Depuis quelques mois maintenant, Cyscek, ce bel homme baraqué et mystérieux, était devenu l'un des habitués de l'établissement, et chacune des filles était déjà passée sous ses assauts. Enfin... presque toutes. Mako, qui était dominatrice de nature, avait sans doute dû ressentir se coté également chez l'homme et, de part sa fierté, se refusait à coucher avec un homme s'il ne lui était pas soumis. Aussi, leur relation était-elle légèrement différentes, en ce sens où elle et lui "dressaient" ensembles Nodoka, qui au contraire de sa sœur, était littéralement aux anges d'être dominée par deux êtres en même temps.
Chacune des filles se souvenaient de l'arrivée de Cyscek. Les premiers instants, il avait parût légèrement paumé, alors qu'il cherchait visiblement leur établissement. Lorsqu'il l'avait finalement trouvé, il était tombé d'emblée sur Yûna, la plus jeune de la famille, qui raccompagnait un client à la sortie. Ils avaient alors un peu discutés et le nouveau venu avait finalement accepté de coucher avec elle. Le lendemain, il était devenu l'un des plus appréciés. En effet, si une grande majorité de la clientèle tenait difficilement plus de deux heures d'affilées, lui au contraire, était suffisamment endurant pour passer une nuit complète, de l'ouverture à la fermeture de l'établissement. C'en était à croire qu'il ne ressentait pas la fatigue. Les ébats avec lui pouvaient également être aussi intenses que doux et sensuels.
Mais revenons au présent. Dans la chambre concernée, la lumière était légèrement tamisée, pour coller à l'ambiance sensuelle et studieuse qui se dégageait des ébats. De par son passé, Sayaka était sans le moindre doute la prostituée la plus expérimentée de l'établissement. Elle avait beau n'avoir que la vingtaine, elle avait autant d'expérience qu'une femme ayant la trentaine. Il fallait aussi avouer qu'elle avait commencée la profession très jeune, cela devait donc pas mal aider. Ce qu'il faut surtout comprendre, c'est que contrairement à ses sœurs et ses cousines, plus jeunes, elle était parfaitement capable de forniquer avec des hommes et des femmes en silence, sans laisser échapper le moindre gémissement ou cris, sauf si le client en faisait explicitement la demande. La jeune femme en arrivait même à parler clairement pendant qu'elle se faisait sévèrement tringler. Discuter de tout et de rien avec un client pendant une levrette lui était coutumier et cela faisait d'elle une bonne confidente durant l'acte.
Actuellement cependant, Sayaka était bien incapable de parler, bien trop occupée à lui procurer une bien agréable fellation. Replaçant doucement une mèche de cheveux derrière son oreille droite, elle astiquait langoureusement le vît de l'homme, sa langue tournant doucement autour du gland gonflé de plaisir et ses doigts gantés de latex malaxant sensuellement les testicules. Le seul bruit audible était un son mouillé provenant de sa bouche, la femme aspirant régulièrement sa salive pour ne pas en laisser couler au sol, n'ayant d'yeux que pour le délicieux phallus qu'elle dégustait. La fille de joie aurait put continuer ainsi, durant de très longues minutes encore, avant de le sentir jouir dans son gosier, mais il en fut tout autrement, au grand damne des deux amants du soir.
Au bruit qu'elle venait d'entendre, il ne pouvait s'agir que de la vitre de la porte du bureau, là où était géré l'établissement et aussi où se trouvait le coffre blindé, où étaient stockée les recettes de la nuit, avant d'êtres déposées sur le compte de la famille. Hors, aucune des filles n'aurait pu la briser. Il devait donc s'agir ni plus ni moins d'un vol. Au bruit de verre brisé, Sayaka arrêta net son office, suspicieuse, et ne se releva définitivement que lorsqu'elle entendit le cris d'une de ses sœurs. Au timbre de voix, il devait s'agir de Yûna, particulièrement effrayée, qui se trouvait dans la chambre d'à coté. Bien entendu, la brune voulut sortir immédiatement afin de lui venir en aide, mais son amant d'un soir la retint par le bras, un air déterminé sur le visage.
- Reste là, je vais voir.
Il sortit immédiatement et, à l'ouverture de la porte, Sayaka entendit distinctement une voix masculine ordonner de se servir de ses sœurs. Elles étaient des putes, certes, mais elles vivaient ainsi avant tout pour vivre, pas pour le plaisir des raclures de la société. Et là, il s'agissait sans aucun doute possible d'une bande de voyous, qui pensaient sans doute voler leur argent durement gagné et les violer en toute tranquillité. Seulement voilà, le hasard avait voulu qu'ils attaquent alors qu'un homme musclé se trouvait sur les lieux. Et le chef de la bande en fit les frais, s'écroulant au sol, le visage en piteux état.
- Hiiiiiiiiiiii !!!! Lachez moi !!
- Ta gueule salope, laisse toi baiser comme une gentille pute, si tu veux pas faire connaissance avec ma lame !
Depuis une autre chambre, un autre voyous commençait déjà à pénétrer allègrement une autre de ses sœurs. Vu les pleurs, il devait s'agir de Megane. L'aînée de la fratrie était bien évidement très inquiète pour ses cadettes. Visiblement, ces types comptaient bien toutes les violer avant de les refroidir. Malgré la demande de Cyscek, Sayaka sortit un teaser de son tiroir et se rendit elle aussi dans le couloir, où gisait au sol le chef inconscient. Elle croisa également le regard de son client, lui demandant silencieusement d'aider Yûna, tandis qu'elle-même entra dans la chambre de Megane pour sauver cette dernière. Lorsqu'elle entra, elle fut horrifiée par la scène. Sa sœur avait les mains attachée dans le dos et était incapable de se défendre alors, qu'aux pieds du lit, un client gisait sur le sol dans une marre de sang, la gorge tranchée. Devant elle, un homme qui ne l'avait pas vu entrer, particulièrement sale et odorant, la pénétrait avec force sans prendre en considération sa douleur. Il ne fallut qu'un geste en direction du meurtrier, pour envoyer un courant suffisamment puissant dans son corps, pour lui faire perdre connaissance. Inerte, il chuta en arrière et termina sur le cadavre encore frais.
- O... Onee... Je... J-J'ai... T-Tellement...
Sayaka se précipita sur elle et la serra bien fort dans une étreinte qui se voulait protectrice et rassurante. Elle avait tellement eu peur pour elle, mais d'autres membres de sa famille étaient encore en danger. Sayaka continua de la bercer doucement et lui embrassa le front.
- Là... C'est fini... Tu es en sécurité maintenant...
- Et... Et Ako ?
La grande sœur ne su que répondre... Ako était celle qui, pendant qu'elle-même s'occupait de Cyscek, était chargée de l'accueil. Sayaka espérait grandement qu'elle était toujours en vie et seulement inconsciente. Il y'avait également la situation de leurs cousines, Mako et Nodoka, qui les préoccupaient. Avec un peu de chance, elles étaient dans la cave, en train d'utiliser la "salle des torture" qui était insonorisée et les voyous n'avaient probablement pas songé à s'y rendre...