Deux êtres aux pouvoirs surnaturels [PV : Un pyromane]

Roooh, je me suis encore perdue...

Effectivement, Nyu était bien loin de chez elle. Ayant tourné à droite au lieu d'à gauche à la troisième intersection, elle s'était totalement perdue. N'ayant aucun sens de l'orientation, elle continuait à errer. Ses pas l'avaient conduite dans le quartier de la Toussaint, quartier où il ne faisait pas bon y vivre. Nyu sentait bien que l'atmosphère était assez lourde par ici, mais elle ne connaissait pas du tout la ville. Il fallait donc demander aux passants son chemin. Cependant, aucun d'entre eux ne donna une réponse précise, et la lycéenne était de plus en plus perdue. Elle commençait à paniquer un peu : si elle n'était pas chez elle pour la nuit, que pourrait-il lui arriver ? Kouta l'avait mise en garde plusieurs fois sur les quartiers peu fréquentables et les dangers potentiels la nuit, mais elle n'avait encore jamais fait l'expérience de se retrouver acculée comme ceci.

Elle tournait en rond. En tout cas, c'était l'impression qu'elle avait. Passant une seconde fois devant un magasin, elle commença à paniquer un peu.

Maintenant, je vais plus que tout droit !

Mais la route qu'elle avait emprunté se réduisait petit à petit, jusqu'à devenir une ruelle sombre. Et ce fut ici qu'elle entendit :

Il est assommé !

Ça y est ! Espèce d'enfoiré ! Prend ça !

Hein ? Qu'est-ce qu'il se passe ??

Et Nyu fit l'erreur de s'avancer. Et quelle erreur ! elle voyait désormais une bande de voyous en train de tabasser une autre personne ! Le jeune homme était allongé, l'air inconscient. Certains des voyous portaient une batte de base-ball, créatrice de lien social depuis... Euh non, c'est pas ça ! Bref, une batte de base-ball, mais ne s'en servaient pas encore. C'est justement certainement avec un de ces objets que la bande l'avait assommé.
Devant cette vision, Nyu eut un réflexe totalement humain : hurler. Manque de chance, elle avertissait ainsi les brigands de sa présence. Ils se retournèrent tous, et l'un d'eux, certainement le chef, lança :

Attrapez-la, bordel !

Aussitôt, trois des hommes se ruèrent vers Nyu. Elle tenta bien de se retourner et de courir, mais elle n'eut pas le temps d'esquisser le moindre geste avant que les brutes soient sur elle.

Nonnn !.. Laissez-moi partir !

Ils l'amenèrent vers leur boss. Celui-ci toisa la jeune femme. Elle avait son bonnet pour éviter que ses cornes soient visibles de tout le monde. A part ceci, elle était habillée comme toute lycéenne : avec son uniforme classique et sa jupe plutôt courte. Elle portait aussi son sac à dos, qui ne comportait qu'une pochette et une boite à musique, cadeau de Kouta.

Au secours !!

Ta gueule ! fit-il avant de lui coller une baffe magistrale. Toi, tu es notre petit extra...

A ses mots, il posa brutalement ses mains sur sa poitrine, malaxant sans ménagement ses seins. Nyu commença à crier, à hurler sa détresse. Elle ne pouvait pas supporter ça. Elle ne pouvait plus... Arrêter... Ne plus...

Nyu ferma les yeux, et perdit petit à petit connaissance. Tout en continuant de hurler. Et commença à oublier...



AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Mais pourquoi je gueule moi !?

La dernière image que Lucy avait, c'était elle avec une lycéenne. Elle avait cédé sa place à Nyu. Et la revoici, en pleine rue, devant un pervers, non pardon, un groupe de pervers, dont l'un d'entre eux profitait allègrement de sa poitrine !... Là, ça allait trop loin. Elle ne pouvait pas bouger conventionnellement à cause de... Des X personnes derrière elle qui la maintenait sur place. Elle se mit presque à sourire : en moins d'une seconde, elle pouvait faire passer de vie à trépas tout ce petit monde. Elle se devait cependant d'avertir ces personnes, si jamais c'était juste de la comédie...

Vous allez me lâcher immédiatement, ou vous préférez que je vous tue maintenant ? A vous de choisir...

La réponse ne se fit pas attendre :

Ha ! Et comment veut-tu faire ça ma jolie ?

Et il approcha son visage de celui de la mutante. Ne perdant plus de temps, Lucy sortit ses vecteurs de derrière son dos, passant de chaque coté du sac à dos. Trois d'entre eux s’affairèrent de couper les bras qui la retenant, pendant que le quatrième décapitait le chef de la bande, sans autre forme de procès. Les cris de douleur, puis de peur, commencèrent à retentir dans la ruelle.

Ceux occupés à tabasser la première victime se retournèrent vers leurs comparses, étonnés d'entendre des cris de douleur masculins. Et ce qu'ils virent les laissa sans voix : ils voyaient la fille, droite comme un I, l'air énervée, souillée par le sang qui s'écoulait du cou de leur chef. Enfin, de leurs "chefs" : maintenant, il y avait une tête, qui avait roulé sur le sol, et le reste du corps, encore debout, qui éclaboussait la jeune fille, nullement dégoûtée ou horrifiée par ce spectacle. Et pour cause ! elle était habituée. Derrière elle, les hommes qui devaient la maîtriser étaient en train de se rouler par terre de douleur. Enfin, pas pour longtemps. Les cris de douleurs s'estompèrent au bout d'à peine trois secondes : les voyous étaient morts. Commençant sérieusement à paniquer, ils voulurent se retourner et fuir le plus vite possible ce démon. Car oui, c'était forcément un démon. Elle avait tué 4 hommes, et se tenait debout, comme si c'était anodin ! Sauf que, à peine au moment où ils se retournèrent, l'un d'eux pris feu. Littéralement. Son corps était en train de brûler, ses vêtements réduits en cendres, sa peau récoltant de nombreuses cloques, avant de fondre. Hurlant de douleur, l'homme fut réduit en cendres, au sens propre du terme. Les autres connurent exactement le même sort.

Lucy s'était préparée à sauter. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait là, ni pourquoi ces hommes l'avaient attaqué, même si elle avait une petite idée derrière la tête. Dès qu'ils commenceront à courir, je me dresse devant eux. Ils essayent de se défendre, et je les massacre. Mais rien ne se passa comme prévu.

Dès qu'ils se retournèrent, l'un d'eux s'enflamma. Lucy, mue d'un fort instinct de préservation, recula de deux pas et se mit en position de défense, prête à sauter. Elle ne comprenait pas du tout ce qui avait créé cette flamme, ni pourquoi elle apparaissait maintenant. Et aucune explication pour les autres flammes qui calcinèrent les autres agresseurs.

P.p.p.putain ! C'est quoi ça !? Qu'est-ce qu'il se passe !?

Elle regarda alors attentivement l'endroit où se tenait les agresseurs. Outre les petits tas de cendres, elle aperçut l'ombre d'une personne, allongée. Peut-être morte, peut-être pas. C'est alors qu'elle eut une théorie : cet homme était en train de se faire tabasser, et Nyu était tombée dessus. Comme une conne, elle n'avait pas fui en silence, et s'était retrouvée dans ce merdier, ce qui expliquerait pourquoi elle ait perdu le contrôle d'elle-même. Par contre, pour le feu, elle avait aucune idée de ce qu'il avait pu se passer. Et cela la rendait nerveuse.

Elle se dépêcha de rentrer dans le cercle des deux mètres de l'homme. En effet, ses vecteurs, 4 bras psychiques étant l'extension de sa volonté, n'avaient qu'une portée de deux mètres, bien que pouvant se déplacer à une cinquantaine de kilomètres-heures, vitesse nécessaire pour exécuter une coupe propre et nette dans le cou d'une victime, ou encore de sauter à une hauteur exceptionnelle, puis à se rattraper sans douleur. Ces vecteurs sont invisibles en temps normal.

Elle tendit sa main pour l'aider à se relever, tout en lui disant :

Pas trop de mal ?

Son instinct lui disait que c'était lui à l'origine de cette mystérieuse calcination. Ses vecteurs étaient encore sortis, prêts pour un hypothétique saut.

[[HRP : Aucun lien avec la magie pour les vecteurs !!]]

Okay....

1..
2..
3..
4..
5..

Bon, mal à la tête, odeur de chaire brûlé, forte odeur de sang, trois respiration en dehors de la sienne
et une fille du lycée avec un regard flippant qui lui tendais sa mains couverte de sang.. Corydon avait tenté de buté un gang tristement connu pour sa capacité à violer sans vergogne tout ce qui ne portait pas de pénis, avait deux seins et été dans une moyenne d'âge pas plus haute des vingt-cinq ans, la plus jeune avait été une collégienne de 13 ans, la pauvre petite avait été retrouvé dans une ruelles pleurant toute les larmes de son corps.. nue et brisé. Mais qui été donc cette nana aux cheveux rose qui avait décapité leur boss, Corydon se releva, s'aidant de la main tendu.

-Merci, ton aide m'a été utile... ranges ces trucs en revanche.. Je te connais non ? Tu es au lycée toi aussi ? Nyu c'est ça ? Je suis Corydon, je crois que l'on fait histoire ensemble. En tout cas merci beaucoup tu te débrouille super bi... Attention !

Un type avait survécu au massacre et foncé avec un couteau vers la meuf aux cheveux roses, Corydon la poussa sur le coté, encore un peu groggy mais suffisamment lucide pour embrasé son propre point et perforé le torse du malfrat, tenant encore son cœur une fois être passé au travers, le regard ardent, il pressa le cœur et le brûlât, le sang gicla sur son visage et ses habits, lui hors course ? Faut pas déconner non plus.. C'est pas un coup de batte qui allé l'abattre..

Il embrasa totalement ses bras voyant un survivant à la boucherie et se préparé à faire feu, littéralement si le type tenté quoique ce soit... Et ce con tenta un truc, plaçant ses doigts comme le font les enfants qui joue à avoir un pistolet, il mima le fait de tirer et une bille de feu défoncé le crane du malheureux bandit..

Il se retourna vers la fille avec les truc qui lui dépassé du dos, la toisant du regard, il sourit, et stoppa ses flammes. Il s'avança vers elle toujours sur ses gardes pour lui serrer la main et l'invité à boire un verre après qu'ils se soit débarbouillé.. mais entendant la police arriver, il la pris par le bras et l'emmena à s'enfoncer dans les ruelles, quand elle arrivera, la police verra un véritable charretier, et les forces de l'ordre ne se soucient pas si un tel ou un tel est bon ou mauvais, une victime est une victime, un meurtrier est un meurtrier.. C'était une bonne journée, ce gang amateur de nana trop jeune et trop paumé avait été éradiquer, ça faisait des rats de moins dans la souricières qu'était Seikkusu.

 Une question demeuré, c'est qui cette nana ? Vient elle de Terra comme lui ? Est-ce une démone de l'enfer oh doom, sûrement pas un ange, ils ne sont pas es boucher comme ça.. Il veut des réponses, et il aura ses réponses, peut importe comment il les auras. Il avait compris que les espèces de lame qui émané de son dos était un danger mortelle. Et ces cheveux rose ? Une Teinture ou c'était naturelle ?

…
…
…

Mais dans quel bordel Corydon s'est encore embarqué... 


Il fallait courir, courir, la dernière fois il avait emmené Sayana chez lui pour qu'elle puisse se reposé.. Mais là y'avais pas moyen de s'enfermer dans sa planque avec c'te folle... Réagir, improvisé et agir...

-Ranges tes trucs dans ton dos, on va aller trouvé un moyen de se nettoyer.... Oh yes

Corydon venait de trouvé une bande de type faisant du cosplay... un type couvert de sang, ça pouvait allé ! Ils suivirent le groupe, Corydon n'entendais pas si Nyu lui parler, mais là seul son instinct pour la fuite fonctionnait.. Bouger vite et trouvé un endroit sûr..

- Tu habite où ? Il faut qu'on trouve un endroit où on pourra se changer et se laver... La police est dans les rues et on est dans la merde si on se fait gauler... Et je tiens pas à finir en taule pour meurtre..

Corydon n'aimait pas la situation et le pire c'est qu'il ne semblait pas vouloir laché cette fille aux cheveux roses, mal grès qu'elle soit super, mais alors dans le super c'est pas mal, super flippante et dangereuse

Comme elle s'y attendait, l'inconnu pris sa main et se releva. C'est maintenant que tout allait se jouer. S'il décidait de l'attaquer, elle devrait réagir très vite. En effet, elle ne savait pas quelle résistance au feu avait ses vecteurs. Mais il ne sembla pas vouloir l'attaquer immédiatement. Il lui dit :

Merci, ton aide m'a été utile... ranges ces trucs en revanche.. Je te connais non ? Tu es au lycée toi aussi ? Nyu c'est ça ? Je suis Corydon, je crois que l'on fait histoire ensemble. En tout cas merci beaucoup tu te débrouille super bi... Attention !

Corydon, puisque c'était son nom, la poussa d'un coup sur le coté. S'aidant de ses vecteurs, elle resta plus ou moins droite, mais se décala assez pour laisser le champ libre au faiseur de feu. Apparemment, il y avait un survivant. Ou un nouvel arrivant, qui sait ?... Et il lui faisait face. L'étrange homme brûla son poing d'une manière totalement inconnue, et frappa son adversaire au torse. Lucy, captivée par le poing en feu, ne réagissait pas. Lorsque ce poing sortit du corps de son ennemi, elle voyait distinctement un truc rouge dans cette main. Un organe, certainement son cœur. Cœur qui fit pressé, écrasé et carbonisé, dégageant une bonne odeur de viande fraîche. La première pensée de la mutante fut que tout ceci devait être fichtrement pratique pour les barbecues !... Tiens, voilà autre chose ! Il utilise sa main comme un pistolet. Mais qu'est-ce qu'il...

FLOUSH ! Contrairement au BANG caractéristique des armes à feu, la bille enflammée "tirée" par Corydon ne faisait aucun bruit de détonation. Le seul son qu'elle entendit fut le bruit de la balle traversant le crâne de son adversaire. De plus en plus fascinée, Lucy se sentait telle une spectatrice dans une salle de cinéma. L'inconnu se tourna alors vers elle, lui sourit et éteignit ses bras - depuis quand ils étaient enflammés ceux-ci ? Il ne semblait pas lui vouloir du mal, au contraire. Ils avaient eu les mêmes ennemis, ce qui les rapprochaient un peu. De plus, il avait reconnu son visage, et Nyu le connaissait certainement. Peut-être utiliser cette information à son avantage...

Elle entendit le son caractéristique et familier de la police. Ils étaient en route, ils ne tarderaient certainement pas. Devenue une pro dans l'art de fuir les forces de police, elle allait prendre les devants, mais n'eut pas le temps de réagir devant la vivacité de l'homme. Celui-ci lui pris rapidement le bras et commença à s'enfoncer dans les ruelles de plus en plus crasseuses. Mais où était-elle tombée !? Qu'est-ce que Nyu avait fichu pour venir par ici ??

Ranges tes trucs dans ton dos, on va aller trouvé un moyen de se nettoyer.... Oh yes

QUOI ?!? Il... Il pouvait... Voir ses vecteurs ?!! Lucy voulut s'arrêter et parler, mais Corydon allait trop vite. Il les mêla à une foule dense de personnes costumées étrangement - peut-être ce fameux "Cosplay" dont Nana lui avait parlé quelquefois - et le bruit se fit intense.

...habite...pourra se...police...la merde si...pas à finir...

Comme si elle avait des oreilles qui sortaient de ses vecteurs !... Elle ne compris strictement rien à ce qu'il lui dit. Et elle commençait juste à en avoir marre qu'il la trimbale de partout. Elle avait saisi qu'il ne voulait pas avoir affaire aux flics. En ce qui la concernait, la police était le cadet de ses soucis :  connaissant parfaitement ses capacités, et pour avoir déjà défait une escouade armée jusqu'aux dents, elle pourrait facilement s'échapper. Mais en ce moment, c'est à peine si elle s'entendait penser. Elle se dégagea de l'emprise de l'homme d'un geste souple et ferme, lança deux vecteurs sur lui qui le saisirent au niveau de ses côtes, un vecteur de chaque coté, et le ramena devant elle. Elle hurla à son attention :

Je sais pas toi, mais moi, quand il y a quelque chose que je comprend pas, j'aime prendre de la hauteur !

Et c'est ce qu'elle fit, au sens propre du terme. Grâce à ses deux autres vecteurs, elle donna une grande impulsion à son corps pour qu'il aille... vers le haut. Leur vitesse était tellement haute que, si quelqu'un les avaient fixés à ce moment, il aurait eu l'impression qu'ils auraient disparu. Tout simplement. En réalité, elle s'était projetée vers le toit du haut bâtiment lui faisant face. Lorsqu'elle arriva à moins de deux mètres du toit, elle crocheta celui-ci avec un vecteur pour créer une parabole serrée et utilisa le quatrième pour se poser en douceur. Par chance, ce toit était plat. Elle libéra Corydon de son emprise et s'assit sur le rebord. Elle pouvait encore entendre le raffut occasionné par la foule en contrebas, mais le son était diffus. Elle se mit à réfléchir à toute vitesse tout en rétractant ses vecteurs. Elle se doutait que l'homme avait plein de questions, mais elle aussi elle en avait pas mal. Elle résuma rapidement la situation, pour elle comme pour lui :

Bon, on a plein de questions à se poser, toi et moi... Manque de bol, c'est moi qui commence.

Elle s'étira, lançant ses bras aussi haut que possible, et lui posa la première question :

C'est quoi ce truc avec le feu que tu fais !? T'es pas un humain hein ?

Corydon eut un moment de bug.. attend elle avait fait quoi là? elle venait de portait un gaillard de 75Kg  comme si c'était un fœtus de paille et pas n'importe où en plus.. sur le toi d'un PUTAIN D'IMMEUBLE DE JE NE SAIS COMBIEN D’ÉTAGE!

Le vent soufflait fort sur le haut du gratte ciel et Corydon garda sous le bras son haut de forme, il fit un bon en arrière quand il fut finalement lâché, sa rune sur la main gauche brilla et une chêne de 5m apparut, il entoura 30cm autour de sa main gauche, laissant le reste pendre, il était prêt à en découdre si elle lui cherchait la merde.

-Allons, un magicien ne dévoile jamais tout ses secrets, fit il avec un sourire provocateur, MAIS étend donné que je ne suis pas un vulgaire magicien à la con qui ne comprend pas la moitié de ce qu'il créée, je vais te dire, te dire ce que je suis.
Je suis Corydon, je viens de Terra, et je suis un ESPer, à savoir un être quasiment humain mais qui brille par ses dons surnaturelle, toi, tu es une humaine avec un truc chelou dans le dos, moi ? Je suis la moitié d'un djinn des flammes, et l'autre moitié est celle d'un mage des sphères dirigeante de la magie de Nexus, une ville état complètement corrompus et rongé par l'esclavage.. Et maintenant, pour te faire comprendre que mal grès ce que tu crois tu ne contrôle pas ma vie, je vais te montrer un autre tours

Il claqua sa chaîne au sol, laissant une trace dans celui ci, et la chaîne se chauffa a blanc, un humain normal aurait hurler de douleur sous le contacte du métal chaud, trèèèèèèès chaud, mais cette chaîne était chauffé par la magie de Corydon, il pouvait donc se permettre d'avoir cette chaîne, normalement blanc, chauffé jusqu'à rouge, il fit tournoyer la chaîne autour de lui, avec aisance et faisant fit du vent et l'abattant sur un tuyau d'aération qui fut coupé sous la violence de la chaîne et sa chaleur.

-Si tu penses pouvoir rompre cette chaîne, je t’arrête tout de suite, elle est composé d'un alliage que les tiens ne maîtrisent pas. Tu as posé ta question, j'ai apporté ma réponse, à ton tours, T'es quoi ?
Et surtout, tu veux quoi ? Faire comme moi ? Massacrer de la racaille ? Ou juste du sang ?

Corydon lui parlait avec un air de défis dans son regard, ses iris plus du tout noir, mais Orange, couleur des flammes, sa peau devenant grise, et des stigmates sur son front, il prenait unpeu plus l'apparence de son père au fil de ses combats, usant de ses flammes comme lui le faisait, bientôt peut être pourra t'il même faire apparaître l'armure de sang, là il aura atteint sa forme final et pourra même peut être accomplir certain souhait..

Il revint sur la situation présente, il était sur le toi d'un gratte ciel avec Nyu, une lycéenne un peu bébête normalement mais qui avait là maintenant un air de tueuse, ou peut être n'était-ce pas Nyu... Peut être une fille avec son apparence mais totalement différente, peut être pire, ne sorte de créature qui aurait pris l'apparence de la jeune fille...

Corydon n'avait qu'une envie c'était de faire le coup du chapeau magique, à savoir plaçait son chapeau sur sa tête, et le tiré d'un coup vers le bas pour disparaître dans des étincelles et des flammes... Il rétracta sa chaîne dans sa rune, plaçant le chapeau dans sur sa tête, il ne le tira pas vers le bas, laissant  le chapeau l'éjecté plus tard, et un autre endroit...

-Dis moi jeune fille, si on descendait pour pouvoir se laver, je ne sais pas pour toi mais être couvert de sang ce n'est pas très vraiment mon tripe, hum ? Et puis je t'offrirais un café et on fera la dissertation du prof de philo sur Kant... Ou autre.. à toi de voir

Si il y avais quelque chose de déconcertant avec Corydon, en plus qu'il soit capable d'embraser un type d'un claquement de doigts, c'est son aptitude à faire abstraction des ennuis dangers ou autre, maintenant il voulais juste boire un café avec Nyu, et rediscuté de ça au calme.

[HRP : Désolé à l'avance pour le giga-pavé, j'étais inspiré ce soir !]

Lorsqu'elle baissa ses mains, Corydon eut un mouvement de recul, certainement dû à un réflexe. De toute façon, elle s'en doutait : bien qu'il ait une affinité avec le feu, il n'avait jamais encore essayé de voler. Contrairement à elle. Enfin, généralement, c'était plus ses ennemis qui volaient. Et pas toujours dans la même direction que le reste de leur corps... Tiens, c'est nouveau ça ! L'homme la faisant face avait sorti une longue chaîne blanche. Au moins trois mètres, selon la Diclonius, mais c'était plus qu'approximatif. Il s'en était enroulé une partie autour de sa main gauche. Cela lui faisait penser à un Nunchaku, sans bâtons. Cependant, avec son pouvoir étonnant, cette simple chaînette pouvait s'avérer dangereuse. Elle ne craignait pas les balles enflammées cependant : elle avait déjà dévié, par réflexe, un tir de sniper dirigé vers sa tête...

Il lui répondit :

Allons, un magicien ne dévoile jamais tout ses secrets, fit il avec un sourire provocateur, MAIS étend donné que je ne suis pas un vulgaire magicien à la con qui ne comprend pas la moitié de ce qu'il créée, je vais te dire, te dire ce que je suis.

A ces mots, Lucy laissa apparaître un sourire. Pas le genre de sourire rassurant, non. Un sourire dur, cruel.

Je suis Corydon, je viens de Terra, et je suis un ESPer, à savoir un être quasiment humain mais qui brille par ses dons surnaturels. Toi, tu es une humaine avec un truc chelou dans le dos, moi, je suis la moitié d'un djinn des flammes, et l'autre moitié est celle d'un mage des sphères dirigeante de la magie de Nexus, une ville état complètement corrompue et rongée par l'esclavage.. Et maintenant, pour te faire comprendre que malgré ce que tu crois tu ne contrôle pas ma vie, je vais te montrer un autre tour.

Son sourire s'élargit, encore plus dur. Il était certainement conscient qu'elle aurait pu le tuer depuis un bon moment déjà. Mais il semblait décidé à confirmer ses dires, d'ailleurs assez peu croyables. La chaînette qu'elle avait remarquée plus tôt claqua par terre et devint rouge. Elle devina immédiatement qu'il avait utilisé ses "dons surnaturels", certainement en rendant incandescent le métal. Il la fit tournoyer autour de lui à la manière des acrobates, avant de découper un tuyau d'aération. La coupure était nette et presque sans bavure. Si elle avait déjà vu un chalumeau en action, elle aurait rapidement fait le rapprochement, mais elle ne s'était jamais approchée d'un atelier de soudure. Elle se contenta de siffler, a moitié admirative et à moitié inquiète devant ce pouvoir. Cependant, s'il restait dans la zone des deux mètres, elle n'avait rien à craindre.

Si tu penses pouvoir rompre cette chaîne, je t’arrête tout de suite, elle est composé d'un alliage que les tiens ne maîtrisent pas. Tu as posé ta question, j'ai apporté ma réponse, à ton tour. T'es quoi ?  Et surtout, tu veux quoi ? Faire comme moi ? Massacrer de la racaille ? Ou juste du sang ?

A ces mots, elle éclata de rire. Un rire franc et sans faux-semblants. Elle avait rarement entendu une personne aussi directe. D'un autre coté, elle avait jamais vu un homme aussi dangereux. Une fillette de 6 ans, oui, mais jamais un homme. D'ailleurs, il rétracta sa chaîne. Grave erreur... se dit-elle. Il n'avait ainsi plus aucun moyen de se défendre rapidement, bien qu'elle n'ait pas envie de l'attaquer. Pour l'instant. Il mit son haut de forme - tiens, elle avait pas vu qu'il avait un chapeau ! - et continua :

Dis moi jeune fille, si on descendait pour pouvoir se laver, je ne sais pas pour toi mais être couvert de sang ce n'est pas très vraiment mon trip, hum ? Et puis je t'offrirais un café et on fera la dissertation du prof de philo sur Kant... Ou autre.. à toi de voir.

Tiens, il change de sujet maintenant !? Bizarre... Bref ! Elle se laissa une dizaine de secondes pour réfléchir à ce qu'il avait dit. Un Djinn des flammes, Terra et Nexus qu'elle ne saurait pas situer sur une carte, un ESPer - drôle de nom au passage - maîtrisant des pouvoirs flamboyants... Elle ne doutait pas une seconde de la véracité de ses propos, sachant qu'il est impossible d'improviser aussi bien lorsqu'on est en danger de mort. Excepté quand on a rien à perdre. Et cet homme ne semblait pas désespéré. Bien au contraire. Elle se releva, à deux pas de la chute, et regarda Corydon dans ses yeux flamboyants (!!) :

Bon, je vais te répondre dans l'ordre. Déjà, je me fiche totalement de contrôler ta vie ou pas. Savoir que je peux te la prendre en cas de danger me suffit.

A ces mots, un de ses bras psychiques sortit de son dos et fit une seconde découpe dans le même tuyau d'aération, avant de le rétracter. Cela n'avait duré qu'un quart de seconde : l'homme, au pire des cas, aurait perçu un mouvement, sans voir son vecteur se déplaçant à plus de 50km/h. Un peu plus tard, le bruit de la partie du tuyau plus retenue retentit diffusant un son métallique assez fort.

D'ailleurs, tu es le premier à pouvoir voir mes vecteurs en condition normale. Étrange... Bref ! Pour ta question, tu t'es trompé sur mon profil. Je suis pas humaine.

Disant cela, elle retira son bonnet, laissant apparaître ses petites cornes sur sa tête.

Je suis une Diclonius. Une mutante dirons certains, une forme évoluée de l'être humain selon d'autres. Les Diclonius femmes héritent des cornes et des vecteurs, alors que les hommes n'ont apparemment que les cornes. En tout cas, j'en ai jamais vu avec des vecteurs. Ce que je veux ? Pouvoir vivre en paix, c'est tout. Et surtout fuir la malédiction qui me poursuit à cause de mon sang. Celle-ci me pousse à tuer les êtres inférieurs que sont les humains. Du coup, je suppose que ma venue à cet endroit mal famé t'intrigue pas mal...

Elle soupira bruyamment puis se rassit, incitant Corydon à faire de même d'un geste de la main.

A vrai dire, je ne le sait pas moi-même. Et pour te l'expliquer, il faut que je te raconte une partie de ma vie. La malédiction dont je t'ai parlé m'a poussé à mener mon premier carnage lorsque j'avais 6 ans. Une bande de gamins qui me tabassaient régulièrement m'avaient bloquée et m'empêchaient de bouger pendant qu'ils tabassaient à mort un petit chiot que j'avais recueilli. Ils ont tous les quatre fini en tranches de jambon lorsque j'en eu terminé avec eux. Ainsi commença une partie de cache-cache avec la police. J'ai tenu une semaine. Quand ils m'ont attrapée, ils m'ont internée avec plein d'autres Diclonius dans un institut "spécialisé". Ils nous torturaient tous les jours, on était leurs cobayes, leurs jouets. Pendant plus de 10 ans. Lorsque j'ai réussi à m'enfuir, je me suis prise une balle de sniper dans la tête. Mes vecteurs ont encaissé la plus grande partie du choc, mais j'ai été surprise et je suis tombée à l'eau. Je me suis fait recueillir par un lycéen sur la plage, mais j'étais activement recherchée par l'institut qui dispose - enfin, à l'époque en tout cas - d'une petite armée personnelle. J'étais amnésique, oubliant même comment parler. Enfin, c'était ce que Kouta croyait. En réalité, ce n'était plus moi qui parlait, mais Nyu. Elle avait pris ma place dans mon propre corps. Le premier souvenir que j'ai après ma fuite fut lorsque j'étais poursuivie par deux hommes armés.

Elle respira un grand coup, reprenant son souffle.

En gros, mon corps accueille deux personnalités : celle de Nyu et moi-même. Nyu est l'incarnation de ce que j'aurais voulu être : simple et heureuse. Par contre, elle a un an d'age... C'est pour ça qu'elle a pu te sembler bizarre. Je ne vois pas ce que fait Nyu, et elle ne voit pas ce que je fais. Par contre, instinctivement, mon esprit reprend le contrôle lorsqu'elle est en danger, ce qui est arrivé ici. C'est elle qui m'a menée ici, rien d'autre. Et même si j'avais promis à Kouta d'éviter à tout prix un autre massacre, je n'avais pas envie de me faire violer aujourd'hui. Je pense que tu peux le comprendre...

Elle se sentit comme soulagée. Elle n'avait encore jamais racontée son histoire comme cela, encore moins à une personne qu'elle ne connaissait que depuis moins d'une heure. Mais elle pensait qu'il était en droit d'avoir une explication en bonne et due forme. Au moins, si c'était un ennemi, elle le saurait vite.

En ce qui concerne le sang, je m'y suis habituée. Mais je veux bien comprendre que ça te dégoûte. Mais je préfère rester loin d'un gros regroupement d'humains. Ne tentons pas le diable. D'ailleurs, seconde question.

Elle ouvrit son sac à dos avec ses vecteurs et y sortit la boite à musique. Dès qu'elle l'ouvrit, une douce mélodie retentit. Mais ce n'était pas ça qu'elle cherchait. Retirant le double fond, toujours avec ses vecteurs pour le pas salir la boite, elle y sortit une carte qu'elle déroula. C'était un plan complet de Seikusu, avec un endroit entouré au marqueur rouge, indiquant la résidence de Lucy. Elle avait prévu le coup : si jamais Lucy revenait, ce serait bien qu'elle ait un endroit où crécher.

On est où là ? fit-elle en se mettant à coté de l'homme et lui montrant la carte du bout de ses vecteurs.