Ces adolescents ne se rendaient pas compte. Ils ne pouvaient pas le savoir, mais ils étaient vraiment des êtres de toute beauté. Comment ne pas avoir envie de coucher avec eux ? De les caresser, de les embrasser, de les serrer, de les masser... Leur peau était fine, douce, chaude, elle n’était pas encore craquelée par le temps, fanée par le poids des ans... Non, cette peau était douce, ferme, et c’était si bon, si bon, de les caresser, de les masturber, d’avoir le sentiment d’agir pour eux, de les éduquer. Si ça ne tenait qu’à Myumi, elle aurait décrété une journée nationale de l’éducation sexuelle, où chaque senseï aurait eu l’obligation morale de s’assurer de l’éducation sexuelle intime de leurs élèves. D’un autre côté, si une telle journée devait exister, les relations entre un professeur et son élève n’auraient plus ce caractère intime et libéral... Après tout, quand un professeur couchait avec son élève, il y avait là un charme supplémentaire, une violation d’un interdit moral, d’un tabou sociétal... En somme, une sorte de libération, d’affranchissement, de supériorité de l’individu sur la société. Et, quand bien même, ce n’était pas comme si ces deux femmes faisaient quelque chose de mal ou de répréhensible. Elles ne faisaient rien de plus que se faire mutuellement plaisir. Qu’on la damne si Elianne se sentait violée.
La jeune femme était tellement excitée qu’elle n’arrivait même plus à parler, et s’écrasait contre l’estomac de sa professeur, tandis que cette dernière gémissait et soupirait. La brave adolescente était comblée, et, entre ses doigts, Myumi la sentait en train de se vider, son jus intime barbouillant ses doigts, tachant sa culotte, filant le long de ses jambes, formant des gouttes sur le sol, une petite tâche qui allait en s’épaississant. Sans les gémissements et les soupirs de l’intéressée, on aurait peut-être pu entendre le *PLOUIC ! PLOUIC !* que sa cyprine devait voir en touchant sur le sol. Mais, honnêtement, il n’y avait rien de plus bon, de plus délicieux, que d’entendre Elianne gémir et soupirer. Son corps remuait contre les lourds seins de la prof’, et, tandis qu’elle continuait à la masturber avec deux doigts, son autre main s’appuyait sur sa tête, afin de l’empêcher de s’affaler. Myu’ sentait la chaleur monter en elle, s’accroître au fur et à mesure que cette petite perle se dandinait, mais se déshabiller ne faisait pas encore partie de ses pronostics. Oh non, elle avait encore d’autres projets avant ça ! Pour l’heure, elle faisait simplement plaisir à Elianne, et, par ses doigts inquisiteurs, elle achevait de sceller entre elles une relation. Car, quand bien même Myumi fantasmait sur ces adolescents, elle se devait bien d’admettre qu’Elianne avait quelque chose que les autres n’avaient pas... Une sorte de valeur supplémentaire, quelque chose de difficile à cerner, mais qui était non moins réel. Il y avait en elle un truc en plus, tout simplement. Et ce petit truc faisait toute la différence, embellissant l’ensemble. Ce petit truc faisait que Myumi était particulièrement heureuse de l’avoir avec elle.
Elle fut donc assez surprise quand, parvenant à surmonter ses soupirs, Elianne, qui commençait lentement à glisser contre le corps de sa prof’, alla poser chacune de ses mains sur ses fesses. Myu’ en fut surprise, et poussa un petit soupir. À travers sa robe rouge fendue, elle sentit les deux belles mains moites et trempées d’Elianne se presser contre son corps. Cette dernière continuait à soupirer, et Myu’ se blottit davantage contre elle, l’embrassant sur les cheveux, la félicitant, l’encourageant à voix basse, par des mots coquins :
« Là, là, ma belle... Détends-toi, détends-toi, oui, humm... Nous sommes entre nous... Laisse-toi aller, laisse ta prof’ te faire jouir... Ta belle senseï... Laisse-moi te faire jouir... Là, vas-y, détends-toi, tu es entre mes mains, maintenant... »
Plus rien ne serait jamais pareil entre elles. Depuis des semaines, environ, Myumi avait envie de coucher avec elle. Ce long fantasme avait enfin trouvé le moyen de s’accomplir, et elle ne comptait pas Elianne filer si facilement. Cette dernière finit par se crisper, ce que Myu’ ressentit. Un réflexe inconscient de sa nature d’être partiellement succube ? Ou alors une sorte d’appréhension liée à sa grande expérience en la matière ? Quoiqu’il en soit, la jeune femme finit par s’abandonner, et l’orgasme vint, alors qu’elle bascula sa tête en arrière, l’enfouissant entre ses seins, heurtant son corset rouge. Myumi continua à remuer lentement ses doigts, heurtant son clitoris, jusqu’à ce qu’elle sente Elianne se relâcher d’un coup.
Myumi retira alors lentement ses deux doigts trempés de la culotte d’Elianne, et laissa cette dernière se remettre sur ses pieds. Ses doigts étaient trempés, et elle les fit remonter le long de l’estomac d’Elianne, laissant deux belles traînées, jusqu’à ses lèvres. Elle les caressa alors, glissant dessus, résistant brièvement à la tentation de lécher Elianne les sucer, puis lui donna un ordre :
« Mets tes doigts dans ton intimité, ma puce, et goûte ton propre nectar, pendant que je vais l’évaluer... »
Myumi enfourne ses doigts dans sa bouche, et les suce, aspirant par la même occasion la cyprine d’Elianne, puis les retira ensuite, après de longues secondes. Elle laissa à Elianne le soin de faire de même, puis, une fois ceci fait, elle posa ses mains sur ses épaules, et la retourna. Les deux femmes s’observèrent ainsi, et Myu’ posa une main sur le menton d’Elianne, relevant sa belle tête, pour lui offrir un gros baiser langoureux, sa langue filant dans la bouche de la belle. Le baiser traduisit un peu le désir que Myu’ ressentait, car il se fit pressant, et elle finit par attraper la longue masse de cheveux d’Elianne, et par la soulever. Elle posa son autre main en appui sur les belles fesses de son étudiante, et alla la plaquer contre le mur, l’écrasant contre elle, écartant ensuite sa main pour caresser ses jambes. Elle rompit brièvement le baiser, et poussa une simple question, mais qui, à elle seule, suffisait à tout résumer :
« Encore, ma chérie ? »