Perso j'englobe "banlieue" et "quartier" dans le même sac.
Rien ne m'étonne dans ce que tu dis Héra : Tu les places en victime.
Je sais pas si tu t'es déjà pris un pain dans la gueule gratuitement, sans raison, si tu t'es déjà fait voler ton téléphone alors qu'il était à un mètre de toi, ou si on te l'a déjà pickpocketé, je sais pas si tu t'es déjà fait menacer d'être poussé en arrière dans des escaliers en béton, je sais pas si t'as déjà vu une agression à 1 contre 10, je sais pas si t'as déjà vu des impacts de balle dans la maison d'une amie, je sais pas, je sais pas.
Moi si. Tout ça
. Subit ou vu.
Et pas que chez moi : Non non, en plein d'endroits différents. Dans les banlieues, dans les quartiers, à chaque fois.
Des victimes ? Que dire de ces jeunes de banlieue qui galèrent pour avoir leur bac et qui tentent les filière de réussite de Science Po spécial "quartier défavorisé", pendant que les gens du même âge continuent à dealer ? Que dire de ce pauvre commerçant beur de 25 ans à peine qui emprunte à toute sa famille pour se constituer un commerce, un commerce qu'il ouvre en plein dans son "quartier" histoire de le rendre plus vivant, commerce qu'il devra fermer 2 ans plus tard parce que les jeunes s'amusent régulièrement à le voler et dégrader l'établissement ? Que dire de ces types qui avouent profiter du RMI pour baiser la France et qu'ils en sont fiers ? Que dire de Villetanneuse, de St Denis, de Viry-Châtillon, des toutes ces villes de région parisienne où je n'entends PAS UN MOT DE FRANCAIS ? Victime, dis-tu ? Victime ? VICTIME ?
Sérieusement : T'as ptet tes traumatismes liés à ton passé, moi j'ai les miens. C'est pas dur, si quelqu'un me dit un jour en face, devant moi, que les fouteurs de merde en banlieue, ceux qui se "révoltent", sont des victimes plutôt que des coupables, je lui crache à la gueule, et je le largue à St Denis, histoire qu'il voit qui sera la vraie victime.
01h03 : Du coup, moi qui me suis fait agresser plusieurs fois par différentes "victimes", je suis une victime aussi ? Ou peut-être suis-je un coupable, remarque... Non ?