Nom/Prenom/Surnom : Sasha Delov
Âge : 29 ans
Sexe : Graouh. Mâle.
Race : Humain
Orientation sexuelle : Bisexuel. Pour les humains. Du moins, humanoïdes. Parce que le reste, c’est vraiment de la merde qui ne devrait même pas exister. (Oui je suis charmant, je sais)
Description physique :
Le mot idéal serait : Epouvantail.
Un être fait de morceaux de n’importe quoi, d’un assemblage douteux.
Un homme de paille qui exhibait ses vêtements inadaptés à la saison en toute occasion.
Pour commencer par le plus absurde, l’énergumène a des cheveux, oui. Ils sont verts. Bon, originairement ils sont plutôt d’une couleur sombre classique, des plus ennuyantes. Vers l’âge de 16 ans, Sasha a pété un plomb et décidé que ses cheveux seraient verts ou ne seraient pas. Etant convaincu que le crâne rasé ne lui irait pas vraiment au teint, il se lança dans des teintures réitérées minutieusement à chaque fin de vie de celles-ci. Les hommes aussi ont leurs gestes beauté. Au moins, il ne passait pas inaperçu comme ça. A peu près sûr d’être un des seuls étrangers dans cette ville à avoir les cheveux colorés ainsi, Sasha était certain de se faire coffrer en moins de deux si on le recherchait. C’était sans compter les japonais et leurs délires capillaires qui parfois l’effrayaient. Pourquoi cette alliance de rose et de jaune sur un même crâne ? C’en était carrément de l’atteinte à la décence visuelle. Lui au moins avait le bon goût de rester dans une couleur tout à fait naturelle…élégante…unique ? C’était déjà ça.
Un peu plus longs dans la nuque dans ses périodes de flemme de se les couper, ils descendaient surtout fièrement sur le milieu de son front, comme la pointe d’une flèche qui viendrait souligner ses yeux gris qui paraissaient vides. Deux puits sans fond, et ce même si beaucoup d’expressions y passaient. Tantôt des étincelles de joie superficielle, parfois un éclair d’intérêt, souvent un reflet d’amusement. Personne n’y avait encore jamais aperçu le bonheur, ou même de la peine voire de la tristesse. Rien ne parvenait à toucher Sasha, il était inatteignable. N’ayant absolument aucun problème de vue, il portait malgré tout souvent des lunettes. Aimant ce détail dans son visage, ce qui lui donnait l’air plus occupé et sophistiqué, Sasha en avait plusieurs sortes. Il se déplaçait rarement sans, sauf lors de ses voyages d’affaires.
Au final assez simple à décrypter, Sasha affichait principalement une seule émotion, qui se traduisait en un éternel petit sourire moqueur, comme si le reste du monde était son divertissement personnel. Son nez un peu retroussé accentuait le regard taquin et l’air joueur qu’il affichait tout le temps, souvent une cigarette entre ses lèvres pleines et étonnamment charnues pour un homme. Toujours prêt à allumer la clope de quelqu’un d’autre, il cachait souvent plusieurs briquets dans les plis de ses vêtements pour toujours être à l’affût. Quand il ne fumait pas, la cigarette était passée derrière son oreille, attendant d’être consommée. Pour compléter un visage avenant mais un tantinet original, Sasha portait le bouc.
Non mais franchement, qui portait encore le bouc à cette époque ? Pourtant, il le portait bien, le bougre. Les quelques poils bruns qui dansaient anarchiquement sur son menton contrastaient merveilleusement avec une barbe toujours rasée de près. Déjà, rien qu’au visage il avait l’air un peu louche, mais alors son style n’arrangeait rien. Là où la plupart des gens qu’il croisait dans la rue était habillé simplement, de manière décontractée mais rigoureuse, notre ami avait l’air d’un loubard en fuite.
Ses t-shirts étaient souvent semblables les uns aux autres. Larges, souvent des débardeurs, mettant ses muscles en valeur et lui donnant une certaine virilité supplémentaire dont il n’avait vraiment pas besoin. La carrure bien faite, le jeune trentenaire la développait en faisant régulièrement du sport, soucieux de son apparence, et tellement informé du rôle de celle-ci sur les autres. Décontracté et nonchalant, Sasha s’affublait souvent de pulls trop larges quand l’hiver pointait le bout de son nez, et en bas, un jean ou un pantalon sombre faisait l’affaire. Il ne tenait pas vraiment à sa garde-robe tant qu’il était à l’aise. L’accessoire qu’il aimait malgré tout : les gants. Utiles pour ne pas se salir les mains, il changeait régulièrement ceux-ci. Porter des gants était avant tout une habitude du motard qu’il était, et si les grosses protections indispensables à cette activité n’étaient pas agréables dans la vie de tous les jours, un substitut plus léger lui était indispensable pour se sentir à l’aise.
Pour compléter son look anarchique, plusieurs anneaux dépareillés et de toutes tailles s’invitaient sur toute la largeur de ses oreilles. Il ne lui manquait que la crête pour rentrer dans le mouvement punk des adolescents attardés, mais étonnamment il était difficile de l’imaginer autrement. Pas sûr que cet énergumène ait un jour pensé à grandir, de toute façon. Il complétait d’ailleurs l’aspect débraillé avec quelques marques sur le corps, en plus des piercings à ses oreilles, un tatouage trônait fièrement au-dessus du mamelon gauche : « SEX ». Tout un programme. Sur son bras droit, au niveau du biceps : « TOXIC ». Deuxième programme intéressant. Et enfin, mais c’était plus une marque de guerre qu’autre chose, au-dessus de son sourcil gauche, trois points de suture étaient délibérément encore marqués, formant comme trois croix qui lui donnaient un air encore plus amoché dont il se fichait bien.
Le vilain petit poussin
Владивосток. Vladivostok, pour les néophytes. Ville considérée comme étant le seigneur de l’est, c’est là que Sasha vit le jour. Près du port faisant face au Japon, au cœur d’un été habituellement pluvieux. Les premières années de sa vie furent proprement inintéressantes. Il grandit, dans un environnement des plus ennuyeux. Etant plutôt précoce pour son âge, vif et intéressé très tôt par l’informatique, les jeux-vidéos et la lecture, il fut rapidement catalogué. Vous savez, ce petit geek dans le collège, celui qui a été délibérément ignoré par la puberté. Ce fut lui. Mais il serait bien malvenu de pleurer dans les chaumières et de le plaindre. Parce que voyez-vous, il en était parfaitement satisfait. Là où d’autres auraient mal vécu ce rejet, devenant peu à peu associable et renfermé, Sasha le vivait bien. Il avait plus de temps pour le reste, ce qui lui allait parfaitement. Il se penchait de plus en plus sur la programmation, et passait des jours à apprendre comment coder telle ou telle chose pour arriver à monter quelque chose de ses propres mains.
Alors oui, il est vrai que cela ne l’a pas aidé à développer un amour certain et immodéré pour ses semblables. Mais ce ne fut pas le traumatisme de sa vie non plus, et ce n’est certainement pas pour cela qu’il est devenu ce qu’il est, merci bien.
Ce qui l’a changé, c’est
Freude. Un professeur stagiaire qui l’a rencontré à la fin de son lycée. Un homme dont le succès n’était plus à définir. Pour une raison que Sasha ignore même encore aujourd’hui, Freude décida sur un coup de tête de faire de lui un sex symbol. Alors peut-être que ce n’était que pour se prouver son propre pouvoir sur les gens, peut-être qu’il voulait paraître gentil ou qu’il s’amusait de cette situation. A vrai dire, Sasha s’en moquait. Il se laissa manipuler pour une seule raison : la capacité de Freude à jouer avec les autres. Lui qui recherchait constamment une nouvelle source d’excitation intellectuelle l’avait trouvé. Depuis son plus jeune âge Sasha avait bien compris que l’apparence n’était pas qu’une pellicule de peau visible par les autres. Elle était tout, et les Hommes se montraient bien changeants et malléables face à elle. S’il pouvait seulement comprendre, savoir comment Freude faisait pour autant s’amuser de tous.
C’est ainsi que Sasha commença à changer, exploitant ses atouts, exagérant ses défauts. Il avait l’air bizarre ? Il se teignit les cheveux et changea de lunettes. Se mit à fumer parce que ça faisait genre. Se mit au sport. Bref, évoluer physiquement pour de mauvaises raisons. Et le regard des autres changea du tout au tout. Sasha jouissait d’observer ses camarades de classe qui modifiaient leurs avis bien arrêtés à son sujet. Tout d’un coup, il était apprécié. Il séduisait sans avoir besoin de rien faire. Tous ne s’attachaient plus qu’à ce qu’il renvoyait et non pas à ce qu’il était. Arrivé là, l’adolescent ne savait plus vraiment quoi en faire. Acquérir le pouvoir de plaire pour en tirer profit, oui, mais après ?
«
Après Sasha, il faut que tu les satisfasses. Que tu les baises comme tu n’as jamais baisé personne.
- Euh, bien puisque tu parles de ça…
- T’es sérieux ? T’as jamais expérimenté une bonne partie de sexe ? Ok, réserve ta journée de demain. » ordonna Freude dans un sourire.
C’est lui qui organisa sa première fois. Il était là, à lui donner des conseils, alors que la fille s’offrait sans honte.
«
Une poitrine n’est pas un hochet, Sash’. Tu dois la rendre folle, pas lui arracher le sein. En douceur. Et surtout, varie le rythme. Et putain, pénètre là parce qu’elle ne demande plus que ça. Je m’en fous que t’aies peur, et je t’interdis de débander. Ta queue doit être la clé de son orgasme. »
Il fit exactement ce qu’il lui dit comme il le lui ordonna. Fille après fille, elles se laissaient toutes combler en présence d’un autre, acceptant les décisions parfois farfelues de Freude qui comptait bien tout montrer à son petit protégé. Jamais il ne le toucha, et pourtant ils partagèrent plus de moments intimes que Sasha n’aurait jamais avec d’autres. Et puis au bout de quelques mois, ils firent pareil mais avec des garçons. Ce qui était encore plus amusant, car au passage ils devaient souvent piétiner un peu d’amour propre et de fierté purement masculine. Mais le contrôle qu’il exerçait sur eux par la suite fut encore plus fort.
Freude avait définitivement dressé Sasha.
Et Sasha avait compris qu’être à l’écoute de ses partenaires, que chercher à contenter quelqu’un, c’était la porte du pouvoir. Le monde pouvait se contrôler par le sexe, plus grande arme ayant jamais existé.
Mais surtout, le jeune russe comprit qu’il n’y avait pas qu’une seule manière de baiser, mais autant que de partenaires. Il pouvait ainsi se montrer doux, ou non. Patient, ou violent. Séducteur, ou bourreau.
La poule aux œufs d’or
Et peu à peu, le plaisir des autres fut voué à devenir son commerce. Surtout si au passage il pouvait prendre son pied. Ses rêves de gamin furent oubliés, il passa à autre chose de plus lucratif et intéressant. Son talent n’était plus dans l’informatique, mais bel et bien dans le commerce parallèle et secret du plaisir. Grâce à son charisme et l’argent qu’il mit de côté en travaillant d’arrache pied, Sasha parvint à monter son premier club en Russie. Un endroit où les danses pouvaient aller plus loin, mais sans jamais verser dans le vulgaire ou le glauque. Surtout, l’endroit était chaleureux, accueillant. Il prenait soin des filles et des garçons qui travaillaient pour lui, et prenait soin à les satisfaire à tous points de vue. Ils étaient bien payés, avaient même le droit de refuser certains clients, moyennant compensation. Et en plus, le directeur leur assurait quelques extras.
Ce fut bientôt un second endroit de ce genre qui vit le jour, et Sasha laissa Freude s’en occuper. Ce dernier en fut ravi, et Sasha pensait avoir atteint le sommet de sa carrière. Pourtant, son ambition n’arrêtait pas de grandir et il ne voulait pas s’arrêter là. La Russie, c’était trop facile. Surtout à Vladivostok et ses environs, un coin reculé qui avait du mal à offrir du divertissement. Comme depuis son enfance, le regard de Sasha se porta vers le Japon. Pays à la pointe de la technologie, il était intéressé par sa culture et avait toujours voulu y travailler. Alors, laissant tout derrière lui, il débarqua à Seikusu. Pourquoi le Japon, en dehors de son intérêt pour le pays ? Parce que dans ce pays, les gens étaient frustrés car soumis à des règles de société écrasantes. Ils avaient beaucoup de pulsions inassouvies, et la concurrence était rude. Beaucoup d’établissements proposaient déjà de s’échapper d’un quotidien morne pour assouvir des fantasmes de cadres moyens enfermés dans une vie monotone.
Il se mit alors en quête d’une réelle bonne idée originale. Ils avaient déjà tout. Il lui fallait quelque chose de génial, d’unique. Et c’est étrangement en boîte de nuit, alors qu’il besognait tranquillement un cul trouvé par hasard, qu’il trouva son idée. Après s’être rhabillé, Sasha fit demi-tour derrière son cavalier du soir, qui s’avéra être en train de finir de cacher une queue animale dans son pantalon. Que… Il ne l’avait pourtant pas sentie, en enfonçant en lui son érection jusqu’à ce qu’il crie grâce. Retenant la chose par le bras, il le tira dehors et le plaqua contre le mur.
«
T’es quoi, toi ? C’est dégueulasse ta queue, là. On dirait un chien.
- Je… Ne me fais pas de mal.
- Alors PARLE. D’où tu viens ? Tu t’es échappé d’un laboratoire d’expériences ?
- Non je… viens de Terra. Une Terre parallèle. Je suis tombé par hasard sur une faille et… Là bas c’est commun d’avoir ce genre d’attributs. »
Bon, il fallut quand même quelques coups pour lui délier la langue. Sasha apprit même la localisation de la faille par laquelle cette chose était arrivée. Le laissant à moitié mort par terre, juste parce qu’il était trop différent, Sasha tenait son idée. Des femmes à oreilles de chats, des hommes loups ? C’était génial. Même si ces espèces le répugnaient, il savait que des clients seraient demandeurs.
Parce que les japonais aiment les tentacules, après tout. Alors un peu de diversité ne ferait pas de mal dans ce monde de fous.
Le chant du coq
La première fois qu’il se rendit sur Terra, Sasha faillit vomir au coin d’une rue. Non en fait, il le fit vraiment. Il faut dire qu’il était tombé sur deux trois monstres en quelques mètres, bien plus que son esprit ne pouvait le supporter. Il faillit d’ailleurs perdre la raison devant tant d’impossible, d’improbable. Retournant directement sur Terre, dans son appartement pour vérifier qu’il pouvait bien rentrer, il avait passé trois jours totalement prostré, le temps de digérer l’information. Et puis, il se fit à l’idée. Il l’intégra comme une normalité qu’il n’approuvait ni n’acceptait, mais une réalité bien présente. Un nouveau monde. Il devait absolument en faire son commerce. Il y alla alors plusieurs fois, le temps d’étudier, de comprendre ce monde qui paraissait tellement en retard sur le sien.
Il s’y fit vendeur d’épices qu’il obtenait pour une bouchée de pain sur Terre et revendait parfois chèrement sur Terra. Au bout de quelques mois, il obtint assez pour s’acheter un bateau et un équipage restreint. Il s’en servit pour effectuer des voyages entre les différentes parties de ce monde. A présent à l’aise avec une géographie qu’il avait apprise à connaître, Sasha ne s’en servait pourtant que pour recruter son personnel. C’était toujours la même chose.
«
J’ai bien compris, vous avez besoin d’un transport peu onéreux. Je peux vous offrir cela, il faudra juste me rendre quelques services en plus.
- Tout ce que vous voudrez. »
Dieu que Sasha aimait cette phrase. Il ne prenait que les passagers dignes de travailler pour lui, donc qui n’avaient plus grand-chose à perdre, mais surtout qui présentaient un charme physique certain. Et pendant le trajet, il leur parlait. Il leur retournait la tête et le corps. Décrivant une meilleure vie sur une autre Terre, leur promettant une vie facile, une renommée certaine et surtout un train de vie agréable et garanti. Sasha les traitait comme des princes, en leur faisant miroiter monts et merveilles jusqu’à ce qu’ils le suivent. Une fois chez lui, dans son établissement, il continuait à les traiter admirablement bien. Il suivit les mêmes directives que dans ses précédents clubs en Russie, et ses employés vivaient une vie satisfaisante. Ayant parfois l’impression d’être un esclavagiste moderne, Sasha se plaisait à jouer avec les désirs de ses clients.
Le club était toutefois gardé très secret, il fallait une invitation spéciale pour y entrer, et l’établissement était caché dans les bas fonds de la ville. Pour une sécurité supplémentaire, des danseurs « normaux » habitaient également ce lieu, pour faire écran en cas de descente de police. Mais ce qui marchait le mieux, c’était sans aucun doute l’exotisme que Sasha était le seul à offrir aux habitants de cette ville, ou aux étrangers qui parfois venaient de loin. Et pour s’assurer de leur silence, une photo particulièrement compromettante était toujours faite pour avoir accès à l’établissement. Simple moyen de chantage de précaution. Ses employés, il leur rappelait simplement qu’il pouvait révéler leur identité et les faire tourner en bête de foire. Avec le sourire, si quelqu’un faisait mine de vouloir partir, il lui parlait de la possibilité d’être disséqué sur une table d’observation par des chercheurs curieux.
Mais en grande majorité, tous l’appréciaient et pensaient avoir de la chance.
Ils l’aiment.
Il les déteste.
Caractère :
Le mot idéal serait : Connard.
Le deuxième mot idéal serait : Malléable.
Oui, les deux ne vont pas du tout ensemble. Et pourtant, la qualité principale de Sasha, c’est de s’adapter à son interlocuteur. Enfin, amant, la plupart du temps. Il aime jouer des rôles pour plaire, pour séduire, pour amener au Nirvana, pour satisfaire. C’est son métier. Il vit sur le plaisir des gens. Il peut alors se montrer parfois gentil, d’autres fois non. Tantôt à l’écoute, tantôt pas du tout. De temps en temps tendre, en d’autres circonstances beaucoup moins. C’est ça qui l’éclate, contenter, satisfaire. Il y prend de toute façon son pied dans l’histoire, et quand il fait plier quelqu’un c’est encore mieux. Que ce soit dans son boulot ou non, il s’adapte. Quel que soit son objectif. C’est aussi ce qui le rend si détestable, au final. Car il n’est jamais prévisible, et surtout jamais sincère. Il peut vous adorer si vous le divertissez, mais il ne s’attachera pas.
Car la vie est un jeu, un immense Poker géant où le bluff est maître et où même la chance ne suffit pas à renverser le cours de la partie. Tout ce qui l’intéresse, c’est son ambition de toujours plus réussir. Explorer Terra à la recherche de proies est une activité stimulante qui le fait lui-même lutter contre son dégoût de ces races si étranges, qui même en étant presqu’humaines arrivent à lui donner la nausée. Leur sourire, les combler par les mots… Parce que baiser un homme serpent, c’est au-dessus de ses moyens. Il faut quand même que ça ait l’air un peu humain, hein. Faut pas déconner non plus. Depuis quand il devrait coucher avec tout ce qui bouge ? Non. Eux, il les séduit autrement. Et rester inaccessible est finalement une idée qui aura fait ses preuves. Susciter le désir n’est pas forcément le combler.
Bon, à part le fait que Sasha est persuadé que le monde ne tourne que sur la base de la satisfaction et du plaisir, il est également un bon patron. Prévenant et attentionné, il protégera ses employés autant que nécessaire, il ne risquera jamais leur vie et surtout leur permet d’avoir une liberté plus que de nécessaire. C’est son fonds de commerce. Ils sont précieux, très précieux, car ils représentent sa réussite, son ambition, ses possibilités toujours revues à la hausse. Et Sasha voit loin. La prochaine étape serait de s’implanter sur Terra, rien que ça. Quand il y sera un peu connu, pourquoi pas. Tout ce qui lui rapporte de l’argent mais surtout de l’amusement le satisfait. Il a trop souvent été témoin de l’influence de l’apparence, du pouvoir du corps et de l’image. Maintenant, c’est lui qui en joue, qui la vend. En proposant du rêve, en louant des marionnettes qui doivent oublier leurs émotions, leur passé, leur histoire.
En le croisant, vous verrez un homme un peu bizarre qui vous volerait probablement votre sac à main pour une dose de drogue.
En lui parlant, un homme très sympathique, qui plus est bien élevé et au verbe facile.
En partageant son lit, un amant attentionné qui vous fait passer au premier plan.
En vous réveillant avec lui le matin, un goujat qui vous remercie mais décline toute invitation à poursuivre une quelconque relation.
Bordel, le Sasha, il est libre. Il a pas une tête à être du style à se caser et ne l’est d’ailleurs vraiment pas. Un bien grand mot, n’est-ce pas, pour exprimer une fuite perpétuelle de toute attache qui puisse exister. Il est homme à plusieurs amant(e)s, et non homme à être fidèle.
Sasha est un connard.
Sasha est malléable.
Sasha est surtout ce que vous voulez, quand vous voulez.
Situation de départ : Plutôt expérimenté.
Autres : Raciste des terranides en approche.
Comment avez vous connu le forum : TC
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels : Nope
