Hirondelle observait avec attention Ata, étant prêt à répondre à la moindre demande. La transsexuelle se laissait observer. La demoiselle aurait put tout aussi bien l'ordonner de se déshabiller et recarder l'esclave sous toute ses coutures, qu'il l'aurait fait sans la moindre hésitation. Ata n'avait pas totalement tord en pensant que l'esclave n'avait aucune sensation, en apparence Hirondelle était une simple poupée malléable avec laquelle on pouvait jouer à tout et n'importe quoi. Cependant, il ressentait la douleur, le plaisir, les sentiments, refoulant instinctivement ceux n'étant pas nécessaire à sa condition d'esclave. Il fut assez réceptif aux pensées furtive qu'Ata refusait de laisser s'exprimer. Il pouvait observer que le corps d'Ata le désirait, n'étant retenu que part la force mentale de la demoiselle. Quand on a vécu entouré de bête assoiffée de sexe, on apprend vite à discerner leurs auras. Ata n'avait pas un aura fort, mais il était présent, signe que la demoiselle avait des désirs à assouvir. Hirondelle se devait d'accéder à ses désirs, mais pas sans l'accord de sa maîtresse.
La transsexuelle vint à retourner dans la chambre froide, revenant avec un peu de poisson. Hirondelle prit un tablier et sortie de quoi cuisiner tout les ingrédients qu'il avait sortie. Le poisson étant pour éviter d'imposer à Ata un repas végétarien et éviter qu'elle ne perde un peu de poids au niveau de la poitrine, poitrine qu'Hirondelle jaugea rapidement, sans aucune perversité. Un esclave doit connaître les caractéristiques de son maître rapidement pour répondre aux exigences physique. Il enfila le tablier et entreprit de faire le repas.
Les gestes furent mesurée, ayant l'habitude de manipuler les couteaux. Il fit cuir le poisson, avant de le faire revenir dans une sauce blanche légère et assez pauvre e saveur pour ne pas gâcher la saveur du poisson. Il fit cuir les légumes dans la sauce, pour que le tout s'accompagne bien. Il baissa le feu, sortant deux assiettes. D'un geste expert, il fit deux assiettes de parts identiques, jugeant qu'Ata n'aurait pas aimé avoir une plus grande part, comme l'aurait voulu une maîtresse plus exigeante.
L'esclave dressa une table rapidement avant de servir. La coordination des tâches, sa rapidité et sa précision firent que le repas était servit et encore tout chaud. Un restaurateur n'aurait pas fait mieux.
- Voilà Ata, tu peux manger et me dire si cela te convient ou non.
Hirondelle n'employait pas le terme maîtresse, non pas irrespect, mais il comptait suffisamment la faire accepter d'être son esclave et qu'elle fasse la demande d'être appelée ainsi. Il espérait que le repas allait affaiblir son mental pour laisser parler ses pulsions. La transsexuelle n'avait aucune méchanceté via ce geste, mais pour Hirondelle il n'y avait meilleur récompense que de se faire féliciter par un maître, dans ce cas une maîtresse. Hors Ata n'avait pas encore atteint ce stade officiellement, même si l'esclave considérait toute personnes comme ses maîtres.
La demande de l'avis sur la nourriture n’était là que pour connaître les goûts de sa maîtresse. Hirondelle ne pouvait pas savoir si Ata ne supportait pas un aliment et serait prêt à s'excuser si cela venait à arriver.