Livre maudit (Pv) - Terminé -

Quelques jours sont passés depuis ce fameux samedi. J'ai beau aller faire mes tours de piscine, de participer à toutes les réunions du conseil étudiants et de faire des chorégraphies avec les pompoms girl, je n'arrive pas à oublier ce qui s'est passé cette journée là. Je vois encore le placard, le père de Doutz, bref, toutes ses idées tournent dans la tête pendant que je suis à la bibliothèque. Si je n'étais pas dans un endroit aussi calme et silencieux, j'ai l'impression que je me mettrais à crier pour faire sortir une bonne foi pour tout ce que je ressens de tout cela pour pouvoir passer à d'autre chose, mais pour l'instant , je dois mettre cela en veilleuse, je dois aider de nouveau la bibliothécaire.

Au moins aujourd'hui, tous mes cours ont été faciles comme tout, il n'y avait pas de devoir à faire pour le prochain cours ou tout simplement, mes professeurs étaient absents pour des raisons de maladie ou autre. Cela était une journée bien relaxe à comparer des autres de cette semaine et cela me faisait du bien d'aller à la biblio pour aider . Je suis allée à la cafétéria seulement deux petites minutes pendant que tout le monde se trouvait dans leur cours pour aller me chercher de quoi à manger. Quand je suis revenue, la bibliothécaire ne m'empêchait pas d'entrer, elle savait très bien de toute façon dont j'allais tout nettoyer après. Je m'assois à l'une des tables pour manger et je continue d'aider. Le monde qui est passé dans la biblio pouvait voir que j'étais habillée avec un habit sportif comme à l'habitude. Certaine personne ne demanda pas à la bibliothécaire où se trouvait les livres qu'ils cherchaient, je trouvais cela drôle en même temps que triste qu'ils le demandent à moi au lieu de la personne qui est responsable de l'endroit. Après tout, elle doit connaître davantage où se trouvent les livres, les magazines ou les revues que les étudiants cherchaient, mais, j'ai fait de mon mieux pour répondre aux questions de tous ceux qui sont passés.

La journée passa quand même assez vite, il était rendu en après-midi quand je regardai l'heure, il était quand même rendu 16:30, la bibliothèque allait bientôt fermer. Je regardai autour de moi , mon dieu ce que le monde ne savait pas ranger les livres. Il y avait des tonnes de livres qui traînaient partout dans la pièce. Je fie un grand soupire et j'ai commencée à ranger les livres petit à petit. La responsable était en arrière du comptoir en train de regarder si les emprunts qui devaient revenir aujourd'hui avait été fait ou non. J'étais donc seule à ranger toute cette pagaille. J'avais une dizaine de livres dans les bras quand j'ai eu de l'aide de la responsable, j'avais de l'air légèrement en détresse. Heureusement qu'elle m'a aidée avec cette pile de livres sinon je les aurais sûrement échappée à terre et j'aurais dû recommencer. Il y avait beaucoup trop de travail, la responsable était sur le point de fermer la place quand elle me demanda de quitter et de faire tout cela le lendemain.

Non ça va, je vais continuer ce soir, je n'ai rien d'autre à faire.

Avec les mains pleines de livre, la responsable me sourie et accepta que je reste. Personne n'allait pouvoir entrer et quand j'aurais terminée, je n'aurais qu'à ouvrir la porte et partir. Je lui sourie à mon tour avant qu'elle quitte et je regarde encore la pièce. Cela allait être vachement long. Je me dirige dans l'une des rangées et il y avait au moins cinq livres qui traînaient un peu partout.

Non mais, il pourrait au moins ranger une fois qu'ils ont finit.

J'étais un peu découragée, mais je devais finir ce que j'avais commencée.  

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Seth

L'esprit rigolait de son bord en voyant que la jeune étudiante était en train de se faire chier à la place de la responsable pour tout rangée les livres que les autres étudiants avaient laissé traînés. Pour ajouter plus de complication à celle-ci, il se rendit dans la rangée où elle était et il décida de faire tomber d'autres livres de plusieurs étagères différentes. Dans les livres qu'il a fait tomber, l'un d'eux était un livre avec des écritures étrange dessus et la page couverture était noire avec des pierres dessus.

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J'étais en train de ranger les livres, il n'en presque plus dans la rangée quand j'entendis plusieurs livre tombée. Je regarde dans les airs. Je ramasse petit à petit les livres se trouvant à présent sur le plancher.

Franchement Seth ... tu ne vois pas que j'en ai assez comme cela à faire !

Puis, je remarqua en dessous de quelques livres, un livre qui n'était pas comme les autres. Mon instinct me fit regarder autour de moi, pourtant je savais qu'il n'y avait personne d'autre que moi et Seth, mais, cela était plus fort que moi. Je dépose les livres sur l'étagère et je prend dans les mains le livre.

Mais, quelle écriture bizarre.

Il me restait les autres livres à ranger, mais , une petite pause n'allait pas me tuer quand même, j'ai décidée d'ouvrir ce fameux livre et de lire au début dans ma tête, cette écriture étrange, mais, j'ai finie par dire une phrase à haute voix.

Ang Tvor jivi dy isotota yaratik

Je ne sais pas ce que je viens de dire, mais, toutes les lumières de la bibliothèque se sont éteintes au moment même où j'ai terminée la phrase. J'avais des frissons dans le dos, j'avais peur de ce qui pouvait se passer à présent.

Comme vous le savez déjà, Rahemar était friand des complots, des rébellions, des trahisons, des duperies. Aussi, si il se trouvait à son aise au milieu des cour de différentes monarchies, il se trouvait encore plus à son aiser là où on ne l’attendait pas du tout. Comme une école bien sur !  Mais n’allez pas croire qu’il s’agissait d’un hasard, non, en fait, pour cela, il fallait comprendre quelque chose de très simple : il n’allait nulle part par hasard, bien au contraire !

Dans des temps anciens et reculés, Rahemar avait, par amusement, créé des objets de pouvoir. Il ne s’agissait pas d’anneaux, mais en fait, il s’agissait plutôt d’objets communs, un verre, un couteau, une broche, un collier, ou un livre, qui avaient été chargés d’une puissance qu’il avait lui-même exhalé de son propre corps, s’affaiblissant, de fait, mais grâce à cela, les objets obtenaient une vie propre et une envie de nuire identique. Il suffisait pour cela de les toucher en prononçant leur nom…

Comment ce livre là était arrivé à Seikusu, dans une école ? Il n’en savait trop rien, et, avouons le, il s’en foutait royalement ! Tout ce qu’il voyait et tout ce qui l’intéressait était de le récupérer, il en avait besoin, un mage particulièrement puisant à dévoyer et le voir se retourner contre son roi en déchainant les enfers sur un royaume prospère. Il ny avait rien de plus amusant, de plus divertissant. Il imaginait les cris d’agonie, de panique, de stupeur, de peur… il en eut à cette pensée, un frisson qui lui parcourut tout le long du dos…

Il entrait dans l’école en douce, pénétrait dans la bibliothèque en silence, avoir le don de changer les apparences était pratique, cra il pouvcait le faire tant sur lui que sur ce qui l’entourait, l’environnait. Ainsi, uneporte fermée à clé devenait une arche vide de toute porte pour redevenir une porte cadenassée derrière lui. Il n’avait aucune  limite de son pouvoir. Seulement il devait lui-même être prudent, il pouvait très bien se faire voir en train de chanegr d’apprence, et là, il serait sans doute dans la merde…

Alors qu’il furetait, guère plus qu’une ombre, guère plus qu’un peu de fumée, il entendit, et surtout sentit quelque chose qui n’aurait pas du arriver maintenant, alors que la bibliothèque était sensée avoir fermé ses portes. Quelqu’un l’avait fait, quelqu’un avait nommé le livre en le tenant dans ses mains. Il avait été réveillé au plus mauvais moment car il était difficile, même pour son créateur, de contenir son pouvoir, il faisait partie des plus dangereux objets créés par lui…

« Malheureuse qu’à tu fais ? »

Il sourit intérieurement alors qu’il s’approcha de la « scène de crime ». Il prit l’apparence d’un vulgaiure gardien de nuit, inutile d’aller chercher une apparence plus compliquée que cela ! Dans le même temps, le livre se mit à luire doucement. Ce fut alors ue Rahemar remarqua le achengement… sa formule avaité té abimée et modifiée alors que doucement, une ombre colossale, aussi haute que les étagères se déployait… Il se jeta en avant et saisit le livre à pleine main.

Quelque chose essayait de sortir de là dedans, et Rahemar ne voulait pas savoir ce qui pouvait être assez puissant pour agir de la sorte. Il lutta pendant quelques secondes et parvint à fermer le livre, refermant le fermoir d’acier avant de remettre un cadenas qu’il sortait de nulle part. Dieu des apparences je vous le rappelle. Il mit son livre sous le bras, et sans même chercher à savoir qui était cette jeune fille, il lui décolla une gifle.

« Petite idiote, tu as failli tous nous tuer !  Depuis quand la prudence n’est plus dans l’éducation ? On ne lit pas un livre quand on ne sait pas ce qu’il contient bon sang ! »

Il l’attrapa par le bras et plongea son regard malveillant dans le fon d de ses yeux.

«  Tu mériterais une bonne correction !  Heureusement que j’étais là ! »

Le dieu avait besoin d’un exutoire et moult idées germaient dans son esprit. Aucune n’était agréable pour elle…

Il faisait sombre dans la salle, j'avais des frissons dans le dos. Je sursauta quand j'entendis : Malheureuse qu'à tu fais ? . Mais de qui cela pouvait bien être . Je ne voyais rien autour de moi, est-ce que j'hallucine des voix à présent. Je devrais peut-être aller me coucher et faire le reste une autre fois. J'étais sur le point de déposer le livre quand le livre commença à luire. Le couloir était éclairé au complet, je me demandais réellement ce qui était en train de se produite. Je me suis penchée et j'ai mis le livre au-dessus de ma tête quand j'ai vue un ombre aussi grande que les étagères jaillir.

Qu'est-ce que j'avais fais ? La voix me tournait encore dans la tête. Et soudain, je fis le saut de nouveau en voyant un gardien de nuit qui se mit devant moi et qui prit le livre dans ses mains. Il forçait de toute ses forces et il réussit à fermer le livre. Une fois cela fait, la lumière était revenue dans la pièce. Fiou ... c'était moins une . Je me releva et ôta un peu la poussière que j'avais sur mon pantalon quand soudain, je sentit l'une des mains du gardien gifler mon visage. Je mis tout de suite la main gauche à l'endroit où il avait gifler.

Mais sa fait mal.

Il me traita d'idiote et dit d'autre chose qui n'était pas plus gentil à mon égard. Je me sentais vraiment mal surtout quand il m'agrippa le bras et qu'il me regard droit dans les yeux. Ses yeux démontraient de la colère. Je ne pensais pas que cela avait énervé à ce point là. Je ne pensais pas non plus que j'allais être punie pour cela.

Je ne savais pas que cela allait faire cela, mais je ne le ferrai plus c'est promis. Maintenant, pouvez-vous me lâchez le bras et me laisser partir ? J'aimerais bien rentrer chez moi.

Evidemment que cela faisait mal !  Il n’était pas là pour lui faire du bien nom de lui !  Il était particulièrement occupé par ce qui avait manqué de se passer !  Oh, certes, c’était une de ses créations, donc il avait été en mesure de faire taire l’abomination, l’esprit de discorde qui se trouvait enfermé à l’intérieur !  Mais celui-ci en plus avait été dénaturé par une force très différente de la sienne, certes, mais qui, malgré sa faiblesse, avait suffi à le changer en autre chose, de bien plus dangereux, et inadéquat à son usage premier.

Il regarda droit dans les yeux la jeune fille qui lui faisait face. Elle voulait rentrer chez elle, partir. Comme c’était mignon ! Si seulement elle avait la moindre idée de qui il était en réalité ! Le tout était de bien lui faire comprendre que tout n’était pas réglé !  Il était le meilleur en matière d’enseignement, à sa façon… et que dans certaines matières… Il avait une petite idée derrière la tête !

« Rentrer chez toi ? Alors que tu es dans un endroit à un moment où tu ne devrais pas y être ? Alors que tu étais sur le point de faire crever toute personne dans un rayon de plusieurs kilomètres y compris moi ? Ben voyons, tu penses qu’être punie n’est pas à l’ordre du jour, que tu vaux assez bien pour que l’on fasse comme si rien ne s’était passé ? »

Il eut un petit geste négatif de la tête, non, ça ne se passerait pas comme ça… Il relâcha assez la prise sur son bras pour qu’elle n’ait plus mal, sans pour autant complètement la lâcher pour autant, il la tenait toujours ! Il tira sur le bras fermement pour la rapprocher de lui, afin que son visage se retrouve à deux pas du sien.

« Alors d’abord tu auras ce que tu mérites, et ensuite, tu rentreras chez toi, c’est comme ça, et pas  autrement. Allez, viens avec moi ! »

Il l’entraina dans les dédales de la bibliothèque jusqu’à une porte où était écrit en gros « RESERVE ». Il ferma la porte derrière lui et tourna le verrou.

« Bon, alors, voyons voir ce que l’on a ici… »

Il la lâcha pour s’emparer d’un ouvrage à portée de main. Il s’agissait d’un livre de philosophie.

« Ah, tiens, parfait, voilà de quoi te faire réfléchir !, ça te mettrera un peu de plomb dans l’aile ! »

Il la frappa avec le livre, sur le bras.