Le Grand Jeu
Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Discussion démarrée par: Lunea, panthère du Ruisseau le vendredi 25 avril 2014, 17:49:32
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Le vent soufflait dans la montagne et deux êtres étaient malmenés par ce dernier. L'un d'eux, encapuchonné, portait dans ses bras l'autre, plus jeune, qui était inconscient. Une rafale fit basculer la capuche, révélant un visage ravagé par le temps, mais serein. Il avait prit soin de ce jeune homme dans ses bras et comptait lui offrir une autre vie. Mais il avait aussi entendu que dans ses montagnes un être attendait sa fin car elle semait la mort sans le voir. Une prisonnière de son propre pouvoir. Le vieil homme s’arrêta dans une grotte où il alluma un feu grâce à la magie.
Il allongea le jeune homme au cache-oeil sur le ventre et prit la parole en un petit monologue.
-Lunar, mon petit Lunar, pardonne ma lâcheté. Je ne souhaite que ton bonheur, si nous revenons sur Terre tu seras de nouveau traqué sans relâche. Je vais te donner une autre existence, mais tu ne te rappelleras plus de ce que tu as vécu jusqu'à présent.
Le vieil prit une baguette et traça dans l'air un mélange de sortilèges qui prit la forme d'un tatouage alchimique. (http://ih3.redbubble.net/image.14182065.6779/pp,375x360.u1.jpg) Ce dernier fut ensuite déposé sur le dos de Lunar, sa taille s'agrandit et il partait du creux de ses omoplates jusqu'au creux du dos. Il y eu une forte décharge énergétique qui déchira les vêtements qui repoussa un peu le mage. Cela avait marché, il ne restait plus qu'à téléporter ce corps vers sa destination. Le sanctuaire était à peine visible. C'est là que Lunar allait renaître.
-Adieu fiston et bonne chance. J'espère que nous nous reverrons un jour, même si j'en doute.
Le mage fit un signe kabbalistique en psalmodiant un sort. Lunar disparût dans une gerbe de lumière bleue. Il était partit.
Le vieil homme eut un grand moment de faiblesse, s'appuyant contre la paroi, puis chuta au sol. A ses côté une magnifique femme portant une faux le regardait calmement. Ce mage avait franchit des limites qu'il n'aurait pas dû, mais il arborait un visage serein.
Lunar, quand à lui, apparût au pied du sanctuaire où l'arme mortelle résidait.
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Les yeux dirigés vers le ciel, Angurva contemplait les nuages qui défilait à toutes allures à cause des bourrasques de vent qui soufflait dans les montagnes de Terra. Assisse sur le rocher allongé qu'elle nommait Sanctuaire, l'arme vivante attendait que la fin de sa vie dans le calme en se remémorant tout ce qu'elle avait vécue. Elle aurais aimée trouver une solution pour neutraliser ses crises, mais elle ne voulais pas provoquer plus de morts et de désolation. Les cris de banshee était de plus en plus fréquent depuis un ou deux ans et le sabre ne pouvait pas se permettre de fréquenter des lieux peuplés à la recherche de quelqu'un capable de la guérir.
Le lieu qu'Angurva avait choisit comme ermitage était désormais nommé " Les rochers de l'épée Banshee" et rares voyageurs qui s'aventuraient dans ces montagnes passaient de temps en temps par là pour voir le sanctuaire et le sabre vivant qui résidait là. Une sorte d’attraction touristique en somme, mais difficile d’accès et à chaque fois Angurvadell les chassait en les menaçant avec Kusanagi pour les empêcher de rester et de ce faire dévorer toute leurs forces à cause d'une crise. Généralement les curieux ne restaient pas très longtemps et l'arme pouvais de nouveau être en paix.
Mais ce jour là, Angu' reçue une visite bien étrange. Admirant le ciel, elle fut soudain surprise par l’arrivée soudain d'une jeune homme au pied de son autel. Elle s’approcha alors de cet intrus pour mieux le voir. Il semblait avoir été téléporter jusqu'à elle, mais pour quelle raison? Ce n'est pas le genre d'endroit où expédier quelqu'un, surtout s'il est inconscient comme ce jeune homme. Délicatement, l'esprit du sabre posa sa main pâle sur le torse de celui-ci pour qu'il était encore en vie. Le cœur du garçon battait encore, signe que ce n'était pas un cadavre envoyé là pour cacher un éventuel meurtre. Soulagée, ce savoir qu'il n'est pas mort, Angurva devait à présent le réveiller et lui sommé de partir d'ici avant qu'elle ne le tue. Elle se tint au dessus du garçon, l'agrippa par les épaules et le secoua vivement.
- Hey toi... Réveilles toi ou je te jette loin d'ici.
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Le garçon dormait d'un sommeil sans rêves, le vieil homme avait dû à contre-cœur le droguer pour le mener vers le sanctuaire. Ce repos allait être utile car le sort apposé sur lui consommerait, dans les première secondes, beaucoup de ses ressources. Heureusement, la potion cessait petit à petit ses effet et la téléportation avait commencé son éveil.
Au moment où Angurva toucha le jeune homme le tatouage alchimique pulsa légèrement, libérant un peu de magie pour signifier sa présence. Si cela ne pouvait être ressentit par l'humain, il en était peut-être différent pour celle qui essayait de le réveiller. D'ailleurs le jeune homme commença à émerger de son sommeil, ne comprenant pas trop la raison d'un réveil aussi...doux.
Heureusement aucun de ses réflexes n'étaient concernés par se type "d'agression". Il ouvrit péniblement l’œil qui n'était pas couvert et aperçu une fille étrange.
-J'chuis r'veillé, balbutia t-il.
Par automatisme il regarda autour de lui. Il était en pleine nature, en montagne. Mais où était-il? C'est là qu'il se rendit compte d'une chose. Il ne savait plus qui il était. Son dos lui fit un peu mal donc il prit la peine de s’asseoir pour toucher se dernier. Angurva pouvait voir l'étrange tatouage qui se mit à briller légèrement. Le jeune humain quand à lui fit le tour des blessures qu'il pouvait avoir, mais il n'avait rien, sauf sa chemise qui était en lambeau. Cela était aussi étrange que cette jeune fille qui avait une allure assez étonnante, mais pas désagréable.
-Au fait vous êtes qui ? on est où ?
Il avait l'impression que cette personne était importante, mais en quoi là était la question. Peut-être savait-elle des choses sur lui ? Peut-être rêvait-il ? Dans tout les cas elle était la seule personne présente. Était-elle une sorte d’ermite ?
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En secouant le jeune homme pour le réveiller, la fille sabre ressentit un frisson lui parcourir le dos. Une impression étrange pour un être qui ne ressent pas le froid. Il y avait quelque chose de magique dans le coin, c'était surement ce garçon puisque ça avait réagit quand Angurva c'était mise à le secouer.
Heureusement pour la fille sabre, il me faisait que dormir. Elle allait pouvoir le virer à coup pied de sa montagne. Mais alors qu'il se relevait, Angu' remarqua le tatouage dans le dos de l'intrus. C'était forcement ça qui l'avait fait réagir et c'était surement quelque chose en lien avec la magie pour la faire frissonner. Tout compte fait, l'arme vivante allait le lui poser quelques questions.... Avant de la balancer loin de chez elle. De toute façon il semblait complétement perdu, il ne savait surement pas comment il est atterri ici.
- Je suis Angurva. Et tu es dans mon sanctuaire.
L'esprit du sabre avait répondu au question, maintenant c'était à elle d'en poser mais sur un ton un peu plus dur. Mais avant ça, elle alla s'assoir sur son rocher en le regardant, une main proche de Kusanagi si jamais il se moquait d'elle ou voulait devenir son nouveau manieur. L'épée n'acceptait plus de maitre depuis que les crises étaient
- Qui es tu? Et pourquoi tu es ici? C'est quoi le truc dans ton dos?... Alors?
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Le jeune homme ne comprit pas tout de suite ce que la jeune femme avait dit. Elle avait un sanctuaire...Angurva devait soit être un être non-humain, soit une personne folle. L'attitude de cette dernière et l'intuition du jeune homme fit pencher la balance vers le premier choix.
La femme alla gentiment s'asseoir, puis posa trois question avec un ton qui montrait bien qu'elle n'était pas folle et qu'elle attendait des réponse. Lunar chercha dans sa mémoire pour trouver son identité, l'effort se lisait facilement sur son visage. Le but de sa présence ici, il n'avait qu'une vague intuition, la troisième question l'étonna.
-Je ne peux malheureusement dire qui je suis car je l'ignore moi-même, c'est la vérité et j'aurais espéré que vous me donneriez un indice. concernent le but je ne sais pas non plus, j'ai juste l'impression que ma présence ici sera utile ou un truc du genre. Quand au truc dans mon dos, j'avoue ne pas savoir.
Le jeune homme baissa un peu la tête, en partie déçue par les question et son incapacité à répondre.
-Désolé, je ne rappelle que de choses stupides, comme cuisiner ou ses choses ordinaires, je ne rappelle plus de rien d'autres, ce que j'ai fais, qui j'ai croisé, mes parents...
L'humain eu envie de pleurer, mais rien ne sortait, comme-ci la source était tarit.
-Vous avez dis que c'est votre sanctuaire. Êtes-vous une sorte de Déesse ou alors une servante d'une divinité ?
Dans sa question on sentait de l'espoir, mais cette petite lueur était bien tremblante.
Le tatouage, quand à lui, changea légèrement, ses écritures illisibles le devenaient petit à petit.
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Alors comme ça le jeune homme était amnésique, du moins en partie. Soit il se foutait d'elle, soit il avait effectivement tout oublié. Pour l'instant, Angurva restait sceptique et le croyais sans vraiment le croire, après tout il était arrivé totalement inconscient à ses pieds. Il aura donc le bénéfice du doute pour le moment. À l'entendre, l'intrus espérais que la fille sabre lui donne des indices sur son identité, dommage pour lui mais il s'était trompé de personne sur le coup.
- Je ne sais rien sur toi, si ce n'est que tu as été téléporté devant mon caillou, que tu sembles amnésique... et dans un sale état.
Il se souvenait de comment cuisiner, mais pas de son propre nom? C'était étrange. Mais pas tout à fait illogique... Du moins pour Anva' qui ne s'y connaissait pas trop en mémoire humaine, ni en mémoire générale. Ensuite le jeune homme posa une drôle de question, il se demandait si l'esprit du sabre était une déesse. C'était bien la première fois qu'on lui posait cette question. Généralement on l'imaginait plutôt de nature démoniaque et non divin. Mais c'est vrai qu'il existait un tas de dieux divers et variés.
- Une Déesse? Je ne suis ni une créature divine, ni une de leurs servantes... J'avoue que le terme Sanctuaire est peut-être un peu faux...
En disant cela, Angurva se croisa les jambes en regardant son interlocuteur. Elle ressentait encore ses frissons surement dû aux symboles dans le dos de celui-ci, et il semblait ignorer la nature de se tatouage.
- J'appelle ça mon sanctuaire car c'est ici que je trouve la paix. Disons plutôt qu'il s'agit de mon futur tombeau.
La lame vivante regarda le ciel un instant, comme si elle attendait quelque chose, puis sauta de son "autel" pour atterrir devant l'amnésique.
- Moi je suis un katana vivant. Je ne doit ma vie qu'à la magie et il semble que je soit arrivé à la limite de mon existence. Je me suis isolé pour ne pas provoquer la mort de personnes qui n'avaient rien demandé.
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Il n' était pas vraiment en sale état, cela était juste certains vêtements. D'ailleurs pourquoi ? La téléportation ? il savait que ce n'était pas trop possible, mais savoir dire pourquoi aurait été difficile. Un seul mot lui vint en tête, magie, cela l'étonna à moitié mais ne lui parut pas absurde. Avait-il été magicien ou un truc du genre ? Si oui cela expliquerais certaines choses, mais il connaissait des choses qui semblais venir d'un autre temps ce qui perturba sa réflexion.
Entendre que la demoiselle répondait de manière négative à sa question souffla l'espoir qu'il avait mit dedans. Il avait prit ce mot dans le sens d'endroit sacré pour un divinité. La vérité était tout autre. Entendre le mot tombeau lui donna un frisson. Était-elle malade ? Le regard qu'elle jetait au ciel semblait étrange. Où avait-il vu un tel regard auparavant...Sa mémoire refusa de lui délivrer la réponse.
Lorsqu'elle sauta vers lui ce geste provoqua un réflexe du fait de sa surprise et qu'il n'avait pas prêté attention à ce qui se passait. Il avait glissé une main au niveau de la ceinture, derrière son dos. Il ne fit pas plus car il avait bloqué la suite et de toute façon il n'avait pas d'arme. Il avait néanmoins écouté ce qu'avait dit Angurva.
-Si vous êtes une arme vivant alors vous n'êtes pas responsable de tout les morts. C'est votre...manieur ? Bref je sais qu'un couteau ne choisit pas s'il sera utilisé pour couper de la viande ou alors prendre une vie. Sinon il n'y a rien qui puisse vous sauver ? Je ne sais pas user de magie ou alors j'ai oublié, mais une vie est précieuse peut importe laquelle. Attendre votre mort je trouve cela triste et j'aimerais vous aider. Peut être que le truc dans mon dos peut le faire, je sais pas, bougez-vous.
Il se rendait compte qu'il était peut-être un peu blessant et arrogant en disant cela. Mais il avait l'intuition que sa téléportation ici n'était pas anodine et sa présence requise, en quoi il l'ignorait. Lunar était un peu énervé par cet personne qui baissait les bras et attendait sagement la mort. Il connaissait la valeur d'une vie, peut-être avait-il été médecin.
-Désolé de m'être emporté, mais je suis sincère, je veux vous aider.
Le tatouage continuait sa lente transformation et l'on pouvait voir une sorte de contrat engageant le jeune homme à toute personne pouvant lire ce dernier. Les autre morceaux étaient encore assez illisibles.
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L'arme vivante était surprise d'entendre le jeune homme lui parler ainsi, il était direct avec elle comme s'il savait ce qu'elle endurai vraiment. Mais c'était bien une des premières personnes à lui dire de ne pas baisser les bras, ce qui la fit sourire légèrement. Soit elle n'était tomber que sur des pessimiste, soit elle n'avait rencontrer que des types qui n'en avait rien à faire.
- Mon manieur n'est pas le responsable. De temps en temps, il m'arrive d'avoir des crises qui m'oblige à absorber l’énergie vital autour de moi. Les gens ont finit par appeler ça Les cris de Banshee, d'où mon surnom de lame Banshee. Bon j'avoue que mes cheveux blancs y sont aussi pour beaucoup dans ce surnom...
Angurva sourit quand son interlocuteur c'était excusé. Il était un peu trop gentil de ce soucier ainsi d'une personne qu'il venait à peine de rencontrer, peut-être des traces de son anciennes vie qui remontait à la surface.
- Tu sais... J'ai plus de 2 000 ans d'existence. J'ai depuis longtemps cherché à trouver un remède à ce... dysfonctionnement? Oui je pense qu'on peut appeler ça ainsi. Vois tu, mon âme n'est pas stable et cela provoque les crises dont je t'ai parler juste avant. Le problème est que je ne jamais réussi à trouver un mage assez puissant pour la stabilisée. Soit ils étaient au service d'un quelconque seigneur et n'avait pas le temps de me venir en aide, ou alors ils demandaient bien plus que je ne pouvaient leur offrir.
En disant ça, la fille-sabre posa sa main sur sa poitrine en soupirant. C'était souvent à ce moment là que les autres personnes avec qui elle discutait partaient car ils ne voyaient plus d'espoir en elle. Angurva leva la tête vers le jeune homme pour vérifier s'il n'avais pas peur.
- Je veux bien regarder ton tatouage. Je ne suis pas sûr que cela pourra m'aider mais... Après tout pourquoi pas.
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Il fut étonné de la réponde de la personne. Ainsi elle ôtait les vies sans le vouloir et avait hérité d'une bien triste surnom. En songeant à cela il chercha dans ma mémoire ce qui pourrait aider, mais il ne reçut q'une vive douleur alors qu'il approchait de mon identité. C'était comme si son propre cerveau refusait l'accès à ce type de souvenir. Pourquoi cela ?
Il remarqua alors le sourire d'Angurva, cela indiqua qu'il avait réussit à faire quelque chose de positif. Peut-être avait elle été longtemps seule à cause de ses crises, ces dernières faisaient certes peur, mais la pousser a agir était pour l'instant le plus important.
Angurva précisa sa longue existence, ses nombreux échecs pour divers raisons dont la cupidité humaine. Cela indigna Lunar qui avait une méthode de pensée Terrienne, s'il avait été magicien il aurait trouvé des solutions très avantageuses pour lui, comme en faire une... sa pensé s’arrêta net car il avait songé à en faire un assassin...pourquoi ? Il secoua la tête pour chasser cette idée.
-Les idiots. La puissance ne fait pas tout, peut-être que la solution est si simple qu'on ne la voit pas ou alors le problème n'est pas regardé sous un bon angle...pardon j'ai pensé à voix haute.
Ce qu'il venait de dire lui fit un peu peur, était-il un être calculateur ? Il vit le regarde d'Angurva et lui adressa un sourire. Certes il avait un peu peur pour sa vie, mais apparemment les personnes qu'elle avait croisé avaient un esprit trop centré sur la puissance ou un prix. Il voulait au moins l'aider, qui sait peut-être qu'après il aura un indice sur qui il était.
-Fait donc, qui sait peut-être que le hasard souhaite te venir en aide.
Le hasard, chose inexistante pour les uns, concept primordial pour d'autres. On le nomme aussi Destin et le jeune homme n'avait pas vraiment tord sur ce coup là.
Angurva pouvait y voir désormais un petit paquet d'informations.
Dans la partie supérieur on pouvait y voir une sorte de contrat :
Ce présent contrat engage [votre nom ou surnom] et son porteur à respecter les termes de ce dernier en temps que maîtresse et esclave. Ce contrat ne peut être brisé que par l'accord des deux parties, sans qu'il y ai eut pression.
Tout les points traités dans ce contrat devront être respectés sauf cas de force majeur. Le porteur subira un changement d'ordre corporel qui obéira aux souhaits de la maîtresse inscris ici:
Dans le cas où la maîtresse laisse la ligne blanche le changement aura lieu selon le passé de l'esclave et l’environnement connu de ce dernier. Elle devra accepter cette forme et n'aura pas le droit de la changer.
Sur la partie gauche on pouvait deviner des droits et devoirs liés à la maîtresse et sur la partie droite ceux de l'esclave.
-La maîtresse devra contribuer à la bonne santé de l'esclave sous tous ses aspects (logement, santé, hygiène, nourriture) dans le mesure du possible.
-Elle pourra aussi se voir refuser un ordre, de la part de l'esclave, si elle est sous influence d'alcool et drogues.
En contre partie la maîtresse à droit de punir l'esclave en cas de refus non justifié ou d'initiative non souhaitée.
-Elle pourra user de l'esclave comme bon lui semble, en accord avec les limites fixées, cela comprend la location du dit esclave.
-La maîtresse aura droit, en plus de son statut, d'avoir d'autres relations avec l'esclave que celle imposé par ce contrat.
Close spéciale:
La maîtresse aura droit de recevoir une récompense d'ordre magique par l'acceptation de ce contrat.
En contre partie elle pourra octroyer des capacités, autres que celles issue du changement corporel, à son esclave. Elle seront à notés dans les triangles du cercle, chacune se verra attribuer une note évoluant avec le temps et l'expérience.
Les capacités ne peuvent atteindre le rang semi-divin et seront limités aux nombres de quatre, mais pourront être changées à souhait.
Le cinquième triangle centrale indique les capacités dû au changement corporel et son contenu ne pourras être altéré durant le temps du contrat.
Du côté des droits et devoirs de l’esclave le changement n'était pas opéré totalement, mais on pouvait y voir les bases du statut.
-L'esclave devra respect et politesse envers sa maîtresse, même en cas de désaccord. Cela s'étend dans le cas d"une discussion la concernant. La maîtresse peut décider des moments où il pourra parler comme bon lui semble ou annuler cette réglé qu'elle pourra remettre en vigueur si besoin.
Cette règle n'est pas tenue si un danger immédiat menace la vie de la maîtresse et que la politesse serait mortelle.
-Le porteur devra veiller au bien-être de se maîtresse au quotidien et selon les souhaits de cette dernière.
-La mémoire identitaire de l'esclave sera remplacé par une autre en adéquation avec sa nouvelle forme et son nouveau statut.
En contre partie;
-L'esclave à droit d'agir sans contrainte si cela est dans l’intérêt de la maîtresse, mais devra se plier à la punition donné, si il y a punition.
-Le porteur à droit de signaler des erreurs commises par sa maîtresse.
-L'esclave aura droit à des moments de liberté où il peut agir comme bon lui semble, tant que cela ne porte pas préjudice à la maîtresse.
Il n'y avait que cela de lisible pour Angurva, mais le contrat continuait de se traduire, il ne fallait qu'un peu de temps. Mais comme l'arme vivante allait-elle prendre un tel contrat ?
C'était un grand pouvoir qui était donné à l'arme vivante, elle qui avait été utilisé pourrait avoir un serviteur.
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La fille-sabre se demandait bien pourquoi ce jeune homme voulait l'aider. Ils ne se connaissaient pas, et puis même s'ils se connaissaient, il l'aurait oublié puisqu'il était amnésique. Ce n'était pas la première fois qu'elle rencontrait quelqu'un qui avait de la compassion pour elle, mais à chaque fois ce genre de rencontre l'étonnait. Angurva était plus habitué aux gens qui ignoraient ses problèmes ou qui en avais trop peur de voir leur vie ce faire dévorer par le cri de la lame pour lui venir en aide. Les rares qui voulurent l'aider ne purent rien faire puisqu'ils ne disposaient pas de pouvoir suffisamment développés pour stabiliser son âme, et donc le sabre vivant les quittaient pour ne pas qu'ils ce fassent absorber.
La fille au long cheveux blanc se pencha pour regarder les symboles sur le dos du jeune homme. Elle n'était pas experte en magie mais connaissait certaines bases mais pas suffisant pour déchiffrer des runes ou des glyphes ancienne. Heureusement, ce qui était écrit sur le tatouage était en partie compréhensible. Angurva était étonné de voir qu'il s'agissait d'une sorte de contrat maitre/esclave, elle s'attendait plus à des formules arcaniques compliquées ou à des sorts runiques.
- C'est étrange... On dirais une sorte de contrat.
Ce n'était pas la première fois que la fille-sabre rencontrait un esclave, mais jamais autant avec ce genre de pacte magique imprimé sur la peau de celui-ci. Était il un esclave qui a réussit à s'enfuir par dieux sait quel stratagème? Il n'y avait pas de nom à l'emplacement prévu pour le nom du maitre. Le contrat comportait beaucoup de condition étrange, mais une d'entre elle attira l'attention. " La maîtresse aura droit de recevoir une récompense d'ordre magique par l'acceptation de ce contrat. " Mais l'arme vivante ne comprenait pas tout, une partie du texte était encore illisible.
- C'est une sorte de contrat magique qui semble te lier à celui ou celle qui acceptera les conditions. Une sorte de pacte maitre/esclave étrange qui parle de capacité magique de changement d'apparence et j'en passe... Je ne sais pas du tout ce que tu es, mais tu n'es pas ordinaire. Je n'ai encore jamais vu ça.
Angurva scruta avec ses yeux mauves le reste du tatouage en espérant qui se traduise encore un peu plus pour mettre tout ça au clair.
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A la mention du terme contrat Lunart fut étonné. Qu'elle idée absurde de faire une contrat sur le dos d'une personne, à moins que cela ne soit un contrat particulier. Comme il n'était pas stupide il se doutait qu'il devait être mentionné quelque part dedans car si cela était marqué sur lui. Angurva ne tarda pas à parler de nouveau sur le contrat.
-C'est un contrat étrange je te l'accorde, mais j'ai déjà entendu ce genre de chose, sauf qu'il n'y a pas de magie, mais je ne sais plus où j'ai entendu cela. Dans le contrat c'est toi qui aurait le rôle de la maîtresse. Après je suppose que le changement m'affecterais car cela serait logique. Tant que j'aurais cela je serais donc à la merci du premier profiteur venu. Normalement ce genre de contrat n'a pas de petit astérisque, ni de petites lignes caché. Il est clair car il est basé sur la confiance.
Le dit contrat s'étayait au fur et à mesure, reste de la partie concernant l'esclave était apparut.
-L'esclave doit protéger sa maîtresse dans la mesure de ses moyens, en cas de danger mortel sur sa vie il sera libre de ses actions et ne pourra être punit pour avoir préservé sa vie.
-L'esclave a droit de refuser les ordres de Mort et pourra exécuter ceux-ci comme bon lui semble.
Vint ensuite la paire de texte la plus basse.
A la personne ayant le statut de maîtresse, tu pourras obtenir un souhait, mais il ne pourra être l'immortalité et des pouvoirs divins, ceux-sont les seules limites. En contre-partie tu devras assumer le fait de faire perdre au porteur son identité et de te retrouver avec un serviteur fidèle. Si tu accepte ces termes avec le porteur alors ce contrat sera scellé. Si tu souhaite poser des questions touche la salamandre.
Toi qui porte sur ton dos l'espoir de bien des êtres, tes pouvoirs te seront donnés pas la détentrice de la plume. Tant que tu sera lier tu ne pourras être libre qu'au bon souhait de ta maîtresse. Ton corps changera de même que ton identité, ton caractère pourra en être affecté, mais tu obtiendras un lien qui sera à la fois lame et bouclier. Si tu accepte ces termes avec ta maîtresse alors ce contrat sera scellé. Si tu souhaite poser des question passe par celle que tu serviras.
La partie la plus basse devint à son tour lisible.
En cas de rupture tout les effets produits par le contrat resteront présent pour honorer ceux qui ont eut le courage de le sceller.
Le contrat peut être cédé avec l'accord des deux parties lors d'un duel non mortel, la conséquence cité ci-dessus est active dans ce cas.
Quiconque d'étranger au contrat tentant de briser celui-ci se verra paralyser deux fois, puis une magie mortelle replacera la paralysie.
Dans ce contrat rien n'était caché et toutes questions pouvaient obtenir réponse. La confiance mutuelle était importante dans ce genre de contrat.
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Plus la fille-sabre attendait et plus le contrat ce dévoilait à elle. Le tatouage se traduisait petit à petit et Angurva pouvais lire toutes les conditions. Pourquoi avait il ce genre de truc sur le dos? Et pourquoi le texte magique faisait parlait de "Maitresse"? C'est comme si celui qui avait placé ce pacte sur le dos du jeune homme savait que ce serais elle qui le lirais. Ou alors c'était une sorte d'esclave réservé aux femmes. Ou peut-être que le tatouage était "intelligent". Décidément cette jeune personne était plein de mystère. Un amnésique téléporté au pied de l'autel d'Angurva avec un tatouage magique qui s'avérait être un contrat entre un maitre et un esclave.
En lisant le reste du texte, le katana remarqua un passage qui l'intéressait plus que le reste, la partie qui faisait référence à un souhait accordé à la maitresse. Mais ça la gênait un peu de "posséder" ce garçon seulement pour ce soigner.
- Le contrat parle d'un souhait.. Peut-être que.. cela pourrais me réparer. Mais je ne veux pas te privé de ta liberté par égoïsme... Je..ne sais pas trop...
Pour la première fois depuis longtemps, la fille-sabre apercevait une lueur d'espoir, mais comme elle venait de le dire, elle ne voulait pas que son égoïsme condamne ce garçon à devenir son esclave. Elle n'avait jamais être le maitre de personne et elle ne saurais surement pas comment faire. Mais d'un côté, ils pouvaient rompre le contrat plus tard quand le vœu aura été accordé. Mais Angu' ne trouvais pas ça très moral de profiter ainsi de lui.
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Le jeune homme eut un soupir dû fait de l'hésitation d'Angurva. Pour lui cela indiquait un maque de confiance évident. Peut-que le statut qu'elle aurait lui faisait peur ou alors qu'elle n'avait connue que la servitude. En même temps si les personnes ne la voyait que comme un bout de métal pouvant avoir une forme humaine cela serait compréhensible.
-C'est moi qui a décidé de te venir en aide, donc tu n'es pas égoïste. Tu ne semble pas du genre à profiter d'une supériorité quelconque donc je te fais confiance. Ce genre de contrat peut être rompu et s'il peut te guérir, tant mieux. Je n'aime pas le terme réparer, tu n'es pas une machine.
Il avait parlé un sèchement, mais son amnésie lui donnait l'impression de n'être qu'une sorte d'âme errante. Ce contrat lui donnerais un but, le temps d'en savoir plus sur lui, et si le changement affectait tout son être il pourrait enfin être quelqu'un. Il avait la sensation que rien ne le retenait, comme si tout ses liens passés avaient été rompu. Et puis même s'il se souvenait il aura peut-être une autre apparence donc ne serait pas reconnu.
-Si tu ne sais pas comment jouer ton rôle dans ce contrat alors cela sera à moi de te guider, enfin si c'est bien comme je le pense car le côté magique je ne retrouve rien dans ma mémoire. Pour ma liberté ne t'inquiètes pas, il doit y avoir mention de moment où j'ai droit de liberté. Et puis cela me donnera un truc à faire donc nous sommes gagnant tout les deux.
Il ne pouvait voir le contrat, mais l'attitude honnête d'Angurva le rassurait. Au moins il n'était pas sur un personne dominatrice qui aurait sans doute abusé de son pouvoir sur lui. Au pire il pourrait toujours lui coller une baffe pour lui remettre les idées en place.
-Le souhait est au prix de la servitude partiel de mon côté, bien sur que cela n'est pas évident pour quelqu'un de gentil comme toi Angurva et cela est ton prix pour ton souhait. Cela est correct si cela te permet de guérir, cela me convient.
Il laissa quelques seconde avant d'ajouter une dernière phrase.
-Maintenant tu es libre de choisir, je ne le regretterais pas, quelque soit ta décision. Tu peux aussi attendre, mais dans ce cas je devrais me faire un abri car il fait un peu froid.
Lunar se demandait quel serait sa réponse.
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La fille-sabre hésitait toujours. Elle se voyait mal devenir la maitresse de quelqu'un, même si celui-ci était d'accord. Le garçon lui avait répondu de manière un peu sèche, mais c'était surement sa nature qui revenait. Il n'aimait pas le terme réparer, Angurva n'était peut-être pas une machine, mais une arme, donc ce terme lui convenait tout à fait. Mais ce n'était pas important. Le jeune homme semblait déterminé à lui venir en aide, il pensais surement que c'était son destin ou un truc du genre. Il semblait déterminé à venir en aide au sabre vivant que c'était limite louche. Elle ne le suspectait pas de vouloir la piéger mais c'est vrai que c'était étrange de la part de quelqu'un de perdre sa liberté pour sauver une autre personne. Il prétendait qu'ainsi il trouverais un but à son existence. Certes.
- Je.. Je pense que je vais le faire. Je vais signer ce contrat...
Le garçon disait avoir froid. C'est normal après tout on est au milieu d'une montagne et même s'il n'y a pas de neige le vent est tout même fort. Malheureusement pour lui, le "sanctuaire" d'Anva' n'était que trois pierres aligné ce n'était pas un abris digne de ce nom, elle n'avais pas besoin de confort supplémentaire. Il n'y avais pas la moindre habitations au kilomètres alentours, c'était d'ailleurs pour ça qu'elle avait choisit cette endroit au milieu de nulle part.
- Si tu as froid tu devrais te faire un feu ou te trouver une formation de rocher pour te mettre à l’abri du vent.
La fille-sabre ne ressentait pas le froid donc c'était difficile pour elle de conseiller quelqu'un pour qu'il se réchauffe. Si jamais elle devenait la maitresse de ce garçon, elle aurai du mal à subvenir à ses besoins d'être vivant puisqu'elle ne l'était pas vraiment.
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Comme répondant à son souhait de signer le dit contrat la salamandre visible sur le tatouage se changea en une plume qui apparut devant Angurva. C'était une plume étrange, le bout était certes pointue, mais pas très rigide et très douce au touché. La barbe de celle-ci était argentée, elle semblait solide et à la fois gazeuse. La tige était d'un rouge sang tout aussi étrange que ce mystérieux artefact..
-Je peux attendre un peu, le temps de la signature. Je suis très curieux de voir ce que va faire le dit contrat et puis trouver un endroit à l'abri du vent ici ne sera pas difficile, je pense.
Il attendit donc calmement, ne bougeant pas d'un centimètre, bizarrement sa posture ne le gênait pas. Lunar ne sentit pas la pointe de la plume qui inscrivait le nom de celle qui allait devenir sa maîtresse.
Une fois cela fait un cercle magique se forma aux pieds de l'humain. Une fleur ressemblant à une primevère géante apparut sous les pieds de Lunar et referma ses pétales sur lui. Il eu juste le temps de se demander ce qui se passait que le sommeil lui fit perdre conscience.
Angurva quand à elle se trouvait en présence d'un double ayant l'allure d'un fantôme. Cette entité prit alors la parole en faisant un geste indiquant à l'épée de l'écouter jusqu'au bout.
-Angurva, votre souhait va être exaucé. Le pouvoir qui vous domine sera votre. Il obéira à vos ordres, devenant aussi précis qu'un carreau. Il aura la puissance désiré et sera l'outil sur lequel vous pourrez toujours comptez sauf si les dieux en décide autrement.
Le double traça dans l'air une formule qui produisit l'effet mentionné plus tôt sur le Cri de la Banshe.
-Le tatouage vous sera visible, ainsi qu'à toute personne connaissait son existence. A chaque cession il se réécrira en fonction de la personne. Mais seulement vous avez droit au souhait qui vient d'être exaucé.
Pendant le monologue de cet esprit la forme de Lunart fut décidé. Son passé d'assassin avait joué un rôle important, il était dans un milieu escarpé et rien n'indiquait un changement d'habitat rapide. Il sera une panthère des neiges, une terranide des pays froids.
Ce félin était l'un des plus gracieux et discret de la Terre, il est aussi un prédateur redoutable, cette créature était aujourd'hui presque éteinte. Il deviendrait une femelle, cela était le fruit du hasard parmi les multiples possibilités.
Sa mémoire fut altéré pour mieux convenir. Elle avait été entraînée à servir comme une simple servante, mais aussi comme assassin personnel avec tout ce qui implique cette spécialité.
La cocon floral se dissipa laissant une terranide nue devant Angurva, la créature regardait sa maîtresse avait un regard calme.
-Mon nom est Lunea, je serais votre servante autant que vous le désirez. Je peux parler de moi à la troisième personne, si mon langage actuel vous parait irrespectueux.
Le froid n'était plus un problème avec son pelage gris-crème. Lunea mesurait un bon mètre quatre-vingt et sa queue mesurait tout autant. C'était une caractéristique des onces en plus de leurs capacités à rugir et ronronner, ainsi que leurs capacités de saut prodigieuse.
Elle possédait une chevelure humaine brune. Dans son dos le tatouage était encore visible et la zone central avait deux ligne d'écrites.
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-Essence Once
-Indépendance féline
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La pensée d'Angurva avait été entendu et son esclave pourra se débrouiller seule pour subvenir à ses besoins grâce à cette indépendance.
-HJ- voici la nouvelle apparence de Lunar: http://chan.sankakucomplex.com/post/show/3718330 -HJ-
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Une étrange plume apparue devant Angurva quand celle-ci accepta de signer le contrat. Elle n’imaginait pas qu'une plume apparaitrait, elle pensait que ce n'était qu'une simplement métaphore. Mais l'étrange instrument était bel et bien devant elle. La fille-sabre la saisie et écrivit son nom sur la peau du dos du jeune homme, là où le textes du tatouages lui demanda de le faire. Heureusement qu'elle avait appris à lire et à écrire avec les voyageurs qu'elle avait côtoyée durant son existence. Elle avait aussi apprit le calcul auprès de marchands itinérants. A N G U R V A voila, son nom était complet. Le katana vivant hésita à mettre Angurvadell ou Angurvadill. Après tout c'était aussi ses noms au complet. Le ruisseau de l'angoisse dans un dialecte qu'elle ne connaissait pas.
La fille-sabre attendait de voir ce que ça allait donner. Et elle n'attendit pas longtemps avant qu'une sorte de cercle magique fit émerger une fleur qui enveloppa le garçon devant. Surpris, elle recula d'un pas sous la surprise. Il y avait encore des choses qui la surprenait malgré son age. Une sorte de fantôme apparue devant elle, créa une sorte de formule magique dans l'air et lui expliqua que son pouvoir était maintenant stable. Mais comment pouvait elle en être sûr? Elle n'avais sentie aucun gros changement majeur. Peut être que c'était imperceptible. En tout cas si c'était vrai, Angurva serait à présent libérée de ce fardeau. Finit les crises qui provoquaient mort et destruction partout où elle allait.
Suite à ça, la fleur s'ouvrit et le jeune homme avait disparu pour laisser place à une terranide féline. Elle prétendait s’appeler Lunea. Mais où était passer le garçon? La fille-sabre avait lu quelque part dans le contrat un passage qui faisait mention d'éventuel changement de forme, mais elle n'avais pas demander à le, ou la maintenant, changer.
- Jeu.. jeune homme? Tu .. Tu es devenue une terranide panthère... Euh.. Ta façon de parler ne me dérange nullement. J'essayerais d'être une bonne maitresse.
Angurva avait bien dit "Essayer". Elle qui n'avais jamais été servie avant ça, là voila maitresse d'une panthère.
- On devrais te trouver des vêtements.... Je ne pense pas que les miens t’irait...
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Les terranides léopard des neiges étaient très rare et presque jamais sur les étales du marché. Ils ont une majesté rare et très difficile à garder en cas de capture. Ils ont la particularité de pouvoir donner leur liberté à qui le mérite ou en a besoin. On dit sur Terra qu'ils ont la faculté de voir au plus profond de leurs maîtres pour ensuite leurs indiquer les ressources cacher en eux. On raconte que si on tue le maître cette créature peut arpenter l'enfer lui-même pour retrouver le meurtrier. Enfin, le détail le plus important pour le vendeur, son pelage est le plus doux de toutes les créature de Terra. Cela est à peut près tout de ce que l'on connait de ce peuple très secret et insaisissable.
Lunea prêta une oreille très attentive aux dires de sa maîtresse. Elle sentit l'incertitude de cette dernière, son étonnement quand à sa forme qui semblait être celle d'un homme dans sa vie précédente. Son regard se fit doux envers celle qui sera à présent sa maîtresse. La terranide amena son bras gauche au niveau de son ventre, s'inclinant en avant avec grâce.
-Merci maîtresse.
La léopard des neige se permit de regarder celle qu'elle allait servir pour indiquer que ces dires allait être important. C'était un regard à la fois doux et perçant, regard qui donne l'impression d'être mis à nu mais avec douceur. Cela pouvait troubler, agréablement ou non.
-Si un jour vous veniez à douter ou hésiter je serais là pour vous guider et vous soutenir. Ma forme a changé, mais si je suis là c'est parce que je l'ai décidé avec vous. Si je suis autre, cela est pour mieux vous servir.
Cela avait été dit avec un grand calme et respect, chose dont sa maîtresse semblait avoir manqué. La servante allait devoir l'aider à assumer son rôle, cela lui donnera peut-être un peu plus d'assurance pour ses choix futurs. Angurva indiqua le fait qu'il faudrait vêtir la panthère. Cette dernière n'était pas gêné par le fait d'être sans vêtement, son pelage étant suffisant, mais c'était un désir de sa maîtresse. Peut-être était-elle un peu gêné d'avoir une servante dans son plus simple appareil.
Angurva eut d'abord une réponse gestuelle positive, puis une réponse verbale.
-Je vais grimper un peu pour voir s'il n'aurait pas une caravane ou quelque chose, dans le cas contraire, vous devrez me guider car je ne connais pas cette région.
La panthère fit un bond prodigieux d'une quinzaine de mètre en hauteur, elle planta des griffes dans des prises imperceptible pour l'Homme et se déplaçait avec une vitesse ahurissante. Les onces peuvent poursuivre des bouquetins sur des flanc de montagne pour les attraper et la terranide avait ces capacités. Elle s'arrêta à une trentaine de mètre de son point de départ et scruta l'horizon. Son excellente vue fit cependant choux blanc et elle descendit de son perchoir pour rejoindre Angurva.
-Rien en vue. Je m'en remet à vous maîtresse.
La panthère était un peu déçue du résultat mais gardait le sourire car c'était une occasion de voir les connaissances de sa maîtresse.
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La terranide qui était maintenant la servante de la fille-sabre était très agile. Elle arrivait à escalader un rocher d'une trentaine de mètres en quelques instants. C'était comme si un éclair gris grimpait la roche afin d'atteindre le ciel. Mais malgré la hauteur, elle ne vis rien. C'est normal, ces terres étaient arides et inhabité, c'est pour ça qu'Angurva avait choisit de s'installer là, pour être loin de toute forme de vie humaine, terranide ou autres créatures intelligentes. En quelques années, elle n'avais pas vu beaucoup de caravane dans le coin, ça arrivait mais c'était rare. Lunea souriait à sa maitresse, comme si cela ne la dérangeait pas de ne pas avoir trouvé ce qu'elle cherchait.
- Et bien.... Je ne connais pas très bien la région. Je sais juste qu'elle est déserte et qu'il y a peu de personne qui y vivent.
Elle était restée plusieurs années dans le coin, mais restait toujours proches de sa "tombe". La panthère attendait de savoir ce que voulait Angurva pour continuer. Donner des ordres n'était pas son fort donc...
- Il me semble qu'il y a un village au pied de la montagne... On pourra peut être trouver des vêtements pour toi. Si le village est toujours là.
La fille-sabre n'était pas descendu depuis très longtemps, si ça se trouve le petit hameau avait été détruit l’or d'un éboulement ou d'un pillage par des bandits locaux. Mais ça, elles le sauront quand elles seront en bas.
- Allons y dans ce cas.... Et puis comme ça on pourra débuter notre voyage. Oui je suis une grande voyageuse... Et si jamais tu veux t’arrêter quelque part pour faire une pause, dit le moi.
La "malédiction" levée, Angurva pouvais à nouveau voyager sans problèmes à travers le monde comme elle le faisait avant que ses crises ne deviennent dangereuses, et si elle avais bien tout compris, Lunea allait à présent l'accompagner. Peut être qu'elle trouvera l'origine de ce sceau, voir même la raison pour laquelle le jeune homme était apparu d'un coup face à la lame vivante.
La fille-sabre emprunta une sorte d'ancien sentier recouvert de mauvaise herbe et de plantes envahissantes qui se dirigeait vers la vallée, là où se trouvais le village d'après ses souvenirs. Elle pressait un peu le pas afin de ne pas arriver pour la nuit, sinon elles ne pourraient pas trouver de vêtements. Angurva avait totalement oublier que pour avoir des habits, il faut les acheter, et elle n'avait pas d'argent, mais pour le moment elle n'y pensait même pas et continuait à descendre cette montagne qui lui a servit de refuge pendant quelques temps.
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La terranide écoutait avec une grande attention ce que disait sa maîtresse, les villages isolés étaient généralement plus accueillant envers de possibles clients.
Angurva était du genre à voyager beaucoup, Lunea elle ne savait pas toutes ses limites, notamment son endurance général. La bonté de sa maîtresse lui fit plaisir, elle avait conscience e la chance qu'elle avait en temps que servante.
-Je vous informerais lorsque cela sera nécessaire maîtresse Angurva.
Elle avait toujours cette politesse et ce respect qu'il manquait à bien des serviteurs, plus chez les humains d'ailleurs.
Elles avaient commencés la descente, la féline suivant sans peine l'arme, jadis maudite. Pour l'once la réputation de sa maîtresse allait lui jouer des tours, elle restait donc sur le qui-vive garce à son ouïe. Malgré cela son corps était détendu, inutile de brûler de l'énergie bêtement alors qu'elle pourrait être utile plus tard.
Il y avait une question assez épineuse à aborder quand aux achats possibles, ceci pour voir les différentes options. La terranide n'avait pas vu Angurva prendre de bourses et ses oreilles n'entendaient pas le cliquetis des pièces. Maîtresse Angurva avait peut-être une lettre de change, mais il valait risquer sa colère maintenant que la voir embarrassée devant le marchand.
Elle avait attendue un peu pour voir si le village était toujours debout. Ce fut le cas et il était assez vivant, Bonne nouvelle pour faire des achat
-Pardonnez ma question indiscrète et tardive. De quel budget puis-je disposer pour les vêtements ?
Cela faisait partie de son travail d'éviter des erreurs à sa propriétaire et trouver des solutions adaptées. Le vol était à éviter en cas de fonds insuffisant, mais il y avait d'autres possibilités.
Une fois le manque de sous mit en évidence la terranide rassura sa maîtresse.
-J'ai plus d'une corde à mon arc maîtresse, ne vous inquiétez pas, mais il semblerait que notre présence ne passe pas inaperçue.
En effet une partie de la population regardait Angurva, puis la terranide qui la suivait. Il n'y avait pas encore de panique, mais certains passait d'une légère peur à la surprise lorsqu'il regardaient Lunea. Dans le tête de certains c'était: "Comment une lame maudite à acquit un terranide aussi rare en ne bougeant pas?"
Des enfants de rues vinrent à la rencontre des deux femmes, leurs regards portaient sur la queue de la panthère des neige. Il y avait des mythes sur l'espèce de Lunea, souvent de chance et de fortune. C'était comme toucher la bosse d'un bossu. Comme Lunea tenait à ne pas se faire tirer la queue dans tout les sens elle prit les devant et tournant son regard vers les jeunes humains et parla d'une voix douce.
-Pourriez-vous attendre un peu ? J'ai quelques petites choses à faire. Savez-vous s'il y a un herboriste ?
Les enfants, orphelins pour beaucoup, se concertaient du regards puis hochèrent la tête et indiquèrent une maison.
Sa nudité semblait moins choquer que la curieuse paire qu'elle formait avec Angurva. Mais la population n'avait pas d'intentions malveillantes, pour le moment.
-Je pourrais vendre une infime partie du pelage de ma queue là-bas. Chaque poil peut valoir beaucoup, tout dépens la personne. expliqua Lunea à Angurva