Au bout du monde [Pv Valiance]

Aucun village ne pouvait survivre dans un milieu pareil alors il était certain que cet homme n'était pas là pour une simple balade, il venait de loin. Peu convaincu de trouver l'Olympe, il portait dans une main une grande épée, dans l'autre un parchemin affublé d'un drôle de dessin, sûrement l'objet même de sa quête. Que ne faisons-nous pas pour un peu d'argent lorsqu'on est dans le besoin ? Comme ce forgeron prétendument toujours pauvre, on accepte tous les petits boulots en espérant que cela va bien se finir et bien souvent, on nous cache des choses... Pour ne pas payer plus ou parce qu'on n'est pas au courant, il y avait mille raisons pour cacher des éléments cruciaux mais cela faisait parti du métier et les surprises relevaient du plaisir. Mais est-ce qu'on pouvait parler de plaisir dans des terres comme celles-ci ? Non. C'était un travail sérieux et même si Amser ne s'attendait pas à trouver un ver comme il était décrit sur papier, il ne s'attendait pas non plus à tomber face à face avec une sorte de serpent en armure plutôt dans le style titanesque.

« - Ça, ce n'est pas un ver. Veuillez m'excuser, je m'en vais. »

Pourquoi le forgeron était il venu ? Pourquoi n'avait-il pas posé plus de question alors que cette mission était davantage un piège mortel ? Sûrement parce qu'il se sentait un peu chez lui ici, pour une raison qu'il ignorait... C'était un monstre, même s'il parvenait à le cacher. Non, il était juste à moitié monstrueux, comme convaincu qu'une part de son âme était encore humaine et c'était cette même part qui lui indiquait que son plan n'était pas le bon, il ne pouvait pas affronter le titan de face ! Alors dès que le ver affamé donnait un large coup de queue, l'homme avait déjà disparu de sa vue, à sa surprise d'ailleurs et alors que ce dernier restait agrippé à l'extrémité du monstre, la lame plantée dans sa chair et servant de marche pour le tenir un instant, il pouvait entendre un rugissement ou un gargouillis qui lui indiquait qu'il n'avait pas été aussi discret, ou bien que la créature était réellement immonde et dépassait les limites de son imagination sur certains points.

Impossible de communiquer avec bête pareille alors il ne pouvait que soupirer, pliant le parchemin qu'il rangeait dans un pli de son armure en priant, tout ça avec un sourire qui montrait qu'il paniquait un peu. Ce n'était pas une grande peur, c'était un peu comme lorsqu'on joue à cache cache et qu'on est dans une armoire, ce moment magique où l'on voit l'ami vous apercevoir par l'ouverture si fine des portes et qu'on stresse en se demandant s'il a pu nous rater. Visiblement, le ver géant semblait habitué à voire ses proies fuir alors ici, il ignorait totalement le terranide qui se retenait même de respirer avant de voire ce qu'il pensait être un œil assez proche de lui.

« - ... Il a bougé. »

La créature redressait un peu la tête vers l'homme, voyant l'épée de celui-ci s'illuminer sans raison. Les Runes s'étaient réveillées, probablement la proximité ignorée avec l'Olympe simplifiait les aides de Lanos pour son adepte qui prenait juste son arme bâtarde, donnant un coup latéral qui semblait dévastateur tant la tête du monstre reculait loin et avec force, le hurlement suivant témoignant de la profondeur de la plaie qui dégoulinait et pendant que l'agonie opérait, Amser se contentait de remplir une petite outre en cuir en se félicitant, bondissant et roulant au sol, désireux de s'éloigner du colosse qui reprenait peu à peu conscience, sa cicatrice commençant à disparaître. Un don de régénération ? Ça devait être commun aux gens d'ici, Amser avait aussi hérité de ça même si c'était moins flagrant mais en attendant, s'il se faisait dévorer, ça ne suffirait pas pour le sauver...

« - Non mais la chance, j'en ai pas beaucoup hein. Donc si tu veux arrêter... »

Oui, le don de guérison ne servait à rien si on se faisait dévorer par une créature plus grande et ici, on pouvait voire le parfait exemple. La colère de la créature lui avait fait oublié le monde rude dans lequel elle vivait et elle s'était concentrée juste sur l'humain qui semblait effrayé en voyant son ennemi pris à la nuque, brisé et absorbé par une masse plus imposante.

« - Lanos ! Fais moi courir vite ! »

Le monstre se présentait comme une sorte de gorille géant avec une tête humaine plus petite, presque enfoncée dans le tronc de son corps en la rendant ridiculement difficile d’accès. La couleur de sa robe était celle de la chair, son évolution trop rapide avait du supprimer sa fourrure et ne permettait à ses opposants de voire les muscles se tassant en paquets qui semblaient être en nombre infini. Merde alors, c'était comme si ce n'était que de la force ayant pris forme, même si la nature était difficile ici... Merde. C'était un monstre parmi les monstres !

Rad, parce que c'est ainsi que nous nommerons le colosse, courait sur des jambes légèrement atrophiées, se déplaçant principalement en tirant son poids impossible à estimer avec ses bras, bougeant ainsi par bond lorsqu'il ne glissait pas simplement le long du sable. Si sur Terre on devait avoir un modèle pour expliquer ça, ce serait une sorte de Red Hulk mais en plus gros, presque comme une montagne. Une petite montagne, le forgeron estimait sa taille à une cinquantaine de mètre au maximum, ce qui était de toute manière trop.

« - Rune brûlante ! »

En courant, l'homme était parvenu à marquer le sol et par ce cri, il activait le piège où le pied du titan se posait. Chauffée au maximum, la Rune boostée par le sang du forgeron qui la noyait, la chair de la créature se soudait au sol avant de s'arracher alors que le monstre se forçait à avancer, trébuchant juste à cause de la douleur et de la surprise, faisant sauter Amser du sol à cause de son poids qui causait un réel tremblement de terre. Amser qui reprenait son souffle après sa brève fuite, courait sur le flanc de son opposant, derrière un rocher vertical qui était suffisamment large pour le couvrir.

Si Lanos son dieu ne le sauvait pas, qui le ferait ?

Les vampires, créatures fantastiques qui font peurs a beaucoup de gens, réputer pour être de sauvage buveur de sang qui boit pour se nourrir à même le cou des vivants, souvent même quand ils n’ont pas faim, boit pour le plaisir de vider le sang d’une personne. En général cette affirmation est véridique, mais pour certain vampire, cela est complétement faux, pour moi en tout cas ça l’est, je n’aime pas boire le sang humain, oui il est bien bon, mais j’ai toujours pris l’habitude de boire celui de créatures non-humanoïde, honneur à mon maître décédé, paix à son âme. J’ai acquis une réputation dans beaucoup de village comme étant une vampire mercenaire, au cours de mes voyages je prenais souvent des missions pour continuer à récolter de l’argent pour pouvoir survivre correctement et sans rien manquer. Certains villages qui me connaissait craignais moins ma nature vampire, surtout ceux dans les contrés du chaos, c’est pour cette raison que je m’y aventure souvent et en plus beaucoup de créatures qui y vivent et je peux m’y nourrir sans avoir besoin de quémander du sang à des villageois.

Ainsi donc me voilà au village de Këyswood, village réputer du coin pour leurs produits rares et leurs villageois qui craignent les visages inconnus. Mais heureusement pour moi, on me connait, alors j’y suis bien accueillit, ils connaissent même ce que je suis alors ils savent qu’ils n’ont pas à me craindre. Alors que j’y étais arrivé au matin, caché par ma cape. Les rayons du soleil me font mal, pas assez pour me tuer, mais assez pour enlever toute mon énergie… Enfin comme je le disais, je suis arrivée dans la matinée à Këyswood, je me rendis à l’auberge, qu’elle que villageois y était, ils parlaient d’un vers gigantesque qui  n’était pas normal car avait une peau robuste et faisait des ravages, alors ils ne pouvaient pas s’aventurer dans ses coins là pour récolter des matériaux important.

Je les écoutais attentivement, ils disaient qu’ils avaient envoyé une sorte de personne gigantesque s’en occuper, mais c’était presque certains qu’il se ferait tuer dès que le vers l’aura trouvé. Leurs regards se tournèrent vers moi, ils me demandèrent si je voulais aller tuer ce vers pour eux, je leurs demanda le prix, leurs offres furent alléchante, j’acceptai. Ils me mirent en garde de faire attention, car un autre monstre encore plus dangereux pouvait rôder, je souris en leurs disant que malgré que ce soit le jour, j’étais aussi dangereuse que n’importe qu’elle créature. Je me leva, et partie acheter de la corde, des couteaux de lancer, je fus prête. Pour des monstres géants, de la corde et des couteaux de lancer était les instruments les plus utiles. Je n’étais pas fatiguée, me rendre là où les villageois mon indique devrait me prendre quelque heures, j’ai assez de sang de bébé dragon dans ma gourde pour être assez en forme jusqu’à au moins la nuit prochaine.

Je savais à quoi m’attendre, surement un cadavre à demi manger de l’homme dont les villageois avait lancé dans cette mission sans réellement l’avertie de ce spécimen de ver. Je savais que j’allais être capable de vaincre se vers, même si j’étais légèrement plus faible à cause que c’était le jour, mais le soleil me frappait pas dessus à cause que j’étais cacher sous une longue cape rouge sanguinaire.  Cela devait faire quelque heures que je marchais, je m’abreuva de ce liquide poisseux et si désaltérant pour moi, m’essuya le coin des lèvres et continua ma marche. Je remarqua alors au loins mon objectif, ce faire dévorer par cette créature que devait être ce qui était plus dangereux que le ver. J’eus un sourire.


« - Lanos ! Fais moi courir vite ! »

Inutile de courir, les monstres rattrape toujours les créatures qui leurs sont inférieures… Lentement je marchai, sortant une dague de lancer, attachant la corde à son manche, lentement je fis la même chose avec une deuxième, je regardai le colosse poursuivre l’homme, un sourire sur mes fines de lèvres, débutant… Cela paraissait ainsi, car il ne fallait pas courir, courir est la pire chose à faire si l’on veut mourir rapidement. Je les suivais, de loin pour ne pas que la créature sente mon odeur, même si un vampire n’en dégage point, je suivais la créature, analysant l’homme qui se faisait pourchasser, s’il mourrait cela me dérangeait point, ce n’était pas comme si je n’avais jamais vue personne mourir devant moi.

« - Rune brûlante ! »

Sous le pied du colosse, sa chair s’y fit coller, comme une chaleur avait fondre sa chair… De la magie? Intéressant cet homme. La créature s’effondra au sol qui se mit à trembler par son poids, j’eus un large sourire quand je vue l’homme aller se cacher derrière un rocher. Je savais que c’était à mon tour de passer à l’action, je changea de plan et jeta les dagues de lancer que j'avais attacher. Je désire en finir avec cela rapidement, pour pouvoir me reposer jusqu’à la nuit et recevoir ma récompense. Le colosse commença à ce relevé en lâchant un cri bestial, je souris et fit apparaître l’une de mes épée en courant et je lui coupa le tendon derrière le genou et la créature s’écroula à nouveau au sol.

« Le bras destructeur d’un colosse n’épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s’amuser, il tue pour tuer. Il a besoin de tout, rien ne lui résiste, faut savoir le frapper à temps et au bon endroit... »

Je ne m’attendais pas à ce que la créature soit aussi rapide d’exécution, alors que j’allais pour planter l’une de mes épées dans la tête du colosse, il m’agrippa par une jambe et me tira vers l’avant, je lâcha un vif grognement de douleur en sentant ma jambe s’exposer au soleil, une légère fumée s’y dégageant.

Le colosse me regarda alors qu’il n’avait qu’un genou au sol, j’avais la tête vers le bas et il arracha ma cape de sur mon dos, exposant mon corps armurer et mes long cheveux roux ainsi que mes oreilles pointures, un cri de douleur fusa de ma gorge en sentant les rayons lumineux qu’était le soleil frapper mon corps et l’énergie me quitter soudainement, je n’aurais jamais pensé que cette créature m’aurait fait cela, il était plus intelligent que je le doutais, je trembla, la douleur qui ravageait mon corps était immense, je ragea et leva ma main, lançant un des couteau dans lancer dans l’œil du colosse qui me lâcha un criant de douleur, mon corps s’écroula au sol, je lâcha une râle de douleur, cherchant ma cape pour m’y abriter avant que le soleil brûle mon énergie restante,  de mon corps se dégageait un sombre fumer. Le colosse levant un de ses mains pour l’abattre sur moi alors que je parvins finalement à mettre la main sur ma cape qui ne pourrait même plus tenir sur moi, malheureusement. J’allais être écrasser? Peut-être… sauf si…

Le monstre se levait encore une fois, sûrement plus féroce que jamais et Amser, lui, se tenait déjà fermement prêt à le frapper une fois encore la première ouverture en vue. Bien caché ? Oui il l'était et il mâchonnait un plan, pas sûr de tout mais ça devrait bien marcher. Au pire, qu'est-ce qu'il pouvait perdre ? La vie ? Il la perdrait si jamais il ne se battait pas, la confrontation lui donnait au moins une chance sur les deux de s'en sortir et s'il allait morfler, c'était sûr, dans tous les cas. La main fermement sur sa plus belle arme, il échangeait un petit sourire avec son reflet pour se donner du courage, se plaisant à voire les runes briller encore une fois... Qu'est-ce qui les excitaient donc à ce point ? Il était donc si proche de l'Olympe ? Ça expliquerait la force de la bête et la difficulté qu'elle lui opposait et pourtant, Amser était sûr qu'il avait encore une belle trotte jusqu'à la demeure des dieux... Fiuh, s'il était plus proche du mont divin, sa puissance en serait-elle encore multipliée ? L'idée l'amusait sans le tenter réellement, ce n'était pas un guerrier ni un dictateur fou alors les pleins pouvoirs ne le tentaient pas, mais par curiosité pourquoi pas une fois une seconde ou deux ? Enfin bref, le plan pour aujourd'hui était de se débarrasser de l'ennemi, pas forcément le tuer mais l'immobiliser assez longtemps pour pouvoir prendre la fuite. Pourquoi le tuer ? S'il avait des dons comme les siens, il était capable de guérir vite, très vite, et son apparence en était la preuve. Ses points faibles ? Sa musculature était trop épaisse pour atteindre les plus évidents alors il fallait un peu se creuser la tête.

Un nouvel invité ? Une étrange femme tranchait le tendon du titan et Amser avouait secrètement devant ce spectacle que c'était là une excellente idée pour le ralentir un peu, peut-être plus efficace que les techniques des Runes mais également plus risqué, bien plus risqué... Elle pouvait d'ailleurs goûter à son arrogance en se faisant attraper par le géant, balancée bien vite dans tous les sens en prenant de la hauteur, forçant même le forgeron fuyard à se plaindre dans les plis de sa cape. Pouvait-elle rester ainsi ? Non. Il n'était pas un héros, mais il demeurait humain et comme dans un esprit de conservation de masse, il avait décidé d'aider la belle en profitant de l'ouverture qu'elle lui avait offerte.

Le titan semblait connaître davantage la vampire qu'Amser car il lui enlevait presque tout de suite sa cape, présentant la salvatrice au Gris qui voyait son corps fumant, surpris. La première chose qu'il pensait était à une capacité du monstre, peut-être une sorte de venin et ainsi, il ne pensait pas tout de suite que ce n'était dû qu'à Valiance et préférait se servir de ce nouvel élément comme une excuse pour le frapper plus fort. Les points à frapper étaient clairs maintenant pour l'homme sortant de sa cache et mettant le monstre en joue, pas sûr du tout d'avoir la force suffisante pour atteindre la créature et même à cause du doute, il se mettait tout simplement à courir en détachant les pièces les plus lourdes de sa cuirasse pour accélérer et alléger son pas. En levant Ispolin en même temps qu'il bondissait, il parvenait à atteindre le monstre à la main qui avait tenue la vampire, lâchée après s'être elle-même défendue et offrant ainsi la fenêtre nécessaire au forgeron qui faisait tomber le poing épais de la créature au sol. Bien sûr, il allait guérir très vite mais ça le laissait à d'autres occupations, l'agonie et Amser.

« - Au bras destructeur doit s'opposer un bras créateur, pas une jeune et frêle jeune femme. Merci de votre aide mais éloignons-nous un instant, s'il nous frappe, nous ne résisterons pas. C'est bien cela ? »

Un bout de tissu à attraper et une demoiselle, le travail était vite fait et dans l'empressement, Amser en oubliait même sa légendaire épée qui restait plantée là où il se tenait auparavant. Il voyait déjà les petites plaques de pierre verticales où il comptait se cacher et tirait Valiance dans cette direction, cherchant celle offrant le plus d'ombre afin qu'elle puisse s'y reposer, éviter de bronzer sa peau à l'apparence si délicate bien qu'elle fumait encore un peu, quelques éclats solaires l'atteignant encore.

« - Et sinon, juste entre nous : vous avez encore quelques astuces contre ce g-... ? »

Ce craquement derrière lui et cette terre tremblant en-dessous de ses pieds, rien de bon pas vrai ? Il n'avait pas besoin de se retourner, le bras colossal s'abattait déjà sur lui en le laissant profiter de son ombre avant le choc et avant le choc, Amser lançait juste Valiance en direction de l'ombre et de sa cachette qu'il ne pourrait pas partager tout de suite avec elle, aplati avec force contre le sable à l'aide d'une rage qui le faisait cracher du sang. La terre un peu molle à cause de tous ses grains l'avaient épargnés et déjà, il souffrait, mais l'ennemi ne le laissait pas juste là, le balayant au sol d'un revers de main en l'envoyant boulotter. Ça, c'était douloureux, même plus.

Rad était satisfait, inspectant brièvement de son regard animal sa main qui avait commencée à se reformer, quelques os visibles et il s'avançait d'un pas lent sur ses petites pattes, appréhendant les alentours en cherchant la demoiselle, sachant qu'elle était dangereuse, voire même plus que l'homme sans doute mort et la douleur lancinant son œil droit suffisait bien à ne pas l'oublier.

« - Owh... Je suis encore vivant et le premier surpris ! »

Le monstre se tournait lentement, peu surpris car son cerveau n'était pas prévu pour les cadeaux de ce genre mais il ralentissait un peu, comme pour tenter de comprendre pourquoi le Gris était debout. Ce dernier était en sang, se frottant le visage de sa main unique car son bras brûlé avait juste éclaté sous la force du coup, sacrifié pour amortir le choc. Le bras restant semblait avoir hérité de quelques articulations en plus, totalement brisé mais il se tordait encore, seul, dans quelques gargouillis désagréables avant de reprendre une apparence un peu normale, faisant souffler le miraculé.

« - Oh tiens au faites, cadeau. »

Dans un léger sifflement, l'épée de Valiance qu'il avait récupéré au sol se plantait dans l’œil valide du colosse qui se mettait presque tout de suite à hurler de colère, frustré de n'avoir rien vu mais c'était là l'avantage des épées fines et élégantes, vues de face, elles étaient presque invisibles à grande vitesse, tout le contraire d'un boulet de canon que Rad aurait peut-être pu légèrement évité pour éviter la catastrophe. Si les plans d'Amer étaient corrects, il lui faudrait quelques minutes pour récupérer le premier œil crevé et il devait l'avoir avant ça alors il tentait quelques choses de très simple. Caché à moitié derrière une plaque de pierre, il la caressait pour la marquer et bien vite, une lumière rougeâtre brillait et faisait exploser la roche qui partait en rafale sur le corps de la créature qui se roulait en boule, les mains sur la nuque... La nuque ! Merde !

Trop tard, Rad qui avait identifié la zone de tir se lançait vers là comme un bélier, bourrant dans le forgeron qui volait un peu plus loin en crachotant du sang à chaque impact, rebondissant un peu avant de s'arrêter, se mettant en boule à son tour pour reprendre son souffle, tremblotant de douleur. Près de lui, Ispolin qu'il prenait presque sous le bras, se tirant discrètement mais rapidement sur le côté pour se cacher près de Valiance un peu plus loin, courant en longeant le sol comme s'il volait en raz-motte. Là, à l'ombre, il pouvait s'asseoir et serrait les dents, attendant que l’hémorragie stoppe et essayant d'avoir un contact visuel avec la vampire.

« - Je ne veux pas être pessimiste mais il nous faut une brèche souterraine ou un début de galerie. Y a ça dans le coin, à tout hasard ? »

Il souriait, relativisant sa situation en voyant bien du coin de l’œil que le colosse balayait chaque pierre dans les parages, sûrement voulant les faire sortir ou les tuer sans même qu'ils s'en rendent compte. Ce n'était pas très chouette mais il fallait se dépêcher et le forgeron soufflait encore, n'aimant pas se presser mais sur le coup... Avouons qu'il était excusé !

Alors que je venais d’attraper ma cape pour tenter de l’installer sur mon dos alors que j’attendais que cette main me happe la vie et bien au lieu de cela,  la main du colosse frappa le sol à côté d’elle, sa main couper presque adroitement, donc le sauvé devenait en qu’elle que sorte le sauveur? Ah… Différente tournure des choses… Il fallait que je réagisse, mais la douleur des rayons est si puissante qu’elle me piège dans la douleur qui parcourt mon corps, j’en tremble. Les croyances générales dise qu’un vampire au soleil se désintègre, cela est en quelque sorte vrai, mais pour moi qui suit pas un vampire pure, je peux supporter le soleil, mais cela me brûle et je deviens plus faible qu’un humain… Je tremble et je serre mon poing.

« - Au bras destructeur doit s'opposer un bras créateur, pas une jeune et frêle jeune femme. Merci de votre aide mais éloignons-nous un instant, s'il nous frappe, nous ne résisterons pas. C'est bien cela ? »

Il se voulait poétique le garçon? Cela semblait presque arrogant dit comme cela. Alors que j’allais pour tenter de me relever, je me dis soulever dans les airs, telle une princesse j’étais tenue, voilà qu’elle que chose qui en autre temps m’aurait provoqué une colère immense et la personne n’aurait pas été capable, il aurait été mort avant. Je tremblai, essayant de cacher mon corps, mais de la lumière tombait toujours sur ma peau, de la fumée continuant à sortir, j’avais si mal. Cela ne devait pas être difficile de trouver un endroit à l’ombre! Ah en fait j’en vois un et il semble l’avoir vue, alors fonçons!

« - Et sinon, juste entre nous : vous avez encore quelques astuces contre ce g-... ? »

Une ombre ce dessina, mon regard se leva, le colosse! Je ferma mes yeux, j’appelais la terre à moi et soudain je me sentie ’’lancer’’ dans une direction, comme un sac de patate qu’on lance dans un camion, je roula au sol et atterrie à l’ombre, je tremblai, mon regard se leva vers l’homme et je vie la main le frapper pour l’aplatir et l’envoyer valser d’un simple revers de main, pauvre lui, la mort avait dû être… non… Il n’est pas mort, son cœur bat… Attends, je sens le sens, mais dans ce corps il y a une particularité que je vins que remarquer : Deux battements de cœur… Il avait deux cœurs! Mais, qu’est-ce que c’est que cette créature que j’avais cru humaine au départ! Mais le temps n’est pas à se poser des question, le colosse me cherche, heureuseent malgré tout ce qui venait de ce passer, ma bonne bouteille de sang était toujours accrocher à moi, je la sortie et bue une gorgée. Du sang de dragon, c’est le meilleur sang que j’ai pu boire jusqu’à maintenant, il y avait assez de nutriment pour me remettre en forme, mais je dû en boire presque toute ma gourde pour que je puisse me remettre à 100% de mes capacités, je regarda ma cape et me l’installa sur ma tête, accrochant celle-ci du mieux que je pouvais pour qu’elle tienne si je me déplace, ce que je devrais faire dans pas long, le colosse me cherche… Sauf qu’un évènement fit stopper sa recherche…

« - Owh... Je suis encore vivant et le premier surpris ! »

Mon regard se posa sur l’homme, il saignait abondamment, rien que son odeur frappait mes narines, si j’aurais été qu’une simple buveuse de sang  qui buvait ceux humanoïde, j’aurais été servi, mais là, cela me dégouta, trop de sang, trop d’odeur! Parfois trop agresser les narines peut changer une personne, et j’espère que cela ne m’arrivera pas! Mais j’avais un contrôle sur ma soif, le sang de bébé dragon était un bon remède, c’était assez puissant pour retenir ma soif de sang assez longtemps pour ne pas être embêter par une rage. Mon regard continuait à fixer cet homme, analysant ses faits et ses gestes.

« - Oh tiens au faites, cadeau. »

Ah mais tiens on dirait Däe qui vole jusqu’à l’œil du colosse… Attends… Mais c’est mon épée! J’étais sure de l’avoir fait disparaître! Une fois que la lame eut frapper l’œil, elle disparue, je n’allais quand même pas la laisser la dans cette œil, quand même, c’est une épée magique, pas une simple épée normal! Je ne vis pas ce que fit l’homme à par la roche éclater en morceau frappant le colosse qui se roula au sol, cachant une seule endroit pour la protéger, la nuque! Là était son point faible, mais cela semblait tout de même une place difficile à atteindre et à trancher, un sourire se dessina sur mes lèvres! J’allais l’avoir!  Le colosse fit ce que colosse aurait fait, il fonça vers l’endroit que la pierre éclata, mais il ne pouvait pas voir, mais il réussit quand même à atteindre l’homme, un soupir quitta mes lèvres, après avoir fait qu’elle que chose, faut toujours se déplacer, c’est pourtant simple…

L’homme courra vers l’endroit où elle était et il s’assit, je l’observai, son odeur m’entrant dans les narines, dégoutant et pourtant que je savais qu’il serait délicieux, mais là n’est point le moment et de toute façon je n’en prendrais point, même si ma vie en dépendait!

« - Je ne veux pas être pessimiste mais il nous faut une brèche souterraine ou un début de galerie. Y a ça dans le coin, à tout hasard ? »

Mon regard l’observa et je regarda le colosse qui semblait les chercher, frappant chaque pierre pour les trouver, j’eus un léger rire et leva légèrement mes mains, il put remarque mes paumes ensanglantés par deux blessures fraîches et profonde, je venais de m’ouvrir les paumes avec une dague de lancer, vue comme sa je passerais pour une folle, mais j’ai un autre plan dans la tête, le colosse seras ma proie et il sera mort d’ici les prochaines minutes! Il ne faut jamais blesser un vampire, jamais, car les ripostent de ceux-ci sont terrible!

« L'humiliation d'être emprisonné est le poing de la riposte…»

Puis je fis tomber ma capuche sur mon visage et je sortie!  La lumière me frappa, je la sentait contre mes jambes, la fumée en sortait, j’en souffrais, mais je fixais le colosse, mon regard se figeant sur sa nuque, ma langue caressa mes lèvres doucement et j’appela les forces du vent à moi, puis une goutte de sang coula au sol et je fonças, je courais vite, sentant le vent pousser contre moi, le vent m’entourant, invisible, mais il était là, seulement moi le sentait, mais il me propulsait, plus vite que tout être normal. Le colosse sentie ma présence car son poing fonça en ma direction, mais avec grâce j’évita de justesse son poing, puis on me perdit de vue, la seule chose qu’on put voir était le sang sortir des plaies que semblait accumuler le titan, puis celui-ci s’écrouler au sol en position assise, ses mains tenant sa nuque avant de glisser sur chaque côté de son corps, du sang coulant de tout son corps et tandis que sa tête pendait vers le bas, j’étais sur sa nuque, un sourire effrayant sur mon visage, mêler entre la colère, la joie et la douleur, je fixais cette créature rendue si faible…

« Ne t’inquiète pas… Cela ne te feras pas mal… Mais il ne fallait pas me mettre en colère… Tu est seulement tomber sur la mauvaise personne… »

Puis mes lames de sang fendirent sa nuque, une trait profond et droit, allant d’un coté à l’autre, le colosse sombra alors dans le repos éternel. Ma langue caressa mes lèvres, la douleur de la lumière revint et je me glissa au sol, ouvra ma gourde et alla à son bras, du sang coulait beaucoup de là, alors c’était le coin parfais pour remplir ma gourde, un frison parcourut mon corps, une douleur parcourant tout mon corps, j’étais trop épuiser… Un peu de repos il me fallait, le voyage avait été long et je ne m'étais pas assez reposé avant de venir anéantir cette créature. Une fois ma gourde remplie de sang de colosse je me retourna pour aller vers là où l’homme blesser était et m’effondra à une distance raisonnable de lui, en gardant tout mon corps cacher de la lumière, je trembla et regarda mes paumes, le sang restant dans les plaies, mais elles n’était pas guérit, j’étais à semi coucher sur le sol, mon dos contre la pierre, lentement je murmurai :

« Chaque être vivant à un point faible, il suffit que de l’exploiter… »

J’ouvris légèrement ma bouteille pour prendre une gorgée du sang chaud du colosse, ce n’était pas meilleur que le sang de dragon, mais au moins cela était rafraichissant! Je ne portais pas d’attention à l’autre personne, comme généralement je faisais, j’étais retourner à cette endroit parce que c’était la seul endroit qui avait assez d’autre pour cacher tout mon corps correctement. Lentement j’enleva ma cape, mes vêtements s’était modifier pour devenir un simple pantalon noir ainsi qu’une grande tunique rouge cachant mes formes qui n’était pourtant pas à plaindre, mais j’aimais mes vêtements ainsi, je trembla, regardant mes bras et posa mes paumes ensanglanté vers le haut, le dos de celle-ci sur mes jambes, je ferma les yeux, fallait que je referme les plaies… Mais je n’ai point de bandage… Le feu pourrait aider, cela laisserait des marques, mais au moins, je ne saignerais plus.

Quelle curieuse demoiselle. Amser ne pensait pas que le colosse pouvait l'avoir blessé de manière aussi légère aux mains alors directement, il savait que c'était elle et vue son habitude de boire le liquide de sa gourde qu'il avait identifié bien vite à du sang à cause de l'odeur, il la suspectait déjà d'avoir une magie ou une existence bien trop liée à l'étrange substance. Est-ce que lui possédait une force cachait dans son eau rouge ? Un peu trop épais pour être humain, sucré et amer à la fois de manière d'avoir un goût unique qui goûtait la bonne friandise de la ville où on était né et où on avait grandi, ainsi qu'un peu d'exotisme. Si on mettait cette description devant le nez du terranide, sûrement qu'on pouvait s'attendre à ce qu'il parle de bonbons au chocolat et à la noix de coco et sûrement que le sang avait le même effet sur un vampire que ces douceurs sur le forgeron. Et quel curieux forgeron.

« - Et moi je pense que l'humiliation ne touche que les esprits faibles, un peu comme la colère et le mensonge qui sont l’apanage des traîtres trop douillets. »

Pourquoi il sortait ainsi une partie de sa vie à l'inconnue ? Voulait-il la raisonner pour qu'elle revienne et qu'ils puissent partir en laissant le monstre les oublier ? Oui, ça aurait été l'idéal... Amser n'était pas vraiment méchant, il préférait épargner un maximum de personne, pour qu'elles puissent faire leurs choix dans la vie, tout ça... Et si vraiment c'était de leur plein gré, en toute conscience, le disciple de Lanos achevait mais ça se limitait, les gens étaient plus intelligents que ça en général. Ici, c'était juste un titan fou qui ne réfléchissait pas à son avis ou du moins, qui avait l'esprit trop embrouillé... Bon, une menace pour tout ce qui vit, on est d'accord, mais Amser n'était pas non plus un héros !

Un héros... Valiance semblait être plus de ce moule, oui. Ce genre de personne survive dans tous les cas alors inutile de s'inquiéter, et puis l'angle de vue était intéressant. Encore cette étrange fumée et cette aura tout aussi peu commune, le colosse allait passer un sale quart d'heure et après avoir vu l'esquive, les surprises s’enchaînaient tout simplement. Le monstre était tranché de toute part sans explication logique, tombait et la vampire l'achevait bien vite, défiant même les théories qu'Amser s'était faites. Le combat était vite fini, le vainqueur... Sans trop de surprise là, ce n'était pas une scène théâtrale comme espéré mais c'était parfait aussi. Pourquoi se plaindre ?

« - Oui, certainement. La vie serait ennuyeuse sinon, et sans surprise. »

Et encore une surprise, les vêtements de la vampire avaient changé au point de faire un peu soupirer le forgeron pervers qui l'admirait tout de même, pouvant voire encore quelques aspects intéressants de... Sa personnalité. Blessée, elle semblait en position pour méditer mais ce n'était sûrement pas ça qu'elle cherchait. En tout cas Amser ne pouvait pas l'abandonner dans cet état alors il fouillait un peu sa grande cape, tendant par la suite des bandages déchirés sur son corps à Valiance. Ils étaient encore assez propres, peut-être même plus propres que ce qu'on pourrait acheter dans certaines villes. Et pensant qu'un peu d'intimité pouvait être utile à la vampire si elle était blessée autre part, Amser se relevait, la saluant d'un geste de la tête pour se rendre près de la dépouille du géant, l'examinant avec une curiosité presque infantile, sa main unique palpant le monstre comme pour voire s'il était vraiment mort. Visiblement, plus rien à craindre...

« - Mais comment ça se fait que tu as atteint cette forme là ... ? »

C'était comme si quelqu'un l'avait créé différent que ses frères et cela intriguait le grand homme qui dégainait Ispolin, celle-ci brillante comme curieuse aussi. C'était comme s'il s'agissait d'un détecteur et il tournait autour du colosse lentement, cherchant quelque chose sous sa chaire, sûrement un trésor magique comme il les aimait bien... Un petit n'enfant dans un bac à sable !

Mais avouons le, même si un cadavre était intéressant, ce n'était pas tout dans la vie et il y avait Valiance encore derrière lui, le sortant quelques fois de ses pensées. C'était vrai qu'elle était dangereuse, plus que le monstre et même si elle était abîmée... Non, il devait rester bon dans ses choix et vu la distance raisonnable entre lui et la cachette de la belle, elle pouvait sûrement l'entendre. Qu'est-ce qu'il pourrait dire ? Bien sûr, des tas de questions se poussaient dans sa tête mais il fallait prendre les plus pertinentes, pour en apprendre un maximum en un minimum de temps.

« - Vous êtes venu ici parce que les gens du village l'ont demandés, non ? Et à propos de ce gars... Vous ne trouvez pas qu'il est anormal, même pour l'endroit ? Vous vous y connaissez un peu en sciences ou en magie ? »

Les yeux clos, je pensais à ma guérison, je pensais que je pourrais légèrement brûler mes plaies pour les faires arrêter de saigner, oui la douleur serait présente, mais moins de risque de se faire infecter par une niaiserie. Je repensais lentement à mon combat contre le colosse, j’avais usée du vent pour me rendre plus rapide, beaucoup trop rapide pour qu’un œil puisse me voir correctement, car le colosse était puissant, un coup m’aurait brisé trop d’os alors m’aurait trop affaiblit, il ne fallait donc pas qu’il me touche et comme il était quand même lent, je devais user de la vitesse contre lui pour l’anéantir. J’avais bien réussie mon coup, car j’avais anéantie ma proie, il faudra donc que j’aille rechercher ma récompense au village.

Mes pensées toujours aussi absorbante furent briser lorsque l’approche de l’homme se fit, je lui lançai un regard froid tout en rouvrant mes yeux, il était très grand, moi qui pensais être grande avec mon 1 mètre 60… Il avait des bandages dans les mains, mon regard se faisait dure, et il commença à me bander les blessures de mes mains, mais je ne lui laissa pas finir, préférant les finir moi-même, il se releva et me salua de la tête et je fis de même, tandis que lui partit vers le colosse. Je termina de bander mes mains, les attachant du mieux que je pouvais, mais cela restait à désirer comme attachement. Je leva légèrement mon chandail pour voir mon ventre qui semblait rougit par le soleil, je regarda mes jambes, même choses. Je prit la gourde de sang et m’y abreuva un peu, me concentrant sur mes blessures causées par le soleil pour les guérir plus rapidement.

Mon regard se tourna vers le géant homme à deux cœurs, son épée brillait, étrange. Magique, cela est certain, mais que faisait-elle? Cela restait à voir. Il tournait autour du cadavre comme à la recherche d’un objet précieux, mais ce colosse ne recelait rien. Ce colosse était différent des colosses que j’avais déjà vue, enfin… Seulement de la grandeur, parce que comme le dit le dicton : Plus qu’un colosse est grand plus il est con, alors sa petite intelligence n’expliquait rien! Mon regard se ferma, la suite des choses… J’allais me reposer un peu et quand le début de la nuit arriveras je partirais au village prendre ma récompense, me reposer à l’auberge et m’acheter le lendemain une nouvelle cape et repartir vers un autre village, oui c’est ce que j’allais faire!

Mais on dirait que le temps s’acharne sur moi et qu’on aime que j’aille de la compagnie quand je ne désire que me reposer. Voilà que son regard se pose sur l’endroit que je suis, son sang qui parcourt son corps me faisait sentir qu’il à des questions à me poser, je n’ai point envie d’y répondre même si je ne sais ce qu’elle sont. Mais je ne suis pas en disposition pour ne rien dire, je suis affaiblit, pas autant que si je serais sous le soleil, mais je suis plus faible qu’à l’habitude. Je ferme mes yeux soupires et j’entends alors sa question… Enfin ses questions!

« - Vous êtes venu ici parce que les gens du village l'ont demandés, non ? Et à propos de ce gars... Vous ne trouvez pas qu'il est anormal, même pour l'endroit ? Vous vous y connaissez un peu en sciences ou en magie ? »

Je me mit à réfléchir, car il faut toujours réfléchir avant de dire n’importe quoi et que cela se retourne contre nous, il me pose des questions, alors moi-même je pourrais en poser, ma curiosité envers ses deux cœurs pourra être résolue… Ma plaie me pique, mon regard se pose sur ma main de droite, le bandage commence déjà à se défaire, je l’ai mal attaché, dommage. Mon regard remonte vers celui de la créature, car je ne pouvais dire que c’était un homme, car les hommes n’ont qu’un cœur!  Pour sa question sur ma présence, et bien je pourrais lui dire la vérité, pas de ma faute s’ils ne lui font pas confiance, une confiance ça se mérite et je suis la mieux placer, je suis une vampire, une buveuse de sang, peu de monde ne voudrais avoir la compagnie d’une être qui pourrais boire votre sang, mais moi j’ai acquis ma réputation de vampire qui ne buvait pas le sang humain, c’était correct ainsi, au moins je risquais pas de me faire chasser.  La question sur le colosse… Eh bien, nous sommes dans les landes dévaster, dans des contrées du chaos, n’importe quoi peut se promener, j’imagine qu’il n’a jamais vue un Draik, s’il verrait cela, je crois que ses cœurs lâcherait sous l’horreur de ses créatures.  Et sur sa question sur la magie et la science… La magie, je sais l’utiliser et la science… Je m’y connais pas beaucoup, je m’y suis jamais attarder.  Lentement je pris une gorgée de ma boisson de vitalité, un soupir quitta mes lèvres, je réfléchis une dernière fois et voilà mes paroles :

« Les villageois d’ici ne font confiance qu’en peu de monde, surtout les voyageurs, je l’ai acquis difficilement leurs confiances, cela prend du temps, ce n’est pas simple comme dire Bonjour Pour tout vous dire, ils pensaient que vous auriez été manger par la créature… Pour votre deuxième question, nous sommes dans les landes dévastés, des créatures colossale ainsi ont en vois souvent… Mais c’est vrai qu’elle est plus grande que les autres colosses que j’ai déjà vue dans le coin… Et pour votre dernière question… »

Je pris une pause, réfléchie encore à mes futurs paroles, il avait vraiment besoin de le savoir que j’usais de magie? Bah il m’a vue l’utilisez, j’imagine qu’il attend que des confirmations à ce qu’il à vue, alors je pourrais lui dire, oui je vais le dire, car je veux qu’il me cache rien sur ceux que j’allais poser par la suite. Un autre soupir quitta mes lèvres et je repris la parole :

« Et bien je m’y connais en la magie… Je sais l’utiliser, tandis que la science et bien je m’y connais que très peu… Mon nom est Valiance en passant …»

Mon regard restait poser sur lui, je me leva lentement, pour me retrouver au bord de la lumière que si je faisais qu’un léger pas vers l’avant je me retrouvais à la lumière, mon regard rougeâtre l’observant, ma langue caressa mes lèvres, les questions était sur le bord de mes lèvres et attendais qu’à sortir je réfléchie à la manière de les dire et je me lançai :

« À mon tour de vous poser des questions : Votre épée qu’est-elle ? Elle n’est pas ordinaire, elle est magie c’est presque certains… Vous n’êtes pas un humain, cela est certains, un homme ne peut mesurer quoi deux mètres? Guérir sans l’aide de personne, car je vois que votre bras commence déjà à se guérir et j’imagine qu’il repoussera aussi! Oh et un humain ne peut posséder deux cœurs! Alors qu’êtes-vous? Oh et dernière question je vous renvoie la même que vous m’avez posez, Vous y connaissez en magie et/ou en science? »

Mon regard ne le quittait pas, j’observais chacune de ses réactions, autant sur son visage que sur la réaction de son sang, car le sang ne ment point. Mon regard l’observait de la tête aux pieds, c’est frappant à ce qu’il ressemble à un humain à par la grandeur, si je n’aurais pas été un vampire, je ne l’aurais point su. La curiosité m’habita, je voulais savoir ce qu’il était avant de me désintéresser. Lentement je retournai m’assoir en attendant une réponse, ma main tentant de refaire mon bandage qui avait lâché.

Le monstre respirait encore face au regard du forgeron qui l'inspectait, presque insensible à l'odeur de chair qui en sortait ou encore des traits effrayants de la bête. En lui, une magie qui intriguait fortement l'homme aux tentacules qui questionnait intérieurement ses ancêtres, ses connaissances et tout le reste pour découvrir des écrits à ce propos et ce qu'il trouvait l'étonnait tout simplement. Une création assez récente, un rune incomplet pour ce colosse qui venait clairement d'autre part, pas seulement de la région. Comment était-il né ? Comment avait-il vécu ? Plusieurs réponses défilaient devant les yeux du croyant de Lanos, le laissant un peu plus perplexe à chaque seconde mais pouvait-il perdre du temps à ça ? Non. Il pouvait très bien méditer ses découvertes une fois à l'abri, dans un milieu plus confortable.

Celle qui inquiétait Amser en réalité à propos du confort était la vampire qu'il avait laissé à l'ombre, pour qu'elle puisse se reposer et panser ses plaies. Allait-elle bien ? Cette question là restait figée dans sa tête, ne désirant pas en sortir et ce n'était pas non plus comme si le mâle tentait quoique ce soit pour sortir la jolie rousse de son esprit. Il fallait voire si elle était opérationnelle pour rentrer rapidement, avant que le macchabée à côté n'attire d'autres monstres plus gros encore.

Valiance était quelqu'un d'assurément étrange, cela lui apportait un certain charme que l'homme près d'elle saurait apprécier au moment voulu, à l'endroit voulu, mais pas maintenant. La trouvant belle sans être séduit pour autant, il attendait ses réponses en remarquant qu'elle se voilait légèrement, comme ne voulant pas y répondre puis y réfléchissait avec attention. C'était suspect, le savait-elle seulement ? Mais le géant, dans sa bonhomie habituelle, oubliait bien vite cet aspect de sa personnalité pour la laisser méditer sur ce qu'elle voulait. Sûrement qu'elle voulait savoir des choses sur lui. Pourquoi il survivait, pourquoi son bras arraché ne l'embêtait pas plus que ça mais sans savoir pourquoi, Amser se disait qu'elle avait lu à travers lui certains de ses mystères qu'il ne désirait pas dévoiler, ou tout simplement qu'il ne saisissait pas lui même.

Faussement vexé de ce qu'il entendait par la suite, Amser apprenait que la vampire avait été envoyée dans le but de tuer des monstres affaiblis par un gars qui devait servir d’appât : lui. Mais elle ignorait encore bien des choses, bien qu'elle en savait assez pour survivre dans ce monde. Toute la frustration apparente, qui semblait si réelle un instant, disparaissait avec un rire dénué de toute intelligence ou de retenue, c'était juste là l'expression sincère d'un homme tout aussi sincère.

« - Mon sang sucré a tendance à tuer les animaux. Et si je ne vous l'ai pas encore dis, mon nom est Amser, juste Amser. »

La mine ravie, il lui lançait un sourire qui semblait se vouloir charmeur mais la balafre sur ses lèvres lui donnait des airs de brigand quelque fois. Mais après tout, ils n'étaient pas là pour se draguer mutuellement, il fallait partir de ce merdier maintenant que le forgeron avait ce qu'il voulait, c'est à dire la tête d'un monstre qui lui permettrait de bien manger un certain temps, quoique la récompense pouvait être demandée aussi par la belle derrière là... En y réfléchissant, le terranide n'avait plus si faim et si c'était pour aider quelqu'un dans le besoin, il pouvait bien tomber dans le panneau en jouant les types niais. Jouer la comédie... Ça lui allait, tant que son voyage ne se terminait pas à cause d'une farce de trop. Mais qui pouvait voire qui il était vraiment, mh ? Même les dieux semblaient l'ignorer et cela avait quelque chose de rassurant.

Sa petite vie intime à lui.

Et tiens donc ! En parlant de ça ! La vampire se redressait, encore plus belle alors qu'Amser se permettait de l'approcher pour lui prendre la main, sans la passer dans la lumière, resserrant le bandage comme un père aimant son enfant qui avait mal fait quelque chose, sans le gronder. Cela lui permettait de se détendre, d'écouter la rousse et de lui répondre naturellement, en tentant de ne pas cacher grand chose car il était ainsi, stupide parfois, toujours sincère.

« - Mon épée se nomme Ispolin, elle a été forgée avec mon sang et mes os donc je suppose que la plupart de mes pouvoirs que vous avez judicieusement cités viennent de cette harmonie entre moi et ce métal béni. Un homme peut mesurer deux mètres, aisément, cela dépendant des régions et il parait qu'il y en a des plus hauts encore ! Et je m'y connais vaguement en science, mes connaissances en magie elles... Je m'inspire de ce que je vois et j’apprends ! »

Dit comme ça, il ressemblait à un élève quelconque, un apprenti de malheur n'ayant pas beaucoup de chance dans la vie déjà qu'il semblait être assez âgé pour être un adepte de n'importe quel domaine. Son visage sans âge rendait tout simplement toute analyse réelle difficile, amusant héritage de son métissage forcé dont il ignorait tout.

Cela composait la réponse à la seule question à laquelle il n'avait pas encore répondu :

« - Qui je suis ? Je pense que la seule chose que je sais là-dessus est que, comme je vous l'ai dis, je m’appelle Amser et que je suis un forgeron au service du dieu Lanos. »

A genoux près d'elle, avec sa main unique, il était parvenu à refaire cette saloperie de bandage et regardait autour d'eux. Que pouvait dire son sang ? Qu'il était inquiet mais pas pour lui, dans une arrogance typique d'un représentant d'une des races se considérant comme 'supérieures' ou encore dans l'arrogance des immortels bien que certainement, il ne l'était pas. Tout juste extrêmement embêtant à tuer, résistant à en mourir. Ô douce ironie.

Le regard de la jolie était encore sur lui au point qu'il s'en empourpre, toussant posément en lui jetant un petit regard intimidé. Maintenant qu'ils étaient seuls, ils pourraient peut-être faire mieux connaissance... Disons... Par derrière ? Et non ! Bande de pervers. L'homme se contentait de se dévêtir pour exposer une longue cape à la vampire, rougissant d'avantage alors que son dos se dénudait pour montrer des bandes noires, enfoncées dans sa colonne vertébrale, qui l'enlaçaient comme des ceintures de force. On pouvait croire à du cuir, mais plus dérangeant encore, ça semblaient vivants : les tentacules du prince d'Ispolin. Et comme pour couvrir cette petite honte, le géant enlaçait Valiance avec le drap que formait son ancien habit, pour la couvrir de la tête aux pieds.

Redressé, il inspectait par delà leur rocher protecteur, réfléchissant. D'ici, on pouvait apercevoir tout de lui, une musculature imposante typique d'un homme tenant des armes lourde plutôt que celle d'un voleur, sans vraiment de grâce, juste de la force brute. Son bras unique était bombé, puissant, un peu humide à cause de la chaleur et de la douleur qui faisait dès fois tiquer l’œil du forgeron, mais ça il le cachait un maximum. Malgré son état, s'il disait qu'il serait capable de renverser une armée, sa faiblesse apparente ne laissait pas douter qu'il se battrait et prouverait que ce n'étaient pas là que des jolis mots.

« - Il y a une grotte plus loin, ou plutôt une faille suffisante pour s'y reposer à l'abri. Ici nous sommes trop exposés et fuir le soleil nous fatiguera plus qu'autre chose. Allons y, le chemin est libre et votre anonymat complet. »

Il avait ironisé, ou bien il était juste con. Considérant que la belle se cachait pour ne pas être reconnu, ou croyant qu'elle avait peur des coups de soleil, il l'avait recouverte de son ancienne cape qui protégeait avant son épée runique et son corps d'artisan. Mais était-il aussi niais ? Peu probable, il avait vu Valiance presque s'enflammer au contact du soleil mais il ne voulait juste pas en parler, il voulait juste la mettre à l'abri en oubliant qu'elle était potentiellement une menace pour lui et lui tendait sa dernière main.

Après tout, même avec un bras, il semblait prêt à soulever des montagnes et une fillette rousse, aussi belle et dangereuse soit-elle, ne devait pas l'inquiéter le moins du monde.

L’homme c’était rapprocher de moi, généralement j’aurais fait apparaître Fäe dans ma main pour lui couper son autre main qui lui restait, mais je le dit point, je n’allais tout de même pas couper l’autre partie de cette homme, je n’étais pas si méchante, mon regard de feu l’observant alors qu’il se saisit de ma main qui était mal bander, mes sourcils se pencha pour montrer mon questionnement et mon refus, mais de sa main toujours là, il se mit à serrer le bandage, au moins il ne la passait pas sous le soleil qui frappait l’endroit, sinon je  lui aurait fait vraiment très mal. Alors que je lui avait posée ses questions il répondit assez naturellement et même trop à mes question en disant ces réponses qu’elle attendait :

« - Mon épée se nomme Ispolin, elle a été forgée avec mon sang et mes os donc je suppose que la plupart de mes pouvoirs que vous avez judicieusement cités viennent de cette harmonie entre moi et ce métal béni. Un homme peut mesurer deux mètres, aisément, cela dépendant des régions et il parait qu'il y en a des plus hauts encore ! Et je m'y connais vaguement en science, mes connaissances en magie elles... Je m'inspire de ce que je vois et j’apprends ! »

Son sang et ses os, voilà pourquoi elle était étrange, lentement ma langue caressa mes lèvres, les questionnements vinrent à nouveau dans ma tête alors que l’homme s’était placer à genou devant elle, sa main toujours dans la sienne qui tentait de refaire se bandage, je savais que des hommes pouvait exister très grand, mais deux cœurs, là était le problème et il ne répondait pas à cette question, cela m’enrageais un peu, je déteste qu’on me réponde pas à mes questions au complet, peut-être mentait il? Non, ce n’était pas un menteur, son sang lui disait qu’il ne mentait pas, heureusement pour lui, mais j’attendais toujours une réponse qui manquait.

« - Qui je suis ? Je pense que la seule chose que je sais là-dessus est que, comme je vous l'ai dis, je m’appelle Amser et que je suis un forgeron au service du dieu Lanos. »

Le dieu Lanos… Mmmm je me rappelle vaguement de ce dieu, n’ayant jamais prier un dieu ou même intéresser par eux, peut-être en fait qu’ils n’existaient même pas, sinon on le saurait? Ils se seraient dévoiler au monde, non? Mon regard fixait toujours cet Amser qui avait fini de refaire son bandage, leurs regards se croisant et le visage de l’homme s’empourpre, j’eus un léger sourire en voyant son regard intimidé, lentement il retira sa cape, mon regard se posa sur son corps, des bandes noires étranges coller à sa peau, ce n’était pas normale! C’était… étrange, mon regard se fit légèrement plus dure, car c’était vivant, du sang semblait circuler dans ses étrange chose qui semblait dans la manière que le sang circulait, ressemblait à des tentacules. J’eus un léger frison d’horreur à cette idée, il posa alors sa cape sur mon dos, cachant ainsi tout mon corps, enfin, je pourrais me déplacer sous le soleil sans brûler et souffrir, L’homme redressé me dépassant d’une bonne tête, j’observais son corps, non pas d’envie mais de curiosité à comprendre ce corps étrange, un terranide?  Mes pensées furent vite couper par Amser qui s’adressa à moi.

« - Il y a une grotte plus loin, ou plutôt une faille suffisante pour s'y reposer à l'abri. Ici nous sommes trop exposés et fuir le soleil nous fatiguera plus qu'autre chose. Allons y, le chemin est libre et votre anonymat complet. »

Mon anonymat? Il plaisante? Je ne me cache pas pour être anonyme au regard des gens, mais parce que j’étais un satané vampire! N’avait-il pas vue mon corps bruler sous le soleil alors que je me battais? Dans son cerveau n’avait-il pas fait le lien? Il devait être idiot, je l’observa rapidement et partie vers la faille y entra avec facilité et y alla jusqu’au fond de celle-ci qui était environ une dizaine de mètre, je m’assis et enleva la cape de sur mon dos, fit apparaitre mon épée que je planta devant moi, délimitant une zone que je ne voulais pas que l’homme s’approche de moi, nous nous connaissons pas, il ne mérite donc pas ma confiance. Je jeta la cape devant moi, vers Amser. Rouvrit ma bouteille de sang et m’en abreuva à nouveau, tremblant légèrement.

Je posa ma tête contre le mur de pierre et pensa rapidement, un inconnu devant moi, terranide tentaculaire, cela peut être dangereux, alors je me devais me tenir toujours prête s’il devenait violent. Mon regard fixant la créature, j’écoutais son sang parler et parcourir son corps et ses…tentacules… Première fois que je voyais un telle Terranide, je me posais d’innombrable question, mais que je me garda une gêne de ne pas les dire pour ne pas offenser mon prochain.. Je ferma mes yeux légèrement et eut un léger grognement, non ma curiosité à des limites a ce contenir, je vais lui poser ses satanés questions!

« Amser…  Bon par où commencer! En premier je désire dire ce que je suis, je me gêne point à le dire même si tout le monde déteste cette race, je suis une vampire! Je ne boirais pas de ton sang, je ne bois pas ceux humains ou humanoïde… Merci pour la protection jusqu’à cette faille, vous savez un vampire c’est sensible au soleil, malgré les croyances populaires, la plupart des vampires n’explose pas sous le soleil, mais brûle à en souffrir intensément… Bon! De qu’elle espèce de Terranide est tu? Marin, cela va de soi, car à mes souvenirs aucune espèce terrestre ont des tentacules…  D’où viens-tu forgeron?  Oh et dernière question! Comment peux-tu prétendre être forgeron quand Ispolin n’à point de tranchant? »

Comment ne pas apprécier cette femme lorsqu'on était un homme penchant vers ce bord là ? Cette habitude de se lécher les lèvres forçait juste Amser à mordiller les siennes, un sourire crétin lui montant au visage lorsqu'il ne le montrait pas à la vampire. Peut-être avait-il juste envie de rire parce que le stress était parti et que le reste ne s'annonçait que comme un voyage de plaisir, une simple balade où aucun ennemi viendrait l'embêter lui et son bras en moins. Enfin, il pouvait respirer et prenait une grande inspiration après avoir fait semblant de trébucher, excusant ainsi son geste qui pouvait paraître suspect et il ne se voyait pas dire qu'il avait un problème cardiaque ou autre car Valiance verrait probablement que c'était faux, le terranide étant presque incapable de mentir.

Une fois dans la faille, l'homme s'asseyait dos à la pierre qui était encore bien fraîche. La vampire le suivait et plantait la roche sans rien dire, comme pour mettre une frontière invisible où le forgeron n'avait même pas sourcillé en voyant l'épée magique. Comme dit précédemment, il n'avait pas peur, peut-être n'en avait-il tout simplement plus la force après les bastons qu'il avait traversé mais sachant la nature de la belle, il fallait attendre le soir avant d'être récompensé. Enfin, avoir un début de récompense en sortant d'ici pour une liberté bien méritée, prendre une chope d'hydromel et envoyer une lettre aux prêtres de Lanos, ceux-ci habitués aux rapports quasi-quotidiens du paladin.

Le paladin en question tendait le nez, reniflant de manière sonore lorsque Valiance s'abreuvait. Était-il capable de savoir ce qu'elle buvait ? Et avait-il seulement besoin de le savoir ? C'était une vampire tout simplement, elle ne le cacherait probablement même pas, ses lèvres se scellant pour cette question simplement parce qu'elle était avant tout rhétorique. Tout le monde ici savait... Mais l'idiot reniflait comme pour qu'elle lui dise en face à quel point sa nature était anormale. Alors seulement lui aussi pourrait lui décrire plus ou moins ce il était, le montrer probablement.

Valiance était amusante en plus d'être belle et le terranide lui faisait comprendre ses impressions avec un sourire plus tendre, plus naturel et plus humain que les précédents qu'il avait montré. Les questions défilaient et il écoutait, calme et sans tabou, aucun secret ne vaillant la peine d'être gardé s'il ne concernait que le simple homme qu'il était. Simple ? La curiosité de la rousse laissait penser que Amser n'était peut-être pas si anodin que ça, ce dernier laissant un petit rire s'échapper de ses lèvres sucrées lorsque son homologue terminait l'interrogatoire. Prêt à répondre, comme à chaque fois.

« - Je sais déjà tout ça, ma jolie Valiance. J'ai vu, protégé et tué assez de vampires pour le savoir et je vous rassure, je pense que aucun ne méritait d'être réellement haï. Les humains ont sûrement peur mais pas moi, probablement parce que je ne le suis pas. Ce qui est logique en faites. »

C'était après que les problèmes se posaient, elle avait remarqué le petit secret de son arme, de la terrible Ispolin qui était elle-même liée à une autre de ces questions. Prenant une longue inspiration, il répondait avec sincérité à l'aide de sa voix calme à sa compagne de faille.

« - Je ne connais ni ma mère, ni mon père. Chose courante chez nous autres, terranides, à cause de l'esclavagisme envers la caste que nous représentons dans la plupart des sociétés humaines. Je viens des états d'Ispolin, d'où le nom de mon épée que j'ai forgé lorsque j'étais encore jeune, ma plus belle œuvre je pense du fait que j'ai pu me synchroniser avec elle. »

Mais oui, il n'y avait pas de tranchant et là était la curiosité de son arme. Il était le seul à savoir la maîtriser les marquages sur sa lame laissait penser qu'il s'agissait en faites d'une bibliothèque, d'une relique, plus qu'une arme réellement tranchante qui avait pourtant mis à bas de nombreux monstres de la région, le sang brûlé sur l'endroit où devait se trouver l'hypothétique tranchant en témoignant.

Tendrement, l'épée runique terminait sur les genoux de son propriétaire qui exposait la fameuse lame incomplète de son arme. Aucun tranchant et cette zone inachevée, il passait son doigt dessus en se blessant volontairement, le sang ruisselant pour remplir une zone bien délimitée, comme remplissant un espace vide existant alors qu'auparavant rien ne laissait penser qu'il existait. Le sang d'abord sombre et poisseux devenait gaz bleuté, lumineux, magie émanant du tranchant et entourant finalement l'épée toute entière qui prenait ainsi des allures de divinité.

« - Je suis un forgeron, mes outils ne sont pas faits pour tuer mais Ispolin étant une épée à l'origine, je peux lui accorder quelques fois les joies du combat. »

Il était forgeron mais il se révélait alors qu'Ispolin n'était pas juste l'arme qu'elle semblait. Seul Amser connaissait ses secrets car elle était lui et lui était elle, la magie de l'épée pulsant au travers du métal comme le sang pulsant dans les veines du terranide qui souriait à la vampire, le visage à moitié éclairé par sa curieuse veilleuse.

« - Et vous, pourquoi ne pas me faire confiance alors que ma race ne vous craint pas ? Et je sais de quoi je parle, j'en suis l'unique représentant. Ai-je à ce point une tête digne de vous décevoir ? »

L'idiot haussait les épaules, son unique question en valait bien des milliers d'autres qui n'allaient au final tournées qu'autour de ça. Étrangement, il venait de donner une précision sur le contenu de son sang, il était un 'terranide de première génération' ce qui supprimait l'idée d'un clan de gens comme lui avec des tentacules. Il était le produit de la reproduction entre une femme totalement humaine et d'un animal, magique très probablement. Un peu comme si son papa était une licorne mais... En moins joli avec des tentacules et des muscles puissants décrivant un animal ayant sûrement servi pour des tâches difficiles. Et oui, tellement d'héritages dans ce sang, si simples à voire et si durs à expliquer.

Amser, me regardait d’un air gentils et qui se voulait attendrissant avec son sourire, pourtant j’avais de la misère, beaucoup de gens paraissent paraisse gentils aux premiers coups d’œil en fait sont de véritable monstre un peu plus tard, mais son sang montrait pas de mensonge, il était bon, heureusement pour lui, je me détendis légèrement, mais je désirais mes réponses… Mes réponses à toute les questions, j’aimais savoir et aussi comme je ne pourrais pas sortir avant la nuit, rien m’empêchait d’en savoir un peu plus sur cet homme étrange et en même temps intéressent, je désirais en apprendre plus sur ce Terranide, il était trop spéciale pour ne pas m’en intéresser d’avantage.

« - Je sais déjà tout ça, ma jolie Valiance. J'ai vu, protégé et tué assez de vampires pour le savoir et je vous rassure, je pense que aucun ne méritait d'être réellement haï. Les humains ont sûrement peur mais pas moi, probablement parce que je ne le suis pas. Ce qui est logique en faites. »

Voilà, il m’énervait! Déjà que d’user du mot Ma pour me qualifier était pour moi inadmissible, Je ne lui appartiens pas, je ne suis point une esclave qui diable voudrais d’un vampire comme esclave? Un fou, c’est certains, les vampires ne sont pas fait pour cela, deuxièmes je n’aime pas qu’on ajoute le qualificatif jolie avant mon nom, c’est agaçant et sa ressemble à une technique de séduction parfaitement pourri. Quand il parla des vampires, je fus légèrement calmer, donc il ne me fuyait pas et n’haïssait pas les vampires, intéressant.  Mes yeux toujours river sur lui qui l’observait, j’attendais la suite de ses explications, qui vint, fort heureusement.

« - Je ne connais ni ma mère, ni mon père. Chose courante chez nous autres, terranides, à cause de l'esclavagisme envers la caste que nous représentons dans la plupart des sociétés humaines. Je viens des états d'Ispolin, d'où le nom de mon épée que j'ai forgé lorsque j'étais encore jeune, ma plus belle œuvre je pense du fait que j'ai pu me synchroniser avec elle. »

Son histoire… Nous avons en qu’elle que sorte un point commun, mes parents étant mort quand j’étais jeune, peu avant que je me fasse transformer en vampire, je n’ai presque plus aucun souvenir d’eux. Ispolin, une endroit d’où le nom me dit rien. Mon regard se tourna vers l’épée, j’analysais les symbole qui semblait graver à l’intérieure, c’est une arme magnifique, on ne pouvait le nié. Puis sous mon regard stupéfait il passa son doigts sur l’arme et se blessa, l’odeur de son sang me frappant de plein que je dû me pincer le nez pour calmer cette odeur, puis se sang devenant rapidement gazez et bleuté, brillant légèrement, mon regard démontrant mon étonnement face à ce spectacle qui me fascina.

« - Je suis un forgeron, mes outils ne sont pas faits pour tuer mais Ispolin étant une épée à l'origine, je peux lui accorder quelques fois les joies du combat. »

Il cachait autre chose avec son arme, je le ressentais, mais je n’allais pas poser plus de question, sachant quand m’arrêter. Amser me souriait, son visage à demi éclairée par cette arme qui m’étais si curieuse dû à mon incompréhension, j’eus un léger soupire en sachant que je ne la comprendrais surement jamais.

« - Et vous, pourquoi ne pas me faire confiance alors que ma race ne vous craint pas ? Et je sais de quoi je parle, j'en suis l'unique représentant. Ai-je à ce point une tête digne de vous décevoir ? »

L’unique représentant? Intéressent, je ferma mes yeux lentement pour me mettre à penser à ma réponse, posant mes doigts sur mon menton, mon index le caressant  un instant et j’eus un léger sourire en les ouvrant à nouveau, mon regard rougeâtre retombant sur celui d’Amser. Sans même toucher à Däe mon épée, elle disparue. Lui faire confiance? Non, je ne lui faisait toujours pas confiance, la confiance se mérite, ce n’est pas simple comme dire bonjour, le temps aide à la confiance et les gestes aussi…

« Je ne donne point ma confiance en beaucoup de personne, cela se mérite, oui vous m’avez beaucoup aider, mais ce n’est pas aussi simple de la gagner… Vous savez… Je ne suis pas née vampire, je le suis devenue quand j’étais très jeune, mon village à été attaquer, les vampires ont tués tout le monde et j’ai été garder comme trophée, car rare sont les vampires capable de se reproduire entre individu, alors ils transformaient toujours le survivant en vampire et j’ai été la personne choisi… Mes parents ont été tuées dans cet attaque…  J’ai été élevé par un vampire qui ne buvait que le sang animal alors j’ai toujours retenu cela de lui, le sang humanoïde m’horrifie… »

J’arrêta de parler, puis une question me vint à l’esprit et je me décida de la demander.

« Pourquoi vous ne partez pas au village? Vous pourriez prendre la récompense au complet en disant que je ne suis jamais venu et partir par la suite… Vous n’êtes pas obliger de rester ici, vous n’avez pas la malchance de brûler sous le soleil… Je ne suis pas une personne de bonne compagnie… »

Mon regard le regardais toujours, j’ai toujours eu cette habitude de regarder les gens. Lentement je m'ajusta mieux contre le mur et je reprit une gorgée de ma boisson rougeâtre, je suis épuisée alors il me faut plus de sang pour rester en état d'éveil, et plus je bois de sang, plus ma bouteille se vide et quand elle sera vide il faudra que j'aille en rechercher, car si je manque de sang trop longtemps cela est la rage vampirique qui embarque et je désirais le moins du monde avoir cette rage...

L'ascenseur émotif était l'une des méthodes préférées du forgeron pour communiquer. Non seulement ça empêchait de s'ennuyer mais de plus, ça forçait dès fois les gens à sortir de leurs cachettes, cachettes dont certaines fois ils n'avaient même pas conscience ! C'était honteux pour un suivant de Lanos d'agir de la sorte... Il n'en avait pas le droit mais sa curiosité était grande, tout comme celle de la vampire à laquelle il souriait, sans trembler alors qu'il était coutume pour un humain d'avoir peur face à une créature de la nuit. Créature qui ne lui faisait pas confiance de toute évidence mais avait-elle le choix ? Amser était du genre à explorer les gens sans demander leurs avis et même pire, à s'en nourrir dans tous les sens du terme car il était ce qu'on pouvait appeler le sommet de la chaîne alimentaire, quoique l'histoire relatée montrait bien que des animaux tentaient bel et bien de le croquer. Pauvre forgeron qu'il était.

Pourquoi faire l'effort ? Valiance avait cela d'étrange de paraître fermée et pourtant de lui tendre les bras avec un air des plus mignons : elle lui racontait un peu sa vie, bien qu'il était l'inconnu envers lequel aucune confiance n'existait. Amser ne pensait pas qu'elle puisse changer aussi vite d'avis mais il aurait été impoli de l'interrompre et ce n'était pas comme si l'histoire était inintéressante. Un pan d'histoire qu'il pouvait retenir pour aider la belle, ou simplement se cultiver sur les dits-vampires qu'il étudiait quelque fois. Une drôle de race, ancienne à souhait en réalité ! Mais ils étaient attachants, dans la mesure où à présent Amser avait un point commun avec l'un de ses représentants.

La représentante en question avouait même avoir peur de certaine forme de sang et c'était à ce moment là où le forgeron palissait, cachant un peu son épée runique en se rappelant du rituel utilisé pour l'activer. Il l'avait horrifié peut-être sans le vouloir mais courageuse comme elle semblait être, elle oubliait pour poser une question qu'elle était en droit de poser. Que faisait Amser ici ? Cela lui semblait bien entendu rhétorique mais sachant que peu de personne avait la même logique que lui, c'était un plaisir de combler encore une fois Valiance en lui répondant.

« - Le mensonge me brûle et je n'ai pas l'âme à vous abandonner dans un endroit aussi malfamé alors je ne partirai pas. »

C'était concis et résumait à la perfection l'idée !

Valiance était réconfortante pour lui, ça expliquait également pourquoi les fesses du terranide ne bougeaient pas et lui aussi se mettait à la fixer. Après tout, mis à part de la roche et du sable, il n'y avait pas grand chose. La rousse dos au mur, le Gris soupirait d'aise en se disant qu'elle serait au moins au frais ici et à l'abri du Soleil, que dans la pire des situations il pouvait encore changer de place avec la belle pour la protéger un peu plus longtemps mais là se posait une autre interrogation. Qui fallait-il protéger ? Lui ou elle ?

Peut-être que la belle pouvait le lire dans le sang de son homologue mais il n'avait pas peur, connaissant déjà certains éléments sur elle au point qu'il devait être au courant des risques encourus en restant bêtement à côté. Si le désir y était, elle pouvait se reposer, il n'en profiterait pas pour lui enfoncer un pieu sournoisement, l'homme étant plus doué pour planter un pieu un peu plus mou que du bois, pas au même endroit et ... On a comprit. Sans aucun doute, l'éternité ici serait catastrophique, autant pour l'un que pour l'autre car Amser allait déguster et Valiance serait traumatisée peut-être.

« - Vous avez besoin de quelque chose ? Ma mauvaise compagnie peut encore vous être utile. »

Inutile de rajouter une couche sur cette histoire de compagnie bonne ou mauvaise, le forgeron indiquait le sujet auquel il fallait s'atteler : dehors, au Soleil. Ce qu'il espérait était très simple : pouvoir l'aider en allant faire ce qu'elle était dans inapplicabilité d'exécuter avant l'arrivée de madame la Lune.

Une autre gorgée se fit, lentement cette boisson coula le long de ma gorge, me revigorant doucement et je souris, généralement j’aurais fait mon possible pour partir, mais cette fois je décida que non, je pouvais bien rester un peu, j’ai le droit de me reposer aussi, j’ai quand même prit peu de repos avant d’effectuer cette mission et j’en avais payer cher à avoir trop fait face le soleil, ah le soleil, si jolie boule de lumière réchauffant nos cœurs à sa vie, mais qui pour moi pourris ma vie malgré mon adoration. Je rêve tant de pouvoir me coucher au soleil et y faire face pour prendre un peu de couleur, mais cela m’est impossible, dommage.

Alors que j’avais parlé de mon horrifiance du sang humanoïde il cacha un peu plus son épée, un léger sourire vint sur mes lèvres, le mal est fait, au moins il le savait, s’il aurait fait cela lorsque j’avais bien soif, il l’aurait bien vite appris malgré que je ne le désire point, j’attendais sa réponses à mes questions, toujours curieuse de nature je désirais en apprendre plus sur ce qu’il était, ses…tentacules m’intéressait dans ma curiosité, j’avais envie de les toucher, cela semblait si spéciale, et pas du tout pareil à des tentacules d’être marin.  Sur ce plan, je vais devoir calmer cette curiosité, mais est-ce qu’il me permettra de les toucher?

« - Le mensonge me brûle et je n'ai pas l'âme à vous abandonner dans un endroit aussi malfamé alors je ne partirai pas. »

Un sourire se redessina sur mes lèvres, il me croyait faible? La bonne blague, même avec le soleil levé je suis forte, plus forte que beaucoup d’être. Même si je restais dans une faille, mon regard rouge fixait Amser qui me regardais, nos regards s’entrecroisa à nouveau, je le soutient en l’observant, observant tout, analysant chaque parcelle de son être, lisant en même temps son sang qui démontrait point de peur, je ne sais pas, je me sentais soulager de ressentir cela, j’avais moins peur, de quoi? De si je m’endormais de me faire tuer, il avait un sang honnête et cela me rassurait, une autre gorgée de ma gourde se fit, elle était presque vide, il faudrait que j’arrête de la boire pour en garder jusqu’à la nuit…

« - Vous avez besoin de quelque chose ? Ma mauvaise compagnie peut encore vous être utile. »

J’eus un sourire! M’être utile? Avoir besoin de qu’elle que chose? Je ne voyais point en quoi il pourrait m’être utile, oh! Je crois que je sais comment il pourrait l’être oh oui, cela promettait d’être intéressent, même très intéressent, je termina ma gourde de sang et fixa Amser et lentement je me relevai légèrement pour m’approcher de lui et lui montrer ma gourde :

« Vous voyez ma gourde Amser? Et bien je désire que vous allez me chercher du sang du colosse pour que je puisse boire, j’ai terriblement soif… »

J’avais un doux sourire sur mes lèvres et je lui donnai ma gourde avant d’aller me rassoir au fond de la faille, il disait qu’il voulait se rendre utile alors voilà comment il pourrait l’être! En allant me chercher à boire! Je baillai lentement, j’étais fatiguée, alors je reposai ma tête sur la dure pierre et frissonna légèrement, le sommeil sonnait l’heure d’arrivée et pourtant je tentais de rester en mode éveil… Mais lentement mes paupières ce firent lourdes et lentement après un clignement d’œil, je les ferma et m’endormit alors que je ne le désirais point…

Mais si elle avait su ce qui se promenait dans les environs en ce moment, cherchant la fameuse Valiance, elle ne serait point endormie. Des êtres ce promenait à sa recherche après avoir appris qu’elle était dans les environs, ses êtres étaient des chasseurs de vampires, horrible sans cœur détruisant tout vampire bon ou mauvais. Il la recherchait activement depuis l’une de leurs rencontres et où Valiance les avait tous mit chaos sans pourtant les tués. Mais cette fois, ils désiraient vengeances et ils la tueront à coups sur… Étaient-ils proches? Seul Amser le saurait s’il sortait de la faille et exécutait la tâche que la vampire lui avait donné à faire avant de s’endormir. Mais s’il portait plus d’attention au son environnant, il pourrait entendre leurs voix au loin qui semblait venir dans cette direction. Ce groupe était constitué de 5 Hommes au carrure non certes impressionnante, mais d’une force à craindre. Est-ce qu’ils trouveront la vampire? Peut-être que oui, peut-être que non, tout dépendra des actions futurs de notre cher ami Amser, surtout s’il les croisait, mais ils étaient encore loin, il aurait le temps d’aller chercher à boire à la vampire et de retourner à la faille pour commencer à les entendre correctement.

Son regard était plus soutenu, Valiance se laissait enfin approcher et même mieux, elle faisait le premier pas en forçant Amser à sourire comme un enfant attendri. Un tendre de chez tendre, rien de méchant qui combattait à contre cœur les autres. Dur était le travail qu'il avait, ce n'était pas comme certains un être chassant le vampire par sadisme, il était peu intéressé par l'argent alors sa présence ici pour une mission était en elle-même intéressante. Il ne voulait pourtant pas de puissance ou rencontrer ses dieux, il venait juste pour apprendre ou pour autre chose... Quelqu'un qui pouvait lui faire peur, qui sait ? Il était peut-être du genre à dire 'Chérie, fais moi peur'. Une drôle de bestiole, unique à sa manière comme tout le monde l'était, mais un peu plus encore, cela dépendant des avis.

La conversation était davantage faite de sourire que de mot mais ce n'était pas un problème. C'était comme des coups de poing, choses la plus honnête que le terranide connaissait mais en plus tendre, sans lui déplaire. Si la vampire était heureuse et amusée, lui aussi, et c'était l'atmosphère qu'il voulait pour survivre une nuit dans la faille. Même s'il était en Enfer, s'il y avait une âme à peine qu'il pouvait faire rire en donnant un peu de sa personne, il le ferait. Tirer son bonheur chez des êtres qui vous haïssaient d'instinct parce qu'on était une sorte de roi après les dieux, c'était ironique. Pourquoi cette pensée ? Les gens allaient toujours vers les plus forts pour être protégés, ces êtres puissants allant chercher refuges chez des supérieurs et ainsi de suite, ainsi naissaient les seigneurs, les rois et les dieux et voilà pourquoi les humains aimaient ne dépendre de personne, ça leur donnait l'impression d'atteindre des sommets. Ils le faisaient pour la plupart. Inconscients de leurs actes. Amser le faisait tout simplement car comme la vampire, il n'y avait personne à qui il pouvait réclamer une protection et encore ici, il était davantage le gardien que le geôlier, davantage le chevalier errant que la princesse en détresse. Au grand dam de la vampirette qui devait être vexée de cette situation, elle qui était pourtant si forte parmi la moyenne des êtres vivants sur Terra, cette plèbe qui ma foi était des plus sympathiques pour celui sachant les apprécier.

Mais voyons les choses en face : qui dormait maintenant, mh ?! La vue réconfortait les cœurs blessés du titan qui se forçait un peu à se redresser, inspectant le paysage extérieur en espérant qu'ils n'étaient pas une tanière d'un monstre quelconque. Déjà s'il partait avec la gourde, c'était bien car partir ainsi en l'oubliant allait sûrement dégagé une odeur toute particulière... Après de nombreuses réflexions, c'était un bon appât. La gourde hein, pas Valiance.

« - Pitié seigneur, aide-moi à rester galant. »

Un coup d’œil dehors, le Soleil tapait fort et le forçait à plisser un peu le nez. L'intérieur de la petite grotte était mille fois préférable, surtout qu'elle semblait accueillante malgré le monstre qui l'habitait à présent. Mais bon ! Amser fonctionnait aussi à l'honneur et ayant donné sa parole, il marquait juste une paroi d'un petit symbole bleu qui s'effaçait pour prendre la couleur de la pierre et voilà le forgeron parti avec une main au-dessus des yeux pour les couvrir. Sa seule main en faites.

Le colosse n'avait pas changé de place mais se décomposait déjà, preuve que les gaz qu'il devait contenir étaient aussi néfastes que sa personne. Pourtant, des rongeurs à la drôle de gueule le grignotaient à l'aide de volatiles qu'ils allaient tenter de vaincre par la suite. Solidarité éphémère au pays de la Shura comme disait si bien le maître Forgenoire et avec ce concept en tête, le terranide pouvait s'approcher sans trop de crainte, déchirant un muscle situé au niveau des petites jambes de son ancien ennemi, broyant ce dernier entre ses doigts pour faire un jus pressé pour tout dire et malgré la petitesse comparée au reste, le récipient débordait bien vite.

« - Parf-... ! Mert' mert' mert' ! »

C'était-il trop servi ? Les nécrophages l'admiraient déjà de travers en montrant les dents car oui, même les poules ici en avaient et c'était bien suffisant pour motiver le titan d'Ispolin à prendre un pas de course plus rapide, gourde solidement fermée accrochée à la ceinture. Il fallait trouver une solution, l'épée sur le dos ne devait pas être sortie parce qu'un truc tout con existait : une limite de temps qu'il avait sacrifié pour satisfaire sa belle des failles.

« - Mert' mert' mert' mert' ! »

Un beau rocher en face de lui servait de muret. Ce n'était pas terrible mais comme on dit, ça valait mieux que rien et comme pour être impressionnant, le géant sautait tête la première sur celui-ci, y accrochant sa main ensanglantée pour y laisser une marque rouge que certaines bêtes léchaient, lui continuant sa course avec une impulsion qui l'élevait dans les airs. Derrière lui, le Soleil qui le couvrait de son aura impériale et qui cramait la vue aux sales bestioles qui le regardaient pour le coup, de quoi le laisser un peu d'avance en se rattrapant encore une fois sur la main, un petit bond suffisant pour finir sur pieds et continuer à sprinter comme un enculé, sans être sûr d'aller dans la bonne direction.

Des gens ! Peut-être que finalement Amser pouvait dépendre de quelqu’un ? Quelqu'un de gentil et de bon qu'il saluait déjà de large geste de la main. Oui, saluer les gens qui chassaient les vampires avec un bras ensanglanté jusqu'au coude était courant au pays de la Shura mais bordel, comment était-il censé savoir à qui il avait affaire ? Surtout avec une meute énervée derrière sur ses pas. Comment ça ce n'était pas accueillant ?

Je suis Kërden Vor Zignak, chef de l’organisation des chasseurs d’Alträdius, nous sommes 7 valeureux chasseurs de vampire, parcourant les terres pour vaincre cette saleté de vermine assoiffé du sang des vivants. Jamais un Vampire est resté vivant lorsqu’on l’a pris en chasse, il ne survit pas plus que deux lunes, mais hélas une seule résiste à sa destiner! Une seule se bat et nous résiste! Ce maudit vampire elfique répondant au nom de Valiance! Nous la maudissons, car chaque fois qu’on la retrouve elle réussit à nous filler entre les doigts, chaque fois la situation est à son avantage, chanceuse de nature, mais cette fois on savait qu’elle était là dans la nature et dans le moment le plus désavantageux pour elle, le jour, cette fois la mort était à son rendez-vous!

Des villageois nous avaient parler qu’ils avaient envoyés une charmante mercenaire vampire accomplir une mission, charmante? Ils sont véritablement idiots ses pauvres villageois, croire qu’un vampire est bon c’est être complètement déranger.  Nous nous sentions de mieux en mieux à chaque fois qu’on allait dans la direction qu’ils nous avaient donnés, on sentait l’heure de la vengeance arriver, la douce odeur de la vengeance, elle sent merveilleusement bonne, je sais déjà qu’elle supplice je vais lui faire avant sa mort, faire bruler sa belle peau de pêche et la regarder souffrir et gémir, juste à cette pensé un frison de plaisir parcourut mon corps.

Arriver en haut d’une légère colline j’aperçus une sorte de colosse au loin, mort commençant à être manger par des bêtes et un homme arriver et me faire des grands mouvements de main… de main ensanglanté, son autre bras semblant absent, je regarda les autres et j’aperçut des créatures derrière l’homme, pfft, un idiot aventurier, surement qu’il s’est fait blesser et à tomber son bras dans une flaque de sang et il est étrange, son corps avait d’étrange chose placer dessus, étrange homme et grand en plus, bien plus grand que moi, il devait faire environ 2 mêtres. Lentement je fis des signes à mes hommes, deux disparurent de vues et les autres partirent, contournant l’homme pour aller vers les créatures mangeuse de chairs pour les détruirent, tandis que moi je me devais de poser des questions à cet homme, je m’approchai de lui, mais gardant une distance raisonnable de 3 mètres, mais s’il m’attaquait même si je ne saurais pourquoi, je pourrais le tuer, mes armes? J’avais une arbalète à une main accrocher à ma ceinture et une épée de l’autre coté..

« Mes compagnons et moi cherchons une femme, non pas une femme, une créature répondant au nom de Valiance, c’est une vampire au attribut elfique extrêmement dangereuse et dont son habilité à jouer le jeu de la gentillesse est flagrante, est-ce que vous auriez vu cette créature ou une personne cacher sous une cape se promener dans le coin…? »

Mon regard bleuté fixaient l’homme et l’analysait et j’entendis un bruit ainsi qu’un cri plus loin, un sourire cruel s’empara de mes lèvres, la bête venait d’être sortie de son repaire! Deux hommes se mirent de chaque côtés d’Amser.

« Excusez-moi, je dois aller m’occuper de cette chose »

Et je le contourna, deux de mes compagnons gardant l’homme à la grandeur stupéfiante, au cas où, ne sait-on jamais, il y a bien des fou dans la vie. Ils le gardaient, arme à la main, près à s’il tentait qu’elle que chose, je pus apercevoir cacher sous une grande cape un peu plus loin, une personne, quatre de mes compagnons pointant leurs lames d’argent sur elle, elle ne pouvait pas s’échapper pas cette fois-ci, la voila enfin devant moi et voila une puissante bourrasque de vent qui vint, si puissante et qui vint directement de la femme qui fit tomber tout mes hommes et la voila qui courait en criant :

« AMSER FUYEZ!  »

D’un geste rapide j’attrapa mon arbalète et celle d’un de mes hommes, les chargea rapidement et tira, l’épaule fut atteint et le plie du genou fut transpercer, un cri de douleur vint alors que la bête vampirique s’écroula au sol, lentement je m’approcha d’elle alors que mes hommes se relevaient, plus  je m’approcha plus un sourire s’étirait sur mes lèvres, elle ne pouvait enlever ses flèches d’elle-même, car il était fait d’argent, elle avait cette sensibilité à l’argent, comme les loups garous, alors mieux vaux profiter de ses faiblesses pour l’anéantir encore mieux!

« Alors Valiance, je te l’avais bien dit que la prochaine fois que nos routes ce croisait, c’était ta mort? Alors que dit tu de nos magnifiques arbalètes, comme tu courrais vite, nous devions modifier nos manières pour te vaincre… Aaaaah si tu savais comme je me sens bien! »

Elle essayait encore de bouger, la pauvre, je la retourna, cachant son visage du soleil, nos regard se croisait, le feu contre l’eau, l’eau réussit toujours à éteindre le feu, un sourire cruel déformant mon visage alors que je voyais mon ennemie de toujours souffrir et dont sa fuite était impossible, Lentement un rire cruel vint sur mes lèvres et je lui murmura qu’un seul et unique mot : Adieu. Ma main agrippa sa cape et la tira pour lui arracher de sur le dos, exposant son corps au soleil, alors qu’un cri de mort sortie de la bouche de la vampire et que de la fumée sortait de son corps qui commençait à brûler, sa peau qui se noircissait doucement était si jolie, je tenais sa tignasse rousse tenant son visage au soleil, ses cris de douleur était le son le plus délicieux que j’avais jamais entendit. Elle souffrait incroyablement et j’adorait cela, je voulais sentir son corps mourir alors que je lui tenais fortement la tête face au soleil qui calcinait chaque parcelle voyante de son corps, adieu la belle, bonjour la bête.

Avec davantage de deux mètres de hauteur, le géant bénéficiait d'une vue panoramique remarquable que ses compagnons du moment ne semblaient pas avoir remarquer. Déjà que sa vision était supérieure du fait de sa race, sa position lui permettait de voire plus loin à l'horizon alors que certains l'évitaient ou pensaient être à l'abri de son omniscience, il était là. Comme l'ombre poursuivant et dont il nous était simplement impossible de s'en débarrasser. Il était là, partout et nulle part à la fois, discret et pourtant tellement visible.

Inutile de se battre avec la vermine qu'Amser fuyait peu avant, les hommes du Chasseur s'en chargeaient à merveille alors que le chef même s'approcher, sûrement curieux de rencontrer un monstre comme le terranide dans les parages. Lui aussi se posait des questions ! Que faisait donc une si belle compagnie dans des milieux si désolés et pourquoi dans une zone si proche de la sienne ? Cela faisait une coïncidence qui intriguait celui qui avait perdu récemment un bras, celui-là même qui subissait les questions sans trop ronchonner. Toujours aussi idiot en apparence.

« - Ah. Désolé, je ne m'intéresse qu'aux femmes, très peu aux 'créatures' et je vous prierai de ne pas parler de gentillesse ou de chose semblable. J'ai beaucoup de mal avec ces concepts abstraits... »

Qu'est-ce qu'était une créature ? Mis à part quelque chose qu'un dieu quelconque avait amené sur une terre quelconque ? Le Chasseur entrait dans la catégorie d'après Amser, Amser aussi d'ailleurs alors le terme utilisé ne l'avait pas spécialement percuté, tout juste s'il l'avait seulement remarqué. Il ne se sentait pas vexé pour la belle qu'on la nomme ainsi, limite s'il n'avait pas oublié ce que certains pouvaient encore considérer comme une insulte.

Deux hommes postés de part et d'autre du monstre, ce dernier se sentait tout d'un coup menacé. Les yeux un peu plissés à la désignation de 'chose' par Kerden, cette fois on pouvait dire qu'il se sentait bousculé et après tout, il l'était dès qu'il remarquait que ce criminel s'intéressait à Valiance autrement que par courtoisie. Courtoisie... C'était curieux de penser comme ça, Kerden était très poli d'après ce que le forgeron avait compris, il s'était même excusé même si les mots s'étaient accompagnés d'un sourire qui avait refroidi le titan à présent ignoré. Les choses n'allaient pas se passer comme ça, même s'il avait très faim et que croquer un de ces deux gardes n'était pas défendu.

« - Ce n'est vraiment pas une contrée pour les gens comme vous, chasseurs... »

Valiance lançait l’assaut, hurlant à son partenaire de fuir alors que ce dernier s'avançait vers un des deux gugusses qui le gardait. Un coup partait dans son torse, traversant juste le centre comme s'il n'y avait aucune résistance mais c'était en réalité une belle chance pour le terranide dont le squelette différait de celui des Hommes. Ainsi, sans avoir la colonne touchée, il attrapait le gaillard par le cou en le jetant sur son compère avant que celui-ci ne se décide à poursuivre l'attaque sur sa personne et leurs propres armes, ses épées, servaient très bien au monstre pour les agrafer au sol rocheux avec force. En traversant assez de couche de vêtement, la prise se devait être solide et au pire, s'ils parvenaient tout de même à déchirer les tissus ou même à sortir les lames -ce qui était moins probable-, il suffisait à Amser de les replanter directement dans leurs os et leurs muscles pour les calmer pour un bon moment.

« - Non mais on pourrait croire à un complexe en faites là... »

Les hommes de devant au sol à cause de la vampire, les deux autres derrière accrochés au sol, il avait été simple de s'approcher du grand manitou sans faire trop de raffuts et s'il l'aurait pu, Amser aurait croisé les bras pour lui adresser un regard sévère, la plaie du torse encore gazouillante du sang épais qui en sortissait, preuve que le coup puissant d'un des sbires avait malgré tout fait mouche au point d'être une gêne qu'il fallait cacher, dissimuler derrière un masque d'indifférence.

Valiance souffrait assez pour que le forgeron réagisse et la méthode la plus logique était juste un grand coup de pied. Vu la différence de taille, le Chasseur allait bondir de quelques centimètres avec le tibia du terranide entre les jambes et ça aussi ça devrait le ralentir. Pas le temps de vérifier l'état de sa progéniture, il fallait fuir le plus vite possible en profitant qu'ils étaient un peu tous perturbés par la pagaille provoquée par les deux monstres. C'était triste à dire mais Valiance perdait quelques mèches de cheveux, Amser tranchant les boucles rousses que Kerden pouvait encore tenir dans son état et il embarquait la belle sur son épaule, sa main unique sur les fesses brûlées mais protégées à nouveau par la cape qu'il avait mis en vitesse sur la victime avant de détaller.

Détailler à toute vitesse, la protégeant de son corps épais, en direction du plus proche village qu'il connaissait. Si la route était longue ? Bien entendu qu'elle l'était sinon il n'aurait pas disparu assez longtemps pour que les villageois envoient la vampire à sa suite pour finir le travail à moitié fait. Le plus important était de trouver un abris, encore une fois, pour soigner Valiance car le problème était là : la belle, aussi sexy qu'elle était, n'était qu'un poids mort, de la viande froide -si j'ose dire, elle était brûlée et bien- qui ralentissait le forgeron et les mettait tous les deux en danger. Amser pensait qu'une faille suffirait à les garder en lieu sûr mais bien entendu, dans tous ses paramètres, il avait oublié des êtres de petites tailles et armées, comme les chasseurs, il ne s'était penché que sur l'idée de grosses bêtes qui allaient les ignorer car cachés ou bien simplement qui seraient incapable de les atteindre. Le point positif de cette histoire était que le Soleil déclinait même si c'était doucement, ça allait déjà faire du bien à la rouquine que le terranide penchait à l'ombre, dos à arbre mort et épais. Une petite pause était nécessaire et il allait profiter pour faire le plein pour elle, vu que lui n'avait pas d'humanoïde à manger dans les parages.

« - Allez allez. J'espère que vous ne m'en voudrez pas... »

Dans la course, il s'était pris quelques flèches dans le dos qui lui donnaient un air hérissé et la gourde en elle-même était endommagée, perdant ainsi une partie de sa contenance sans pour autant se vider intégralement. Problème supplémentaire à présent, Amser n'avait rien pour transférer le sang du conteneur jusqu'à la vampire inconsciente et c'était pour ça qu'il s'excusait, il allait faire avec les moyens du bord : sa bouche et celle de la rouquine.

Le goût du sang dans la bouche blessée par les échanges violents avec les chasseurs laissait Amser de marbre tant qu'il y était habitué mais ce qui ne le mettait pas à l'aise, c'était le visage balafré par le Soleil de Valiance. Il appliquait une légère pression du doigt sur sa lèvre inférieure pour en voire la souplesse, curieux et attendri à la fois de la voire se reposer même si ce n'était pas dans les meilleures conditions et enfin, le grand forgeron blessé appliquait ses lèvres sur celles de la vampire en la forçant avec les doigts sur le menton à entrouvrir la bouche. La langue du terranide était longue et habile -Et n'y voyez rien de pervers, bande de dégueulasses, c'est anatomique- et celle-ci servait à plaquer celle de la belle pour éviter qu'elle empêche le passage du liquide poisseux qui s'écoulait ainsi avec plus de facilité dans sa gorge. On pouvait parler de béqueter comme chez les oiseaux mais ici, l'image était tout de même plus jolie et ce n'était pas comme si le titan avait du prémâcher des aliments pour la vampire qui profitait, inconsciente encore pour l'instant, du liquide de vie qui était si nécessaire à son existence.