Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une recrue qui vient de loin... De très loin... [Yumi Akali Organa]

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Black Widow

Humain(e)

« Je crois que c’est là.
 -  Tu en es sûr ?
 -  Je ne me perds jamais, trésor, c’est ma devise. Celui qui prétend le contraire est un fieffé menteur. »

Natalia ne trouva rien à ajouter à ça, et considéra silencieusement la petite maison dressée à côté de la voiture. C’était une maison qui n’avait aucune particularité quelconque, et elle sortit tranquillement de la voiture, laissant également l’agent spécial Lloyd sortir. Lloyd, en pur Américain, portait une chemise noire entrouverte à hauteur du menton, un jean et des Ray Ban. Natalia était également habillée en civile, avec une chemise rose pâle et un jean. Elle se rapprocha de la maison, tandis que Lloyd tenait dans la main un sachet contenant de mystérieux objets.

La maison était le refuge d’une mystérieuse femme qui intriguait le SHIELD, à tel point que le responsable du bunker du SHIELD localisé à Seikusu avait envoyé deux agents pour enquêter sur cette femme. Elle s’appelait Yumi Miyazaki, et était officiellement une lycéenne au lycée Mishima... Encore une fois, Mishima revenait sur le tapis, ce qui n’était pas pour plaire au SHIELD. Il se passait manifestement des choses dans ce lycée. Que ce soit les multiples scandales auxquels il avait du faire face au cours de son existence ou la singulière concentration de mutants, le SHIELD allait, tôt ou tard, devoir mener des enquêtes approfondies sur les lycéens figurant à l’intérieur. Une cible de choix qui commençait à se profiler, et qui était apparemment proche de cette jeune femme, était une autre lycéenne venue d’Europe, Mélinda Warren. Elle vivait dans un vaste manoir, et intriguait par le nombre de mutants qui semblaient être proches d’elle. Et elle était très belle, ce qui, selon d’autres critères, suffisait potentiellement à en faire un danger.

En attendant, leur cible était Yumi. D’après l’enquête menée conjointement par le SHIELD et par l’armée, la jeune femme était également liée à un vaisseau extraterrestre qui avait été retrouvé il y a quelques mois dans les profondeurs de la forêt. Le SHIELD s’était progressivement chargé d’extraire ce dernier pour l’emmener dans l’un des hangars de Seikusu Base Camp, où il était étudié, afin de découvrir sa provenance et ses origines. Le SHIELD avait déjà du affronter des invasions extraterrestres au cours de son existence, notamment contre les Skrulls, ou encore d’autres tyrans galactiques qui avaient voulu ajouter la Terre à leur empire. Néanmoins, d’après les premiers rapports rendus par les experts de l’organisation, ce vaisseau n’appartenait à aucune civilisation connue, ce qui inquiétait passablement le SHIELD. Yumi Miyazaki était-elle une espionne, ou une réfugiée politique ? Dans tous les cas, le Bouclier se devait d’intervenir.

Lloyd étant le supérieur de Natalia, il allait se charger de la négociation. De plus, la jeune femme n’avait encore qu’une expérience théorique au sein du SHIELD, et ce même si, concrètement, elle était une agente ayant un talent bien plus élevé que Lloyd. Elle avait pour tâche de rester silencieuse, et d’offrir un visage amical.

« Les Japonais sont moins méfiants à l’égard de leur gouvernement que nous autres Américains, lui avait dit Lloyd, mais ce n’est pas une raison pour foutre la merde, pas vrai ? »

Natalia avait silencieusement acquiescé. C’était d’autant plus vrai que, effectivement, ils n’étaient pas en territoire américain, mais dans le territoire d’un État allié. Or, les Japonais n’admettraient sans doute pas trop des incidents. Lloyd avait refusé ses cours sur la manière d’aborder les Japonais depuis qu’il était arrivé ici, et toqua à la porte. Il attendit jusqu’à ce qu’on lui ouvre, et tomba sur une femme d’âge avancé, probablement la mère de Yumi. Lloyd courba le buste en avant, pour la saluer, et enchaîna ensuite en se redressant, montrant son portefeuilles, brandissant sa carte du SHIELD.

« Agent Lloyd, Madame. Nous venons nous entretenir avec Madame Yumi Miyazaki... Et nous venons en paix. »

Natalia, qui avait encore du mal avec l’humour décomplexé de Lloyd, resta de marbre. Ce dernier sortit alors l’un des éléments contenus dans son sachet, et brandit un cookie devant la femme :

« Vous voulez un cookie ? Ils sont délicieux. »

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Yumi Akali Organa

Humain(e)

Depuis son voyage sur Terra et son premier affrontement avec un Sith - ou du moins, un ancien mage noir ayant succombé au coté obscure - ainsi que deux ou trois autres petites aventures sur la jumelle de la Terre, Yumi avait beaucoup changée et, surtout, cela l'avait fait grandement murir, et lui avait fait prendre conscience sur ce que c'était que d'être Jedi ou Sith. Et, de part son expérience, la jeune femme était certaine d'une chose : si elle n'accepterait jamais les Sith, elle n'adhérait pas non plus au code Jedi. En effet, si les premiers ne se concentraient que sur les sentiments sombres, comme la colère, la peur et la haine, les seconds eux, rejetaient tout en bloc et étaient aussi froids que des droïdes. En comparaison, Yumi se considérait comme une Jedi Grise, ni blanc ni noire, acceptant tout les sentiments, mais n'impliquant pas la Force dans ces derniers.

Lorsqu'elle en était arrivée à cette conclusion, Yumi avait sentie le besoin de changer et de se faire un petit relooking. De la longue chevelure noire, elle avait donc à présent une courte chevelure rousse, parfaitement assortie avec la fine cicatrice qui ornait désormais sa joue, ainsi qu'avec ses yeux bleus. Sa mère lui avait d'ailleurs un peu pris la tête avec ça, lui reprochant notamment de renier ses origines japonaises, ce à quoi la japonaise en question lui avait répliquée que le roux faisait plus naturel que le rose bonbon de certaines lycéennes, très ancrées dans la culture manga. Sa mère n'ayant rien trouvée à y répondre, lui avait donc fichue la paix.

Lorsque les agents du SHIELD frappèrent à la porte, Yumi était dans sa chambre, occupée sur son ordinateur. La chambre avait si bien été décorée, que n'importe qui pourrait prendre la jeune fille pour une fangirl incontestée de Star Wars. C'était justement le but. Ses sabres et son holocron ne pouvant être activés qu'avec la Force ou son code génétique, n'importe qui d'autre les prenant en main pourrait aisément les confondre avec de très bonnes répliques. Et mélangés à d'authentiques répliques des films et des jeux, le vrai était donc parfaitement camouflé dans le faux. Lorsque la mère de Yumi ouvrit aux deux agents, son tablier encore attaché à sa taille, elle fut très surprise.

- Agent Lloyd, Madame. Nous venons nous entretenir avec Madame Yumi Miyazaki... Et nous venons en paix. Vous voulez un cookie ? Ils sont délicieux.

La femme cligna des yeux lentement, à deux reprises, se demandant ce que des agents gouvernementaux pouvaient bien encore vouloir à sa fille. Puis elle soupira, pensant comprendre.

- Je vois, c'est encore pour ça... Yumi ? Tu peux venir cinq minutes s'il te plaît ?

- J'arrive m'an ! Le temps de sauvegarder ma partie et j'descend !


Me Miyazaki fit entrer les deux agents dans son salon et les laissa s'installer, allant également préparer un thé. Lorsqu'elle revint avec quelques tasses fumantes, les adultes purent entendre l'adolescente débouler dans les escalier pour finalement apparaître dans l'embrasure de la porte, et s'arrêter net, fixant les deux agents.

- Euh...?

- Yumi, ces deux agents sont venus pour toi. Tu te souvient de ce que je t'ai dis ? Qu'à force de jouer les justicières au lieu de laisser la police faire son travail, tu finirais par t'attirer des ennuis ?

- M'an, je t'ai déjà dis que si j'étais restée les bras ballants, la police serrait arrivée trop tard. Pis c'était juste un vol à la tire, pas un cambriolage avec masse de matos !


Visiblement, la mère de Yumi était à coté de la plaque, bien qu'il était évidant qu'elle se faisait du soucis pour sa fille unique.

Black Widow

Humain(e)

Natalia et Lloyd entrèrent poliment, et s’installèrent dans le salon, après avoir pris soin de se déchausser dans le vestibule. Il était impoli d’entrer chez des Japonais avec ses chaussures, et l’homme et la femme s’assirent silencieusement. La femme alla préparer du thé dans la cuisine, et Lloyd en profita pour une petite remarque typiquement américaine :

« Elle est pas mal, non ? »

Sur le coup, Natalia ne comprit pas ce à quoi Lloyd faisait allusion... Et puis, il y eut un déclic dans sa tête. Les Américains et le sexe... C’était presque maladif chez eux, et très contradictoire. Natalia, qui avait une calculette dans la tête, savait que l’industrie pornographique se faisait des fortunes aux Etats-Unis. En 2006, des études avaient avancé le chiffre de 57 milliards de dollars pour désigner le chiffre d’affaires global de l’industrie pornographique, avec un quart rien que chez l’Oncle Sam. Il était curieux, pour elle, de voir combien un pays ancré dans le puritanisme pouvait à la fois encourager et favoriser des actes qui n’étaient que de la pure obscénité. Si, au moins, les paradoxes occidentaux se limitaient simplement à la morale religieuse...

« C’est pas compliqué, Natalia... Les mères au foyer, c’est les meilleures dans leur domaine, et y a pas besoin d’études pour le savoir. Elles ont eu des gosses, alors elles savent comment faire... Donc, t’as deux options. Soit leur mari, ou leur jardinier, est un chaud lapin bouillant qui leur fait un remake du kamasoutra, soit elles se font chier au lit avec un mou du slip, et, dans cet autre cas de figure, elles se renseignent, se documentent, et développent un tel stock de frustration qu’elles deviennent des véritables tigresses au lit quand elles ont l’occasion de se lâcher. »

Natalia grommela, et soupira légèrement.

« Est-ce que tu pourrais juste arrêter de parler de cul cinq minutes ?! On est en mission, là !
 -  Relax’, sweetheart ! N’oublie pas qu’on est pas en Russie, ici. Les gens se méfient naturellement de tout ce qui fait gouvernement, car il est bien connu que le gouvernement est contrôlé par des extraterrestres, et ne cherche qu’à emmerder la vie des honnêtes gens, et à les accuser d’être des terroristes. »

Natalia avait pu noter que les Américains étaient du genre à parler beaucoup, ce qui la surprenait. Elle se demandait si c’était juste Lloyd, ou une caractéristique globale à cette civilisation ou pas. Natalia ne dit rien, et Lloyd décida de se taire, car on leur amena du café. Ils remercièrent poliment la femme, et, par la suite, purent entendre des bruits de pas précipités venant le long de l’escalier. Une belle adolescente débarqua alors, avec de jolis cheveux roux, et sembla surprise en reconnaissant les deux individus assis dans les canapés.

« Yo, lâcha Lloyd en levant amicalement une main.
 -  Euh...? s’étonna cette dernière, visiblement surprise.
 - Yumi, ces deux agents sont venus pour toi. Tu te souviens de ce que je t'ai dit ? Qu'à force de jouer les justicières au lieu de laisser la police faire son travail, tu finirais par t'attirer des ennuis ?
 -  M'an, je t'ai déjà dis que si j'étais restée les bras ballants, la police serait arrivée trop tard. Pis c'était juste un vol à la tire, pas un cambriolage avec masse de matos ! »

Natalia et Lloyd se regardèrent brièvement. Il y avait visiblement eu une petite confusion, et Lloyd s’éclaircit la gorge.

« Navré de vous interrompre, Madame Miyazaki, mais nous ne venons pas pour vous apporter des... Hum... Des ‘‘ennuis’’, que ce soit pour vous, ou pour votre fille. Agent Romanov, expliquez-leur. »

Natalia s’extirpa de son fauteuil, et ne tarda pas à leur parler, les regardant tour à tour :

« Nous faisons partie d’un organisme de protection, le SHIELD. D’après nos informations, nous pensons que votre fille disposerait d’aptitudes paranormales... Ce que vous semblez visiblement confirmer. Notre intention n’est nullement de l’emmener dans un laboratoire, ou de la séparer de votre foyer, simplement de l’aider à maîtriser ses dons, afin de servir au mieux la communauté... Ce qu’elle me semble être déjà en train de faire, n’est-ce pas ? »

Lloyd buvait tranquillement son thé en restant en retrait. Natalia, elle, avait d’emblée vu, à la vitesse à laquelle cette jeune adolescente avait dévalé les escaliers, qu’elle semblait être du genre à s’affirmer... Tout comme le fait qu’elle n’hésitait pas à répondre à sa mère, alors qu’on était dans une société typiquement japonaise. De plus, et de manière plus intime, Widow n’avait vu aucune photo d’un quelconque père, ce qui laissait sous-entendre que les deux femmes avaient grandi ensemble, et que la mère ne devait pas être particulièrement autoritaire vis-à-vis de sa fille.

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Yumi Akali Organa

Humain(e)

La mère de Yumi était une vraie mère poule, très protectrice envers sa fille, bien que cette dernière, en tant que Jedi, savait parfaitement se débrouiller seule, même sans avoir à utiliser la Force en public. Parce que oui, si dans la galaxie des Jedi, utiliser la Force au grand jours ne pose aucun problème, sur Terre, c'est une toute autre histoire. Enfin bon, ayant déjà perdue son époux et après que sa fille ait affrontée un Sith, elle avait tout de même ses raisons. L'agent fini toutefois par interrompre cette courte joute verbale, l'air mal à l'aise.

- Navré de vous interrompre, Madame Miyazaki, mais nous ne venons pas pour vous apporter des... Hum... Des ‘‘ennuis’’, que ce soit pour vous, ou pour votre fille. Agent Romanov, expliquez-leur.

La femme rousse - qui, au vu de son nom, devait sans doute être russe - se leva alors et commença à expliquer leur présence, tout en les regardant.

- Nous faisons partie d’un organisme de protection, le SHIELD. D’après nos informations, nous pensons que votre fille disposerait d’aptitudes paranormales... Ce que vous semblez visiblement confirmer. Notre intention n’est nullement de l’emmener dans un laboratoire, ou de la séparer de votre foyer, simplement de l’aider à maîtriser ses dons, afin de servir au mieux la communauté... Ce qu’elle me semble être déjà en train de faire, n’est-ce pas ?

Madame Miyazaki poussa un nouveau soupir et posant sa main sur son visage, l'air aussi surprise que las.

- Des aptitudes paranormales... Si seulement vous saviez...

- Et mes "dons", je les maitrises déjà. Mon père m'a déjà bien instruit sur ces derniers.


Yumi était outrée que l'on sous entende qu'elle en était encore au qu'au stade "découverte des pouvoirs", alors que son père l'avait déjà formé, et ce dès ses 6 ans. Elle eu alors une idée et fit un grand sourire à l'homme, qui lui, semblait être un américain pur souche.

- Dites ? Ça vous dis de voir vite fait ma chambre ?

Elle ne laissa à personne le temps de répondre qu'elle remonta rapidement les marche de l'escalier, laissant sa mère avec les deux agents, qui soupira une nouvelle fois.

- Elle est comme ça depuis la mort de mon époux, emporté par la maladie. Vous savez, dans cette famille, je suis sans doute la seule personne normale. Vous feriez mieux de monter la voir. Même moi qui connait sa vraie nature, j'ai encore parfois du mal à comprendre... Peut être aurez vous plus de chance que moi...

Yumi elle, attendait que l'agent Lloyd ne vienne dans son antre "galactique", dans laquelle on pouvait voir que la jeune fille était une fan inconditionnel de la saga Star Wars. Parmi les DVD, les posters, les livre de l'univers étendu, les jeux et les répliques, ses sabres lasers biométriques étaient exposés sur un trépied, qui à l'origine, étaient vendus avec de vraies répliques. Quand à son holocron, il était simplement posé sur une étagère, avec une réplique d'holocron Sith et d'holocom. Lorsque Lloyd entra, Yumi était assise sur son lit, toujours ce même sourire taquin aux lèvres, et déclara le plus normalement du monde.

- Vous savez, je suis une utilisatrice de la Force. La preuve, je peux faire léviter des objets et influencer les esprits faibles, comme dans les films. C'est tellement plus simple d'envoyer les criminels se rendre d'eux même aux autorités, plutôt que d'avoir à les combattre !

Tandis que Yumi s'expliquait, une réplique de Tatooine flottait à proximité de l'agent, et tournait lentement sur elle même. Pour lui, la jeune fille devait sans doute voir une sorte de jeu, ou de confusion, dans laquelle la lycéenne devait voir en ses pouvoirs une manifestation de la Force, comme dans les films. Mais Yumi, au vu de ses connaissances sur le sujet, était persuadée depuis des années que les scénaristes de Star Wars devaient être des historiens réfugiés, qui continuaient leur travail via la fiction terrienne.

Black Widow

Humain(e)

« Et mes "dons", je les maitrises déjà. Mon père m'a déjà bien instruit sur ces derniers » affirma la jeune femme, visiblement irritée, faisant suite au soupir de sa mère.

Natalia ne savait pas trop quoi dire. Généralement, le principe était d’entraîner les mutants à contrôler leurs pouvoirs et leurs capacités, et, surtout, à leur faire admettre que ce qu’ils avaient n’était pas une malédiction, mais bien un don. La tâche n’était pas facile, car ils avaient peur qu’on les prenne pour des monstres, pour des phénomènes de foire. Là, le schéma semblait plutôt différent, et Natalia comprit que Yumi n’avait nullement honte de ses pouvoirs, et qu’elle était une adolescente pleine d’énergie. Elle rejoignit alors l’escalier, et enchaîna, en fixant alors Lloyd.

« Dites ? Ça vous dis de voir vite fait ma chambre ?
 -  Euh... »

Connaissant Lloyd, il devait être en train de se dire qu’un home digne de ce nom ne devait jamais refuser l’occasion de visiter la chambre d’une fille. Yumi fila alors dans sa chambre, sans attendre sa réponse, et sa mère intervint alors, leur parlant de son père, laissant entendre que Yumi avait hérité des pouvoirs de son père. Lloyd réfléchit brièvement. Le gène déclenchant la mutation se transmettait de manière génétique, et il se fixait très souvent sur un allèle récessif. Il était très rare que le gène soit sur un allèle dominant sur deux générations successives. La mère les invita néanmoins à aller dans la chambre, et Lloyd réfléchit rapidement. Il avait eu initialement peur, comme Natalia, que les Miyazaki leur refusent de pénétrer dans leur domicile, parce qu’ils appartenaient à un organisme qui, aux yeux du commun des mortels, appartenait à ce grand ensemble flou que formait « la machine Étatique ».

Lloyd eut tôt fait de prendre une décision :

« Je vais aller m’entretenir avec votre fille, Mme Miyazaki. Agent Romanov, le mieux serait que vous restiez en compagnie de Mme Miyazaki. »

Natalia hocha silencieusement la tête. Elle en profiterait pour se renseigner sur son mari, et fit un sourire chaleureux à la femme, tandis que Lloyd grimpait à l’étage. Il traversa le couloir, et toqua à la porte de la femme, pour s’annoncer. Il pénétra ensuite à l’intérieur, et referma la porte... Avant de voir le mobilier.

« The hell ? »

Il avait l’impression dans la parfaite chambre du geek des années 1980’s, avec des posters de Star Wars et de Star Trek, ces séries réservées aux nerds fan de technologie et gros comme des barriques d’huître à vinnasse. Être geek, c’était cool, maintenant, grâce à l’essor de YouTube, des réseaux sociaux, de l’Internet 2.0, mais, avant, c’était une étrangeté, une bizarrerie... C’était un antre dédié à Star Wars, avec des posters partout, la collection intégrale des romans dérivés, les films, des figurines, une carte énorme de la galaxie... Et une maquette de Tatooine qui se mit à flotter devant lui.

Assise sur son lit, la belle Yumi avait un sourire malicieux au coin des lèvres... Le genre de sourires qui feraient s’enflammer un puceau dans sa classe.

« Vous savez, expliqua-t-elle, je suis une utilisatrice de la Force. La preuve, je peux faire léviter des objets et influencer les esprits faibles, comme dans les films. C'est tellement plus simple d'envoyer les criminels se rendre d'eux même aux autorités, plutôt que d'avoir à les combattre ! »

Une utilisatrice de la Force, rien que ça... Lloyd crut à un canular, sur le coup, et se dit simplement que cette femme devait se faire des films.

« Oh... La Force, rien que ça ? »

Il se rapprocha un peu, légèrement, et s’humecta les lèvres.

« Tu sais que j’ai toujours adoré Star Wars ? Enfin, je parle de la première trilogie, bien sûr... La deuxième... Non, vraiment, y avait de jolis effets spéciaux, mais elle était à chier... On ressentait pas ce... Euh... Ce truc qu’il y avait dans le première trilogie... J’espère que tu n’es pas l’une de ces gamines amoureuses d’Anakin Skywalker, hey ? Solo, ça, c’est quelqu’un qui avait la classe... Dommage que Lucas ait choisi de le massacrer dans les rééditions de la trilogie de base. »

Lloyd était visiblement un connaisseur, et inspecta le rayonnage de livres.

« Ah, La Croisade Noire du Jedi Fou... Ça a été le premier bouquin de l’univers étendu que j’ai lu, tu sais... Ça, et les X-Wings, mais Thrawn a une putain de classe. »

Elle avait évidemment la suite de la trilogie, et il attrapa prudemment le dernier tome, L’Ultime Commandement.

« Je les louais à la bibliothèque municipale alors que j’étais au lycée... Tu sais que j’ai attendu plus d’une année que le troisième tome sorte ? Sérieux, j’en devenais fou... »

Il secoua la tête, replongeant dans ses souvenirs d’enfance, puis s’assit sur une chaise, et se rapprocha de Yumi.

« Alors, comme ça, tu es une petite Jedi ? Et tu sais faire quoi d’autre, à part... Faire léviter des trucs, et... Influencer les esprits faibles ? »

Tout d’un coup, Lloyd se demandait s’il était facilement influençable ou pas...

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Yumi Akali Organa

Humain(e)

- Oh... La Force, rien que ça ?

- Yep !


La jeune adolescente observait l'agent, sans se départir de son sourire. On aurait dit un enfant qui venait d'entrer dans son magasin de jouet favoris, et Lloyd semblait ne plus savoir où poser les yeux.

- Tu sais que j’ai toujours adoré Star Wars ? Enfin, je parle de la première trilogie, bien sûr... La deuxième... Non, vraiment, y avait de jolis effets spéciaux, mais elle était à chier... On ressentait pas ce... Euh... Ce truc qu’il y avait dans le première trilogie... J’espère que tu n’es pas l’une de ces gamines amoureuses d’Anakin Skywalker, hey ? Solo, ça, c’est quelqu’un qui avait la classe... Dommage que Lucas ait choisi de le massacrer dans les rééditions de la trilogie de base.

- Moi au contraire, j'préfère Obi-wan dans la seconde trilogie. Le genre qui connait les règles mais ne les respecte pas forcément toutes.


L'agent s'intéressa ensuite aux livres, et plus particulièrement aux comic's. Visiblement, il aimait particulièrement ces derniers et lui raconta une ou deux anecdotes à ce sujet. Dans un coin de sa tête, Yumi se demandait  comment il réagirait en apprenant que les faits relatés dans ces derniers étaient bien réels. Puis, il s'intéressa de nouveau à la lycéenne, prenant place sur sa chaise de bureau, et lui faisant face.

- Alors, comme ça, tu es une petite Jedi ? Et tu sais faire quoi d’autre, à part... Faire léviter des trucs, et... Influencer les esprits faibles ?

Sans qu'elle nait besoin de lever le petit doigt, la réplique de Tatooine se posa sur son socle et son sabre-laser se dégagea du sien, pour léviter jusqu'au duo. Contrairement à la quasi-totalité des kinésistes, qui avaient besoin de tendre le bras vers l'objet à faire léviter pour y exercer leur volonté, Yumi pouvait en faire tout autant sans avoir besoin d'en faire de même. C'était une preuve qu'elle maitrisait déjà bien la chose, et qu'elle pouvait bénéficier de l'effet de surprise, même si l'attention d'un quelconque individu était focalisée sur elle. Bien sûr, cela n'était valable que sur les petits objets, et pas sur les plus imposants.

Le sabre arriva rapidement entre eux deux, à hauteur de l'agent Lloyd. Si celui-ci le prenait en main, il ne verrait rien d'autre qu'une réplique d'excellente faction... Mais une réplique de qu'elle sabre exactement ? Car, ce dernier ne figurait dans aucun film ou livre...

- Ce sabre - ainsi que l'autre - ont été fabriqué sur mesure par les ancêtres de mon père, et ont été transmis de génération en génération, jusqu'à arriver entre mes mains. En outre, un système biométrique à été intégré dans leur mécanique, afin que seuls les membres de ma famille et utilisateurs de la Force puisse s'en servir... Je pense que cette preuve vaudra n'importe quel discours.

Yumi se leva et récupéra son sabre, avant de se placer au milieu de la chambre. Veillant à ce que rien ne passe en travers du laser, la jeune fille activa son sabre, et celui émis l'habituel vrombissement, lorsque le rayon sortit du manche. Si à l'origine, ses sabres étaient jaune, le cristal avait récemment été changé car jugé trop vétuste et instable par son maître. Depuis lors, ils émettaient un laser bleu. Toutefois, Yumi espérait un jour pouvoir trouver un cristal Adega. Le violet, c'était classe sur un sabre-laser.

- En ce qui me concerne, je suis née sur le sol Japonais, ce qui fait de moi une terrienne. Mon père en revanche, est né sur un convois d'exploration spatial et se nommait Jii’ko Organa. Ce qui fait de moi... ben... Une Organa... Son vaisseau s'est écrasé pas loin de Kyôto et, coincé sur notre monde primitif, il a dû s'y adapter... En gros, tout ce qui est dans les films et bouquins, ben c'est vrai... A un demi-siècle près... Ah... Et Coruscant* à implosé, aussi...

* Cf: Un Ordre Jedi pour Terra ?

Black Widow

Humain(e)

NATALIA ROMANOV

Tandis que Lloyd était à l’étage, et qu’il voyait Yumi sortir un sabre-laser, Natalia, elle, choisit de rester avec la mère de Yumi. Elle avait l’intime conviction que cette dernière pouvait leur être utile, et leur apprendre des choses sur sa fille. Elle savait des choses, et, bien qu’elle soit extrêmement polie, Natalia se le montra également, lui apportant elle-même les tasses de thé, et la suivant dans la cuisine. Elle se souvenait des exclamations catastrophées de la femme, ainsi que de la référence à son père. C’était un filon que Natalia se devait d’exploiter, mais elle savait aussi qu’elle ne devait pas être trop directe, sous peur d’éveiller les suspicions de cette honnête mère de famille. Après quelques instants de réflexion, elle choisit donc de commencer par la complimenter :

« Votre fille a l’air bien élevé, Madame... Je me doute qu’il ne doit pas être facile de l’élever, vu ses capacités spéciales... »

Natalia laissa planer quelques secondes. Elle restait à quelques mètres de la femme. Est-ce que Lloyd allait faire des progrès de son côté ? L’homme était un pervers, ce qu’elle avait eu le temps de noter, mais, en même temps, il était aussi honnête et efficace. C’était l’un des agents ayant le plus haut niveau d’accréditation au sein de la base japonaise du SHIELD, et travailler avec lui était considéré comme un grand honneur... Et ce même s’il avait une certaine tendance à faire des allusions perverses. Ceci étant dit, c’était à l’image de cette ville : Natalia connaissait les statistiques. Seikusu avait un taux assez élevé d’infractions sexuelles en tout genre, ce que certains conservateurs attribuaient au caractère cosmopolite de la ville, et à la présence croissante des Occidentaux. Au moins, Lloyd baignait dans son environnement.

Widow ne tarda pas à reprendre :

« Est-ce que vous pourriez m’en dire un peu plus ? Vous avez laissé entendre que son père aurait eu des capacités de ce genre, lui aussi.... »

Parler d’un mort n’était jamais chose aisée, et Black Widow y allait donc lentement, espérant ne faire aucune bêtise qui déclencherait l’hostilité de cette tranquille femme.



LLOYD DAWKINS

Cette fan de Star Wars lui rappelait en effet le bon vieux temps, celui où il était, lui aussi, un mordu de cette série, et ce sans pouvoir rationnellement se l’expliquer. Lloyd ne pensait pas vraiment que cette femme était vraiment une Jedi, et pensait plus à une télépathe de haut niveau, qui aimait se donner l’impression d’être une Jedi... Un fantasme d’adolescent, en somme. Par conséquent, quelle ne fut pas sa surprise quand il la vit lui présenter un sabre-laser, faisant comme s’il était vrai... Ne disant rien, Lloyd restait silencieux, croyant toujours à une espèce de farce, mais la dure réalité ne tarda pas à s’imposer à lui quand la femme déclencha son sabre-laser.

*Putain de merde !* jura-t-il mentalement.

Il entendait le vrombissement caractéristique du sabre-laser, et était convaincu que cette lueur n’était pas celle d’une lampe, mais bien... Bien un laser. C’est ainsi qu’il comprit que cette femme ne faisait plus, que, d’une manière ou d’une autre, elle était vraiment une Jedi. Si c’était un canular, il était vachement bien fait, mais la femme acheva d’éclaircir ses doutes en parlant d’un élément qui était confidentiel, et connu seulement de quelques agents hauts placés du SHIELD :

« En ce qui me concerne, je suis née sur le sol Japonais, ce qui fait de moi une terrienne. Mon père en revanche, est né sur un convoi d'exploration spatial et se nommait Jii’ko Organa. Ce qui fait de moi... ben... Une Organa... Son vaisseau s'est écrasé pas loin de Kyôto et, coincé sur notre monde primitif, il a dû s'y adapter... En gros, tout ce qui est dans les films et bouquins, ben c'est vrai... A un demi-siècle près... Ah... Et Coruscant a implosé, aussi... »

Il ne nota pas vraiment l’information sur Coruscant, qui se noya dans d’autres éléments divulgués par cette femme, comme ce vaisseau... Un léger silence s’installa entre les deux, Lloyd reprenant peu à peu ses pensées. Il avait été déstabilisé, ce qui était suffisamment rare chez lui pour qu’on le reconnaisse, et il se passa une main vers le bas du visage, s’essuyant les lèvres, avant de lui répondre, retrouvant peu à peu le fil cohérent de ses pensées.

« Ce vaisseau... On m’a dit qu’il y avait deux lycéennes à l’intérieur... J’en déduis que tu étais l’une des deux... »

Il réfléchissait à nouveau, et hocha lentement la tête, de haut en bas.

« Après tout, j’ai déjà assisté à l’invasion des Skrulls, alors, ça... Donc, tu descends vraiment des Jedi ? merde, ça me fend le cul... »

Littéralement. L’agent secoua à nouveau la tête, et se releva alors.

« On a récupéré le vaisseau... Il est à la base militaire, mais... C’est grâce à ce dernier que tu as su comment fabriquer ton propre sabre-laser... Ou c’est ton père qui te l’a donné ? Et qu’est-ce qu’ils étaient venus faire sur Terre ? »

Les questions commençaient à s’enfiler, mais il en restait encore une, centrale... Sans doute la plus importante.

« Et, par l’enfer, qui est donc vraiment Georges Lucas ?! »

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Yumi Akali Organa

Humain(e)

- Votre fille a l’air bien élevé, Madame, intervint l'agent en suivant la mère de Yumi dans la cuisine. Je me doute qu’il ne doit pas être facile de l’élever, vu ses capacités spéciales...

- En effet
, répliqua celle-ci sur le ton de la plaisanterie. Si j'étais moins autoritaire, il y'aurais longtemps qu'elle serrait partie affronter les différentes mafias du pays...

Mme Ishiyama entama ensuite la vaisselle. Oh, elle ne se faisait aucune illusion sur ce que cherchaient à obtenir ces personnes. Connaissant son défunt mari, la femme se doutait que ce jour finirait par arriver. Mais d'un autre coté, il était sans doute dans l'intérêt général que cet organisme... ce SHIELD, soit au courant. Ils étaient sans doute plus à même d'aider sa fille à se maitriser d'avantage. Même si elle était une Jedi, elle restait avant tout une terrienne, et il lui était déjà difficile de la voir parcourir le monde comme son père, alors quitter la planète...

- Est-ce que vous pourriez m’en dire un peu plus ? Vous avez laissé entendre que son père aurait eu des capacités de ce genre, lui aussi....

La femme ne répondit pas tout de suite, finissant déjà de laver les tasses, avant de lui faire face, après avoir repris son sérieux.

- Son père, son grand-père, son arrière grand-mère... De ce que j'ai compris, leurs pouvoirs sont transmit de génération en génération, chaque fois un peu plus fort, et ce depuis quelques siècles... Si j'ai bien compris ses explications à l'époque, chaque individu dans cet univers possède les cellules qui rendent sensible à ces dons, mais chez certain, leur taux est plus important, ce qui leur permet de les utiliser... De même, sa famille n'était pas la seule capable d'avoir ces dons, et d'autres les posséderaient également, quelque part... Selon Yumi, il y'aurait certaines de ces personnes au Japon, seulement, elles mêmes l'ignorent...



L'agent était perturbé et, vu la situation, c'était compréhensible. Après tout, comment réagiriez vous, en apprenant que votre série préférée est bien réelle, et ce d'autant plus lorsqu'on parle de science-fiction ? Alors que Lloyd se remettait de ses émotions, Yumi elle, s'amusait à faire de petit moulinets, s'imaginant parer des tires de blasters avec son sabre-laser.

- Ce vaisseau... On m’a dit qu’il y avait deux lycéennes à l’intérieur... J’en déduis que tu étais l’une des deux...

- Yep ! Il y'avait aussi celle qui est aujourd'hui mon Maître Jedi. Elle était venue sur Terre pour tenter de retrouver un très ancien artefact, lorsqu'elle a détectée le signal de détresse subspatial du vaisseau. Ça veux dire que vous l'avez trouvé ?

- On a récupéré le vaisseau... Il est à la base militaire, mais... C’est grâce à ce dernier que tu as su comment fabriquer ton propre sabre-laser... Ou c’est ton père qui te l’a donné ? Et qu’est-ce qu’ils étaient venus faire sur Terre ? Et, par l’enfer, qui est donc vraiment Georges Lucas ?!


Yumi s'arrêta net, avant d'éclater franchement de rire, quelques secondes en se tenant les côtes. Après ce bref moment, elle désactiva son sabre et se laissa tomber sur son lit, tout sourire.

- Franchement, j'en ai foutrement aucune idée. Soit c'est un ESPer tellement doué, qu'il arrive à avoir des visions de cette Galaxie – ce qui est peu probable – soit, lui et les autres illustrateurs et romanciers, sont des historiens réfugiés, qui ont continués leur boulot à travers la fiction. Et la preuve que c'est efficace, tout le monde ou presque connait l'histoire de cette galaxie maintenant.

La lycéenne se laissa ensuite tomber complètement sur le matelas, les mains croisées derrière la tête et fixant le plafond noir étoilé. Un expert y verrait là une représentation fidèle de la Galaxie de Star Wars... La carte céleste des origines de Yumi.

- Quand à mon père, comme je l'ai dis, il est né sur un convois d'exploration Galactique... Convois qui serait partit d'Aldérande en -3600 avant BY. Des millénaires avant l'invasion des Yuuzhan Vong, les scientifiques pensaient déjà qu'il était possibles de voyager hors de leur galaxie, notamment à cause de l'empire infini, qui avait envahis la galaxie en -5000 environ... Ils ont donc montés un convois spatial avec plusieurs vaisseaux et sont partit en exploration, embarquant des scientifiques, des militaires, des diplomates et des Jedi... Au fil des générations, ils ont intégrés toutes les données recueillit dans un holocron et dessinés une carte de l'univers, établis des contacts avec de nouveaux peuples, etc... Mais il y a une vingtaine d'années, le convois est sortit d'hyperespace dans notre ceinture d'astéroïdes et de nombreux vaisseaux ont été détruits... Mon père s'est écrasé sur Terre avec pour seul but : la survie.

Yumi se redressa et fixa l'agent, histoire de voir s'il ne faisait pas une indigestion d'informations. Et encore, là, c'était un rapide résumé.

- Il m'a donné ses sabres il y a trois ans, juste avant de mourir. Même si la tradition veux que je fabrique mon propre sabre laser, il n'y a ni les matières premières, ni la technologie sur Terre, pour les fabriquer. L'année dernière, j'ai rencontrée une Jedi, dans ce vaisseau, qui m'a appris beaucoup de choses sur mes origines... Comme le fait qu'aujourd'hui, on est en 586 après BY, ce qui me laisse penser que le convois de mon père a voyager dans l'univers durant 4200 ans environs...
« Modifié: vendredi 20 février 2015, 17:28:48 par Yumi Akali Organa »

Black Widow

Humain(e)

NATALIA ROMANOV

Tandis que la mère de Yumi faisait la vaisselle, elle lui expliqua être plus autoritaire qu’il n’y paraissait, ce en quoi Natalia voulait bien la croire. Cette femme avait beau avoir perdu son mari, la maison tenait toujours debout, et elle ne semblait pas sur le bord de la dépression... Il était probable qu’elle avait du surmonter ce déchirement grâce à sa fille, et qu’elle devait avoir une personnalité assez trempée. Natalia pensait que, quand la mère de Yumi haussait le ton, cette dernière devait baisser la tête en sentant ses oreilles siffler, car elle avait l’air d’être le genre de personnes à rarement s’énerver. Les mères-poules étaient un phénomène assez courant au Japon, mais celle-ci semblait plus moderne, plus libérale, et moins fixée sur l’idée centrale de marier sa fille à un bon parti.

Elle lui expliqua, fait étonnant, que les capacités de Yumi étaient non seulement présentes chez son père, mais aussi chez tous ces aïeuls, et chez toutes les générations antérieures. Ce n’était pas caractéristique du gène mutant, d’après les études scientifiques que Natalia avait pu lire. Il était rarissime qu’un gène mutant soit sur un allèle dominant sur plus de deux générations successives, alors, sur toute une ascendance... Il devait sûrement s’agir d’autre chose. Probablement des espèces de mystiques, ou des magiciens. Widow savait que la magie existait, et elle en avait ici la confirmation. Néanmoins, il y avait d’autres éléments qui la troublaient dans les explications de cette mère : la manière dont elle parlait du japon, comme pour exclure son mari... Cependant, parler d’un homme mort pouvait présenter certains risques.

Widow pesa le pour et le contre. Lloyd devait être en train d’obtenir des informations, mais elle savait qu’elle pouvait, elle aussi, en obtenir de la part de la femme.

« Vous savez, on ne veut pas vous arracher votre fille, Madame Yamazaki. Tout ce qu’on souhaite, c’est lui proposer un cadre qui l’aidera à protéger les gens, si c’est là ce qu’elle désire. Le SHIELD a justement pour vocation de regrouper des personnes de son acabit, et je pense que c’est le meilleur organisme pour elle. »

Elle estimait nécessaire de rassurer un peu sa femme, après qu’elle ait évoqué, certes avec humour, la possibilité pour Yumi de combattre seule les clans yakuzas qui gangrénaient le Japon. Cette note d’humour témoignait notamment d’une certaine inquiétude pour une fille qui devait sans doute avoir tendance à se faire passer pour la protectrice de la veuve et de l’orphelin.

« J’en déduis que son père devait être un modèle pour elle... »

Natalia y allait à tâtons, lentement, prudemment, et rajouta ensuite, sur un ton calme et prudent :

« Comment l’aviez-vous rencontré ? »

Il lui fallait se renseigner davantage là-dessus.



LLOYD DAWKINS

Lloyd se remettait peu à peu de sa surprise, et, dans sa tête, des hypothèses commençaient à s’échafauder pour expliquer l’inexplicable : comment une œuvre de fiction pouvait-elle prendre vie sous ses yeux ? BY pour désigner la « Bataiulle de Yavin IV », celle où l’Empire perdit sa première Étoile Noire... Quant aux Yuuzhan Vong... Il évoquait vaguement un Lloyd une espèce de variante à la Star Wars des Tyranides, mais, honnêtement, c’était à partir des Yuuzhan Vong qu’il avait progressivement commencé à décrocher de l’univers étendu, essentiellement pour des raisons externes à l’univers. Il était à l’école de police, et n’avait plus le temps pour ça.

La jeune femme lui expliqua que son père avait fait partie d’une expédition spatiale qui avait été envoyée hors de la galaxie pour trouver d’autres galaxies, partant pour un voyage qui avait duré des millénaires, à bord d’un convoi qui avait fini par se retrouver près de la Terre, et avait été endommagé par une ceinture d’astéroïdes. Lloyd écoutait silencieusement, toujours assis sur sa chaise, jambes écartées :

« Il m'a donné ses sabres il y a trois ans, juste avant de mourir. Même si la tradition veux que je fabrique mon propre sabre laser, il n'y a ni les matières premières, ni la technologie sur Terre, pour les fabriquer. L'année dernière, j'ai rencontré une Jedi, dans ce vaisseau, qui m'a appris beaucoup de choses sur mes origines... Comme le fait qu'aujourd'hui, on est en 586 après BY, ce qui me laisse penser que le convoi de mon père a voyager dans l'univers durant 4200 ans environs... »

Une autre Jedi, dans le vaisseau... Les rapports n’en parlaient pas, et, soit cette information avait été classée, soit le SHIELD l’ignorait. Lloyd laissa planer quelques secondes. Vu comment Yumi était un moulin à paroles, il était évident qu’elle ne cherchait pas à cacher ses origines, mais plutôt à avoir le moyen de les affirmer au grand jour.

« Est-ce que tu as déjà entendu parler des théories concernant le Multivers, Yumi ? » demanda-t-il alors.

Il semblait évoquer un tout autre sujet, mais les deux étaient liés.Lloyd s’éclaircit lentement la gorge, et reprit :

« Pendant très longtemps, l’idée de dimensions parallèles était réservée à la science-fiction et aux séries télé comme Sliders, mais, avec l’essor de la physique quantique, certains scientifiques pensent réellement que notre univers est lié à d’autres univers... Comme si l’univers ne serait qu’une espèce d’énorme bulle flottant au milieu d’autres bulles, chaque bulle correspondant à un univers. »

Il suffisait d’aller sur Internet pour avoir des représentations très réussies du Multivers :


Lloyd s’humecta brièvement les lèvres, et reprit :

« On dit que ces bulles se déplacent, et certains de nos chercheurs justifient les failles temporelles et dimensionnelles en soutenant que, parfois, ces... Ces bulles se heurtent entre elles... Comme des genres de plaques sismiques. Ces heurts créent des fissures, des brèches entre les univers, alors... Alors, il n’est pas impossible que ce qui soit de la fiction ici soit en réalité l’écho d’un autre univers, et que tes ancêtres, d’une manière qui m’échappe totalement, ait, durant leur périple, quitté leur réalité pour rejoindre.... La nôtre. »

Tout ça ressemblait à un véritable délire pour roman de science-fiction de bas-étage, mais Lloyd ne voyait pas comment le justifier, autrement.

« Et... Si j’ai bien compris, tu as toute la connaissance d’une galaxie ayant un niveau technologique nettement supérieur au nôtre... Sur ton étagère ? Ça fait de toi l’une des ados les plus rentables de la planète, ça... »

S’il y avait des Jedi ici, alors, qu’est-ce qui empêchait de croire que la bonne vieille règle universelle de l’équilibre n’allait pas s’appliquer ici aussi ? Où étaient les Sith ?

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Yumi Akali Organa

Humain(e)

- Vous savez, on ne veut pas vous arracher votre fille, Madame Yamazaki. Tout ce qu’on souhaite, c’est lui proposer un cadre qui l’aidera à protéger les gens, si c’est là ce qu’elle désire. Le SHIELD a justement pour vocation de regrouper des personnes de son acabit, et je pense que c’est le meilleur organisme pour elle.

Me Miyazake hocha la tête, comprenant parfaitement. Yumi était une jeune fille pleine d'énergie, très sportive, et une organisation de ce type ne pouvait que canaliser cette énergie. Et même si sa fille ne serait pas entourée de personnes comme elle - des Jedi entre autre - elle serait au moins avec des gens, face auxquels elle n’aurait pas à cacher ses pouvoirs.

- J’en déduis que son père devait être un modèle pour elle...

- Ce n'est pas peu dire, en effet.

- Comment l’aviez-vous rencontré ?


La femme eu un petit sourire en repensant au passé... Cela avait été tellement drôle au début.

- Je l'ai rencontrée dans une convention de science-fiction, il y a de cela 20 ans. A l'époque, Star Treck et Star Wars étaient les vedettes et on pouvait voir de nombreux cosplayeurs aborder ces thèmes. Je n'étais pas déguisée, mais je mitraillait la foule avec mon appareil photo. Lorsque je suis tombée sur Jiko, il était déguisé en Jedi, comme beaucoup d'autres. Mais son cosplay à lui était particulièrement réaliste, et on pouvait sentir qu'il y avait mit tout son cœur. Pendant environs deux ans, on a continués à se voir et à lentement tomber amoureux l'un de l'autres... Jusqu'au mariage. Et un an après celui-ci, Yumi naquis.



- Est-ce que tu as déjà entendu parler des théories concernant le Multivers, Yumi ? Pendant très longtemps, l’idée de dimensions parallèles était réservée à la science-fiction et aux séries télé comme Sliders, mais, avec l’essor de la physique quantique, certains scientifiques pensent réellement que notre univers est lié à d’autres univers... Comme si l’univers ne serait qu’une espèce d’énorme bulle flottant au milieu d’autres bulles, chaque bulle correspondant à un univers.

Yumi hocha la tête. Oui, elle connaissait le principe, après tout, Terra fonctionnait ainsi et, vu les nombreuses failles, la parois entre les deux univers devait être particulièrement fracturée. La jeune fille le laissa continuer. A l'entendre, les Jedi pouvaient très bien venir d'un autre univers, ce qui pourrait justifier que ce soit une œuvre fictive sur Terre. Cela aurait pu être valable, mais dans ce cas, il y'avait quelques petites incohérences.

- Ce que vous dites tient debout, à quelques incohérences près. Car, si Star Wars n'était qu'une œuvre fictive, comment expliquez vous le fait que la Force soit présente ici aussi ? Si tel n'était le cas, je serrait incapable d'utiliser mes dons avec l'aide de celle-ci, ou de ressentir des présences dans ses remous, malgré des milliers de kilomètres de distance. Et puis... Il y a les midi-chloriens. Même si ces cellules soient inconnues sur terre, le fait est qu'elle sont tout de même présentes chez les terriens, à divers degrés... J'ai... empruntée une fiole de sang d'un élève à l'infirmerie de mon Lycée, chez qui je sentais une sensibilité à la force, et que mon Maître a analysé par la suite... Le résultat est sans appel, son taux de midi-chloriens est relativement élevé. Et pourtant, cette personne est issue de cet univers depuis des dizaines de générations.

Yumi laissa planer quelque secondes. En plus des midi-chloriens, elle s'apprêtait à lâcher une bombe de plus. Car si elle réfutait la possibilité que la Jedi qu'elle avait vue – ainsi que le convois de son père – puisse provenir d'un autre univers que celui-ci, il n'empêche qu'elle était d'accords sur le fait qu'ils puissent exister sur de nombreux plan parallèles... Et elle en avait quelques preuves.

- Et... Si j’ai bien compris, tu as toute la connaissance d’une galaxie ayant un niveau technologique nettement supérieur au nôtre... Sur ton étagère ? Ça fait de toi l’une des ados les plus rentables de la planète, ça...

- Toute la connaissance de l'univers même... Puisque les Jedi le nomme "Holocron des Galaxies", au pluriels. Comme c'est un modèle vieux de quatre millénaires, seuls les utilisateurs de la Force peuvent l'utiliser, ce qui en restreint l'utilisation, sans oublier que tout est écrit en Basic. Et puis... Ce n'est pas la seule source de connaissances que je possède, malheureusement...


Yumi fit alors venir à elle un livre de sa bibliothèque... Un livre à la couverture rouge sang, qui, même si Lloyd ne pouvait sentir la Force, devait tout de même ressentir une aura nébuleuse l'entourer. La lycéenne l'arrêta à bonne distance, avant de reprendre ces explication.

- Ce livre, qui regroupe plusieurs morceaux d'autres livres, est un Artefact que nous avons trouvées sur Terra... Un artefact imprégné par le coté obscur, tellement ancien qu'il nous a été impossible de le détruire... Ce livre, qui contient toutes les connaissances Sith, était détenu par... Un Sith, justement... Un Sith qui avait trouvé refuge sur Terra, et qui comptait visiblement dominer ce monde... Avant sa mort, il m'a laissé une belle cicatrice sur la joue, avec son sabre-laser... Par la suite, j'ai aussi rencontrée une Darth Tallon différente de celle de notre univers. Celle-ci semblait désintéressée de la guerre entre les Sith et les Jedi, puisqu'elle n'était uniquement préoccupé que par la progression Formienne.

Yumi regarda Lloyd dans les yeux, vérifiant qu'il arrivait bien à se faire à tout ça, avant de conclure avec du lourd, croisant les bras.

- Je crois à la théorie du Multivers, mais je reste persuadée que mon père est issu de notre univers. En revanche, je ne suis pas contre le fait que tout ça, puisse exister dans tout les univers. Il y a cependant un fait important à prendre en compte. Si les Sith ont été définitivement éradiqué de notre univers, ils existent toujours sur le Plan de Terra... Et les failles de celle-ci sont une porte d'accès direct pour la Terre et le reste de l'univers. C'est pourquoi l'Ordre Jedi à décidé d'envoyer des Jedi supplémentaires sur Terre, afin de mieux surveiller ces failles. Ils n'interviendront pas sur cet autre plan, estimant que c'est aux Jedi du plan concerné de s'occuper des Sith, mais il mettront tout en œuvre pour les empêcher de passer.
« Modifié: vendredi 20 février 2015, 17:42:03 par Yumi Akali Organa »

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NATALIA ROMANOV

La discussion entre les deux femmes était beaucoup plus prosaïque et plus terre-à-terre que celle entre Lloyd et Yumi. Pour autant, elle n’était pas inutile, car Natalia essayait d’en savoir plus sur cette curieuse famille. En apparence, c’était une famille innocente, anodine, mais, dès qu’on commençait à creuser un peu, Natalia commençait à voir que cette normalité n’était qu’une apparence imposée par une mère au caractère trempé, afin que ses voisins ne la regardent pas comme un phénomène de foire. En substance, Natalia devinait que Yumi devait donner des sueurs froides à sa mère, par ses multiples croisades nocturnes et solitaires. La bonne étoile pouvait toujours tourner, et Yumi risquait gros, surtout si elle s’en prenait aux Yakuzas... Le SHIELD n’était pas le seul à savoir que Seikusu communiquait avec un autre monde, et les Yakuzas disposaient avec eux d’individus très dangereux, de supers-criminels. La mère de Yumi ferait certainement une crise cardiaque si elle apprenait tout ce que Yumi risquait d’affronter... Mais, vu que cette jeune fille semblait aussi entêtée que sa mère, elle n’hésiterait pas. Mieux valait donc qu’elle ait un semblant d’information avant de tomber sur des crapules comme le Scorpion, ou Shocker.

La mère de Yumi lui expliqua ensuite comment elle avait retrouvé Jiko Miyazaki, le père de Yumi, et Natalia trouva cette histoire... Aussi banale qu’amusante. Curieux de voir comment, dans son métier, les rencontres banales, comme à une simple convention de cosplays, pouvaient paraître hors-normes, quand on passait son quotidien à défier des terroristes et des mutants. Le Japon avait toujours été un pays très porté sur les nouvelles technologies, et Star Wars avait du faire un malheur ici. Jiko s’était donc déguisé en Jedi, mais, vu la manière dont la dame le disait, Natalia sentait qu’il y avait quelque chose de particulier dans ce costume. Son instinct lui soufflait d’aller voir de ce côté-là, et d’essayer d’en savoir plus. La Japonaise n’était pas aussi hostile à l’idée de parler à son mari, sans doute parce qu’elle était une pure Japonaise. Ne pas montrer sa souffrance en public, essayer de la retenir, et de vivre malgré tout... Un paradoxe typiquement japonais, car la culture japonaise avait une curieuse fascination à l’égard de la mort... Ce n’était pas une culture judéo-chrétienne, où on considérait la mort comme le pire des fléaux, alors que, pour les Japonais, la mort pouvait être un sacrifice capable de retrouver l’honneur perdu.

Son histoire avec Jiko était mignonne, et Natalia crut deviner qu’elle avait perdu sa virginité avec lui, et qu’elle n’avait probablement du connaître que lui comme amant. Natalia laissa planer quelques nouvelles secondes après les explications de la femme, pour poursuivre.

« Votre mari était un fan de science-fiction, non ? Il a du insuffler ça à votre fille, je pense... »

Elle continuait à se rapprocher d’elle, à essayer de ne pas l’inquiéter.

« Il était aussi un... Hum... Un justicier ?Vous m’avez dit qu’il avait des pouvoirs, alors... Est-ce que Yumi ne chercherait pas à prendre exemple sur lui ? »



LLOYD DAWKINS

En haut, Lloyd Dawkins plongeait dans le monde de la science-fiction, du Multivers, de la Force, et des théories compliquées qui donneraient lieu, sur des blogs et des sites spécialisés, à des articles faisant des kilomètres de long. Il écoutait Yumi parler, lui parlant de Sith, de Terra, de Formiens, d’un Holocron abritant toute la connaissance de l’univers... Et de son Maître. Il y avait effectivement beaucoup d’informations à digérer d’un coup, et Lloyd se disait surtout que, si cette femme lui était tombée dessus il y a quelques années, il l’aurait sûrement envoyé à l’asile... Mais, depuis qu’un type ressemblant à un démon grisâtre lui avait ouvert le bide dans le manoir sinistre d’une secte où on tuait des bébés, il était un peu plus ouvert à l’occultisme et à tous ces trucs semblant sortis de l’imagination délirante d’un adolescent boutonneux... Même si, pour le coup, ça faisait beaucoup.

Yumi étant proche de lui, il se raccrochait parfois à la réalité en louchant sur ses seins, mais c’était très discret, très rapide. Lloyd restait un professionnel, et il avait le sentiment d’avoir mis le doigt sur quelque chose de gros dans cette maison, et sentait venir le paquet d’emmerdes en perspective.

« Je crois à la théorie du Multivers, mais je reste persuadée que mon père est issu de notre univers. En revanche, je ne suis pas contre le fait que tout ça, puisse exister dans tous les univers. Il y a cependant un fait important à prendre en compte. Si les Sith ont été définitivement éradiqués de notre univers, ils existent toujours sur le Plan de Terra... Et les failles de celle-ci sont une porte d'accès direct pour la Terre et le reste de l'univers. C'est pourquoi l'Ordre Jedi à décidé d'envoyer des Jedi supplémentaires sur Terre, afin de mieux surveiller ces failles. Ils n'interviendront pas sur cet autre plan, estimant que c'est aux Jedi du plan concerné de s'occuper des Sith, mais il mettront tout en œuvre pour les empêcher de passer. »

Lloyd ne comprit pas trop, et intervint alors, levant une main vers Yumi, comme pour lui dire de se calmer :

« Attends, attends, cocotte, t’emballes pas... T’es en train de me dire qu’il y a... Plusieurs ordres Jedi différents, c’est ça ? »

En soi, si on adhérait à la théorie selon laquelle il existait une infinité de réalités alternatives possibles, c’était concevable, mais Lloyd sentait la migraine pointer.

« On sait que Terra existe, et ces failles... Tu vois, ces failles dimensionnelles nous inquiètent, car la déchirure ne cesse de se poursuivre... Non seulement entre Terra et la Terre, mais aussi vis-à-vis d’autres dimensions. Et je ne te parle même pas des trafics qui se débloquent, des mutants qui viennent foutre le bordel ici et là... Nos chercheurs cherchent un moyen de combler ces brèches, car il n’est jamais bon que deux réalités parallèles se rapprochent de trop. Imagine ce qui se passerait si les deux bulles s’emmêleraient trop... Elles se heurteraient, et, à l’échelle de l’Univers... Hey, je crois que Doc appellerait ça une déchirure du continuum espace-temps, non ? »

Tout ça s’embrouillait un peu dans la tête de Lloyd.

« C’est possible que les Jedi existent vraiment ici... La Force est universelle, non ? Et on a bien la magie, alors...Franchement, les deux m’ont l’air un peu similaires, non ? Et puis, de toute manière... En revanche, je suis surpris que tu connaisses les Formiens. Tu sais que je pourrais t’arrêter rien que pour ça ? »

Lloyd ne plaisantait pas. Le SHIELD ne plaisantait pas avec le contrôle de l’information, et ne voulait pas créer un mouvement de panique inutile en apprenant aux gens la vérité sur ce qui se passait. S’ils apprenaient quelles étaient les menaces cataclysmiques qui menaçaient leurs paisibles existences, ils ne pourraient que paniquer.

« Mais t’es bien trop mignonne pour que je fasse ça, rassure-toi... En revanche, rajouta-t-il rapidement, pour que la conversation ne dérive pas sur un sujet graveleux, tu as parlé d’un Maître... Tu peux m’en direplus là-dessus ? C’est un Jedi, comme toi, je suppose ? »

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Yumi Akali Organa

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- Votre mari était un fan de science-fiction, non ? Il a du insuffler ça à votre fille, je pense... Il était aussi un... Hum... Un justicier ? Vous m’avez dit qu’il avait des pouvoirs, alors... Est-ce que Yumi ne chercherait pas à prendre exemple sur lui ?

La rousse demanda cela, alors que les deux femmes retournaient dans le salon et s'y asseoir, ce qui était bien plus confortable que de rester debout dans la cuisine. Intérieurement, Ayaka, la mère de Yumi, souriait grandement. Parler de la rencontre et de la personnalité de son mari était bien mieux que de parler directement de son statut de Jedi. C'était aussi une meilleure introduction. En effet, Ayala ne doutait pas que sa fille avait sans doute dû débuter d'emblée sur ses pouvoir, mettant à mal le pauvre agent.

- Jiko n'était pas simplement fan de science-fiction, il la vivait... Pour lui, il était évidant que des gens devraient prendre exemple sur les Jedi et constituer une organisation  pour défendre le monde et faire cesser toute les guerres. Ce que, si j'ai bien saisie, votre SHIELD fait très bien... S'il était encore là, je suis certaine qu'il vous aurait rejoins sans hésiter.

Vint enfin le moment de parler des pouvoirs du père et de la fille. Une fois encore, la femme choisit d'y aller doucement, par étapes.

- Pour en revenir à ses dons... Comme Yumi doit sans doute l'expliquer à votre agents, elle est capable, comme Jiko, de faire usage de Télékinésie, d'influer sur les esprits non entraînés, et de ressentir des présences, même les yeux fermés, à un degré sans doute plus important que lui. Avec deux parents fans de Star Wars, dont un père justicier, vous imaginez bien que ma fille à pratiquement grandit avec le code Jedi en tête... Et elle s'est beaucoup impliquée dans des clubs de sports, tels que le Kung-fu et le Kendo, qu'elle associe parfois à ses pouvoirs... Une vraie petite Jedi intrépide, à mon grand dam...



- Attends, attends, cocotte, t’emballes pas... T’es en train de me dire qu’il y a... Plusieurs ordres Jedi différents, c’est ça ?

Ah, ça y'est... Yumi venait de perdre l'agent, alors que ses explications étaient pourtant très simples. Même Mélinda, qui avait des connaissances moins poussées, avait à peu près mieux résisté.

- Ben... Plusieurs univers, plusieurs ordres Jedi... Logique quoi...

Lloyd repartit ensuite sur les Multivers et les conséquences désastreuses que cela pouvait parfois engendrer. Yumi elle, hocha la tête, comprenant parfaitement. Le danger en cas de rapprochement trop important, c'est que deux univers pouvaient fusionner ensembles. Celui de Terra étant déjà assez dangereux, avec les Formiens et les Sith, Yumi ne donnait pas chère de la Terre, avec ses moyens technologiques actuels.

- En revanche, je suis surpris que tu connaisses les Formiens. Tu sais que je pourrais t’arrêter rien que pour ça ?

- Bah, répliqua t-elle en haussant les épaules... Je n'ai jamais vue de Formiens, c'est juste Tallon qui les a mentionnées... Mais bon, je comprend pour les failles. Si les Formiens et les Sith les passent et se retrouvent sur Terre... Je donne pas cher de sa croûte...

- En revanche, tu as parlé d’un Maître... Tu peux m’en dire plus là-dessus ? C’est un Jedi, comme toi, je suppose ?

- Yep ! Maître Talia, Gardienne Jedi, du temple Jedi de Tyton, vu que Corruscante n'existe plus. Elle a été envoyée dans notre système solaire par le temple, pour retrouver la trace du convois, après qu'ils en aient retrouvés une trace dans leurs archives. C'est comme ça qu'elle est arrivée sur Terre. Et par la suite, elle et moi avons établis des contacts avec Tekhos, Novac, Ashnard et Nexus, pour retrouver les Sith de ce monde... Ceux qui menaçaient directement la Terre, pour s'y être déjà rendus. Un seul a été éliminé pour le moment.

La jeune fille fit une pause, rassemblant ses souvenirs, avant de poursuivre.

- Maître Talia est le genre de Jedi très à cheval sur les règles, et lorsqu'elle combat, elle use d’avantage de ses techniques au sabre que de la Force. C'est ce qui fait la différence entre les Gardiens et les Consulaires en même temps. C'est aussi une diplomate et une bonne oratrice, lorsque la situation l'exige. Mais... elle a tendance à voir la Terre comme un monde primitif peuplé d'enfants, contrairement à Tekhos, bien que peuplée à plus de 90% par des femmes, ce qui l'exaspère.

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Humain(e)

NATALIA ROMANOV

Les deux femmes retournèrent tranquillement s’asseoir, tandis que la mère de Yumi, Ayaka, continuait ses explications. Visiblement, elle sentait ravie de parler de son père, et Natalia comprit que la passion de cet homme pour Star Wars s’était ressentie sur sa femme. Natalia ne doutait pas que Lloyd et Yumi devaient en parler. Elle, elle n’avait jamais vraiment goûté à tous ces trucs... Elle aimait bien la science-fiction, mais elle avait préféré lire les romans d’Isaac Asimov, comme Fondations, ou son cycle sur les robots. De fait, Natalia lisait fort peu, et ce n’est que depuis qu’elle avait rejoint le SHIELD qu’elle devait sérieusement développer son aspect culturel... Surtout depuis qu’elle était avec Lloyd, en fait. Il lui avait expliqué que, dans une société de consommation moderne, le loisir était fondamental, et un bon agent devait donc en savoir un rayon là-dessus, surtout quand on était amené à croiser des mutants. On déridait beaucoup plus facilement un ado’ en lui parlant de Pokemon et de Daft Punk qu’en parlant du sens des devoirs, des responsabilités, et tout ça... Natalia reconnaissait avoir du mal, tant tout ça était insipide. Elle avait entendu parler de Star Wars, mais elle avait bien du mal à s’y mettre. Les Jedi, ça lui parlait vaguement... Des espèces de chevaliers mystiques s’accrochant à un dogme et cherchant à défendre la galaxie contre les Sith, leurs opposants, qui parvenaient à les terrasser en fondant un Empire criminel et infernal. La première trilogie était assez inscrite dans le contexte de la guerre froide, tandis que la seconde dans le contexte faisant suite aux attentats du 11/09, un monde où on ne pouvait plus se fier à personne, et où la peur et la défiance minaient progressivement les sociétés démocratiques. Étant d’origine russe, Natalia voyait toujours d’un mauvais œil les productions occidentales, qui étaient souvent une vitrine alléchante de l’Occident, comme les James Bond.

La passion de Jiko était presque une obsession, à ce que Natalia comprit, et il l’avait transmis à sa femme... À moins qu’elle ne soit déjà fan, auparavant, de Star Wars. Yumi avait grandi dans cet univers, et devait sûrement être une espèce d’idéaliste voulant agir comme une Jedi. Ayaka lui expliqua qu’elle s’entraînait aux arts martiaux, ce que Natalia avait cru comprendre en la voyant. Elle était belle, oui, mais également musclée, et solide. Elle savait se battre, courir, ce qui allait de pair avec ses pouvoirs, divers et variés.

« Le SHIELD œuvre effectivement à protéger l’espèce humaine contre les menaces... Ce que vous me dites de votre fille me laisse penser qu’elle devrait effectivement se plaire chez nous. »

Elle lui sourit poliment, et rajouta, car elle savait ce qui devait tracasser Ayaka : la même chose, universelle, qui tracassait toujours les mères de famille quand leurs enfants étaient en train de s’émanciper.

« Comme vous le voyez, nous faisons souvent équipe à deux, le novice en compagnie d’un agent expérimenté. Notre tâche consiste à trouver des gens comme Yumi, et à leur apprendre à maîtriser leurs pouvoirs, pour éviter qu’ils ne commettent des catastrophes. Dans le cas de Yumi, elle aura le choix entre conserver une vie normale, ou travailler avec nous... Et je pense qu’elle a déjà fait son choix. »

Natalia laissa planer quelques secondes. Il y avait des éléments qu’elle allait devoir aborder, nécessaires, mais qui ne faisaient pas forcément plaisir.

« Yumi étant encore mineure, elle aura besoin de votre autorisation pour nous rejoindre. Elle pourra toujours vivre chez vous, mais elle sera parfois amenée à faire des choses confidentielles. Vu votre fille, vous comprenez aisément qu’il est important de ne pas divulguer l’intégralité de nos activités au public. Je pense que vous n’avez pas envie qu’une cohorte de journalistes fasse irruption chez vous afin de se renseigner sur les particularités de votre fille. »

Autrement dit, il y aurait des choses que Yumi pourrait divulguer, et d’autres qu’elle serait censée tenir au secret... Théoriquement, du moins, car Natalia ne doutait pas qu’Ayaka était le genre de femmes à savoir garder sa langue, et à offrir à sa fille une réelle vie privée.



LLOYD DAWKINS

Peu à peu, Lloyd commençait à relier entre eux tous les fils de cette histoire. Yumi était une Jedi dont la lignée remontait à un Ordre Jedi défunt dans cet univers... Une histoire qui avait inspiré George Lucas et ceux ayant réalisé Star Wars... C’était une terrible coïncidence, car Lloyd savait quelles étaient les sources d’inspiration de Lucas. L’une des farces et des paradoxes du Multivers et de l’influence entre eux des différents univers qui le jalonnaient. Yumi lui expliqua que son Maître était une femme, Talia, qui connaissait Terra, et qui l’avait aidé à affronter les Sith. Elles en avaient vaincu un, ce qui étonna Lloyd. Il n’avait jamais entendu parler de ces gens-là, mais, en soi, ce n’était pas si surprenant que ça. Le SHIELD commençait à peine à découvrir Terra, et ce monde était extrêmement complexe, comme la Terre.

« Maître Talia est le genre de Jedi très à cheval sur les règles, et lorsqu'elle combat, elle use d’avantage de ses techniques au sabre que de la Force. C'est ce qui fait la différence entre les Gardiens et les Consulaires en même temps. C'est aussi une diplomate et une bonne oratrice, lorsque la situation l'exige. Mais... elle a tendance à voir la Terre comme un monde primitif peuplé d'enfants, contrairement à Tekhos, bien que peuplée à plus de 90% par des femmes, ce qui l'exaspère. »

Lloyd hocha lentement la tête. Il ne comprenait pas encore tout, mais tout ça semblait limpide pour Yumi.

« Elle préfère les hommes ? Tu sais où elle se trouve, en ce moment ? »

S’il y avait une Maître Jedi qui se promenait en liberté, il serait peut-être bien que le SHIELD aille la voir, afin d’avoir quelques informations sur les activités de cette dernière. Une adolescente pouvait être facilement influençable. Et Lloyd était là pour obtenir le plus d’informations possibles.

I will dive into the fire
Spilling the blood of my desire
The very last time
My name scorched into the sky



DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Yumi Akali Organa

Humain(e)

- Le SHIELD œuvre effectivement à protéger l’espèce humaine contre les menaces... Ce que vous me dites de votre fille me laisse penser qu’elle devrait effectivement se plaire chez nous.

Ayaka hocha la tête, approuvant la chose. Yumi était une Jedi, éduquée par un autre Jedi et ayant aujourd'hui un nouveau maitre dans cette même discipline. Sa mère n'avait jamais doutée de son avenir et savais que, peu importe ses résultats scolaires, elle aurait suivie les traces de Jiko. Et avec l'aide de ses parents et la collection complète de la série Star Wars, Yumi avait la connaissance nécessaire pour s'en sortir. Néanmoins, il lui manquais ce qu'il c'était passé ces 500 dernières années, ainsi que les nouvelles connaissances Jedi. C'était la raison pour laquelle Talia l'avait prise sous son aile.

- Comme vous le voyez, nous faisons souvent équipe à deux, le novice en compagnie d’un agent expérimenté. Notre tâche consiste à trouver des gens comme Yumi, et à leur apprendre à maîtriser leurs pouvoirs, pour éviter qu’ils ne commettent des catastrophes. Dans le cas de Yumi, elle aura le choix entre conserver une vie normale, ou travailler avec nous... Et je pense qu’elle a déjà fait son choix.

- En effet, Yumi a fait son choix, et ce depuis la mort de Jiko. Votre système de fonctionnement, le novice et l'expérimenté, ressemble à celui du Jedi et de son Padawan. Je ne pense pas que cela posera problème pour ma fille.

- Yumi étant encore mineure, elle aura besoin de votre autorisation pour nous rejoindre. Elle pourra toujours vivre chez vous, mais elle sera parfois amenée à faire des choses confidentielles. Vu votre fille, vous comprenez aisément qu’il est important de ne pas divulguer l’intégralité de nos activités au public. Je pense que vous n’avez pas envie qu’une cohorte de journalistes fasse irruption chez vous afin de se renseigner sur les particularités de votre fille.

- Tant que vous n'oubliez pas que Yumi n'a que 17 ans et que vous ne la mettez pas en danger inutilement, vous avez mon accords. Il faut quelqu'un pour canaliser toute l'énergie qu'elle a à revendre, et je n'ai malheureusement plus cette force. Et pour être franche, je ne la vois pas assise derrière un bureau ou se contenter d'être prof de sport.




- Elle préfère les hommes ? Tu sais où elle se trouve, en ce moment ?

La question de Lloyd surprit un peu Yumi, qui se demanda comment il pouvait en être arrivé à cette conclusion, alors qu'elle décrivait un peu le caractère de son Maître. Talia n'était pas exaspérée par la majorité de Femmes dans Tekhos, mais par le sexisme grotesque de ces dernières envers les hommes. Les tekhanes rapprochaient en effet quantité de choses sur les hommes, dont leur violence naturelle, sans même se rendre compte que cette violence était dû à cette même oppression. Un cercle vicieux qui, tôt ou tard, signerait le déclin de cette population.

- Maître Talia est une Jedi... Savoir si elle préfère les hommes ou les femmes, ça revient à chercher à savoir pourquoi l'herbe est verte et pas bleue... Elle considère l'amour comme une passion, et les passions sont généralement des portes grandes ouvertes vers le coté obscur... Aucune chance pour vous ou quiconque dans l'univers de l'avoir, ne serai-ce que pour 5mn.

Autrement dit, son Maitre n'était même pas attiré par la sexualité, alors savoir si elle était Bi, hétéro ou lesbienne, serait une pure perte de temps.

- Quant à savoir où elle se trouve en ce moment, aux dernières nouvelles, elle était à bord de son vaisseau, après avoir découvert une station spatiale particulière, qui semble reliée à la Terre et à Terra via des Failles comme ici. Je suppose qu'elle est simplement partit vérifiée qu'aucun Sith ne passe par ce passage... Pour le moment, le meilleur moyen de la contacter reste l'holoterminal du vaisseau de mon père, qui se trouve désormais dans votre base...

Black Widow

Humain(e)

NATALIA ROMANOV

Natalia n’oubliait effectivement pas que Yumi était mineure. Au Japon, il fallait atteindre l’âge de 20 ans pour être considéré comme une personne majeure. Ceci expliquait pourquoi l’accord de sa mère était inévitable. Ne pas la mettre en danger... Natalia ne pouvait pas tenir une telle promesse. Certes, il y avait des activités de bureau au SHIELD, des postes tranquilles, mais Natalia savait très bien, et la mère de Yumi encore mieux, que la jeune femme ne s’épanouirait pas derrière un bureau. Elle voulait de l’action, se battre, utiliser ses capacités à bon escient. C’était quelque chose que Widow pouvait comprendre.

« Moi non plus, acquiesça Natalia. Les agents du SHIELD meurent rarement dans l’exercice de leur mission, nous subissons un entraînement très efficace, auquel Yumi n’échappera pas, afin d’être prête à agir sur le terrain. Et puis, ne croyez pas tout ce que vous pourrez voir à la télévision. Nous sommes un peu comme des policiers : la plupart de nos enquêtes n’impliquent pas forcément des fusillades déjantés ou des cavalcades infernales. »

Contre les mutants et autres menaces paranormales, l’organisation disposait en effet de gadgets futuristes et d’un équipement révolutionnaire, qu’on ne voyait nulle part ailleurs sur Terre. L’organisme avait dépensé sans compter. Natalia regarda autour d’elle, cherchant quel sujet aborder, maintenant. Cette femme n’était pas hostile à la conversation, et Natalia préférait en savoir plus sur Yumi. Il était probable qu’elle se fasse enrôler, maintenant. Pour Natalia, il n’y avait aucun problème à le faire, mis à part l’âge de Yumi... Mais bon, trois ans, ça se grappillait assez vite. Elle espérait juste que Yumi en ferait pas preuve d’un excès de zèle, un trait de caractère qui pouvait être aussi néfaste que celui d’avoir peur.

Widow hésita donc un peu, réfléchissant silencieusement, et finit par embrayer sur un autre sujet.

« Vous n’avez jamais eu de problèmes particuliers ? Je veux dire... Les capacités spéciales de votre fille... Elles n’ont... Jamais créé un quelconque problème ? »

Très souvent, les agents tombaient sur des parents inquiets, effrayés par leur progéniture. Quand on ne contrôlait pas ses pouvoirs, ils avaient la fâcheuse tendance de se réveiller sous l’effet d’émotions intenses, comme la colère, ou la peur. Il était alors important de connaître le passé des jeunes recrues, afin de savoir s’ils n’avaient pas déjà fait des bêtises. Mais, avec cette famille, différente du schéma classique, Natalia présumait déjà de la réponse.

Par ailleurs, elle ne pouvait pas s’empêcher de se demander ce que Lloyd était en train d’apprendre là-haut.



LLOYD DAWKINS

À peu de choses près, Lloyd était en train de se faire la même réflexion que Natalia. Généralement, les mutants étaient très refermés sur eux-mêmes, n’osant pas parler de leur pouvoir, voyant en les individus qui l’approchaient une menace sinistre, qui les enfermerait dans des cellules capitonnées. Elle, au contraire, était un véritable moulin à paroles, fière de ce qu’elle était, et très aimable... Elle n’avait même pas menacé une seule fois de le tuer, ce qui, avouons-le, était troublant.

Elle lui expliqua que son mentor, Talia, était asexuée, à la mode des Jedi. Elle voyait toutes les émotions comme un mal, vivant ainsi dans la peur. Lloyd avait toujours trouvé ce paradoxe troublant. Les Jedi passaient leur temps à dire qu’il ne fallait pas avoir peur, que la peur était le chemin menant au Côté Obscur, mais, paradoxalement, leur doctrine enseignait la peur du Côté Obscur, et de tout ce qui s’ensuit. Tout ce qui était susceptible de conduire au Côté Obscur devait être aboli avec la plus ferme détermination, car la moindre brèche était susceptible de vous entraîner dans une spirale infernale.

« Quant à savoir où elle se trouve en ce moment, aux dernières nouvelles, elle était à bord de son vaisseau, après avoir découvert une station spatiale particulière, qui semble reliée à la Terre et à Terra via des Failles comme ici. Je suppose qu'elle est simplement partie vérifié qu'aucun Sith ne passe par ce passage... Pour le moment, le meilleur moyen de la contacter reste l'holoterminal du vaisseau de mon père, qui se trouve désormais dans votre base... »

Lloyd hocha lentement la tête, retenant toutes les informations que la femme était en train de lui dire. Cette histoire de station spatiale, il en avait entendu parler, mais c’était un autre service qui s’en occupait.

« Donc... Votre credo à vous, c’est... L’absence d’émotions, c’est ça ? Ne le prends surtout pas mal, Yumi, mais... Hem... Disons que tu ton tempérament enjoué ne me semble pas aller de pair avec ce credo... »

Il essayait de continuer à mieux la cerner. S’ils étaient appelés à travailler ensemble, il valait mieux en savoir un maximum sur elle.

I will dive into the fire
Spilling the blood of my desire
The very last time
My name scorched into the sky



DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


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