Obéissant aux ordres et y prenant même un certain plaisir, Pipa se laissa embrasser par sa nouvelle maîtresse, se servant de sa langue avec tout le talent qu'elle avait gagné au fil des deux ans passés dans le harem... elle se demanda comment elle réagirait si elle apprenait le nombre de personnes qui avait déjà joués avec sa langue et avec ses fesses avant-elle. Elle commençait déjà à saisir le genre de personne qu'était Cirno... il ne fallait tout-simplement pas qu'elle l'énerve, qu'elle se montre calme et bien obéissante, qu'elle fasse tout ce qu'elle lui demanderait, et la vie de la petite esclave deviendrait un long fleuve tranquille, fait des plaisir de la chair puis de quelques repos... elle était tombée sur une maîtresse froide et coquine, voir-même perverse, mais qui serait surement douce avec elle temps qu'elle ne faisait rien pour la pousser à faire le contraire... et ça tombait bien : Pipa n'avait aucun instinct sauvage, aucun espoir de liberté, aucun désirs d'évasion, en elle... elle ne connaissait que la soumission et l'obéissance. Même si il lui était déjà arrivé de ne pas vouloir obéir à un ordre, pour les choses les plus dégradantes, les plus dégoûtantes, ou les plus douloureuses, elle avait toujours fait ce qu'on attendait d'elle. Avec la fée de glace, ce serait la même-chose.
Une chose cependant pour laquelle la harpie avait toujours eue du mal à obéir : c'était quand on lui disait de se détendre... il était dans sa nature d'être timide et craintive, même envers les gents qu'elle connaissait, et en cela, elle ressemblait plus à un petit oiseau fragile qu'à une humaine. Aussi, lorsque la fée lui demanda si elle fuirait si jamais elle lâchait sa laisse... craintive de ce qu'elle pourrait penser d'elle si elle croyait vraiment qu'elle serait capable d'une telle chose, elle avait tout-de-suite baissée la tête encore d'avantage et avait répondu précipitamment :
-Oh non, jamais, maîtresse, jamais je ne m’enfuirais ! Je suis à vous, vous avez tout-droit sur moi, je ne partirais jamais. Pour aller où, de toute-façon ? Je n'ai qu'un désirs : rester à la maison de ma maîtresse et la servir.
Finalement, ils arrivèrent dans le manoir de glace... faisant en sorte de garder toujours la tête plus basse que celle de Cirno, Pipa se redressa légèrement, et regarda autour d'elle... si le lieu était à son goût... mh, pas forcément. C'était trop froid, pour elle, autant visuellement qu'à travers les sensations. Mais elle savait qu'il était dans son intéré de répondre bénéfiquement à la question, alors elle ne parla que du bon côté de son ressentit... de toute-façon, pour la fraicheur, elle lui avait promis qu'elle pouvait régler la température, donc tout allait bien, elle ne mourrait pas de froid.
-Votre maison est très brillante et très jolie, maîtresse.
Cela dit, elle se tourna vers Cirno... la fée lui avait dit, un peu plus tôt, ce qu'elle voulait, et Pipa allait honorer don rôle. Même si c'était rare, elle était déjà tombée sur des clients, au harem, qui lui avaient demandé d'improviser... elle allait donc commencer par mettre sa maîtresse, ainsi que elle-même, à l'aise, avant de vraiment commencer à lui faire plaisir.
Pipa retira, avec des gestes lents, les quelques vêtement qu'elle portait sur le corps... elle dénuda d'abord ses seins, puis descendit le long de son ventre, son entre-jambe, ses cuisses, et passa le tout par ses pieds, en se baissant bien-bas et en faisant exprès de garder ses fesses qui semblaient tellement plaire à se maîtresse bien en-l'air. Une fois entièrement dénudée, elle se redressa très, très doucement, plia son habit et le laissa tomber dans un coin. Son corps à la peau lice se présenta ainsi à la reine du froid. Elle gardait les bras le long de son corps, laissant sa poitrine en-vu, ses ailes déployées... cependant, elle gardait les cuisses serrées dans le but de cacher son intimité. Elle avait appris que garder une apparente timidité la rendait souvent attendrissante pour les personnes libres, qui aimaient lui écarter eux-même les jambes. Elle laissa un instant sa maîtresse observer son corps, puis elle commença à danser... tout en s'approchant d'elle, elle faisait tournoyait ses plumes en moulinant des bras et se déhanchait sur la pointe des serres.
Habillée uniquement de son collier et de sa laisse qui pendouillait toujours entre ses deux gros melons, Pipa avait froid, très froid... mais elle ne plaignait pas et faisait ce qu'on attendait-d'elle... elle se disait que la jouissance finirait par la réchauffer, de toute-façon. Lorsqu'elle arriva près de sa maîtresse, elle se plaça dans son dos, se serra contre-elle, et lui caressa tendrement la poitrine tout en lui embrassant le cou. Chacun de ses gestes étaient lents, calculés... déjà parce qu'elle savait que si ça allait trop vite, ça ne plairait pas, et en-plus, elle voulait donner le temps à Cirno de lui demander d'arrêter, si elle le désirait. Elle faisait en sorte de ne pas avoir l'air de dominer sa maîtresse... chacun de ses mouvements étaient empreins d'un profond respect. Tout en continuant à la caresser, Pipa commença doucement à descendre... elle lui caressa le dos, puis les fesses, les cuisses, les jambes... et elle finit par se retrouver à quatre-pattes, à ses pieds. Les plumes de ses ailes roses chatouillant les parties de peau nue de la fée, elle lui tourna autour en se frottant contre ses jambes, comme le ferait un gros chat affectueux.
Puis elle décida qu'il était temps de lui montrer qu'elle savait se servir de sa langue pour faire plus que des bisous. Elle baissa la tête et commença par lécher les pieds de sa maîtresse. Avec talents, elle léchait le haut, chaque orteil, puis entre ceux-ci... et de façon lente, elle commença doucement à monter. Elle lécha le talon, puis la cheville... elle monta le long de la jambe de sa maîtresse. Arrivée au-niveau de la cuisse, elle s'était mise à genoux et gardait les serres serrée au-niveau de sa poitrine comme si elle faisait la belle... elle continua à monter en léchant la partie intérieur de la cuisse de Cirno... tout-doucement, mais surement, elle dirigeait sa langue vers son intimité...