Almaziane et Emarie avaient décidé d'explorer le plus possible ce monde nouveau pour elles dans lequel elle avaient prit vie il y a quelques mois maintenant, elles s'aventuraient donc, dans l'ignorance de la totalité de tout les risques qui y court....
En pleine campagne, alors qu'elles survolées les terres et les arbres, alors qu'elles revenaient vers Nexus, un filet lancé depuis le sol les attrapèrent. Elles furent précipitées au sol sous leurs cris surpris, à peine à terre, plusieurs hommes surgirent et les attrapèrent. Elles se débattirent sauvagement, mais ils étaient beaucoup trop nombreux et organisés, on les ligota, bâillonna en leur faisant mordre un foulard puis, enfin, on les assomma.
Plus tard, Emarie ouvrit les yeux, sa sœur était déjà éveillée, le visage renfermée, elle détestait perdre et se retrouver dans une telle situation...En effet, elles étaient nues (heureusement elles n'avaient pas pris leur katanas) , leurs plumes dévoilées, essayant de cacher un peu leurs corps avec de grandes ailes, enchaînées au cou, dans une cage qui les obligeaient à rester assises. Emarie regarda autours d'elle, c'était un immense marché grouillant de gens, emplit de bruits et de vacarmes. Elle glissa son regard sur sa sœur qui regardée en dehors de la cage, elle ne disait rien, sa jumelle ne dit rien aussi, c'était ainsi, elles ne piaillaient pas en permanence, jamais même, enfin pour l'instant, elles se tinrent juste la main, en silence...Les heures passèrent, elles savaient qu'ils n'y avaient que deux moyens de sortir : se faire acheter ou attendre la nuit pour tenter de s'échapper, alors maintenant, tout de suite, elles ne pouvaient qu'attendre, le soleil était haut, il devait être près de midi... L'idéal était que leur maître, qui leur apprenaient à se battre, ou leur "géniteur" les rachètent mais s'était peu probable, la place publique était immense, et ils savaient tout deux qu'elles avaient l'habitude de partir en vadrouilles des jours durant...Elles ne pouvaient qu'attendre...
Accrochée au barreaux, Emarie leva les yeux au ciel, elle aperçue un aigle. Elle adorait ces pairs volatiles, et connaissaient leurs cris, elle imita celui de l'aigle, l'oiseau l'entendit et plongea sur la cage pour se poser au sol à côté de celle-ci. Almaziane n'y fit pas attention mais celle qui l'avait appelée lui caressa le haut de la tête en le regardant dans les yeux, sa jumelle ne regarda qu'un instant. Puis, l'aigle repartit en s'envolant, Emarie soupira en fermant les yeux, Almaziane détourna le regard...Elles ne pouvaient qu'attendre encore et toujours...