gueule derechef le chef, Anna s’exécute sans un mots seulement avec la manœuvre de repli le canon n'est plus bien orienté et il faut du temps pour tourner la tourelle. Alors que tout semble perdu, un T34/76 sort de nulle part, passe par dessu un muret et vient tout simplement foncer contre l'infanterie pour les écraser avec ses chenilles. Le pire c'est que ça fonctionne, les troupes Allemandes battent en retraite. -" Voila une technique de guerre non conventionnelle. " Clame le chef.
-"Brzzzzzz A toute les unités... Magnifique victoire camarade ! l'adversaire et repoussé. Revenez au camp dès que possible. Fin de transmission ! "
Fin-aout 1941 - Le char c'est arrêté dans la forêt bordant Kiev, plus précisément près d'un petit lac. L'équipe profite d'un calme lattant pour se reposer et effectuer des réparations sur le T34/76. Effectivement depuis les batailles en juillet personne n'a eu le temps de mettre le nez dans le moteur, pourtant il aurait bien besoin de réparation. Le chef observe alors le moteur avec l'un des hommes mécanicien de métier, car oui Anna est la seule femme du groupe. C'est sans doute pour ça qu'elle est près du fameux lac pour se débarbouiller un peu, un seau d'eau à la main, une petite éponge dans l'autre et on fait avec les moyens du bord pour se rendre un minimum propre. Cette petite pause c'est aussi un moyen pour l'équipe de se connaître un peu.
- "Je m'appelle Alexey Kourin, j'habite Moscou avec ma mère. Je suis mécanicien, c'est pour ça que le petit V12 du T34/76 ne mets pas indifférent. Et vous ? " Commence l'un en devisant des écrous du moteur.
-" Moi c'est Stanislav Arunoff... J'étais cuisinier à Stalingrad avant que la guerre commence. J'ai une femme, des enfants. Je ne sais même pas si ils vont bien. Tenez, c'est ma femme et mes fils sur cette photo" Continu l'autre en montrant une photo de sa famille que tous regarde.
-" Je suis Annamavia Doubinski, je suis une simple fermière d'un petit village du Novgorod. Je n'ai pas d'homme ni d'enfant et heureusement ça serait trop dur d'en avoir avec la guerre. Et vous chef qui êtes vous ?" Dit Anna en se lavant le visage.
-" Je suis camarade sergent du corps mécanisé... Je sert l'armée rouge et le peuple soviétique et je n'ai qu'un unique but. Mettre du plomb dans la tête d'Adolph Hitler et ses sbires ! " Dit le chef tendis que le groupe poussent des cries de joies et de guerre, après quelques minutes de fantasme guerrier. Alexey demande innocemment : " Mais Camarade sergent, qu'étiez vous avant la guerre ? "
-" Et bien, vous savez quoi ? Je mets 1 000 roubles dans la cagnotte. ceux qui veulent savoir mettent 1 000 roubles également et à la fin de la guerre je partage ma vie et la cagnotte avec les survivants qui ont payé auparavant. Vous avez intérêt de survivre jusque la fin de la guerre et sachez qu'il y'a déjà 10 000 roubles dans la cagnotte. " Clame le sergent du corps mécanisé.
-" Vous savez quoi ? Je vais participer tien voilà 1 000 roubles camarade" -" Voici ma part." -" Et la mienne" dirent les trois autres personnes en mettant donc 3 000 roubles dans la cagnotte. Ce n'était pas tant pour l'argent, plus comme une promesse qu'on va survivre et se retrouver après la guerre.
-" Vous savez ce qu'on devrait faire ? Se tatouer une petite étoile sur l'épaule pour chaque char, batterie de mitrailleuse, nid de canon qu'on détruit. " Dit Alexey alors qu'il sait pertinemment que ça montrerais les compétences de tir de Anna. Tous acceptent parfois à contrecœur mais dans le fond l'idée est bonne ainsi avec le soudeur du char chacun fait une étoile sur l'épaule de l'autre et couvre la blessure d'une petit giclé de Vodka. -" A la mort de Hitler et de ses chiens !"
Mi-septembre 1941 - Bataille de Kiev, La bataille fait rage dans le sud-ouest de la mère patrie. Le maréchal Semion Boudienny maintien ses troupes et a jusqu'à lors fait preuve d'une grande stratégie. Le chancelier suprême Allemand Adolf Hitler ordonne donc à ses troupes placé au centre de l’Europe de prêter appuie à celle prêt de Kiev et place cela sous le commandement du feld-maréchal Paul Ludwig Ewald von Kleist... pendant se temps Anna se trouve toujours dans le T34/76, elle ne sait pas encore que les troupes Allemande ont atteint le Novgorod car les autorités soviétique ne juge pas nécessaire d'informer de l'avancée des troupes National-Socialiste sur le territoire de l'URSS.
-"Brzzzzzzzz camarade, Nous avons repéré des Troupes Allemandes au nord de Kiev. Rendez-vous sur place en empruntant la voie des champs. Faite attention le général Hiver arrive. Terminé. " Clame la radio, pour ceux qui ne savent pas qui est le général Hiver, vous devez savoir qu'il s'agit d'un blizzard givrant, la surprise Russe pour les Allemands. Le char démarre donc et avance en empruntant les champs gelé et enneigé. Comme souvent aucune personne ne parle, il y'a juste la musique de la radio qui casse le silence. Au bout de quelques minutes ils arrivent enfin à destination, de sa tourelle Anna peut apercevoir une division de blindé dont pas mal de Chasseur de char. En voyant ça elle gueule au pilote de s'arrêter et de faire demi-tour ce qu'il fait mais là encore la manœuvre et lente, trop lente le T34/76 subit déjà des tirs. Anna tente bien de répliquer en tirant également mais les déplacement approximatif du pilote l'empêche de bien viser. Soudain l'équipe entend un craquement anormal, cela ne vient pas de la machine mais d'en dessous. Un second tir atteint le char, cette fois Anna et secouée dans sa tourelle et se blesse sur des morceaux de ferrailles du char heureusement se ne sont que des égratignures. Le T34/76 se trouve sur une rivière gelée et la glace et entrain de lâcher, le chef n'a le temps que de crier -" On sort camarade" Avant que celle-ci ne se rompe. L'eau froide s'engouffre dans le véhicule, Anna remarque que l'écoutille prêt d'elle et bloqué elle va donc devoir passer par celui du poste pilote de pilotage tout comme Alexei, le camarade mitrailleur. La jeune femme se glisse hors de son siège et pénètre dans l'eau gelé, elle passe ensuite par l'ouverture du char et se retrouve les profondeurs de la rivière. Elle ne sait pas où sont les autres mais qu'importe c'est sa vie qui est en danger en l'instant présent. Anna remonte donc à la surface mais ne parvient pas à trouver se trou au travers de la glace qui lui permettrait de sortir de l'eau, elle donne alors des coups de poing contre la parois de celle-ci en espérant la briser mais la glace est trop dur et tranchante elle se blesse au niveau de la main. Au bout de quelques secondes elle observe une ombre par dessus la glace puis elle remarque qu'il tire dans sa direction. Les balles ne l'atteint pas mais permettent de rompre la glace libérant Anna de son piège. Elle sort péniblement de l'eau, engourdie par le froid, elle n'a tout juste le temps de remarquer son chef avant de s'évanouir.
Anna se réveille dans un camp militaire soviétique plus précisément dans une tante de soin, Elle se redresse et observe Stanislav à ses côtés elle lui sourit et commence à parler. -" Bonjour... Qu'es qui c'est passé ? " Stanislav ne répond pas directement, il s'allume une cigarette, observe les nombreux blessé autour de lui et répond enfin. -" Ses connard de Nazi... ils ont prit Kiev en faisant appelle à des renforts en provenance du nord de la zone. Les lignes soviétique ont dû reculer sur plusieurs centaines de kilomètres. Les Allemands sont pratiquement aux portes de Leningrad et de Moscou.... D'ailleurs ils sont déjà dans le Novgorod, je suis désolé. " En apprenant ça Anna baisse les yeux, triste, elle à son doute perdu sa famille... Leningrad et Moscou vont tomber... Le monde soviétique va même peut-être s'écrouler. -" Humm... Anna nous n'avons pas le temps de pleurer. Nous devons reprendre la route pour sauver Moscou ou du moins ce qu'il en reste."
Fin septembre 1941 - L'équipe décide de remonter en direction de Moscou pour sauver la ville de l'envahisseur. Seulement, Anna décide de faire une pause rapide au Novgorod afin d'aller voir sa famille, elle fait ça en espérant qu'ils ne leurs soient rien arrivé. La jeune femme entre par le petit portillon de bois qui mène dans le petit jardin et plus tard dans la ferme familial. Elle observe la maison qui semble relativement en bonne état, elle soupire de bonheurs de revoir sa terre, son chez soit. Elle s'approche de la porte d'entrée mais remarque des jambes à demi caché derrière du bois de chauffage. La panique commence à monter en elle, Anna s'approche doucement, son cœur bat à toute vitesse. Elle se penche pour voir de quoi il s'agit. Le corps portent un costume de soldat Allemand, il a un couteau planté dans la poitrine, ce n'est pas n'importe quel couteau, c'est celui de son frère qu'il a ramené de la guerre d'hiver. La jeune femme respire de soulagement mais l'angoisse reprend vite, son frère hurle de l'intérieur de la maison et c'est un crie de douleur. Anna fonce alors vers sa maison, enfonce la porte principal et arrive nez à nez devant deux Allemands. L'un d'eux termine justement sa phrase quand elle entre.
- " Alors connard de SoFiet' tu Fas faire quoi maintenant ? Nous mettre un coup de pied ? Arf Arf j'ai oublié que tu ne pouFais pas ! " Disait le premier avant que le deuxième n'hurle en voyant Anna ceci : "Franz, ein anderer Sowjet hinter dir!"
Anna qui ne comprend que la première partit entre dans une colère noir et fonce sur le fameux Franz pour lui mettre un coup de poing dans le visage. Celui-ci prend le coup de plein fouet et se recule pour s'appuyer contre une armoire, il apporte ses mains à son nez qui saigne abondamment. Le deuxième attrape la femme par derrière et vient la bloquer contre lui. -" So mein Kind, sollten Sie wissen, dass Sie einfach auf den Kopf... HUUUUM " Dit-il en venant sentir le cou de la jeune femme de façon très perverse. Le frère réagit au quart de tour et commence à se redresse pour aller aider sa sœur, seulement l'autre Allemand lui tir dans sa jambe valide en sortant un -" Nicht bewegen! Sohn einer Hündin! " Avec haine, Nikolaï s'éffondre de douleur. L'allemand s'approche de Anna pour reprendre en Russe : " Alors petite catin, tu mas fais mal aFec tes poing, tu sais. Mais, je ne t'en Feux pas, je Fais même te montrer ce que c'est d'être un homme un Frai. " sous c'est mot l'Allemand commence à poser ses mains sur la poitrine de Anna qui ne fait que de se débattre. Elle sent la fermeture de sa veste s'ouvrir, mais, la Russe ne va pas se laisser faire de la sorte aussi elle crache au visage de l'homme et vient poser brutalement son talon sur la pointe du pied de l'autre soldat ce qui la libère de ses griffes. Anna profite de se petit temps de répit pour mettre un second coup de poing au visage de Franz. L'autre se reprend de la douleur au pied et va pour rattraper la jeune femme mais celle-ci le repousse violemment contre la table qui ploie sous son poids, elle sort alors son Nagant et lui tire trois balles dans la poitrine. Le fameux Franz en voyant la scène sort alors son revolver et vise Anna mais avant même qu'il n'est eu la possibilité de faire quelques chose, Nikolaï jette un couteau dans sa direction, l'homme le reçois dans la main qui tien l'arme ce qui l'empêche de le tenir davantage. Anna remercie d'un regard son frère et s'approche de l'Allemand.
-" C'est qui la catin maintenant connard ? " Dit-elle en pointant son Nagant sur la tempes de l'Allemand. Se dernier fronce les sourcils et pour garder sa dignité il vient cracher au visage de Anna. La jeune femme s'essuie et de rage vient tirer une première balle dans l'entre jambe de l'homme -" C'EST QUI LA CATIN MAINTENANT FILS DE PUTE !? " Gueule la jeune femme en voyant l'homme s’effondrer au sol de douleur. Franz répond alors -" C'est moi la catin..." tout en se tenant l'entrejambe. Anna tir alors dans la tête de l'homme pour l'achever puis jette son Nagant car elle prend conscience de ce qu'elle vient de faire horrifier, par la scène elle détourne le visage puis fonce dans les bras de son frère pour chercher un peu de réconfort. C'est la première fois qu'elle use de son arme contre un allemand et ce n'est pas pareille que de tuer avec le canon car dans le char tu ne remarques pas forcément les corps tomber.
Après quelques minutes de pleure la jeune femme parvient à se ressaisir. Elle soigne son frère et apprend de sa part que ses parents sont morts. Anna fond en larme derechef puis commence à partir vers le groupe, sur le trajet la tristesse se transforme en colère puis en rage. Elle veux manger de l'Allemand et sa tombe bien il y'en a plein prêt de Moscou.
Fanart de Anna :
Merci Amser pour se beau dessin je le directement ici.
