Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]

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Maelie

Humain(e)

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    Description
    "Ce qui n'apparaît pas sur l'avatar du personnage" ;
    Eh ben...
    ♥
    Un corps de rêve,
    une niaiserie intempérer,
    des fautes de participe-passé.
    ♥
[Cher lecteur hypothétique : Plusieurs personnes, dont certaines estimables, se sont méprises sur le sens du texte ci dessous. Il aurait été possible de le modifier pour éviter toute ambiguïté, mais je préfère de loin cette méthode de rustre qui est de m'adresser à toi, à brûle pourpoint. Sache donc que lorsque je fait mention de sabots de bois, il s'agit nécessairement d'un type de chaussure rudimentaire, et non pas de sabots de chevaux, ceux-ci étant constitués de corne, et éventuellement recouverts de métal. Voilà, bonne lecture à toi.]

Maelie et Lucas se trainaient péniblement, dans un quartier qui leur était totalement inconnu. Leurs jambes étaient lourdes d'avoir couru pour échapper à la garde, qu'ils avaient finalement semée au hasard des rues. La rouquine ne rêvait rien de plus que de s'assoir. Et d'une limonade, peut être. Mais poser son derrière aurait déjà été pas mal. C'est ce qu'elle finit par faire, se laissant glisser le long d'un mur, à même le pavé, comme une chiffe molle.

Que faire maintenant ? Leur signalement devait circuler, les entrées de la ville devaient être surveillées. Plus moyen de sortir tranquillement. Elle jette un oeil à son petit protégé, puis pose ses coudes sur ses genoux, la tête enfouie entre les bras. Que faire que faire ?... Il devait y avoir une solution. Pour passer la porte sans être vus... la seule idée qui s'imposait à elle était de se cacher dans une charrette pleine de marchandise. A supposer que les gardes ne contrôlaient pas les cargaisons, ce qui lui semblait assez peu probable, surtout maintenant qu'un monstre sanguinaire était recherché en ville. C'était pourtant la seule solution qui lui venait. Cherche Anastasia, cherche. Elle cogitait de toute ses forces, mais plutôt que de trouver une solution, il lui semblait que son esprit tournait en rond. Trouver un charrette, s'y glisser discrètement... à supposer qu'un marchand laisse ses denrées sans surveillance... non c'était impossible.

Le son de sabots de bois claquant avec une calme régularité sur le pavé la sortit de ses tergiversions. Un grand homme brun, la trentaine, mal rasé, mal coiffé, l'air un peu fatigué, passa devant eux en leur jetant un regard de travers. Celui-ci s'attarda sur la succube, qui n'en fit pas grand cas : presque tous les hommes qu'elle croisait la zyeutaient avec plus ou moins d'insistance, selon leur degré de savoir vivre. Celui-là, visiblement, était dans la moyenne basse. Il venait de détourner les yeux et commençait à s'éloigner, quand Anastasia, sans trop qu'elle sache pourquoi, se décida à l'interpeler :

"Excusez moi !..." ; elle se remit péniblement sur pieds et s'époussetant le derrière. "Je, euh... nous sommes perdus..."

Elle ignorait à peu près ce qu'elle attendait de lui, en lui posant cette question. Peut être le chemin à suivre pour rejoindre une sortie, peut être autre chose. L'inconnu semblait plein de bonne volonté. Il la jaugea en souriant, mâchonnant un bâtonnet de bois entre ses dents, avant de répondre :

"C'est pas franchement le meilleur endroit pour se perdre ici, vous savez. Y'a pas que des gens bien. Heureusement que vous êtes tombés sur moi, dites donc..."

Il attrapa son bout de bois entre le pouce et le majeur et le fit sauter en tourbillonnant, dans un geste qui rappelait un claquement de doigts.

"Si vous allez dans cette direction, c'est le centre-ville, le marché, tout ça... bon, vous en avez pour une trotte, mais on a vu pire. Ça, s'est si vous voulez retrouver vos parents, et si vos parents veulent vous retrouver."

Il marqua une nouvelle pose. Il s'exprimait lentement, sur un ton monotone, presque ennuyé.

"Par contre, si vous êtes... brouillés avec vos parents... vous pouvez toujours venir avec moi. Mais je ne suis pas responsable des bêtises que vous pourriez faire."


Une lueur d'espoir naquit dans les yeux de la jeune fille ; un moment elle crut qu'on leur offrait l'hospitalité. Mais visiblement, ça n'était pas ce que l'individu proposait.

"Peu de parents tiennent assez à leurs enfants pour venir les chercher à la Cour des Miracles. Après, c'est comme vous voulez. Sachez qu'on trouve à peu près... ce qu'on veut, là bas."

Il se tait et observe la demoiselle, pendant que celle-ci ouvre et referme la bouche, indécise. Indécise, jusqu'à ce que finalement...

"D'accord. Viens Lucas !"


... elle se remette en marche, suivie de son serviteur, à la suite de leur nouveau guide.
« Modifié: samedi 15 mars 2014, 19:28:49 par Maelie »

Jigoku tsūshin

Légion

Un jour comme un autre, à Nexus :

Pourquoi... ?
Il le fallait. Maintenant, elle ne pourra plus bouger de chez moi sans répandre la maladie dans tout Nexus. Ce n'est pas ce que vous voulez n'est-ce pas ?
Non...
Eh bien, la discussion est close. Qu'attendez-vous maintenant ?
Hein ?
Eh bien, vous savez, les médicaments pour la soigner sont extrêmement chers, et ce que vous me fournissez actuellement ne me permet pas de la soigner totalement. Elle est en état de stase, sans que son état ne puisse s'aggraver. Il me faudrait au moins le double pour pouvoir espérer faire quelque chose pour elle.
Vous... Vous êtes sûrs qu'il n'y a pas d'autre solutions que celle-ci ?...
Non.



Trois mois plus tard, à Nexus, au même endroit :

Vous l'avez vue comme moi ! Elle ne va pas bien !
Je l'ai vu. Mais elle doit affronter cette épreuve pour espérer un jour pouvoir être guérite. Le médicament doit être administré à heures fixes. S'il y a un seul oubli, ou quoi que ce soit, c'est sa vie qui est engagée.
Mais... Vous m'aviez dit que...
C'est le SEUL moyen qu'elle ait pour se relever un jour ! Rien d'autre ne peut le faire !!
Je...
Maintenant que le traitement est commencé, il n'y a plus de retour en arrière possible, je vous l'avait bien expliqué.
Mais...
Se morfondre maintenant n'y changera rien du tout. Faites juste en sorte que les médicaments soient approvisionnés correctement.



Deux semaines plus tard, au même endroit :

Je n'ai pas pu...
Eh bien moi non plus, je ne peux plus. Continuer à avancer ses frais exorbitants de soins, sur la seule promesse que vous me payerez ensuite !... Je cours à la ruine moi !
Pitié... Faîtes encore un effort... Je vous promet que...
Je n'en peut plus de vos promesses !! Si vous ne m'apportez pas la somme convenue demain à la même heure, j'arrête immédiatement les soins ! Et vous en connaissez les conséquences, n'est-ce pas !?
Oui, je vous le promet...



Deux jours plus tard, au même endroit, on pouvait entendre un hurlement déchirant.





Trois semaines plus tard, quelque part :

Jigoku... Shoujo ?





Le lendemain, dans les bas-fonds de Nexus :

Alors c'est lui notre cible ?
Oui. Il semblerait qu'il s'agisse d'un charlatan, selon notre client. Mais je sens que quelque chose ne tourne pas rond dans cette histoire...

Une femme d'une vingtaines d'années avec une magnifique robe, accompagnée d'un adolescent ressemblant à une racaille, discutaient ensemble dans les bas-fonds de Nexus. Personne ne pouvait les voir, mais ils avaient une assez bonne vision sur l'un des passants. Ils ne savaient strictement rien sur lui, et étaient ici pour y remédier. D'abord, trouver l'endroit où il vit. Ensuite, l'aborder avec une fausse identité, pour en savoir un peu plus. Le reste ne dépendaient plus d'eux.

Qu'est-ce qu'il fait !?

Un homme, tout ce qu'il y a de plus banal, avec deux personnes assez jeunes le suivant de près, une femme d'une vingtaine d'années et un garçon d'une quinzaine, s'étaient arrêtés à coté de lui. L'homme qui devait avoir une trentaine d'années de vie avait sorti un couteau, et se mit à menacer leur cible.

Peut-être une autre "victime", qui sait ? Je vais voir...

Un œil apparut sur une calèche arrêtée près d'ici, invisible de toute personne. Il s'agissait de l’œil de Ren. Il réussit à lire sur les lèvres des deux combattants :

...est encore ici ? Pourquoi ?
Je n'ai strictement aucune raison de partir. J'ai fait mon travail du mieux que j'ai pu, mais je n'ai pas réussi à le sauver, malheureusement. Vous, par contre, vous êtes remis à votre vieux vice, à ce qu'il me semble.
Hein ? De quoi tu parles ?
Eh bien, tu sais, les deux enfants derrière toi.

Au vu de ses gesticulations, l'homme devait être très en colère, et il se mit à parler si vite qu'il ne réussit pas à saisir quelques mots :

Je n'ai jamais ***** qui que ce soit, et tu le sais, enfoiré d'charlatan ! Tu l'as juste laissé *****, c'tout !

Il essaya ensuite de lui mettre un coup de poignard, mais sans succès. La cible réussit même à lui prendre son arme et à la pointer sur son ancien agresseur.

Putain de...

Il ne termina pas sa phrase, le couteau à quelques centimètres de sa gorge. L'autre semblait déterminé et froid, comme si tout cela n'était qu'habitude. Celui-ci resta ainsi deux secondes, à se délecter de la peur qu'il pouvait voir sur sa pauvre victime, avant de lui asséner un violent coup à la tête, l'assommant presque immédiatement.

Pédophile, réussit à déchiffrer Ren. Il ne savait pas cependant si il l'avait dit à haute voix. Cependant, il se retourna ensuite vers les deux jeunes, ce qui le força à fermer prestement son œil, le faisant réapparaître à un autre endroit, soit sur l'un des bâtiments. Toujours invisible.

Vous avez vraiment eu de la chance. Cet homme n'est vraiment pas recommandable. Pourquoi deux jeunes gens sont à cet endroit aussi mal famé de la ville ?

Il souriait.

A une dizaine de mètres de là, Hone Onna attendait le rapport, ayant vu un homme à terre. Elle commençait à secouer un peu Ren.
« Modifié: samedi 15 mars 2014, 13:37:46 par Jigoku No Meru »

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Lucas

Créature

Lucas se faisait vraiment tout petit, il ne disait rien, pas une remarque, pas un commentaire rien du tout. Il se contentait de suivre en regardant nerveusement autour de lui, la partie de la ville dans laquelle ils s’enfonçaient était de loin la plus mal famée de tout Nexus. Lucas y avait déjà été envoyé pour s'occuper du cas de certaines bandes criminelle dont voulaient se débarrasser ses anciens maîtres. En loup garou il était quand même plus rassuré que maintenant...Ils suivirent le vieux jusqu'à rencontrer un autre homme. Cela dégénérait sans qu'il ne puisse comprendre pourquoi, tout ce qu'il fit, c'est se cacher derrière les jambes de Maelie...L'un des deux hommes fut facilement assommé avec sa propre lame,  ironique, le destin a parfois le sens de l'humour quand on y réfléchit.

Dans sa tête Lucas se demandait ce qu'était un pédophile. Le sourire de l'inconnu le rassura un peu, diminuant un peu son inquiétude. Peut être qu'il pourrait l'aider à partir avec Maelie, partir loin d'ici! Ils pourraient voyager, travailler, et visiter l'autre monde qui intriguait beaucoup le blondinet. Il observa l'inconnu, à première vue il n'était pas hostile, c'était déjà ça...Lucas estima que pour passer inaperçu il devait quand même parler un minimum, ainsi il répondit à la question:

-Nous nous sommes perdu Monseigneur. Il nous guidait à travers les rues du quartier jusqu'à ce que vous vous rencontriez." dit il en désignant du doigt l'homme au sol.
Puis il regarda d'un oeil reconnaissant celui à qui il parlait:
-Merci beaucoup pour votre aide."
Fiche de Lucas
Mais il y a aussi sa sœur,   Konu et la la geekete. Contactez moi plutôt sur cette dernière, c'est mon compte principal ;)

Maelie

Humain(e)

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Anastasia suivit le sympathique voyou jusqu'au cœur de la "cour des miracles", traînant avec elle une nervosité croissante. Elle s'attendait à voir surgir un malfrat à chaque angle de rue, et chaque regard de travers des quelques personnes qu'elle apercevait lui faisaient l'effet d'une menace à demi voilée. Elle devait être parano... Elle prit la main de Lucas, autant pour tenter de calmer l'apparente tenson de celui-ci que pour se rassurer elle même. Elle n'avait pas la moindre idée de l'endroit où l'inconnu les emmenait; elle s'apprêtait à poser la question quand leur guide aperçut un homme dont, visiblement, la simple présence était scandaleuse. Lorsqu'il sortit sa lame, Maelie fit un bond en arrière, se tenant à distance respectable du combat qui se préparait. Lucas réfugié derrière elle, elle regarda, totalement passive, leur récente connaissance se faire désarmer puis assommer, hésitant à prendre ses jambes à son cou. Mais elle avait déjà tellement couru que la simple idée l'épuisait. D'autant que le vainqueur, son arme blanche à la main, ne semblait pas avoir d'intentions belliqueuses... du moins pas envers eux. Quelque chose d'effrayant et froid s'était dégagé de lui lorsqu'il avait frappé son adversaire désarmé... mais à présent il souriait.

"Vous avez vraiment eu de la chance. Cet homme n'est vraiment pas recommandable. Pourquoi deux jeunes gens sont à cet endroit aussi mal famé de la ville ?
-Nous nous sommes perdu Monseigneur. Il nous guidait à travers les rues du quartier jusqu'à ce que vous vous rencontriez... Merci beaucoup pour votre aide."


La jeune fille fut assez surprise que Lucas se décide à parler avant elle. Elle hocha la tête en signe d'approbation, puis fronça les sourcils d'un air interrogateur aux remerciements du garçon.

"Oui, enfin... nous n'avons plus de guide maintenant... mais enfin, vous n'y êtes pour rien, et nous ne voulons pas nous mêler de vos histoires !" Elle leva les paumes en face de son interlocuteur, dans un geste d’apaisement préventif. "Nous... avons besoin de quitter la ville. Sans être vus."

C'était assez direct, mais peut être ce voyou pourrait les renseigner. Il connaissait certainement du monde ici. Et si un contrebandier, ou quelqu'un exerçant une activité apparentée était prêt à aider les deux jeunes gens, la rouquine pourrait le payer avec l'argent qu'elle avait stocké dans sa sacoche.  Plus vite ils quitteraient l'endroit, mieux cela vaudrait. La rumeur d'un jeune loup garou en fuite ne tarderait pas à arriver jusqu'ici, et qui sait la réaction que certains pourraient avoir...

Jigoku tsūshin

Légion

Nous nous sommes perdu Monseigneur, fit le jeune adolescent. Il nous guidait à travers les rues du quartier jusqu'à ce que vous vous rencontriez... Merci beaucoup pour votre aide.

Oui, enfin... nous n'avons plus de guide maintenant... ajouta la femme, mais enfin, vous n'y êtes pour rien, et nous ne voulons pas nous mêler de vos histoires ! Nous... avons besoin de quitter la ville. Sans être vus.

Elle lui avait montré ses paumes pour lui signifier qu'elle ne voulait pas l'attaquer. Celui-ci sembla surpris, non pas par son geste, mais par l'explication qu'elle lui avait fourni. En effet, quitter la ville discrètement en ce moment était presque impossible : la garde était en effervescence, et tous ceux qui passaient les murailles étaient contrôlées minutieusement. D'après Hone Onna, un meurtre assez sanglant avait eu lieu dans les bas-fonds, et ils recherchaient un loup-garou, ou quelque chose comme ça. Ichimoku Ren fit le rapprochement entre les deux évènements : ils pouvaient croire que cette créature était à leur recherche... Non, pas possible, sinon ils auraient cherché la protection des soldats. Par contre, il était plus que probable que l'un d'eux soit ce fameux loup-garou... L'homme réfléchissait aussi, il semblait préoccupé. Il le vit finalement prendre la parole :

Vous êtes des fugitifs, ai-je raison ? Eh bien, je pourrais peut-être vous aider... Par contre, avant tout ça, j'ai besoin de m'assurer que vous n'avez pas la maladie qui fait tant de ravages en ce moment dans les bas-fonds. Présentez-moi vos mains je vous prie.

Une... Maladie ? Il n'en avait jamais entendu parler, mais si ce type est un médecin, alors il doit être mieux au courant que lui. Il s'approcha d'abord de la femme et mit bien une trentaine de secondes à ausculter chacune de ses mains, cherchant une anomalie. Lorsqu'il eut fini, son diagnostique fut :

Rien chez vous mademoiselle. A votre tour jeune homme.

Il passa à l'examen du garçon, qui semblait bien frêle comparé aux deux autres. Pendant qu'il examinait une main, il demanda :

D'ailleurs, comment puis-je vous appeler ? Pas la peine de me révéler votre véritable identité si vous ne le voulez pas, bien entendu, mais j'ai juste besoin de le savoir si jamais il se passe quelque chose...

La première main, rien du tout. Il passa à la paume de la seconde. Pas grand chose de concluant. Lorsqu'il la retourna, le regard de l'homme se fixa sur l'ongle de son majeur de la main gauche. En effet, il y avait une petite tache noire. Il recula précipitamment, le fixa d'un air à moitié effrayé, à moitié désolé, et fit son diagnostic :

Vous avez la Maladie. Suivez-moi, nous allons à mon cabinet.

Il se retourna et ouvrit la marche, sans même s'assurer qu'ils le suivaient. Pas visuellement en tout cas.

Auriez-vous mangé quelque chose d'insalubre ces derniers temps ? Quel a été votre dernier repas, et quand étai-ce ?

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Lucas

Créature

L'homme avait l'air gentil, il n'avait pas appelé la garde quand Maelie lui avait dit qu'ils souhaitent partir de la ville sans se faire voir. N'importe qui aurait pensé que ça sentait l'arnaque à plein nez, n'importe qui aurait pensé avoir à faire à des criminels, des bandits recherchés. Mais apparemment pas lui, il accepta de les aider à la condition qu'ils ne soient pas malades, infectés par un virus ou une bactérie qui sévirait dans les bas fonds de Nexus. Rien d’étonnant, l'insalubrité de cette zone de la ville n'était plus à prouver, on pouvait y attraper toute sorte de saloperies toutes plus gênantes les unes que les autres.

Lucas était confiant, il n'est jamais tombé malade de toute sa vie et il savait que les maladies humaines ne pouvaient pas l'infecter. C'est ce qu'il a apprit dans sa jeunesse quand son premier maître lui a enseigné à tuer, à traquer, à combattre et à se maîtriser. Il n'avais bien sûr pas fait ça par pure gentillesse, il s'était ensuite servi de sa machine à tuer pour se débarrasser de nombreux concurrents sur le marché des armes. Mais au moins Lucas connaissait ses capacités et son sang. C'était pour Maelie qu'il se faisait du soucis, elle état humaine (à première vue) et il ne voulait pas qu'elle tombe malade. Il fut rassuré en entendant le médecin confirmer que sa  maîtresse était en pleine forme et se laissa ausculter. Quand le verdict tomba, il n'y cru pas tout de suite. Il regardait d'abord l'inconnu avec un œil méfiant, puis il regarda son pouce, cette vision le fit pâlir.

-Ce... ce n'est pas possible...je ne peux pas..." dit il d'une voix tremblante.

Le petit tombait de haut, il se croyait totalement immunisé, jamais durant sa vie une maladie ne l'avait infectée, jamais, pas même un rhume avec toutes les nuits qu'il a passé dans le froid de l'hiver! Il ne savait pas quoi dire, il ne comprenait pas. Il s'était nettoyé les mains le matin même dans l'eau du bac et elle n'était pas là cette tâche.

Vous avez la Maladie. Suivez-moi, nous allons à mon cabinet.Auriez-vous mangé quelque chose d'insalubre ces derniers temps ? Quel a été votre dernier repas, et quand étai-ce ?

-C'était ce...ce matin, du pain frais et du lait."

Il regarda la main de Maelie, après tout elle en avait mangé aussi, mais elle n'était pas marquée elle...Était-ce les ennemis de la veille? Non, il a déjà mangé de la chair humaine à de nombreuse reprises et, à défaut d'être délicieux, ce n'était pas toxique. Il avait déjà mangé des malades, des blessés des gens en pleine forme, jamais ça ne lui était arrivé.
Il suivait le médecin d'un pas pressé, pressé de savoir de quoi il en retournait. Mais il restait éloigné de Maelie, d’ailleurs cet éloignement contrastait avec la proximité qu'il avait avec elle depuis la nuit qu'ils avaient passé. Il ne voulait pas la contaminer et resta donc loin...tête baissée à nouveau, comme honteux.

-Mais quelle est cette maladie Monseigneur? Comment l'attrape t-on et que fait elle?"
Fiche de Lucas
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Maelie

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La jeune fille fit un pas en arrière ; l'homme ne lui inspirait pas vraiment confiance, mais comme elle n'osait pas fuir ni le contrarier, elle lui tendit finalement ses mains pour qu'il les examine, une pointe de stress faisant battre son cœur à une vitesse croissante. S'il y avait vraiment une maladie ? Si elle l'avait attrapée ?... Elle fut soulagée à l'annonce du diagnostique. L'homme se dirigea alors vers Luca pour l'examiner à son tour. La jeune fille l'écouta avec attention tandis qu'il parlait, essayant de jauger les risques ; l'homme était-il un ami ou un ennemi ? Pourquoi serait-il l'un ou l'autre, en fait. Il voulait certainement retirer quelque chose d'eux, voilà tout. D'après ses mots, il semblait avoir compris dans quel genre de situation se trouvaient les deux jeunes gens, et il n'était pas du genre à poser trop de questions sur ce sujet là... 'était plutôt un bon point. La succube se demandait s'il serait vraiment prêt à les aider... en échange de rémunération, certainement. Oui, c'était l'explication la plus logique. Il était un des délinquants qui trainaient dans les parages, et il était toujours prêt à se faire payer pour des besognes plus ou moins légales. Il était tout de même étrange qu'il soit médecin... mais s'il ne l'était pas, pourquoi perdre son temps à faire croire l'inverse ? La moscovite avait toutes les peines du monde à cerner ce personnage mais, quoi qu'il en soit, il ne semblait pas foncièrement malveillant.

"Vous pouvez nous appeler... Valentina et... Dmitry."

C'était les premiers prénoms qui lui étaient passés par la tête, deux prénoms qu'elle aimait bien. Ça n'était que des noms de couverture, destinés éventuellement à leur sauver la vie, mais elle était tout de même assez satisfaite de son choix. Lucas avait une bonne petite bouille de Dmitry... Quand à Valentina, elle avait souvent voulu s'appeler ainsi. C'était bien plus doux et musical qu'Anastasia...

"Vous avez la Maladie. Suivez-moi, nous allons à mon cabinet."


Les entrailles de la rouquine se nouèrent. Lucas, infecté par une maladie grave !... Elle se précipita à la suite du "médecin" en se tordant les mains d'angoisse. Elle n'osait pas s'approcher du malade, de peur d'être contaminée elle aussi... bien qu'elle eut passé tout une nuit à dormir contre lui. Partagée entre la peur et la compassion, elle lui jetait des regard désolés, tout en ne s'approchant jamais à moins de deux mètres du pestiféré. Elle en ressentait une sorte de honte, mais la peur d'un germe invisible s'échappant au gré d'une expiration blondinet la maintenait à distance aussi sûrement qu'une laisse tiens un chien à l'écart des passants. Elle renchérit à la question du malade :

"Oui, est-ce que c'est contagieux ?... Vous connaissez le remède, hein ?"

Oui, forcement, il devait connaitre le remède, sinon pourquoi les emmener à son cabinet ? Sa méfiance à l'égard de l'inconnu s'était presque dissipée, éclipsée par l'inquiétude qu'elle ressentait pour son protégé.

Jigoku tsūshin

Légion

Ce que les deux autres protagonistes de l'histoire ne pouvaient voir, c'est que la cible souriait à pleines dents, comme satisfait. Malheureusement pour les deux jeunes gens, il était de dos. Un sourire à glacer le sang. Ichimoku Ren n'avait pas immédiatement vu que la fille parlait lorsque sa cible inspectait son compagnon. Il loupa donc le début de sa phrase :

...et Dmitry.

Un nom à consonance russe en plein milieu de Terra... Cette femme pouvait donc venir de la Terre, surtout qu'elle avait les traits physiques d'une parfaite petite russe. Ren se douta qu'il s'agisse vraiment de son vrai nom, ou alors de celui de l'adolescent, car il lui avait proposé de changer les noms. Bah, après tout, ce n'était pas important. Il connaissait le nom de sa victime, et cela lui était suffisant. Peut-être Hone Onna voudrait-elle savoir, mais rien n'est moins sûr.

A l'annonce de la maladie, l'adolescent avait d'abord semblé surpris, comme si cela n'était pas possible. Puis, il avait semblé plus effrayé qu'autre chose, demandant des informations sur cette fameuse maladie. Oui, quelle était cette maladie dont il parlait ? C'était la première fois dont Ren en entendait parler et, d'après l'homme, elle était répandue pour qu'on l'appelle ainsi.

Oui, est-ce que c'est contagieux ?... Vous connaissez le remède, hein ?

A cette question, l'homme fronça les sourcils, réfléchissant, toujours de dos par rapport aux deux autres. Après quelques secondes, il répondit :

La technique de propagation de cette maladie est un vrai mystère. Il semble toucher des personnes au hasard, même si ce n'est pas possible. Je pense personnellement qu'il s'agit d'une maladie passant par le sang de certains animaux, mais je n'ai pas encore trouvé des animaux portant ces marques. Et puis, je préfère éviter de me faire infecter. Concernant la guérison, il s'agit aussi d'un point délicat. Déjà, les remèdes sont très cher, et je ne les ai pas en quantité illimité. Ensuite, aucun traitement n'a encore fait ses preuves à 100%, malheureusement. La moitié de mes patients meurent quand même. Enfin, la guérison est lente et douloureuse... Ah, nous sommes arrivés.

Il rentra dans un des bâtiments délabrés des bas-fonds. A l'intérieur, il semblait que cela soit mieux entretenu. La pièce où il les mena était nettoyée minutieusement. L’œil de Ren était maintenant au plafond, où il pouvait avoir une vue globale de ce qu'il se passait sans se faire repérer. La pièce en question n'était pas bien grande, à peine quinze mètres carrés, mais assez pour qu'ils s'assoient sur une chaise chacun, avec un lit dans un coin.

Je vais devoir vous inspecter plus attentivement. Déshabillez-vous complètement et allongez-vous sur le lit que vous voyez ici. J'ai aussi besoin de savoir si vous êtes vraiment un humain ou alors une autre créature cachant ses attributs par magie ou quelque chose dans le genre. Je vais me préparer, je reviens.

Il passa dans une autre pièce et revint, à peine une minute plus tard, avec un masque de chirurgien et des gants en cuir fin, à défaut de latex.

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Lucas

Créature

Dans quelle galère s'était mit Lucas? Il avait apparemment attrapé une maladie grave, difficile à soigner. Le discours du médecin n'était pas rassurant, on ne connaissait pas le moyen de propagation et les quelques traitements existants étaient à la fois très cher et difficilement efficace...La première maladie qu'il attrapait était un virus mortel et dangereuse même pour lui, cette maladie devait être totalement nouvelle dans la région et très virulente. Mais peut être que le médecin pourrait l'aider, peut être qu'il allait guérir et pouvoir vivre une vie paisible aux cotés de sa maîtresse.

Le trio arriva finalement dans un bâtiment à l’extérieur miteux mais à l’intérieur très bien entretenue. Lucas n'aurait sûrement pas fait mieux, le médecin devait être un praticien compétent pour ainsi entretenir son cabinet. Lucas s'installa sur une chaise, ses pieds pendaient et bougeaient nerveusement. Mais cet endroit le mettait mal à l'aise, c'était très propre, trop propre, dans sa tête Lucas se disait que quelque chose n'allait pas....mais revoir la tache sur son pouce lui fit abandonner ses pensées.

-Je vais devoir vous inspecter plus attentivement. Déshabillez-vous complètement et allongez-vous sur le lit que vous voyez ici. J'ai aussi besoin de savoir si vous êtes vraiment un humain ou alors une autre créature cachant ses attributs par magie ou quelque chose dans le genre. Je vais me préparer, je reviens.

Lucas pâlit en entendant ça, il se figea quelques instants comme paralysé. Devait-il le dire? Devait-il mentir? S'il avouait, le médecin pourrait très bien appeler la garde et il mourrait de maladie alors que sa maîtresse serait surement en prison, seule.  Ses mains aggripaient fermement le siege et il serra instinctivement sa prise, il doutait, son esprit était entrain de surchauffer...Pendant la légère absence du médecin Lucas chuchota à sa maîtresse:

-Partez d'ici maîtresse, je n'ai pas d'argent, j'ai rien à lui donner contre des médicaments. Quittez la ville seule, vous serez plus en sécurité sans moi de toute façon..." Des larmes coulaient sur ses joues, un début de sanglot qu'il tentait de retenir. Elle devait partir, c'était la meilleur chose pour elle, le petit lui se voyait de toute façon condamné à mourir soit par la maladie soit par la garde et il ne voulait pas qu'elle subisse le même sort.

Le charlatant était de retour, le loup garou se leva, enleva ses vêtements et alla s’allonger sur le lit. Son corps frêle et imberbe, son intimité...tout était visible. Mais il ne savait toujours pas quoi dire concernant son aspect bestiale. Allongé il regarda Maelie, pensant que c'était peut être la dernière fois qu'il la verrait. Que la vie était injuste, pile au moment où il avait trouvé quelqu'un de bon, de gentil à servir, le voilà presque condamné...Puis il détourna son regard vers le médecin:

-Je...je suis un...un polymorphe*snif* mais je suis en grande partie humain quand même.. " avoua t-il. Techniquement ce n'était pas un mensonge...
Fiche de Lucas
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    ♥
    Un corps de rêve,
    une niaiserie intempérer,
    des fautes de participe-passé.
    ♥
La jeune fille pénétra dans la pièce à la suite du médecin. Si l'extérieur laissait à désirer, l'intérieur au moins avait l'air très soigné. Cet endroit était propre, comme on l'attend d'un cabinet de médecin. Cela rassurait la succube sur les intentions de l'inconnu, mais pas sur la maladie qu'avait pu attraper Lucas... cette histoire prenait un tour de plus en plus sérieusement funeste. Allait-on diagnostiquer à l'enfant un décès prochain, dans la stricte propreté de ce cabinet ? Quand le petit s'adressa à elle, elle faillit crier, soudain en colère. Quoi ? Il la pensait encore capable de l'abandonner comme ça ? Alors qu'elle avait pris des risques démesurés pour le sauver, alors qu'elle ne le connaissait que de vue ? Comme si elle était capable de l'abandonner à son sort ! Elle allait se jeter sur lui pour le secouer et le prendre contre elle, mais elle fit un pas en avant et resta figée sur place, le point serré par la frustration.

"Arrête de dire des conneries !" murmura-t-elle avec véhémence, "je reste avec toi !"

Il était beaucoup trop jeune pour qu'elle le laisse. C'était hors de question. Elle se calma un peu avant d'ajouter :

"Je ne risque rien. Vraiment rien. Ne t'inquiète pas pour moi, d'accord ? C'est toi qu'on doit..."

Elle s'interrompit au retour du médecin. Elle tiqua en apercevant la nature de ses gants, avant de se rappeler qu'il n'y avait certainement pas de latex sur Terra. Lucas avait choisi de décliner sa vraie nature, et il avait certainement raison. Ils étaient tous les deux déjà suspect de toute manière, alors autant se donner toutes les chances contre la maladie qui risquait de le tuer. Elle hocha doucement la tête, pour lui signifier qu'elle approuvait. Puis elle porta son regard anxieux sur le praticien, attentive à ses moindres faits et gestes.

Jigoku tsūshin

Légion

Au moment où l'homme mit un masque, l'oeil de Ren, qui était passé dans l'autre pièce, se ferma et il se retrouva devant Hone Onna, dans une ruelle à quelques pas à peine de la porte du soi-disant "docteur". Celle-ci était en train de le harceler, lui demandant ce qu'il se passait car elle n'avait pas la capacité d'entendre à travers les murs.

Alors ? Qu'est-ce qu'ils se disent ?
Il a fait se dénuder le petit, mais il viens de mettre un masque. Je peux donc rien lire. Il semblerait contaminé, et il voudrait l'inspecter. On entre ?
On entre.

Celle-ci toqua alors à la porte. A peine quelques secondes plus tard, leur cible ouvrit la porte.

C'est pour quoi ?
Nous avions convenu d'un rendez-vous à cette heure-ci. Vous n'avez pas oublié quand même ?

Il les regarda, l'air incrédule, ne se rappelant de rien. Puis, cela lui revint comme un flash. Effectivement, il les avait appelé pour un examen complet de l'homme ici présent.

Oui, je vois. Veuillez m'attendre dans la salle d'attente, soit la troisième porte sur la droite. J'ai un cas d'urgence à traiter, je ne serai pas très long.
Merci beaucoup.

Il se retourna voir ses patients. Quelque chose lui échapperait pendant encore quelques secondes, puis tout lui semblera normal. En réalité, il s'agissait d'un pouvoir donné à tous les assistants d'Enma Ai : ils pouvaient se faire accepter n'importe où, et se faire oublier avec un simple claquement de doigt. C'était bien évidemment la première fois que les deux hommes se rencontraient. Une fois retourné dans la salle avec les deux jeunes gens, Ren et Onna se collèrent tout simplement à la porte pour entendre ce qu'il se disait, tandis que Ren fit réapparaître son œil au plafond.

Désolé pour le dérangement, un rendez-vous qui peut attendre. Alors, voyons ça... Il s'installa sur une chaise, un peu trop haut par rapport à son patient, mais cela n'était pas très significatif. Il ne s'agissait pas d'un hôpital de luxe après tout ! Les premières marques apparaissent bien souvent au niveau au niveau des doigts, des doigts de pieds, des oreilles et du pénis pour les hommes. Enfin, chez vous, cette partie ne semble pas à vérifier, lui fit-il d'un ton totalement professionnel. Il arrive aussi que certaines apparaissent très tôt au niveau des orifices. Là par contre, je vais devoir vérifier plus attentivement. Ouvrez la bouche et tirez la langue...

Il prit une petite lampe de sa poche, de facture terrienne, et la pointa à l'intérieur de la bouche grande ouverte de l'adolescent.

Non, rien... Tournez votre tête pour que je voie vos oreilles... Voilà, rien non plus.

Il semblait docile et se laissait totalement faire. Cependant, Ren remarqua que la tache sur son ongle repeignait celui-ci entièrement, et une partie de la peau rose commençait à noircir de même.

Il y a un truc noir qui se répand sur le petit, murmura Ren à sa coéquipière. Il a vraiment attrapé quelque chose ! Ensuite, quoi, c'est un vrai mystère.

Maintenant, il s'agit de la partie la plus... délicate. Je vais devoir inspecter vos parties génitales.

Par respect certainement, il attendit que les deux autres répondirent.

La maladie se répandait normalement, au rythme qu'il lui avait imposé. Cette de cette fameuse Valentina aussi, mais plus discrètement. Il s'agissait surtout de commencer à affaiblir ses capacités de réflexion. Après tout, il semble totalement à ses basques, et serait peut-être prêt à tout pour l'aider. La fille ne serait pas bien utile pour ramasser de l'argent. Autant les utiliser pour s'amuser. En plus, il avait un magnifique hermaphrodite devant lui, un homme appelant à le violer. Et puis, de toute façon, pour eux, le tuer sonnerait la fin de leur parcours, même s'ils apprenait qu'il était la source de la maladie. Il était totalement en sécurité sur ce point de vue.

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Lucas

Créature

Alors qu'il revenait pour ausculter le jeune homme, un bruit se fit entendre à la porte. Quelqu'un frappait, un patient peut être ? Lucas n'y prêta pas attention, il regardait la tache qui se rependait sur tout son ongle et commençait à se développer sur la peau du doigt... Son anxiété n'en fut que plus grande, pourtant il ne se sentait pas faible, pas fiévreux ou autre, absolument rien d'anormal. Rien à part cette tache noire bien sûr. Le fait que Maelie reste avec lui fut à double tranchant, d'un coté ça le rassurait et le rendait heureux qu'elle ai choisit d'être présente à ses cotés. Mais de l'autre ça lui donnait une autre source d'inquiétude, il ne voulait pas qu'elle soit infectée elle aussi. Mais après tout c'est elle la maîtresse et donc c'est elle qui décide.

Au retour du médecin le jeune homme se remit en position pour permettre à l'individu de l'ausculter correctement, autant lui faciliter la tâche au maximum.  Lucas eu de grands yeux en voyant la lampe de poche, il n'en avait jamais vu et n'avait pas la moindre idée de ce que cela pouvait être. Un bâton magique qui projette de la lumière ?
Il écoutait attentivement le discours de médecin, le laissant l'examiner sous toutes les coutures qui lui semblaient nécessaires. Cependant à l'évocation de l'examen de son intimité, il baissa le regard, honteux et écarta doucement les jambes pour permettre au charlatant d'avoir un accès facile à son pubis.
Fiche de Lucas
Mais il y a aussi sa sœur,   Konu et la la geekete. Contactez moi plutôt sur cette dernière, c'est mon compte principal ;)

Maelie

Humain(e)

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  • FicheChalant

    Description
    "Ce qui n'apparaît pas sur l'avatar du personnage" ;
    Eh ben...
    ♥
    Un corps de rêve,
    une niaiserie intempérer,
    des fautes de participe-passé.
    ♥
Ce fut seulement à ce moment qu'Anastasia (cette tête en l'air) réalisa ce que signifiait la lampe de poche. Elle n'avait d'abord pas tiqué en la voyant, l'objet étant pour elle tellement trivial. A présent elle se souvenait qu'elle était sur Terra et que ce genre d'outils n'étaient pas courants. L'évidence la frappa soudain, avec tant de brutalité qu'elle en resta sonnée pendant quelques secondes. Ce cabinet, la manière dont le docteur auscultait son patient, l'organisation de la pièce... tout ici dénotait avec ce qu'elle avait aurait du rencontrer dans ce monde médiéval qu'était Terra. Cet homme venait de la Terre, il n'y avait aucune autre explication possible. Mais alors, que faisait-il ici ? Qu'est-ce qui avait bien pu le pousser à venir s'installer dans un monde parallèle au sien ? Et surtout, pourquoi dans cet endroit sordide et mal famé où il risquait visiblement d'être assassiné à tout moment ?

Lucas écarta les cuisses pour montrer son appareil génital, et Anastasia détourna le regard, par un réflexe de pudeur. Et tandis que l'énergumène était occupé à chercher des signes d'infections sur ou dans l'intimité du petit androgyne, la succube balada ses yeux un peu partout, à la recherche de signes éventuels qui lui permettraient de valider sa théorie. Elle ne savait pas si elle devait se sentir rassurée ou méfiante, connaissant les origines de leurs prétendu allié, mais elle voulait au moins être sûre de ce qu'elle supposait.

Jigoku tsūshin

Légion

Quand même, ce petit objet lui était très pratique pour simuler le fait qu'il inspectait la couleur des orifices des personnes. Il ne savait pas du tout quelle magie il utilisait, mais cela n'était pas vraiment important. Il suffisait juste de tourner l'espèce de manivelle de temps à autre pour que cela fournisse de la lumière. Il s'agissait en vérité d'un objet que lui avait cédé un de ses ancien "patients", venant, d'après lui, d'un autre monde. Il lui avait aussi apporté, entre autres, le masque qu'il portait actuellement, ainsi qu'un tas de bibelots qu'il avait pu revendre pour une belle somme.

Voyant que la fille regardait aux alentours, Ren ferma immédiatement son œil au plafond, redevenant comme si rien ne s'était passé. Il se décolla légèrement de la porte et chuchota à Hone Onna :

J'ai failli me faire avoir... Elle est en train de regarder autour d'elle.
Elle aussi a des soupçons sur cet homme ?
J'en sais rien, mais il a une lampe torche...
Il pourrait donc connaître la Terre... Voire même y être allé lui-même.
De toute façon, ce n'est pas notre problème.

Ils s'arrêtèrent quand ils entendirent leur cible parler.

Elle commence à avoir des soupçons apparemment... Pourquoi elle regarde partout autour d'elle, comme si elle cherchait quelque chose ? D'accord, l'objet qu'il portait à la main était étrange, mais il avait vu beaucoup plus insolite lorsqu'il avait rencontré un homme venant de Tekhos, un exilé qui lui avait montré un peu ses technologies. Tout pouvait exister dans ce monde, et ce qu'il était en train de faire en était la preuve vivante. Transformer un humain en zombi forcé par la maladie de l'autre d'accomplir ses moindres désirs. Sans ménagement, il écarta le vagin du surnommé Dimtry, ou quelque chose du genre, mettant deux doigts à l'intérieur, et l'éclaira. Bien entendu, il n'y avait strictement rien, c'était juste pour les inquiéter et tâter la résistance sexuelle du garçon (?). Il trouva qu'il était assez dilaté. Peut-être était-il un esclave sexuel... L'examen de son anus, pourtant seulement visuel, confirma cette théorie. Oui, un parfait esclave sexuel, avec sa... particularité. Il décida de passer au niveau supérieur, pour voir vraiment ce qu'il avait dans le ventre. Il se redressa, finissant ainsi son inspection, et se mit à parler :

Eh bien, rien de vraiment concluant. Malheureusement pour vous. Le seul moyen maintenant de voir quelle est l'avancée de la Maladie, et si nous pouvons encore l'arrêter avec des traitements conventionnels, est une réaction entre le liquide sexuel et le sang.

Maintenant, il s'agissait de la partie amusante. Dimtry devrait commencer à se sentir faible, très faible. Plus assez fort pour se masturber seul jusqu'à la jouissance en tout cas. Il retourna vers le placard, en sortit un récipient de cuisine ainsi qu'un couteau. La lame de ce dernier était rutilante, et semblait avoir été nettoyée avec grand soin, comme s'il nettoyait ses ustensiles, ce qui était vrai après tout, puisqu'il n'utilisait que ceux-ci, et les déposa par terre, devant lui.

Vous allez devoir vous masturber jusqu'à la jouissance. Si vous le désirez, je peux sortir de la pièce. Pour l'entaille, je préfèrerai la faire, mais si vous avez une objection personnelle, je m'y plierai. Comprenez que tout cela est pour votre bien.

Et maintenant, il attendait la réponse, qui serait certainement de lui demander de l'aide pour ce faire. Il était absolument hors de question que l'autre s'en même, puisqu'elle risquerait aussi d'attraper la maladie. Une simple masturbation énergique, comparé à ce qui l'attendait, ne serait qu'une partie de plaisir...

Dehors, les deux personnes se regardaient, avec un air étonné dans les yeux.

Sérieusement ?...
Apparemment, dans ce monde, le sexe a beaucoup plus d'importance que sur Terre. Va savoir pourquoi !...

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Lucas

Créature

Lors de l’auscultation de son intimité, Lucas préféra détourner le regard vers le sol. Il sentait les doigts du médecin en lui, ce n’était pas très agréable. Cette observation lui sembla durer des heures alors qu’elle ne dura que quelques secondes. Il se demandait s’il était vraiment judicieux d’utiliser le bâton magique, si ça se trouve cela pouvait lui donner une maladie (encore une) ou alors lui faire mal en cas de décharge arcanique. Mais il cessa bien vite d’y penser, durant les quelques secondes qui s’écoulèrent, il sentait ses forces l’abandonner, ses yeux était lourd, ses muscles étaient tous relâchés à cause de la fatigue. Ses mains qui serraient nerveusement le lit durant l’auscultation relâchèrent leur pression pour s’affaler misérablement sur le matelas. Sa respiration devint lente, il était épuisé sans rien faire.

En entendant le verdict de l’escroc, il se redressa difficilement. Son regard fatigué traduisait la confusion dans laquelle se trouvait son esprit. Avait-il bien entendu ? Avait-il bien comprit ? Non ça ne pouvait pas être ça, sa fatigue devait le faire mal réfléchir. Cependant le médecin confirma ses pensées, le blondinet devra se masturber ? Jusqu’à jouir ?  Lucas regarda Maelie d’un regard perdu, il ne savait que faire, Il ne savait pas quoi en penser. Puis après mûre réflexion il estima qu’après tout c’était lui le médecin… Il se laissa retomber sur le lit, déplaça sa main à son entrejambe et commença à se caresser. Mais pas besoin d’être médecin pour se rendre compte qu’il n’était pas en état pour ça.

-Je.. ne peux pas, je suis trop fatigué pour me masturber. Je n’ai plus de forces monseigneur…Il n'y a vraiment pas d'autre moyens? demanda t-il d'une voix faible.
Fiche de Lucas
Mais il y a aussi sa sœur,   Konu et la la geekete. Contactez moi plutôt sur cette dernière, c'est mon compte principal ;)


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