Oiseaux en Cage (pv Ragnar)

Almaziane et Emarie avaient décidé d'explorer le plus possible ce monde nouveau pour elles dans lequel elle avaient prit vie il y a quelques mois maintenant, elles s'aventuraient donc, dans l'ignorance de la totalité de tout les risques qui y court....

En pleine campagne, alors qu'elles survolées les terres et les arbres, alors qu'elles revenaient vers Nexus, un filet lancé depuis le sol les attrapèrent. Elles furent précipitées au sol sous leurs cris surpris, à peine à terre, plusieurs hommes surgirent et les attrapèrent. Elles se débattirent sauvagement, mais ils étaient beaucoup trop nombreux et organisés, on les ligota, bâillonna en leur faisant mordre un foulard puis, enfin, on les assomma.

Plus tard, Emarie ouvrit les yeux, sa sœur était déjà éveillée, le visage renfermée, elle détestait perdre et se retrouver dans une telle situation...En effet, elles étaient nues (heureusement elles n'avaient pas pris leur katanas) , leurs plumes dévoilées, essayant de cacher un peu leurs corps avec de grandes ailes, enchaînées au cou, dans une cage qui les obligeaient à rester assises. Emarie regarda autours d'elle, c'était un immense marché grouillant de gens, emplit de bruits et de vacarmes. Elle glissa son regard sur sa sœur qui regardée en dehors de la cage, elle ne disait rien, sa jumelle ne dit rien aussi, c'était ainsi, elles ne piaillaient pas en permanence, jamais même, enfin pour l'instant, elles se tinrent juste la main, en silence...Les heures passèrent, elles savaient qu'ils n'y avaient que deux moyens de sortir : se faire acheter ou attendre la nuit pour tenter de s'échapper, alors maintenant, tout de suite, elles ne pouvaient qu'attendre, le soleil était haut, il devait être près de midi... L'idéal était que leur maître, qui leur apprenaient à se battre, ou leur "géniteur" les rachètent mais s'était peu probable, la place publique était immense, et ils savaient tout deux qu'elles avaient l'habitude de partir en vadrouilles des jours durant...Elles ne pouvaient qu'attendre...

Accrochée au barreaux, Emarie leva les yeux au ciel, elle aperçue un aigle. Elle adorait ces pairs volatiles, et connaissaient leurs cris, elle imita celui de l'aigle, l'oiseau l'entendit et plongea sur la cage pour se poser au sol à côté de celle-ci. Almaziane n'y fit pas attention mais celle qui l'avait appelée lui caressa le haut de la tête en le regardant dans les yeux, sa jumelle ne regarda qu'un instant. Puis, l'aigle repartit en s'envolant, Emarie soupira en fermant les yeux, Almaziane détourna le regard...Elles ne pouvaient qu'attendre encore et toujours...

Ragnar parcourait le marché cet après midi la. Il était accompagné de ses deux animaux comme à son habitude. Une manière de ne pas être embêté quand on voyait le beau lion blanc à ses cotés. L'aigle était lui plus indépendant, volant au dessus de la place du marché, surveillant son maître. A un moment son œil perçant aperçu deux créatures oiseaux. Sa curiosité le poussa à aller les voir de plus prés. L'une d'elle vint caresser sa tête. L'animal regarda la jeune femme, ne comprenant pas trop ce que la demoiselle voulait, mais elle avait l'air amicale.

Il s'envola étant appelé par Ragnar. le forgeron avait appris avec le temps à communiquer avec ses animaux de compagnie. L'aigle se posa sur une statue.

- A te voila Kraa, ou étais tu passé ?

L'aigle poussa quelques cris.

- Quoi, tu veux que je te suive ?

Ragnar se demandait bien ce que l'aigle avait bien pu trouvé. L'oiseau s'envola et le forgeron le suivit, le menant à une cage ou étaient enfermé deux femmes oiseaux. Il se posa sur la cage avant de pousser un autre cri.

- Ah je vois, tu as trouvé des congénères.

Le forgeron habillé d'une tenue en coton recouvert d'une armure en cuir et d'une cape observa les créatures à travers la cage. Le lion blanc s'approcha lui aussi. Le forgeron demanda le prix des deux femmes oiseaux. Elles n'étaient pas chers et pourtant ce n'était pas des humanoïdes courants. Ragnar sortit un collier en maille d'or qu'il remit au commerçant. Ce dernier fut stupéfait de recevoir autant d'argent et il ouvrit la cage des jumelles. Pour ce prix la il leur redonna leurs vêtements.

- Vous voila libre a présent, Je me nomme Ragnar. Lui c'est  Angaer et celui qui vous aime bien c'est Kraa.

L'aigle émit un cri aigu comme pour répondre à son maître. Maintenant que le forgeron voyait les deux femmes oiseaux de prés, il les trouvait mignonnes. Elles se ressemblaient comme deux gouttes d'eau, sans doute étaient elles jumelles.

Almaziane et Emarie regardaient passivement chacune de leur côté quand elles entendirent une voix, plus près de leur cage,

"- Ah je vois, tu as trouvé des congénères."

Elle virent alors un homme d'un importante carrure, à la peau blanche et aux cheveux blond, habillé d'une armure de cuire, a ses côtés se tenait un lion blanc. Almaziane, toujours renfermée, tandis sa main à plat et l'approcha doucement pour caresser légèrement le museau de l'animale, et Emarie en se tordant le cou aperçut l'aigle qu'elle avait appelée un peu plus tôt. L'homme demanda alors leurs prix...leurs prix ? Elles étaient à vendre ? Elles se regardèrent puis la cage s'ouvrit, doucement elles sortirent, un autre homme leur enleva la chaîne et leur tendit leurs vêtements elles se rhabillèrent et regardèrent l'homme qui les avaient apparemment...achetaient...Qu'est-ce que cela signifiait maintenant pour elles ?

"- Vous voila libre a présent, Je me nomme Ragnar. Lui c'est  Angaer et celui qui vous aime bien c'est Kraa."

L'aigle poussa alors un cris aigu, Emarie regarda un instant Almaziane et prit alors la parole, sa sœur la prenait rarement.

"-Je suis Emarie, et voici ma sœur, Almaziane...Est-ce que...nous vous appartenons maintenant ?"

Elles étaient un peu perdues et perplexes, apparemment elles venaient d'être vendues comme esclaves mais il avait dit "vous voilà libre"..Or, d'après ce qu'elles avaient lu, libre et esclave étaient deux mots contradictoire. Almaziane regardait l'homme en serrant les dents, cette idée ne lui plaisait alors pas du tout, ses ailes commencèrent lentement à se déplier, elle aurait porté sa main à ses armes si elle en avait encore, mais on les leur avait enlevé bien entendu...

- Enchanté mesdemoiselles.

Il les regarda un peu perplexe.

- Avant toute chose, c'est un peu embêtant mais est ce qu'il y a un moyen de vous distinguer ? J'avoue que je vais vite vous confondre toutes les deux.

Sa ne serait pas facile sinon et il n'avait ps envie de les confondre systématiquement. Surtout qu'elle n'avait pas l'air d'avoir le même caractère. La dénommé Emarie semblait plus amicale et sociable que sa sœur.

- Je peux comprendre que sa soit compliqué. Vous étiez esclaves donc normalement comme je vous ai acheté, oui vous devriez m'appartenir. Mais je n'aime pas se système de relégation d'un être au rang de marchandises, c'est pourquoi je vous redonne votre liberté. C'est aussi une manière d'élargir son cercle d'ami. Vous avez de la chance que Kraa vous ait vu.

Le forgeron sortit un morceau de viande séché qu'il donna à son compagnon. Celui le saisit dans son bec avant de l'avaler.

- Cependant avant de partir j'aurais juste besoin que vous m'aidiez pour certaines tâches. Mais ne restons pas la, allons prendre un verre.

Ils quittèrent le secteur des marchands d'esclaves avant d'aller dans un quartier plus tranquille. L'endroit était bien décoré par des fontaines. Ils s'assirent à une terrasse et Ragnar paya un verre de leur choix aux deux demoiselles.

- Si vous avez faim n'hésitez pas.

- Je n'avais encore jamais rencontré d’humanoïdes de votre espèce, c'est assez rare


Le forgeron commanda une pinte de bière. il avait déjà mangé, deux heures avant, il n'avait donc pas faim.

- En fait je suis forgeron, j'ai une petite boutique non loin d'ici. Je dois passer pas mal de temps à la forge et malheureusement la personne que j’employais auparavant pour vendre mes articles est partie. je cherche donc quelqu'un pour la remplacer. Il m'arrive également de partir à l'aventure à la recherche de pierres précieuses ou de minerais à travailler. Si vous aimez l'aventure et rencontrer du monde alors ce travail est fait pour vous.

- Je vous rassures tout de suite, ce ne serait que pour quelques semaines. Vous serez payé, nourri et logé

"- Enchanté mesdemoiselles, répondit Ragnar, il sembla un peu perdu, Avant toute chose, c'est un peu embêtant mais est ce qu'il y a un moyen de vous distinguer ? J'avoue que je vais vite vous confondre toutes les deux."

Emarie sourit, elle lança un regard complice avec Almaziane qui sourit aussi, amusées.

"- Notre différence physique est la couleur de nos yeux, mais ne vous inquiétez pas, les gens arrivent facilement à nous distinguer juste en nous connaissant un peu plus..."

Il répondit ensuite à sa question,

"- Je peux comprendre que sa soit compliqué. Vous étiez esclaves donc normalement comme je vous ai acheté, oui vous devriez m'appartenir. Mais je n'aime pas se système de relégation d'un être au rang de marchandises, c'est pourquoi je vous redonne votre liberté. C'est aussi une manière d'élargir son cercle d'ami. Vous avez de la chance que Kraa vous ait vu.
-Entendu plutôt..."

Murmura pour elle même Almaziane qui détendit ses ailes. L'homme donna un bout de viande à son aigle avant de reprendre,

"- Cependant avant de partir j'aurais juste besoin que vous m'aidiez pour certaines tâches. Mais ne restons pas la, allons prendre un verre."

Elles se regardèrent, intriguées et le suivirent. Elles quittèrent la masse grouillante, elles ne le quittaient pas des yeux pour ne pas se perdre parmi la foule. Ils allèrent dans un très joli quartier remplit de fontaines, elles regardaient partout, émerveillées. Ils s'installèrent ensuite à une terrasse, elles choisirent un verre d'eau chacune,

- Si vous avez faim n'hésitez pas, elles le remercièrent d'un regard et demandèrent deux plats du jour, Je n'avais encore jamais rencontré d’humanoïdes de votre espèce, c'est assez rare.
-Oui...Nous n'avons jamais vu d'autre personnes comme nous, répondit Emarie et les deux jumelles se regardèrent, Nous sommes...assez unique.."

Il commanda une bière puis reprit,

"-En fait je suis forgeron, j'ai une petite boutique non loin d'ici. Je dois passer pas mal de temps à la forge et malheureusement la personne que j’employais auparavant pour vendre mes articles est partie. je cherche donc quelqu'un pour la remplacer. Il m'arrive également de partir à l'aventure à la recherche de pierres précieuses ou de minerais à travailler. Si vous aimez l'aventure et rencontrer du monde alors ce travail est fait pour vous. Je vous rassures tout de suite, ce ne serait que pour quelques semaines. Vous serez payé, nourri et logé."

Entre temps les plats étaient arrivés, elles se regardèrent, Emaire répondit la  première,

"-Eh bien...Nous ne connaissons pas vraiment..comment vendre, nous ne connaissons pas grand chose à vrai dire...
-Cela dit, dit sa sœur, qui avait commencé à manger, elle parlait tranquillement, Notre but premier est de découvrir, donc votre programme nous convient, et arrange aussi.."

Elle regarda sa sœur puis reprit en se tournant vers Ragnar,

"- En plus si ce n'est pas à vie et que nous gardons une liberté...Par contre, ils ont pris nos armes, nous ne partirons nul part pas armées...Ni même sans le reste de nos affaires qui sont chez notre créateur."

Bon au moins maintenant il avait indice sur la façon de les différencier. C'est vrai que leurs yeux étaient complétement différent. Elles n'avaient visiblement pas l'habitude de vivre en ville.

Elles se montrèrent modeste, ne prenant qu'un verre d'eau et quelques plats à manger, mais rien d'un repas gargantuesque.

- Je vois, je vais aller récupérer vos armes tout à l'heure.

- Vous parlez d'un créateur c'est votre père ?

Il lui avait mis la puce à l'oreille mais peut être que leurs mères était morte, il en était le parfait exemple.

- Vous ne semblez pas du coin, vous verrez c'est très agréable et il y a plein de choses à faire et à découvrir. Il faut juste faire attention à certaines personnes comme les esclavagistes.

Voila que l'autre sœur commençait à parler. cela faisait plaisir.

- Oh ne vous inquiétez pas. Il faudra juste accueillir les clients et leur demandez ce qu'ils veulent. Je vous apprendrais les rudiments de l'armurerie afin que vous ne soyez pas trop perdu.

Il avait un peu de place chez lui. Au pire il prendrait le fauteuil pour leur laisser le grand lit. Il avait encore plein de chose à leur demander.

.....

Une fois le repas fini et les deux jeunes femmes rassasié, le forgeron paya la note et ils retournèrent voir le marchand d'esclave qui leurs rendit leurs armes. Ragnar avec son œil d'expert n'eut pas besoin d'examiner les katanas pour voir qu'ils étaient usé.

- Il faudra que j'affute vos armes, elles semblent usé.

- Vous avez d'autres choses à récupérer ? Vous avez parler de votre créateur tout à l'heure ?

Il y avait de grande chance pour qu'il n'habite pas dans le coin.

Tout en mangeant, les deux sœurs se demandaient ce qu'ils allaient faire après avoir récupérer leurs armes, ce qui serait une aubaine, allait-il les amener chez lui ? Ou commenceraient-elles leur nouvel emploi de suite ?...Quand elles eurent finis de manger, ils revinrent là où Ragnar les avaient acheté plus tôt et il réussit à ce qu'on leur redonne leurs armes. Almaziane fixa d'un œil froid en reprenant les siennes le vendeur, elle avait bien envie de les lui faire goûter...

"- Il faudra que j’affûte vos armes, elles semblent usé."

Les deux jumelles regardèrent leurs lames, étonnées, elles ne s'en était jamais soucié...

"- Vous avez d'autres choses à récupérer ? Vous avez parler de votre créateur tout à l'heure ?"

Elles se regardèrent une nouvelle fois, hésitante, il leur avait posé une question auparavant,

"-Oui notre créateur...Ce n'est pas notre père, nous n'avons pas de parents, c'est une histoire compliqué...
-Nous vivons chez lui, nous avons besoin d'aller chercher quelques affaires et de le prévenir, je peux y aller rapidement...
-Mais on ne va pas t'attendre ici...Comment nous retrouveras-tu ?.."

Elles essayèrent de réfléchir à un moyen d'arranger tout ça, elles levèrent les yeux vers leurs sauveur..

- Vous m'expliquerez cela plus tard en tant voulu et à tête reposé si vous le désirez.

le forgeron réfléchit un instant, caressant le museau du lion.

- Je crois que le mieux serait que je vous montre ou j’habite. Vous pourriez ensuite partir prévenir votre créateur et chercher vos affaires. Pendant ce temps je pourrais préparer la maison.

Oui c'était ce qu'il y avait de mieux vu que les jeunes femmes ne semblaient pas connaitre la ville, il était inutile de se donner rendez vous quelque part. Ainsi fut fait et Ragnar mena les jumelles jusqu’à sa demeure, marchant à travers la ville. Ils arrivèrent après avoir marché une quinzaine de minutes. Le quartier était un peu excentré mais plus tranquille et assez jolie. Il y avait de vieilles maisons en pierres ou en bois agrémenté de plantes, de parterres de fleurs et d'arbustes dans les jardins. des jardinières de fleurs étaient accrochés à des balcons et des plantes grimpantes décoré les murs.

La maison de Ragnar était assez modeste, une vieille maison en bois sculpté rappelant les contrés Nordiques. Il y avait un petit jardin potager et quelques arbustes mais rien de bien extravagant, le forgeron n'étant pas un as du jardinage.

- Voici ma maison. Vous pouvez aller chercher vos affaires et on se rejoindra ici. Vous n'aurez qu'a frapper à la porte.

Ils se séparèrent alors et Ragnar rentra chez lui. Kraa avait émis le souhait d'accompagner les deux jeunes femmes. Lui qui était d'habitude si réservé, il semblait apprécié la compagnie des deux femmes oiseaux. Il y avait un hall d'entrée qui donnait directement à l'espace de vente ou diverses armes et armures étaient exposé sur des étagères, dans des vitrines ou directement sur le comptoir ou derrière ce dernier. La pièce de derrière se trouvait être la forge et son atelier, une pièce assez grande. Quand il faisait beau il aimait bien travailler dehors. la cuisine se trouvait dans les appartements privés derrière la forge. la chambre de Ragnar, son bureau et le salon se trouvait en haut.

Le forgeron se dévêtit de son armure de cuir et de sa cape, ne gardant que sa tunique et son pantalon de coton. Il monta à l'étage afin de ranger le linge sale et le salon. puis il descendit à la cuisine pour faire de même.

Quelques temps plus tard, il entendit frapper à la porte. Il partit ouvrir la porte, invitant les jeunes femmes à entrer. Kraa lui entra par le toit, une ouverture ayant été spécialement fait pour lui. Il avait un perchoir dans un coin de la charpente ainsi qu'un autre perchoir à l’extérieur de la maison.

- Vous m'expliquerez cela plus tard en tant voulu et à tête reposé si vous le désirez, elle se regardèrent un instant, Ragnar caressa le museau de son lion, pensif,Je crois que le mieux serait que je vous montre ou j’habite. Vous pourriez ensuite partir prévenir votre créateur et chercher vos affaires. Pendant ce temps je pourrais préparer la maison.

Elle acquiescèrent d'un hochement de tête, ils repartirent dans la foule grouillante. Au bout d'un moment, ils arrivèrent dans un quartier où les maisons semblaient se serraient, décoraient de plantes rampant sur les murs, c'était très jolie, elles regardaient partout autours d'elle. Ils arrivèrent devant une maison en bois,

"- Voici ma maison. Vous pouvez aller chercher vos affaires et on se rejoindra ici. Vous n'aurez qu'a frapper à la porte. "

Elle hochèrent la tête et prirent leurs envols en un coup d'ailes, l'aigle dénommé Kraa les accompagna. Elles volèrent jusqu'au domicile du peintre qui leur avait donné vie, lui expliquèrent la situation, prirent leurs affaires, le strict minimum et leurs katanas sacrés, dans un étui blanc et revêtirent leurs capes noirs. Elles repartirent, presque aussi vite qu'elles étaient venues et revinrent chez le forgeron, elles frappèrent à la porte, il leur ouvrit. Elle entrèrent alors dans un hall où était exposées des armes et des armures, elles regardèrent partout.

"-C'est vous qu'avez fabriqué tout ça ?"

Demanda Emarie.

Les deux jeunes femmes avaient pris un sac chacune ainsi qu'un long écrin blanc. Il devait surement contenir quelque chose de précieux. Elles lui posèrent quelques questions sur les armes et armures.

- Oui pour la plupart. J'essaie au maximum de ne vendre que les armes, armures et bijoux que je fabrique. Je suis pour le fait maison. Comme ça au moins je sais que je n'ai que de la qualité.

Le forgeron invita les deux jeunes femmes à passer la salle ou ils vendaient ses articles, les menant dans l'arrière salle. Il leur fit visiter rapidement les lieux avant de monter à l'étage et de leur montrer la chambre, le salon, le bureau et la salle de bain.

Il leur indiqua sa chambre.

- Voici votre chambre. c'est normalement la mienne, mais je n'ai pas d'autres endroit ou deux personnes peuvent dormir. Ne vous inquiétez pas pour moi, je dormirais dans le bureau.

Il les laissa déposer leurs affaires et les ranger.

- Voulez vous que je jette un œil à vos armes tout de suite ou que je vous explique rapidement quelques rudiments de forge sur le matériel et les matériaux que je vends ?

Ce n'était pas très compliqué, mais il y avait quelques principes de base à acquérir pour renseigner au mieux le client.

L'homme leur expliqua qu'il préférait vendre ses propres produits pour une question de qualité. La qualité ? Était-ce donc essentiel ? Se demandèrent-elles. Il leur fit ensuite visiter la maison jusqu'à la chambre,

"- Voici votre chambre. c'est normalement la mienne, mais je n'ai pas d'autres endroit ou deux personnes peuvent dormir. Ne vous inquiétez pas pour moi, je dormirais dans le bureau."

Elles se regardèrent, ça n'aurait pas été la première fois qu'elles se couchent dans le même lit avec un autre...

"- Voulez vous que je jette un œil à vos armes tout de suite ou que je vous explique rapidement quelques rudiments de forge sur le matériel et les matériaux que je vends ?"

Elles réfléchirent, ce n'était pas évident de choisir...

"-Nous...voulons bien que vous regardiez nos armes, dit finalement Emarie
-N'importe quoi ! Nos lames sont très bien, elles n'ont besoin de rien ! "

Protesta Almaziane avant de dégainer une de ses quatre lames, de renverser sa main et de se l'ouvrir sans sourciller, le sang coula.

L'une des deux jumelles accepta sa proposition alors que l'autre refusa catégoriquement, lui montrant même le coupant de l'une de ses lames, se coupant la main.

- Eh mais ne fais pas ça !

Le sang gicla, s'écoulant de la blessure. Le forgeron couru chercher un tissu afin d'arrêter le saignement. Il trouva un linge propre dans la cuisine et il revint rapidement dans le hall. Il prit le bras de la jeune femme avant d'appliquer le linge dessus.

- Il n'y avait pas besoin de faire cela, il suffisait de me dire que tu ne voulais pas.

Il pressa le linge sur la blessure, la laissant ensuite le faire. Elle était très nerveuse et colérique. Il faudrait faire attention. Le forgeron se tourna vers Emarie.

- Bon je crois que je ne verrais que tes armes, du coup. Je verras sa plus tard dans ce cas.

Heureusement Ragnar disposait de quelques fournitures en cas de blessure. Cela lui arriva de se coupe ou de se brûler lors de la manipulation d'outils ou d'armes. Il sortit un bandage avant de laisser Emarie s'occuper de sa sœur. Il en profita pour nettoyer rapidement le sol.

Il décida de détendre l’atmosphère, laissant la jeune femme se calmer. Il leur expliqua ensuite les différents matériaux qu'il utilisait, leur montrant les minerais à l'état brut, puis un objet fabriqué dans la même matière. Il ne s'attarda pas trop sur les caractéristiques, leurs donnant juste quelques indications et précautions à prendre.

- Bien entendu, le tout est de savoir ce que le client à besoin et de l'orienter ensuite vers le matériel approprié.

Il leur montra ensuite les différentes armes et armures, bijoux et objets qu'il fabriquait. Le choix était vaste : hache, arc et flèches, arbalète, couteau, poignard, épée, sabre, lance, hallebarde, trident, masse, fléau d'armes, marteau de guerre et d'autres armes plus rares sur commande. Ensuite il y avait les armures et boucliers : casques, cuirasse, épaulettes, gantelets, jambières, bottes plus d'autres protections supplémentaires suivant le type d'armure. Enfin il y avait les bijoux : colliers, amulettes, anneaux, bracelets, pendentifs, diadème et autres. Il laissa les jeunes femmes regardaient attentivement les pièces qu'il présentait

- Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas. prenez votre temps pour bien regarder.

Le sang s'écoula de la blessure, Almaziane sembla fasciner par le liquide rouge sombre, le forgeron partit chercher un chiffon puis revint l'appliquer sur la coupure avant de laisser la jeune femme appuyer elle-même. Elle n'avait pas mal, ça ne lui faisait rien, elle leva un regard vide vers Ragnar quand celui-ci lui dit qu'il suffisait de dire non. Emarie soupira, elle hocha la tête quand il lui dit qu'il verrait la sienne plus tard,

"-Bien. Merci."

Il lui sortit un bandage qu'elle appliqua en silence sur sa jumelle, il nettoya le sol,

"-Désolé j'ai sali le sol..."

Dit juste Almaziane. Ensuite quand son bandage fut fini, le forgeron leur apprit les bases du métier, elles écoutèrent avec attention, même si cela ne se voyait pas pour la fougueuse oiselle aux yeux myosotis. Elle regardèrent fascinées armes, armures et bijoux. Quand il leur demanda si elles avaient des questions elle firent non de la tête. Emarie se redressa,

"-Non mais nous aimerions bien nous changer, elle lança un regard vers sa sœur pour voir si elle était d'accord, celle-ci acquiesça sans quitter des yeux une hache, Si cela ne vous dérange pas..."

Ses explications fini, il laissa les deux jeunes femmes prendre leur temps. Elle lui demandèrent si elles pouvaient se changer.

- Non bien sur, vous pouvez aller dans ma chambre si vous voulez.

Kraa était perché sur son perchoir dans la charpente et Angaer était parti piquer une sieste sur un grand futon dans un coin de la pièce. Comme tout félin, il passait beaucoup de temps à dormir.

- Ah au fait si vous voulez aller vous rafraichir ou prendre une douche, la salle de bain est juste en face de la chambre. Il y a des serviettes propres dans l'armoire. Si vous avez besoin de quoi que soit, encore une fois, n’hésitez pas à me demander.

Il les laissa monter à l'étage et ainsi avoir un peu d'intimité. Quand à lui il partit à la cuisine chercher une bouteille d'hydromel qu'il ouvrit. Il revint dans le hall avant d'aller prés de la cheminée. Il avait un petit salon dans un coin avec un fauteuil confortable et deux étagères rempli de livres de toutes sortes.

Il mit quelques brindilles sèches dans la cheminée avant d'allumer le tas de brindilles à plusieurs endroits. Puis il mit quelques branchages plus gros afin que le feu prenne. Les flammes ne mirent pas longtemps à apparaitre et il plaça alors deux bûches moyennes et une autre plus grosse. Il se servit un verre d'hydromel qu'il commença à boire.

Il se demandait bien  ce que sa aller donner en compagnie des deux jumelles. Elles étaient jolies mais assez différente de caractère, surtout Almaziane et son caractère bien trempé

Emarie le remercia d'un sourire, elles remontèrent à l'étage, prirent quelques affaires et se dirigèrent vers la salle de bain. Elles se déshabillèrent, Almaziane entra la première dans la cabine, l'eau s'écoula le long de son corps parfait, le même que celui de sa sœur, ses cheveux se tinrent en noir et se plaquèrent, des gouttes coulèrent sur ses plumes, sur son corps et sur ses ailes. La vapeur emplit la salle de bain, elle coupa l'eau et sortit , elles avaient juste besoin de se rafraîchir. Sa jumelle entra à son tour et fit de même. Elle ressortit et prit une serviette pour sécher d'abords ses cheveux puis elle descendit sur son corps, ses bras puis ses jambes. Pour les ailes, s'étaient plus délicats...Elles s'aidaient mutuellement, chacune séchant celles de l'autre. Puis elle enfilèrent chacune un peignoir en soie rose, avec un trou dans le dos pour laisser passer leurs ailes. Elle redescendirent
Ragnar avait fait un feu, encore un peu mouillée, elles s'approchèrent. Emarie fit un petit sourire gênée en tendant un doigts devant la cheminée,

"-On peut...?"

Sans attendre, Almaziane alla s'asseoir au sol près du feu. Puis sa sœur alla la rejoindre, mais s'asseyant de dos en déployant un peu ses ailes encore humides. Son regard glissa le long du corps de l'homme, assit sur un fauteuil, en arrivant à ses yeux elle rougit et détourna  la tête, le forgeron s'était montré très gentil avec elles...Sa jumelle le regarda elle aussi et sourit en coin, il n'était vraiment pas mal...