Montre moi ! [pv Rahemar ]

Les personnes passaient en masse dans cette rue. Des femmes, des hommes, des lycéens et de jeunes enfants se mouvaient ou courrait pour la plus part. C’était drôle de tous les voir se dépêcher comme si ils étaient en retard. Beaucoup d’entre eux s’entre bousculèrent sans s’excuser pour autant. Parfois, certains réagissaient mal aux bousculades et des feuilles de papiers volaient alors dans les airs avec le bruit de corps qui sombrait au sol. Tant d’agitation pour rien au final …

La jeune femme aux cheveux platine était là, observant cette fourmilière humaine depuis le haut d’un bâtiment. Comment s’était-elle retrouvée là ? Et bien il est facile de grimper des édifices quand on a une paire d’ailes. Cependant, la demoiselle ne les avait pas utilisés pour monter jusqu’aux toits, c’était bien trop voyant … Surtout parmi une bande d’humain sans pouvoir pour la plupart et qui n’avait aucune conscience d’un monde magique. Ses simples sauts avaient suffit. La belle était capable de grands exploits, sa force était hors du commun alors que son corps démontrait une femme fine et limite fragile. L’habit ne fait pas le moine comme certaine le dise. Après tout … La platine était destinée à être soldate, le militaire parfait des armées. Mais le destin en voulut autrement pour elle…

Sayana était là, assise, à regarder tous ces êtres passer. Ces gens courraient pour leurs travails quotidiens ou encore pour arriver à temps à des cérémonies comme des mariages ou la participation à des émeutes. Des choses que la soldate ne comprenait pas. Comment aurait-elle avoir la connaissance sur ces habitudes typiquement propre à la planète Terre ? Elle n’avait connu que la violence, que la douleur, que le meurtre et la défense de son peuple par le biais des armes. Sayana avait été conçut pour ça. Conçue pour n’être qu’une arme à la botte d’une armée, comme … un simple objet au final.


«  Je me demande bien pourquoi tout ces gens courent de cette façon comme si la mort les poursuivaient … Ils n’ont pourtant rien à se reprocher ? »

« - Va savoir Sayana. Cela doit être due à leur vie de tous les jours … Si cela te perturbe autant … Rien ne t’empêche de te renseigner … »

« Me renseigner ? Mais … Où ? »

« -Réfléchit un peu … Où peut-on ranger toutes les informations disponibles ? Dans des ouvrages … non ? »

«  Oui ! Pourquoi je n’y avais pas pensé plutôt ? »


Une bibliothèque ! C’était l’endroit idéal pour s’instruire après tout ! L’endroit parfait où tout plein d’ouvrages sur tous les sujets possibles étaient rassemblés en un même lieu. Si elle voulait en savoir plus sur la vie des humains et leurs coutumes, il est certain que c’est là qu’elle aurait trouvé toute les réponses. Ho ce n’était pas la première fois que Sayana venait sur Terre … juste … la troisième ou quatrième fois ? Elle était plus habituée au plan de Terra. Mais les gens du Nexus ne vivent pas du tout de la même manière. C’est un temps plus médiéval, plus magique … un monde parfait pour Sayana qui se sentait un peu comme chez elle. Même si elle venait d’un monde plus technologique, le fait de rencontrer des créatures de toutes sortes lui rappelaient son monde natal. A la différence de la Terre qui, apparemment, ressemblait plus à son monde point de vue technologique mais dont la vie semblait bien plus monotone …

Soit ! Il fallait donc trouver une bibliothèque maintenant … Mais … Où ? C’était la question que la jeune femme se posait. L’un de ces habitants de Seikuzu n’aurait sans doute aucun mal à lui donner la direction. C’est ce qu’elle allait faire ! La belle se redressa et parti sur le bord du toit à l’opposé de la rue principale afin de ne pas être repérée dans sa chute. Cela aurait été … suspect n’est-ce pas ? Voir une femme sauté d’un bâtiment de dix mètres de haut sans recevoir la moindre fracture. Une fois au sol, elle rajusta sa tunique de cuir et enleva d’un bref coup de main la poussière présente sur sa jupe. De bonne fois, la platine se rendit dans l’allée principale et interpella une jeune lycéenne qui venait apparemment finir sa journée de cours, il n’était que quatorze heures et demi pourtant …


- Excusez moi mademoiselle … Puis-je vous poser une question ?

-Bonjour madame ! Oui ? Dites-moi ?

- Je suis à la recherche d’une bibliothèque … vous ne sauriez pas m’en indiquer une ?

-Si bien sûre ! Dans mon école même ! C’est au Lycée de Seikuzu, par là, vous ne pouvez pas vous tromper !

-Merci beaucoup jeune demoiselle !


Parfait ! La jeune femme sourit à la jeune lycéenne qui lui sourit en retour avant de rejoindre ses collègues de classe qui l’attendait plus loin. Le visage de Sayana se tourna alors vers le grand bâtiment qui n’était que quelques rues plus loin. Cette fameuse école …

La belle s’y rendit alors en une vingtaine de minute, juste le temps d’arriver sur les lieux. Elle chercha alors cette fameuse bibliothèque, posa des questions sur des élèves encore présent qui lui indiquèrent avec précision la localisation exact du lieu et elle les remercia.

Enfin arrivée ! La platine poussa l’une des portes et découvrit la place remplit de tables, d’étagères avec des livres en tout genre. L’endroit était grand … Très grands même ! Sayana sourit. Oui … elle allait y trouver son bonheur…


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Loveless

Act I

Infinite in mystery is the gift of the goddess
We seek it thus, and take to the sky.
Ripples form on the water's surface
The wandering soul knows no rest.



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Quelques heures c’étaient écoulées déjà et Sayana avait fait une petite pause dans ses ouvrages pour lire un ouvrage pris au hasard. ‘Loveless’ . un livre qui ressemblait plus à de la poésie fictive qu’autre chose mais cela ne gênait pas la platine. Cela détendait des trois autres livres qu’elle avait lu sur la culture japonaise peu avant. Etrangement … lire ces quelques passages lui rappelaient quelqu’un sans trop savoir qui. En réalité ce n’était pas à elle que ces passages faisaient remonter des souvenirs mais à son double Sephiroth. Il avait eu un ami de son vivant, avec qui il jouait quand ils étaient plus jeune, qui lisait exactement le même type de livre. Il se rappelaient de ces citations incessante de ce livre. Cela le faisait sourire intérieurement. La jeune femme cessa de lire et sourit à son tour comme pour faire apparaitre le sourire de ce dernier au grand jour. Elle ferma doucement les yeux.


« Cela te rappelle quelque chose ? »

«-Ho que oui … Un très vieil ami … Qui n’est plus malheureusement … »

«  Comme tant d’autres … »


La jeune femme rouvrit ses yeux et regarda le plafond brièvement, comme replongée dans ses souvenirs lointain de sa vie précédente. Ses yeux turquoise descendirent à nouveau sur le livre qu’elle tenait puis sur les cinq autre ouvrages qui se tenaient encore à ses cotés puis elle soupira longuement. C’était bien beau la lecture mais elle avait l’impression de ne rien connaitre de ce monde et de n’être au final qu’une étrangère. Et puis … il y avait des passages qu’elle ne comprenait pas. C’était déjà un grand miracle et une chance incroyable que les gens de ce pays et elle parlaient le japonais. Etait-ce un coup de chance ?


- En tout cas … ça va me prendre la journée pour finir ces ouvrages … Déjà que ce n’est pas évident à comprendre …


Sa voix était basse et les paroles étaient destinée à elle-même, comme si elle parlait à haute voix mais veillant à ne pas distraire ceux qui étudiaient.

Houlà, il y avait du monde, dites-donc !  Il était surpris, mais d’un autre côté, il n’y avait pas de meilleure méthode pour passer inaperçu, et ce, quelle que soit son apparence. En cet instant, c’était celle d’un lycéen des plus classiques et il se fondait dans la masse complètement, surpris par  la facilité avec laquelle les humains s’oubliaient les uns et les autres comme ça, sans réfléchir outre mesure...

Mais le dieu avait la vision d’une autre chose : il s’agissait d’une jeune femme qui était là où* elle n’aurait pas du être, une jeune femme avec des ailes donc, qui avait pu monter jusqu’en haut du bâtiment pour observer le contrebas. Elle avait une vue dégagée et impeccable, on s’en doutait… Le contraste entre le fait de monter aussi haut et son côté malingre avait de quoi choquer plus d’un, mais Rahemar avait vu bien des choses, et pour le choquer il fallait en montrer bien davantage. Il l’observait aussi discrètement qu’on observe un faucon en, chasse, en se demandant en permanence si il était découvert… mais puisque non, inutile de réfléchir, et de toute manière, au pire, changer d’apparence dans une foule était autrement plus discret que si il n’y avait personne à la ronde… alors il ne se privait pas de profiter de la présence de la fourmilière humaine, de la fourmilière estudiantine. Finalement, intrigué par cette personne, ou du moins, assez intrigué pour s’en approcher et en apprendre plus pour, qui sait, jouer avec elle…

Finalement, la voyant s’éloigner, il commença à la suivre, à une distance qui était des plus respectables, juste assez pour ne pas la perdre… mais une question le tarauda quand il vit où elle se rendait. Une bibliothèque ? Pourquoi diable une bibliothèque ? C’était particulièrement curieux comme choix, mais sans doute était-ce parce qu’elle était en pleine recherche. Mais sur quoi ? La principale qualité de Rahemar était sa curiosité débordante.  Aindsi, l suivre n’était pas une option, c’était une obligation, un impératif.

Il s’agissait de la bibliothèque municipale de Seikusu. Aussi, elle fut vitre trouvé eet il la suivit à l’intérieur, devenant ombre ou lumière selon les besoins, avant de finalement apercevoir la jeune femme assise à une table  avec plusieurs livres, notamment un, loveless… il se demanda pourquoi avant de se dire que cela n’avait aucun intérête t commença à rebrousser chemin… il prit l’apparence de la jeune femme, dans un coin sombre, avant de se rendre compte d’une chose :  elle n’était pas seule dans sa tête !  Il eut envie d’éclater de rire, mais il se retint de justesse, non, il fallait qu’il garde son sérieux : !  Il avait trouvé ce qu’il allait faire de sa journée, et cela promettait de grandement s’amuser !

Il s’approcha, changeant à nouveau d’apparence, similaire à celle de la jeune femme mais il s’agissait d’un homme, de haute stature, dont les ailes se camouflaient dans  son noir manteau, donnant l’impresion de lui donner davantage de relief…

« Il n’y a que toi qui oblige à les lire, tu peux très bien survivre sans avoir recours à eux… »

La voix grave de Sephiroth se fit entendre à l’oreille de la jeune femme.

« Sayana, tu peux aussi vivre différemment  au lieu de prendre des informations théoriques les récupérer sur le terrain… »

Il attendait sa première réaction avec plaisir !

- Il n’y a que toi qui oblige à les lire, tu peux très bien survivre sans avoir recours à eux…


La jeune femme sursauta, manquant de tomber de sa chaise sur laquelle la jeune femme était assise que sur deux pieds. Elle se rattrapa de justesse en accrochant ses doigts à la table où étaient posés ses quelques livres. Ses yeux étaient écarquillés, cherchant rapidement du regard d’où venait cette voix. Voix … qui lui était familière, même trop familière.


«  Tu … m’as parlé ? »

« -Moi ? Je ne t’aie rien dit Sayana … Tu devrais peut-être arrêter de lire ces ouvrages. Cela ne nous mènera à rien … aussi bien pour toi que pour moi … »


Elle ne l’avait écouté jusqu’au bout. C’était simplement contenté de l’infirmation que son double venait de lui fournir. Mais … cette voix … semblait si vraie, encore plus vraie que celle de son aïeul qui sommeillait en elle. Son cœur battait sous l’adrénaline déchargé dans son corps comme si un danger imminent était là alors … Qu’il n’y avait rien d’apparent.


«  Je dois avoir rêvée al … »


Elle n’eut même pas le temps de finir ses propres pensées. Son regard turquoise était dirigé sur le coté gauche, la où l’obscurité était plus importante. Des cheveux d’argent qui scintillaient, des yeux fins aux couleurs identiques aux siens, une longue tunique de cuir noir muni d’épaulières blanches, un long pantalon de la même couleur. C’était un homme apparemment bien battit mais quelque chose n’allait pas. Sayana le contemplait à la fois fascinée et terrifiée par ce qu’elle voyait. Cet homme avait trop de similitude avec elle. C’était sa copie conforme mais … au masculin. La soldate avait du mal de réaliser ce qu’elle voyait. Doucement, elle ferma les yeux avant de frotter ceux-ci avec sa main. Non … ça ne pouvait pas être possible ! Ce qu’elle voyait devait être une illusion ou un rêve. Oui ça l’aurait fait ! Elle se serait endormie en lisant un de ces livres qui, il fallait bien l’avouer, était plus que somnolant … Et ce qu’elle voit ne serait que le fruit de son imagination. Ce n’était pas la première fois qu’elle rêvait d’être là en compagnie de l’ancien héro de la Shinra mais ce qui la dérangeait en faite … C’est que ce n’était pas un rêve. Elle se pinça doucement la joue pour vérifier la thèse de l’endormissement. Dans les rêves, la personne qui est plongé dans son subconscient ne ressent pas ou peu de chose.


« Aie ! »


Raté … ce qu’elle pensait être un rêve n’en était pas un … c’était bien … la réalité pur et dur. La belle rouvrit ses yeux et le regardait encore plus stupéfait. Qu’est-ce qu’il faisait là bon sang ?!


-Sayana, tu peux aussi vivre différemment  au lieu de prendre des informations théoriques les récupérer sur le terrain…

-Heu …


Sayana le regardait avec des yeux ronds encore un instant avant de se reprendre. Il fallait vérifier ça ! Elle ferma le livre de Loveless et se leva vers le dieu de la supercherie sans le savoir. La soldate arrivait face à lui en le regardant dans le moindre détail. Non … plus aucun doute pour elle. C’était bel et bien lui !


- Mais comment tu as fait ? Enfin on … tu ! Tu es sensé être en moi et ne pouvoir sortir que si je le désire !


C’était l’incompréhension pour elle. Et le pire dans tout ça … C’est que son propre double ne semblait pas voir ce qu’elle voyait. Comme si il n’était qu’un fantôme. Sayana avait donc toute les raisons de croire que celui en face d’elle était le soldat qui l’habitait depuis sa naissance.

Et voilà, elle l’avait vu !  Alors ? Quel effet cela faisait-il de se retrouver face à face avec l’autre être qui habitait sa conscience, ou du moins en théorie ? Car n’oublions pas que ce n’était pas le réel Sephiroth mais plutôt une copie qui hantait son âme mais plutôt une sorte de….. éguisement ? Oui, c’était cela, une apparence tout ce qu’il y avait de plus réel. Il avait l’air de Sephiroth, il parlait comme Sephiroth, il agissait comme Sephiroth, mais ce n’était pas Sephiroth.

Elle semblait choquée de voir ce spectacle. Pourquoi donc ? N’avait-elle jamais vu celui qui se cachait en elle ? Allons, soyons sérieux ! Cela luin semblait si peu probable ! Il la regarda dans le fond des yeux, en fait, cette fascination terrifiée qu’elle exprimait n’était en fait en réalité qu’une forme d’incompréhension la plus complète. Il lui sourit, ce petit sourire en coin qui se voulait en même temps énigmatique et chaleureux.

Oui, Aïe, se pincer, ça faisait mal, c’était un peu le principe de se pincer, il lui semblait ! Il caressa du regarda la jeune femme qui venait de se pincer la joue dans l’espoir – ou dans la peur -  de rêver.

Enfin, elle exprima son incompréhension et il rit doucement, mais ce n’était pas réellement Sephiroth qui riait, c’était plutôt le dieu dans l’ombre di regard du SOLDAT qui riait, mais cela passait assez bien pour le rire du guerrier surentrainé. Cette incompréhension qu’elle exprimait enfin donnait un tout nouveau sens à ce qu’elle éprouvait et en même temps, n’éprouvait pas…

« Ah mais c’est cela le plus beau !  Je suis lui, et donc toi sans l’être complètement… pauvre petite Sayana, perdue dans ce monde, si seule en même temps… comment pourrait-elle se sentir plus à l’aise si ce n’est en ma présence à ses côtés ? Je suis là parce que tu l’as voulu, peut être pas consciemment, mais tu l’as voulu tout de même. Tu voulais pouvoir partager ta réalité avec moi, avoir quelqu’un qui te comprendrai à tes côtés dans ce monde… me voilà. Je suis juste la cristallisation de ton désir de ne pas être seule et d’avoir une aide plus physique qu’une voix dans ta tête. Je suis devant toi parce qu’au fond de toi tu le désires, tout simplement ! »

Il lui sourit et lui caressa la joue. Etait-il bel et bien comme le grand SOLDAT ? Oui, sans l’ombre d’un doute, du premier grain de peau jusqu’au dernier cheveu. Il était son parfait duplicata aussi bien physique que mental, et il aurait été capable de réaliser tout ce que la voix dans sa tête aurait pu réaliser si elle prenait corps…

Il lui tendit alors la main, engageant, avenant, comme une invitation à venir avec lui vers le grand monde.

« Viens, allons recueillir ces informations sur le terrain, allons trouver comment comprendre ce monde en l’expérimentant plutôt qu’en l’apprenant ! »

Nouveau sourire éblouissant de sa part.

- Ah mais c’est cela le plus beau !  Je suis lui, et donc toi sans l’être complètement…


Je suis lui et toi sans l’être complètement ? Qu’est-ce que cela signifiait ? Ce n’était pas Sephiroth ? Ce n’était pas celui qu’elle pensait ? C’était un usurpateur ? Un imposteur ? Diable ! Comment cela aurait-il pu être possible ? Doucement ses yeux se froncèrent et elle recula de quelques pas. Elle était méfiante à présent. Pourquoi ? Pourquoi un usurpateur se passerait pour son double ? Et puis … une chose qui l’étonnait sur le fait que la personne en face d’elle soit un faux Sephiroth c’était … Comment diable avait-il pu avoir cette forme ? SA forme ? Seule elle le connaissait et sans doute quelques autres personnes mais uniquement originaire de son monde. Le grand soldat avait sa réputation après tout il avait été le meilleur membre du SOLDAT de son époque et surtout … Il avait invoqué un météore dans l’espoir de détruire la planète où il avait vu le jour … Pourquoi ? Pour servir celle qu’il croyait être sa mère … une calamité des cieux … Une fausse déesse… Un monstre …


- Pauvre petite Sayana, perdue dans ce monde, si seule en même temps… comment pourrait-elle se sentir plus à l’aise si ce n’est en ma présence à ses côtés ?


Ses sourcils se froncèrent d’avantage sous ses paroles. Comment pouvait-il savoir qu’elle se sentait si … Seule ? Que seule la présence de son double dans son esprit était la chose qui lui permettait de se sentir comprise, de se sentir rassuré par la présence d’un être proche. Comment ? Mais comment savait-il ? Sayana avait ce profond malaise qu’on lisait ses pensées et son âme comme un livre ouvert. C’était dérangeant … Très … Dérangeant …


- Je suis là parce que tu l’as voulu, peut être pas consciemment, mais tu l’as voulu tout de même.


Il est vrai que l’un des plus grands désirs de Sayana était de voir Sephiroth à ses coté. Pas vraiment comme un couple mais comme une présence matérielle rassurante. Comme un grand-frère ou un père. Même si il faut l’avouer …Sephiroth était plutôt un bel homme. Sayana en avait les joues rosées rien qu’au fait de penser à cela, à sa beauté.


«  Mais comment il peut le savoir ? Et puis … C’est qui ? »

-Tu voulais pouvoir partager ta réalité avec moi, avoir quelqu’un qui te comprendrai à tes côtés dans ce monde… me voilà


La soldate gardait encore ses distances tout en le regardant. Qu’est-ce qu’il lui voulait ? Qu’était-il en réalité ? Et … comment savait-il ce qu’elle ressentait en ce moment ? Cette solitude … Sayana le cachait du mieux qu’elle le pouvait aux autres. Et puis cela ne regardait pas le monde ! C’était ses problèmes. Elle gardait donc encore la distance et ses sourcils froncés avec encore ce regard méfiant sur son visage angélique.


-Je suis juste la cristallisation de ton désir de ne pas être seule et d’avoir une aide plus physique qu’une voix dans ta tête. Je suis devant toi parce qu’au fond de toi tu le désires, tout simplement !


Il s’approche alors pour caresser sa joue. Elle donna un coup bref sur sa main et se recula d’avantage pour qu’il reste hors de sa zone personnelle. Pour qui il se prenait ?


-Je ne sais pas qui vous êtes, ce que vous êtes et comment vous faites pour l’imiter aussi bien mais je sais que vous n’êtes pas mon double !


Pourtant chose qui pouvait lui faire penser l’inverse était l’absence total de réaction de son double. Etait-il encore là ? Ou non ? Sayana ne savait trop croire en fait. Les paroles de ce faux Sephiroth la mettaient sur ses gardes. Est-ce que c’était voulut de mettre un tel mystère et dévoiler indirectement sa fausse identité ?


- Mais je ne vous laisserais pas m’approchez d’avantage et encore moins l’imiter …


Sa main se serra et sa lame apparut dans un long silence et après une douce lueur verte turquoise qui s’était émané de sa chevalière à la main gauche qui avait pris la forme d’une arme. Une grande arme. Son masamune en réalité. Elle sortait les armes ? C’est qu’elle se sentait menacer … Mais pourquoi diable son double ne réagissait pas ? Son double aurait peut-être saisit l’occasion de se rattraper pour mieux tromper la jeune femme ou continuer sur sa lancée et risque un combat certain. Même si Sayana ne savait pas trop à quoi elle avait à faire …

Elle lui donna un petit coup sur la main pour qu'il ne la touche pas, et elle recula. Si, si c'était ainsi qu'elle voyait les choses, il ne l'approcherait pas. IL n'était en effet, pas son double, loin de là, il n'avait rien de ses courbes féminines, non, il était devenu Sephiroth, le plus grand membre du SOLDAT. Et parce qu'il avait pris son apparence, il avait la possibilité de connaître son passé, ses pensées, et même ses connaissances techniques, comme le maniment du masamune… mais si elle souhaitait une preuve, alors soit.

Elle ne le laisserait pas l'approcher ? Soit, après tout, elle pouvait bien tenter ce qu'elle voulait, il savait d'avance une chose : qu'elle ne serait pas  forcément vainqueur d'une telle confrntation, même en se battant au masamune… avait-elle la vitesse, la précision de l'ancien SOLDAT ? Impossible… il le savait d'avance, pour la simple et bonne raison que si elle savait se battre avec une telle arme, Sephiroth n'y était pas pour rien…

IL leva la main, et une longue lame apparut, un deuxième masamune, celui que le dieu caché dans l'ombre de Sephiroth allait utiliser… il sourit et se mit en garde… il avait dans ses yeux l'assurance de la victoire… la position, comme le lui avait indiqué la mémoire de celui qu'il avait emprisonné, il n'avait qu'à se laisser guider par la mémoire corporelle…

« Tiens tu vraiment à m'affronter ? Alors que je suis la source même de toutes les techniques que tu pourrais utiliser avec cette lame ? Le SOLDAT le plus puissant de mon époque, le plus puissant tout court… penses-tu être en mesure de m'affronter ? Sayana… tu as tant de chance, personne n'a pu voir mes techniques de ses yeux depui une véritable éternité, je trouve… être à ma hauteur ne sera pas chose aisée… »

Il eut un sourire, et, volontairement, laissa une minuscule ouverture dans sa garde, comme une insulte pour la jeune femme, une provocation pour qu'elle passe à l'attaque… il semblait n'attendre que cela, tout compte fait…

« Si tu penses que je suis un imitateur, alors je crois qu'une passe d'arme prouvera que tu as tort, non ? »

Nouveau sourire, bien plus belliqueux, bien sur...

- Mais je ne vous laisserais pas m’approchez d’avantage et encore moins l’imiter …

« Tu m'as dit que je ne ne devais pas t'approcher, et bien je vais faire mieux que cela, ma première touche sera du plat de la lame, au visage. La deuxième t'entaillera le bras, et la dernière… la dernière…. On verra si tu penses que je suis toujours un imitateur... »

Un dernier sourire avant de, cette fois-ci, volontairement trop baisser sa garde, qu'elle attaque et qu'il s'amuse…

L’homme en face d’elle était tel quel au Sephiroth qu’elle avait toujours connu. Il avait son style, son regard, sa mobilité, la même façon de parler bref toutes les dites preuves étaient là pour faire croire à la jeune femme qu’il s’agissait bel et bien de son double mais elle avait tant de mal à y croire … Les seul fois où son aïeul c’était manifesté c’était uniquement en prenant la place de son corps. Sa lame avait cette capacité de rendre la femme homme bref rendre une place matériel à Sephiroth alors que Sayana était à son tour qu’une double conscience …

Mais là … mais là ! Tout était si vrai ! Et le fait que son propre double ne se manifestait toujours pas laisser à penser que la femme avait à faire au véritable SOLDAT de Midgar, celui qui fut le héro pour toute une génération, celui qui a faillit causer la perte de son propre monde pour en façonner un autre pour les désires de cette … Jenova …

Plus la belle l’observait et plus … elle commençait à stresser intérieurement … Pour la bonne raison qu’elle était son clone, qu’elle ne maitrisait pas totalement encore toute les techniques de ce dernier et que son éducation militaire dans les laboratoires de la Shinra n’avaient pas été poursuivit jusqu’au bout. Effectivement, elle fut enfermé à partir de ses seize ans dont les années suivantes elle fut emprisonnée comme une bête … Donc quatre années où elle n’a pu apprendre toute les techniques du grand SOLDAT qu’elle était supposé représenter à son tour … Au final une bonne partie de ses attaques étaient instinctifs dont elle avait compris le maniement mais elle était loin, très loin d’égaliser un vrai Sephiroth de chair et d’os. Peut-être … était-ce pou ça que son double ne réagissait pas ? Qu’il voulait voir de quoi sa protégée était capable réellement ? Ou alors ne réagissait-il pas à cause de l’homme en face de lui qui lui aurait jeté un quelconque sort pour l’empêcher d’interagir avec elle … tant de possibilité … cela torturait la jeune platine mentalement.


«  Si c’est le vrai, je suis pas dans la merde … »


Son regard turquoise et effilé par le stress l’auscultait et l’observait attentivement. Ses pupilles s’affinèrent encore plus à la vue de la main de son adversaire où la même lame qu’elle apparut … Et puis … cette pose, cette posture, ce regard … non ! Elle se dit que ce n’était pas possible ! C’était le même que celui qu’elle avait vu dans ses souvenirs, dans ses rêves même … La femme était presque paniqué mais ne le montrait pas, refoulant son stresse et sa panique pour se montrer courageuse et téméraire. Si elle aurait des preuves à donner … elle les donnerait … du mieux qu’elle le pourrait !

La soldate se mit alors également en position, tenant sa lame sur le coté, le tranchant de sa lame diriger vers son adversaire. Elle l’observait aussi avec un regard déterminé mais on pouvait clairement lire au fond de son regard … sa peur …


- Tiens-tu vraiment à m'affronter ? Alors que je suis la source même de toutes les techniques que tu pourrais utiliser avec cette lame ? Le SOLDAT le plus puissant de mon époque, le plus puissant tout court… penses-tu être en mesure de m'affronter ? Sayana… tu as tant de chance, personne n'a pu voir mes techniques de ses yeux depuis une véritable éternité, je trouve… être à ma hauteur ne sera pas chose aisée…


Il avait cependant raison … toutes les techniques qu’elle connaissait étaient les siennes malheureusement … Cela avait du bon dans le sens où elle saurait reconnaitre les techniques qu’il emploirait face à elle mais cela veut dire aussi qu’il sait comment elle réagira. Si c’était vraiment lui, il savait comment elle réfléchissait comment elle analysait la situation pour mieux riposter. Et au final c’était Sayana la plus désavantagé car si Sephiroth avait été un père pour elle, une idole ; la jeune femme, elle, ne connaissait pas toute les façons de penser du grand solitaire argenté. Oui … d’une certaine façon on peut dire que Sayana s’était mise dans la merde … toute seule cette fois.

Les yeux de la femme le regardèrent alors avec attention. Il laissait une ouverture dans sa posture défensive. La belle n’était pas stupide. Ooh oui elle savait très bien que l’ancien SOLDAT de première classe était un expert dans l’art du combat aussi bien offensif que défensif. Cette ouverture était un piège … elle s’en doutait plus qu’assez …


- Si tu penses que je suis un imitateur, alors je crois qu'une passe d'arme prouvera que tu as tort, non ?


Une passe d’arme … un combat au corps à corps … oui cela aurait sans doute été la meilleure façon pour lui de prouver que ce qu’il disait était totalement vrai … mais en même temps … c’était extrêmement dangereux pour la jeune femme. Sayana pourrait y perdre des plumes comme elle pourrait y perdre la vie. Elle ferait de son maximum pour se défendre et surtout défendre son honneur et d’un certain coté sa ligné. C'est-à-dire qu’en tant que « fille », que descendante de la lignée du grand Sephiroth, elle avait son honneur à défendre aussi … Pourtant … elle pensait qu’il s’agissait encore d’un imposteur. Seul le combat lui prouverait réellement qu’il aurait "raison".


-Mais je ne vous laisserais pas m’approchez d’avantage et encore moins l’imiter …

-Tu m'as dit que je ne ne devais pas t'approcher, et bien je vais faire mieux que cela, ma première touche sera du plat de la lame, au visage. La deuxième t'entaillera le bras, et la dernière… la dernière…. On verra si tu penses que je suis toujours un imitateur...


Non … il ne rigolait absolument pas. Son double aurait réagit de la même façon avec ses autres adversaire pour jouer avec avant de les achever … est-ce que … il aurait été … capable de faire de même avec elle ? Alors qu’il s’était réincarné en même temps qu’elle ? Dans le même corps ? Maintenant qu’il serait séparé d’elle … il voudrait l’achever ? Comme un vulgaire déchet ? Non … ce n’est pas possible … elle refusait d’y croire …

L’homme baissait à nouveau sa garde volontairement. Elle avait raison … il le faisait exprès … c’était une belle trappe et elle refusait de tomber dedans. Elle réfléchit rapidement alors … comment … comment pourrait-elle lui faire face sans en prendre plein la gueule ? Bien qu’elle ait sa seconde aile et sa régénération accrue fournis par un démon, ce n’est pas pour autant qu’elle était invincible. Plus dure à tuer certes mais pas insensible à la douleur et à la mort …

La jeune femme avait beau réfléchir, elle se disait que Sephiroth la coincerait sous tous les angles possible … Il fallait qu’elle soit rusée sur ce coup-ci, qu’elle soit limite … imprévisible …

C’est alors que la femme serra fortement le poignet de son masamune, d’une poigne de fer. D’un coup elle se propulsa rapidement vers se dernier de front, laissant derrière elle une valse de papiers qui s’envolèrent rapidement. Des livres tombèrent des étagères de la bibliothèque qui les entourait. La platine regardait le dieu dans les yeux, scrutant le moindre mouvement qui pourrait montrer une contre attaque ou une offensive. A une poignée de mètres alors, la jeune femme s’élança rapidement sur le coté, profitant de cette baisse de garde pour le frapper de son masamune sur son flanc, causant une grande plaie sanguinolente.

Après ce coup, la belle s’expulsa pour se reculer fortement, planant même un peu dans les airs et à cet instant elle prit sa lame et effectua de nombreux mouvement dans les airs, tranchant cette matière presque inexistante pour former des ondes tranchantes dans les airs qui foncèrent vers le dieu qui avait la forme de son double. Il y avait une dizaine de coup au total, tous fait avec une vitesse impressionnante, à la hauteur du héro de Midgar … Son regard se portait à la fois devant elle et autour de son corps. Elle s’attendait déjà à une riposte frontale ou non. Sa lame précieusement serré dans sa main, ses sens en alertes …

Il aurait foncé vers elle de front, elle aurait esquiver le premier coup pour ensuite lui donner un coup de pied dans le buste avant de le frapper à nouveau que si il la prenait par derrière ou sur les coté, elle aurait contré sa lame avec la sienne, forçant ce dernier pour ne pas qu’il abaisse d’avantage son épée contre son corps et son visage …

Et son esprit était encore en alerte vis-à-vis de son double. Elle ne le sentait toujours pas réagir, absent, comme depuis le début de leur rencontre … Peut-être était-ce lui ? Ce question la tiraillait vraiment …

La peur était le plus beau sentiment humain au monde… ça et la confiance : la peur était le moyen le plus sur de conquérir les cœurs, d'une certaine manière, mais pour le reste, la confiance était le plus grand pas vers la perte de tout ce qui nous est cher… oui, voilà pourquoi elle était si belle, la confiance était ce qu'il aimait développer pour ensuite la saper de manière définitive… il regarda la jeune femme face à lui alors qu'elle semblait prête à se battre contre lui…. Soit… mais ce serait à ses risques et périls…

Il la vit serrer de manière presque abusive son sabre, son masamune. Imbécile… ON ne sert pas trop son arme sinon, on se fait désarmer sans trop de difficulté… c'était une des premiers règles de n'importe quel style de combat au sabre, du combat en général avec une arme. Aussi, il était nécessaire de le lui rappeler… peut être en prenant l'offensive, ou, au contraire, en  parant un coup avec assez de force pour faire remonter le choc dans ses mains.

Lui, il tenait l'arme avec souplesse, la souplesse, née des habitudes d'un soldat, du SOLDAT. Il cessa de réfléchir et laissa aller son corps… quand vint le premier coup, il ne put l'éviter en entier, ne pouvant que parer partiellement le coup, le dévier tout au plus pour qu'il morde ses chair cruellement, mais sans gravité. IL y avait du sang, mais qu'importe, ce sang n'était pas grave, ce corps n'étant qu'illusion, les plaies n'avaient aucune espèce d'importance….

Il se contenta de secouer la tête de droite à gauche. Elle valait mieux que cela… non ? IL soupira et regarda la tenue noire tâchée de sang d'un air désolé alors qu'elle attaquait de nouveau, utilisant cette fois ci des déplacements d'air, comme si elle était capable d'imiter cette technique, qui, même bien exécutée, nécessitait une puissance colossale pour ne pas être esquivable. C'était certes le cas, mais là où elle frappait à une allure colossale. IL regarda les différentes lames d'air qui passaient sur lui, alors qu'avec une précision mortelle entre chacun de ceux-ci. Ils  avaient beau être d'une vitesse étourdissante, il ne s'agissait jamais que de courants d'air à éviter, et si elle était rapide, il l'était au moins autant qu'elle. IL dansait avec  les lames d'air , peu importait si sa tenue en pâtissait, au final, elle ne l'avait pas touché…

IL sourit et regarda la jeune femme, sans faire un pas de plus dans sa direction, non, juste en souriant. Comme si il attendait un événement bien particulier pour agir, un événement comme, par exemple, le craquement de la bibliothèque qui tomba en morceau, envoyant dans l'air un nuage de poussière qui leur bouchait la vue à tous les deux. Voilà ce qu'il attendait… C'est auréolé de cette poussière aveuglant les deux partie qu'il s'élança. Il ne lui fonça pas dessus, non, pas plus qu'il tenta de se faufiler dans son dos, mais il attaqua, avec plus de souplesse que de force, sans toutefois se retenir particulièrement, les meubles à sa gauche et à sa droite, pour les fragiliser suffisamment afin que, lorsqu'il lança l'assaut de front, de part et d'autre d'elle, les rangées de livre s'effondrent pour pouvoir frapper au visage du plat de la lame. Trop de danger en même temps, tout couvrir était difficilement possible…

« Bien essayé, mais n'as-tu pas forgé des techniques que je ne connais pas, des techniques que tje ne connaitrais pas pour ne jamais les avoir employées ? Car ce serait si facile, sinon... »

Il soupira et regarda la jeune femme avant de se remettre en garde, impeccablement, une garde basse et arrière, pour qu'elle ne rende pas compte de la distance qu'il pouvait couvrir de sa lame au premier abord, pour qu'elle ne puisse jamais déterminer si elle serait touchée ou si il ne l'atteindrait pas.

« Je t'attends pour la suite…. J'avais promis quoi comme seconde touche ? Ah oui, je m'en souviens... »

Après tout les coups qui furent porté dans sa direction, le dieu n’avait pas trop bougé. Son sourire lui donna froid dans le dos. A part la blessure causée par son premier coup, il n’avait rien d’autres ! Il avait réussis à esquiver ses lames d’airs ? Rien d’étonnant qu’elle se dit sur l’instant même si elle restait effrayé par tant d’expérience dans le combat. Après tout, la technique des lames d’air était une invention de Sephiroth même à la base. Rien d’exceptionnel alors qu’il avait su tout esquiver sans trop de difficulté. Ce qui la laissait cependant perplexe était qu’il n’avait même pas usé de sa lame pour contrer l’attaque. Il aurait … simplement esquivé ? Impressionnant, vraiment impressionnant qu’elle se disait. Ses craintes étaient encore plus grande mais elle tentait de ne rien laisser paraitre …


« Bon … Ca va pas être de la tarte … j’ai intérêt à inventé de nouvelle technique … bon sang, je n’aime pas improviser … »


Alors qu’il avait esquivé les tranchants d’air, ces derniers avaient frappé les livres et bibliothèque autour de lui. Puis lentement, les livres et les étagères s’écroulèrent lourdement sur le sol. Le tout fit soulever une quantité importante de poussière. Merde … c’était la chose qui mettrait un certains désavantage aussi bien pour l’un que l’autre.

Sayana ne voyait plus rien du coup. La jeune femme restait sur ses gardes, son corps toujours soulevé dans les airs grâce à ses ailes encore présentes. Des bruits de pas léger se firent entendre. Il passait à l’attaque ? D’où il pourrait venir cette fois ? Satané poussière … quelle merde c’était ! Du bruit à gauche ! Non ! A droite ! Son visage regarda les deux côtés. Encore un effondrement d’étagères et de livres ? Tout cela pour déboussoler la jeune femme … et ben … c’était réussit en tout cas !

Enfin, elle se décida que cette poussière, qui ne faisait que devenir plus dense avec le reste de la bibliothèque qui était condamné à devenir plus que de l’histoire ancienne, devait disparaitre ! C’est avec un puissant coup d’aile qu’elle fit disparaitre cette poussière. Un grand vent fit souffler le tout !

C’est alors que le dieu arriva de front. La jeune platine sursauta et tenta de reculer. Mais … il était trop tard. Le pseudo Sephiroth avait déjà réussit sa première prédilection … Il avait touché son visage du dos de sa lame. Aucune égratignure n’avait été faire … il l’avait simplement touché.

Il se remit alors en position de départ. Sayana se posa, à une dizaine de mètre de lui. Ce qu’il venait de dire … il n’avait pas faux. C’est ce qu’elle se disait au fond aussi. Tant qu’elle userait de ses techniques, il saurait les contrer. Mais comment pouvait-elle alors … Comment devait-elle faire ? Tant de question … jouer sur l’imprévisible ? Elle aurait dur … Surtout quand elle se disait sans cesse que, maintenant, le vrai Sephiroth était en face d’elle …


 -Je t'attends pour la suite…. J'avais promis quoi comme seconde touche ? Ah oui, je m'en souviens...


La seconde touche… la lame planté dans le bras et l’écorcher si elle avait bon souvenir. Non … elle voulait presque fuir mais son âme de guerrière refusait cela. Son honneur était en jeu même si au fond d’elle, Sayana voulait se plier, se montrer dominer pour éviter à subir tout cela. Jamais elle n’avait ressentit un tel stresse, une telle peur …


- Et … si je refuse de poursuivre le combat ? Que feras-tu ?


Hm … Elle se dit alors que  dire cela était sans doute pas la meilleure des idées. Elle se dit … qu’il n’abandonnerait pas … Qu’il poursuivrait jusqu’à la faire plier … Ranh et cela n’arrangeait pas les choses. L’angoisse, la peur et le stresse ne fit qu’augmenter en cet instant.



[HJ] désolé, petite panne d'inspi sur l'instant ^^' [HJ]

Il avait prouvé quelque chose :  que son imitation de Sepiroth était une  personne de parole, en effet, il l'avait touché à la joue, du plat de la lame, alors qu'il aurait pu, dans ce me geste, la tuer, mais il ne l'avait pas fait. Les deux premiers gestes , ou plutôt les deux premières touches, étaient des avertissements, des opportunités de se rendre, mais si celles-ci n'étaient pas reconnues comme telle et acceptées, alors soit, il mettrait fin à son jeu de manière plus que définitive… S'il ne pouvait s'amuser de la sorte, alors soit ! Elle ne s'amuserait jamais plus ! C'étyait simple comme tout, non ?

Il regarda la jeune femme et ne put s'empêcher de sourire alors qu'elle tentait de reprendre pied après sa première petite victoire. Et quand elle ouvrit la bouche pour débiter quelque chose qui n'avait pas forcément grand sens à ses yeux… Il huassa les épaule en guise de réponse. Que ferait-il si elle refusait de se battre davantage ? Tout dépendrait d'elle, mais dans l'absolu, il ne pouvait dire qu'une seule chose, la seule chose qui sonnait juste à ses oreilles.

« Je me contenterait de faire en sorte quer jamais plus, tu ne me remettes en doute. »

Il avait dit cela d'une voix glaciale, comme si le reste de cette journée s'avérait aussi pénible que tout ce qu'elle avait vécu jusque là dans son combat. Il état plus fort qu'elle sur tous les plans, et si elle continuait à s'obtiner, elle le saurait davantage qu'elle ne l'aurait voulu, il pouvait le lui garantir…

Il décontracta sa garde un léger moment avant de finalement  poser la pointe de son masamune au sol. C'était encore une belle provocation, mais uil n'allait pas s'empêcher de provoquer, étant donnée la situation ! Il voulait voir si elle souhaitait réellement déposer les armes ou si elle chercherait une traitrise comme une autre pour tenter de reprendre l'avantage (mais c'était lui, le traitre, personne d'autres!).

« Si tu veux arrêter le combat ici tu enverras ton arme à mes pieds et ensuite tu tu viendras t'y prosterner pour implorer ma clémence… et peut être que je te laisserai en paix… ou du moins, peut être que le combat s'arrêtera là... »

Il n'allait pas se montrer doux et aimable, il ne fallait pas exagérer, cette petite aurait ce qu'elle mériterait, pas plus, et pas moins ! Il eut un sourire peu amène et enfin, il tapota le sol devant lui de sa lame.

« J'attends ! »

-Je me contenterais de faire en sorte que jamais plus, tu ne me remettes en doute.


Plus jamais remettre Sephiroth en doute ? Elle avait eu la preuve qu’il était lui ! Elle n’avait plus de toute sur lui à présent ! – Même si la personne en face d’elle jouait son rôle de trompeur, acteur et imitateur à la perfection – Et puis elle repensa à la seconde prédilection : celui où il lui écorcherait le bras voir le couper. Ce n’était pas des paroles en l’air. La jeune guerrière avait grandit 20 ans avec un esprit qui était celui de Sephiroth. Même si leur communication était récente, elle savait déjà pertinemment bien qu’il n’était pas le genre d’homme qui disait des paroles en l’air ! Chacun de ses mots avaient du sens, chacun de ses mots étaient vrai, chacun de ses mots étaient à prendre au sérieux … alors quant aux menaces qui sous-entendaient la mort … il fallait bien évidement les prendre qu’un peu plus au sérieux !

Sayana était jeune, elle ne voulait pas mourir. Elle avait encore tant de choses à apprendre, à connaitre, à éprouver, à ressentir, à vivre tout simplement …

Il prit alors un air plus décontracté. Une bien belle baisse de garde … enfin … c’est ce qu’il voulait faire croire ! La pointe de l’épée contre le sol, les deux mains contre le haut du manche, un air relâché avec toujours ce regard neutre et sévère à la fois, la fixant comme si il analysait le moindre de ses gestes. La peur et la crainte se lisait clairement dans son visage. Elle ne voulait plus se battre …


-Si tu veux arrêter le combat ici tu enverras ton arme à mes pieds et ensuite tu  viendras t'y prosterner pour implorer ma clémence… et peut être que je te laisserai en paix… ou du moins, peut-être que le combat s'arrêtera là...


Se prosterner ? Vraiment ? S’obliger à devoir s’agenouiller face à lui et lui demander clémence dans l’espoir de vivre ? Et par-dessus le marché, jeter son arme à ses pieds ? Cela lui ressemblait bien … Cependant elle se dit qu’elle ne devait sans doute rien craindre. Que si c’était bien Sephiroth, qu’il ne la tuerait pas car ils partageaient le même corps mais là encore Sayana était loin de se douter qu’il ne s’agissait là que d’un traire, d’un imposteur …

Mais la jeune femme était incapable de distinguer du vrai du faux à cet instant et puis comment reconnaitre un dieu quand on n’y connait rien dans le domaine ? Elle n’avait aucune chance de le deviner … Même si Sayana ne voulait pas abandonner son arme, si elle voulait cesser ce combat, elle y serait bien obligée …

D’une traite, elle balança son épée aux pieds du dieu et avec humilité, elle s’avança jusqu’à ce dernier puis elle s’agenouilla. Ses yeux turquoise l’observèrent avant de baisser le regard sur le sol. Elle se prosterna comme demander, comme une pauvre petite chienne aveugle et obéissante pour récolter l’os de la survie.


-J’implore votre clémence … Maitre Sephiroth. Epargnez ma pauvre vie … je suis consciente de ma faiblesse, que je dois encore m’entrainer dur pour atteindre votre niveau … Je comprendrais si vous seriez désabusé de moi, déçut de mon être … déçut du fardeau que je suis pour vous …


Elle fixa le sol de son regard, osant à peine lever son regard vers le grand dieu à l’apparence du platine. Sayana esperait qu’il prendrait sa demande en considération, qu’il ne la tuerait pas … Bien qu’elle était très loin de se douter de ce qu’elle allait subir …

Si seulement elle savait la mascarade qui se jouait face à elle ? Voilà qui était intéressant… il lui fit un sourire qui n’avait rien de doux. Mais soyons honnêtes, elle avait tout intérêt à céder, même si elle se doutait de la vérité, par sécurité. Si elle tenait à la vie, tout simplement. Il lui imposait deux gestes forts simultanément : rendre son âme, son arme, et s’incliner, s’agenouiller devant lui. Voilà qui était simple à dore, mais pour faire une telle chose, elle allait devoir faire bien plus que juste la gestuelle. Il s’agissait d’une capitulation, d’une abdication complète et sans concession, elle allait devoir s’en remettre à lui, à ses risques et périls.

Il la regarda hésiter. Vaciller. Céder. Il la regarda jeter son arme à ses pieds. Il la regarda se prosterner. C’est alors qu’il intervint. Il ne l’empêcha pas de se prosterner, il ne lui offrit aucun signe de se redresser, et il se contenta de ramasser Masamune et plaça sur sa nuque la pointe des deux lames, et il les fit glisser, laissant juste deux sillons sanglant parallèles sur sa nuque. Ensuite, il fit glisser la lame sous son menton, venant cueillir celui-ci du plat de la lame pour lui faire relever la tête.

« L’aveu de faiblesse, connais-tu plus frustrant ? Connais-tu plus terrible ? En fait, ce n’est pas cet aveu qui te fais honte, c’est la vérité qu’il représente. Que tu es l’insignifiante vulnérabilité, l’insignifiante faiblesse, faite femme. Indigne de mon héritage. »

Il leva l’autre lame et l’abaissa d’un geste parfaitement contrôlé, coupant avec adresse la chevelure d’argent de la jeune femme, mettant fin à la coiffure si similaire avec celle de Sephiroth, d’abord, et dans une torsion du poignet, la lame remonta et balafra la tenue qui semblait n’être que la tenue de Sephiroth adaptée à un modèle féminin, sans faire perler la moindre goutte de sang.

« En somme tu ne mérites pas de me ressembler. Ote tout de suite cette ressemblance indigne ! »

Lui demandait-il de se déshabiller ici et maintenant ? Plus ou moins, mais ce n’était pas exposer une quelconque nudité qui était la cible… c’était juste son identité.

Elle frissonne en sentant la pointe des lames juste déchirer la couche supérieure de l’épiderme au niveau de sa nuque. La lame se tourne sur le flanc au fur et à mesure qu’il descend vers le menton pour finalement se poser contre se dernier et forcer la belle à lever son visage vers le traitre. Ses yeux turquoise regardant le faux Sephiroth d’un air vaincue et craintive à la fois.


- L’aveu de faiblesse, connais-tu plus frustrant ? Connais-tu plus terrible ? En fait, ce n’est pas cet aveu qui te fais honte, c’est la vérité qu’il représente. Que tu es l’insignifiante vulnérabilité, l’insignifiante faiblesse, faite femme. Indigne de mon héritage.


Un craquement. C’était une sale sensation de craquement, comme si on brise une vitre. Son estime de soi bafouée … elle avait toujours considérer Sephiroth comme un père, comme un exemple qu’il fallait suivre. La platine avait toujours voulut être une fierté pour son double et les paroles présent de ce dernier venait de lui faire déchirer cet idéal.

Elle restait à genou, immobile, le regardant avec un air presque abattu à l’entende de cette « révélation » qui était bien entendu fausse.

Même si en cet instant, Sephiroth lui-même mettait sa protégée à l’épreuve. Il ne réagissait pas depuis le début et pour une simple raison. Il voulait voir comment elle réagirait si elle était face à lui-même, face à ses réactions. Déjà, elle avait perdu face au dieu qui l’avait copié à la perfection. Il n’en était pas très étonné … Par contre la voir baisser les bras si facilement face à une telle situation le désespérait assez … Mais qui sait comment cela allait se poursuivre.

L’une des lames que tenait le dieu se rabat violemment sur ses cheveux. De petites mèches argentées vol durant de courte seconde, le regard de la femme reste stoïque et ses pupilles s’effilèrent fortement. Un coup au cœur de sentir la majorité de sa masse capillaire coupée net. Le plus gros des cheveux se retrouvent à terre. La voilà cheveux court à présent, à la même longueur encirons que ses mèches de devant qui ne dépassait pas la longueur de son visage. Au même instant, le dieu en profite pour trancher la ceinture et les liens de cuirs qui retenaient la poitrine de la belle. Sa poitrine retombe d’office, libérée de cette étreinte. Elle pose ses mains devant pour se cacher par reflexe. Sa tête et son regard toujours diriger vers le faux Sephiroth dont la lame était encore sous son menton.


- En somme tu ne mérites pas de me ressembler. Ote tout de suite cette ressemblance indigne !


Cette ressemblance ? De quoi il parlait ? De son physique naturel ou de ses vêtements ? Il est vrai que lui comme elle portait exactement la même chose à quelques détails prêt. Son corps tremble, elle ne savait pas si elle devait pleurer ou faire face encore en prenant sur elle. La jeune femme se trouvait si sale, déshonorée en tout point. Persuadée que son véritable double était en face d’elle, que ce dernier la haïssait.

Qu’elle n’était, en sommes, rien.

Sayana le regarde simplement avec le regard d’une soumise. Elle n’opposait pratiquement plus aucune résistance. La pire des choses qu’elle pouvait imaginer venait de se passer. Son idole venait de la rejeter, de l’humilier au plus haut point … Alors si tel était ses derniers désirs, elle le ferait.

Lentement, elle baisse les bras, laisse le tissu brodé d’épaulières métalliques glisser le long de ses bras avant de lentement retirer les manches laissant ainsi la tunique retomber plus ou moins lourdement au sol. Sa poitrine imposante visite, les deux mamelons roses pointillant droit devant eux. Ensuite, elle retire comme elle le peut en restant à genoux ce qui lui servait de pantalon. Elle n’était plus qu’en petite culotte, cette dernière fine et brodée de blanc en dentelle.

Elle continuait simplement de le regarder, attendant la suite des ordres …

Il la regarda, elle était passée de « inclinée » à prostrée. Là c’était de la prostration, c’était évident !  Il sourit et regarda la jeune femme avec un sourire froid, sans joie, juste un sourire peu engageant alors qu’elle descendait aux enfers. Tout simplement. Il sourit et regarda la jeune femme, attendant qu’elle réagisse intelligemment. Il lui fit un sourire presque navré alors que finalement, elle se redressait sans se relever.

Mais son ego restait par terre.

Exactement ce qu’il recherchait. Il attendit, en silence, de la voir réagir, la regardant se dévêtir, ne cherchant même pas à dissimuler ce qu’elle dévoilait. Que lui importait de toute manière ce qu’elle pouvait bien dévoiler, ça n’allait pas changer sa vie. Sephiroth était sans doute déjà sensé l’avoir vue nue via le reflet du miroir, non ? Il regarda la jeune femme et attendit, bras croisés qu’elle ait fini. Et elle s’arrêta à la culotte en dentelles. Il regarda celle-ci, un rien incrédule, avant de finalement sourire.

« Ainsi, tu es encore pudique, malgré tout… ce n’est pas le courage qui t’étouffe ! Je m’attendais à ce que tu fasses peau neuve, complètement… y compris, en enlevant cela… » [/b][/color]

Le sabre de droite fendit vers la jeune femme, fouettant l’air d’abord à gauche, puis à droite, mais non sans précision, en effet, il ne laissa pas la moindre marque sur la peau, mais il y eut un bruit de tissu qui se déchire. La culotte commença à glisser le long des cuisses de la jeune femme, plus rien ne la retenant par les côtés, l’élastique et le tissu ayant été tranchés proprement. Comme toujours, une main de maître.

« Tu n’es, définitivement, rien. Sache-le, comprends-le. Ici, maintenant, tu vas pouvoir comprendre ce que l’on appelle vraiment être rien ! Tu ne mérites que de vivre à quatre pattes… et au final, la seule capacité réelle que tu as, c’est celle d’écarter les cuisses… tu ne vaudras jamais plus que cela… tu es une déception ultime. Mais peut être déception devrait-être ton nom ? Ou honte ? Les deux te vont… partons pour Honte… tu t’appelles Honte désormais… » [/b][/color]

Sephiroth ne sourit pas, Rahemar, intérieurement, oui… Il riait car il voyait la déchéance s’appliquer elle. Une déchéance « méritée ».

« Relève-toi et regarde droit devant toi, je souhaite voir de quel bois tu es fait, physiquement. » [/b][/color]

Si elle obéissait, s’approcherait et l’attoucherait sans vraiment y mettre quoique ce soit de sexuel, le malaxant le sein, pinçant le mamelon, glissant ses doigts le long de son intimité, bref, examen génital. Il alla même jusqu’à lui regarder les dents… et ce ne fut qu’une fois cet examen achevé, une fois toutes les bonnes zones tâtées qu’il reprendrait la parole.

« Au final, le trottoir est, peut-être, ta seule place… » [/b][/color]

Le coup de lame avait été rapide, net et précis. Comme l’aurait fait le Véritable Sephiroth. La jeune platine sursauta alors qu’elle put sentir le bout de tissus recouvrir anciennement son intimité, retomber lentement le long de ses cuisses, flottant à peine dans les airs pour finalement retomber sur le sol. Sayana était à présent nue, sans rien pour cacher son corps. Elle osait à peine regarder son faux double avant de baisser un peu le regard … Ses yeux semblaient vide d’intérêt voire même de vie … Elle était brisé dans son cœur, dans son âme … La pauvre petite Sayana n’avait évidement plus la bonne conscience de croire que tout ceci était bien évidement faux en vue que si ce n’était pas Sephiroth, le vrai ce serait manifesté depuis bien longtemps.

En vérité, le véritable Sephiroth observait au travers de Sayana. Il était comme sur le coté, bras croisé et observer simplement sa descendante pour voir simplement ses réactions. Et ce qu’il vit ne lui plait malheureusement pas … elle se laissait faire, ordonné et laissée maltraitée comme une chienne. C’est la qu’il se dit qu’en vérité, Sayana était faible, très faible du point de vue mental … Et il faudrait qu’il remédie à cela. C’est là que son regard se tourne vers le dieu. Peut-être que cette situation serait une prise de conscience et une leçon pour la platine quand toute cette supercherie sera levé au grand jour. 


- Relève-toi et regarde droit devant toi, je souhaite voir de quel bois tu es fait, physiquement.


Comme un chien, la platine s’exécute. Elle se redresse et regarde droit devant elle. Dans un premier temps, elle le regard avant de regarder quelque chose derrière le dieu. Elle était si dégoutée de le regarder, si dégoutée d’elle-même …

Le dieu s’avance et se met doucement à la toucher de la tête jusqu’au pied, inspectant chaque parcelle de son corps. La peau nue était douce et parfaite, sans imperfection, ses cheveux platine étaient lisses et brillaient de mille feux. Sa poitrine fière était dressée face à lui. Il lui pinça les mamelons, elle ne couina pas même si il n’y allait pas de main morte. Il passait ses doigts partout, même à son intimité, frôlant clitoris et inspectant même l’orifice vaginal. Elle eut encore le courage de rougir mais la jeune femme se laissa amplement faire. Tout cela prit bien une dizaine de minutes avant qu’il ne reprenne la parole pour annoncer simplement qu’elle ne serait bonne qu’à roder dans les trottoirs surement comme une simple pute.

Aucun son ne sortit de sa bouche. Elle le regardait simplement. Ses yeux vides d’envies, vides d’avenirs à cet instant. Elle était simplement brisée …