Renouveau mutuel ( PV Angurva)

Une étrange plume apparue devant Angurva quand celle-ci accepta de signer le contrat. Elle n’imaginait pas qu'une plume apparaitrait, elle pensait que ce n'était qu'une simplement métaphore. Mais l'étrange instrument était bel et bien devant elle. La fille-sabre la saisie et écrivit son nom sur la peau du dos du jeune homme, là où le textes du tatouages lui demanda de le faire. Heureusement qu'elle avait appris à lire et à écrire avec les voyageurs qu'elle avait côtoyée durant son existence. Elle avait aussi apprit le calcul auprès de marchands itinérants. A N G U R V A voila, son nom était complet. Le katana vivant hésita à mettre Angurvadell ou Angurvadill. Après tout c'était aussi ses noms au complet. Le ruisseau de l'angoisse dans un dialecte qu'elle ne connaissait pas.

La fille-sabre attendait de voir ce que ça allait donner. Et elle n'attendit pas longtemps avant qu'une sorte de cercle magique fit émerger une fleur qui enveloppa le garçon devant. Surpris, elle recula d'un pas sous la surprise. Il y avait encore des choses qui la surprenait malgré son age. Une sorte de fantôme apparue devant elle, créa une sorte de formule magique dans l'air et lui expliqua que son pouvoir était maintenant stable. Mais comment pouvait elle en être sûr? Elle n'avais sentie aucun gros changement majeur. Peut être que c'était imperceptible. En tout cas si c'était vrai, Angurva serait à présent libérée de ce fardeau. Finit les crises qui provoquaient mort et destruction partout où elle allait.

Suite à ça, la fleur s'ouvrit et le jeune homme avait disparu pour laisser place à une terranide féline. Elle prétendait s’appeler Lunea. Mais où était passer le garçon? La fille-sabre avait lu quelque part dans le contrat un passage qui faisait mention d'éventuel changement de forme, mais elle n'avais pas demander à le, ou la maintenant, changer.

- Jeu.. jeune homme? Tu .. Tu es devenue une terranide panthère... Euh.. Ta façon de parler ne me dérange nullement. J'essayerais d'être une bonne maitresse.

Angurva avait bien dit "Essayer". Elle qui n'avais jamais été servie avant ça, là voila maitresse d'une panthère.

- On devrais te trouver des vêtements.... Je ne pense pas que les miens t’irait...

Les terranides léopard des neiges étaient très rare et presque jamais sur les étales du marché. Ils ont une majesté rare et très difficile à garder en cas de capture. Ils ont la particularité de pouvoir donner leur liberté à qui le mérite ou en a besoin. On dit sur Terra qu'ils ont la faculté de voir au plus profond de leurs maîtres pour ensuite leurs indiquer les ressources cacher en eux. On raconte que si on tue le maître cette créature peut arpenter l'enfer lui-même pour retrouver le meurtrier. Enfin, le détail le plus important pour le vendeur, son pelage est le plus doux de toutes les créature de Terra. Cela est à peut près tout de ce que l'on connait de ce peuple très secret et insaisissable.


Lunea prêta une oreille très attentive aux dires de sa maîtresse. Elle sentit l'incertitude de cette dernière, son étonnement quand à sa forme qui semblait être celle d'un homme dans sa vie précédente. Son regard se fit doux envers celle qui sera à présent sa maîtresse. La terranide amena son bras gauche au niveau de son ventre, s'inclinant en avant avec grâce.

-Merci maîtresse.

La léopard des neige se permit de regarder celle qu'elle allait servir pour indiquer que ces dires allait être important. C'était un regard à la fois doux et perçant, regard qui donne l'impression d'être mis à nu mais avec douceur. Cela pouvait troubler, agréablement ou non.

-Si un jour vous veniez à douter ou hésiter je serais là pour vous guider et vous soutenir. Ma forme a changé, mais si je suis là c'est parce que je l'ai décidé avec vous. Si je suis autre, cela est pour mieux vous servir.

Cela avait été dit avec un grand calme et respect, chose dont sa maîtresse semblait avoir manqué. La servante allait devoir l'aider à assumer son rôle, cela lui donnera peut-être un peu plus d'assurance pour ses choix futurs. Angurva indiqua le fait qu'il faudrait vêtir la panthère. Cette dernière n'était pas gêné par le fait d'être sans vêtement, son pelage étant suffisant, mais c'était un désir de sa maîtresse. Peut-être était-elle un peu  gêné d'avoir une servante dans son plus simple appareil.

Angurva eut d'abord une réponse gestuelle positive, puis une réponse verbale.

-Je vais grimper un peu pour voir s'il n'aurait pas une caravane ou quelque chose, dans le cas contraire, vous devrez me guider car je ne connais pas cette région.

La panthère fit un bond prodigieux d'une quinzaine de mètre en hauteur, elle planta des griffes dans des  prises imperceptible pour l'Homme et se déplaçait avec une vitesse ahurissante. Les onces peuvent poursuivre des bouquetins sur des flanc de montagne pour les attraper et la terranide avait ces capacités. Elle s'arrêta à une trentaine de mètre de son point de départ et scruta l'horizon. Son excellente vue fit cependant choux blanc et elle descendit de son perchoir pour rejoindre Angurva.

-Rien en vue. Je m'en remet à vous maîtresse.

La panthère était un peu déçue du résultat mais gardait le sourire car c'était une occasion de voir les connaissances de sa maîtresse.

La terranide qui était maintenant la servante de la fille-sabre était très agile. Elle arrivait à escalader un rocher d'une trentaine de mètres en quelques instants. C'était comme si un éclair gris grimpait la roche afin d'atteindre le ciel. Mais malgré la hauteur, elle ne vis rien. C'est normal, ces terres étaient arides et inhabité, c'est pour ça qu'Angurva avait choisit de s'installer là, pour être loin de toute forme de vie humaine, terranide ou autres créatures intelligentes. En quelques années, elle n'avais pas vu beaucoup de caravane dans le coin, ça arrivait mais c'était rare. Lunea souriait à sa maitresse, comme si cela ne la dérangeait pas de ne pas avoir trouvé ce qu'elle cherchait.

- Et bien.... Je ne connais pas très bien la région. Je sais juste qu'elle est déserte et qu'il y a peu de personne qui y vivent.

Elle était restée plusieurs années dans le coin, mais restait toujours proches de sa "tombe". La panthère attendait de savoir ce que voulait Angurva pour continuer. Donner des ordres n'était pas son fort donc...

- Il me semble qu'il y a un village au pied de la montagne... On pourra peut être trouver des vêtements pour toi. Si le village est toujours là.

La fille-sabre n'était pas descendu depuis très longtemps, si ça se trouve le petit hameau avait été détruit l’or d'un éboulement ou d'un pillage par des bandits locaux. Mais ça, elles le sauront quand elles seront en bas.

- Allons y dans ce cas.... Et puis comme ça on pourra débuter notre voyage. Oui je suis une grande voyageuse... Et si jamais tu veux t’arrêter quelque part pour faire une pause, dit le moi.

La "malédiction" levée, Angurva pouvais à nouveau voyager sans problèmes à travers le monde comme elle le faisait avant que ses crises ne deviennent dangereuses, et si elle avais bien tout compris, Lunea allait à présent l'accompagner. Peut être qu'elle trouvera l'origine de ce sceau, voir même la raison pour laquelle le jeune homme était apparu d'un coup face à la lame vivante.

La fille-sabre emprunta une sorte d'ancien sentier recouvert de mauvaise herbe et de plantes envahissantes qui se dirigeait vers la vallée, là où se trouvais le village d'après ses souvenirs. Elle pressait un peu le pas afin de ne pas arriver pour la nuit, sinon elles ne pourraient pas trouver de vêtements. Angurva avait totalement oublier que pour avoir des habits, il faut les acheter, et elle n'avait pas d'argent, mais pour le moment elle n'y pensait même pas et continuait à descendre cette montagne qui lui a servit de refuge pendant quelques temps.

La terranide écoutait avec une grande attention ce que disait sa maîtresse, les villages isolés étaient généralement plus accueillant envers de possibles clients.
Angurva était du genre à voyager beaucoup, Lunea elle ne savait pas toutes ses limites, notamment son endurance général. La bonté de sa maîtresse lui fit plaisir, elle avait conscience e la chance qu'elle avait en temps que servante.

-Je vous informerais lorsque cela sera nécessaire maîtresse Angurva.

Elle avait toujours cette politesse et ce respect qu'il manquait à bien des serviteurs, plus chez les humains d'ailleurs.

Elles avaient commencés la descente, la féline suivant sans peine l'arme, jadis maudite. Pour l'once la réputation de sa maîtresse allait lui jouer des tours, elle restait donc sur le qui-vive garce à son ouïe. Malgré cela son corps était détendu, inutile de brûler de l'énergie bêtement alors qu'elle pourrait être utile plus tard.

Il y avait une question assez épineuse à aborder quand aux achats possibles, ceci pour voir les différentes options. La terranide n'avait pas vu Angurva prendre de bourses et ses oreilles n'entendaient pas le cliquetis des pièces. Maîtresse Angurva avait peut-être une lettre de change, mais il valait risquer sa colère maintenant que la voir embarrassée devant le marchand.
Elle avait attendue un peu pour voir si le village était toujours debout. Ce fut le cas et il était assez vivant, Bonne nouvelle pour faire des achat

-Pardonnez ma question indiscrète et tardive. De quel budget puis-je disposer pour les vêtements ?

Cela faisait partie de son travail d'éviter des erreurs à sa propriétaire et trouver des solutions adaptées. Le vol était à éviter en cas de fonds insuffisant, mais il y avait d'autres possibilités.
Une fois le manque de sous mit en évidence la terranide rassura sa maîtresse.

-J'ai plus d'une corde à mon arc maîtresse, ne vous inquiétez pas, mais il semblerait que notre présence ne passe pas inaperçue.

En effet une partie de la population regardait Angurva, puis la terranide qui la suivait. Il n'y avait pas encore de panique, mais certains passait d'une légère peur à la surprise lorsqu'il regardaient Lunea. Dans le tête de certains c'était: "Comment une lame maudite à acquit un terranide aussi rare en ne bougeant pas?"
Des enfants de rues vinrent à la rencontre des deux femmes, leurs regards portaient sur la queue de la panthère des neige. Il y avait des mythes sur l'espèce de Lunea, souvent de chance et de fortune. C'était comme toucher la bosse d'un bossu. Comme Lunea tenait à ne pas se faire tirer la queue dans tout les sens elle prit les devant et tournant son regard vers les jeunes humains et parla d'une voix douce.

-Pourriez-vous attendre un peu ? J'ai quelques petites choses à faire. Savez-vous s'il y a un herboriste ?

Les enfants, orphelins pour beaucoup, se concertaient du regards puis hochèrent la tête et indiquèrent une maison.
Sa nudité semblait moins choquer que la curieuse paire qu'elle formait avec Angurva. Mais la population n'avait pas d'intentions malveillantes, pour le moment.

-Je pourrais vendre une infime partie du pelage de ma queue là-bas. Chaque poil peut valoir beaucoup, tout dépens la personne. expliqua Lunea à Angurva