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[Abandonné] Une douce esclave acheter, un éternel recommencement ? [Kamui]

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Camelia

E.S.P.er

Sur les terres dominées par l'Empereur le ciel se teintait d'une couleur sanglante. On pouvait facilement voir la différence entre Nexus, une ville rayonnante et Ashnard, qui était fort lugubre. L'odeur de l'air changeait, comme si elle était l'annonciatrice de ce territoire où la mort frappait sans discernement et sans pitié. De l'air florale nous étions passé à une odeur de souffre qui faisait tousser les personnes ne pouvait s'acclimater à ce nouvel environnement. Pendant le voyage qui nous firent quitter Nexus, nombre de personnes trop faible ou blessée trop violemment moururent.  Les femmes les plus en états, moi comprise, durent jeter les cadavres, autant pour protéger les esclaves encore sains, mais aussi pour que les prédateurs sur ce territoire hostiles se jettent sur les morts. Quelques esclaves tentèrent leurs chances, mais les quelques magiciens de l'escorte prirent bien soin de nous laisser voir les colonnes de flammes brûler la chair, jusqu'à l'os,  des fuyardes.  Je fus celle qui calmait les enfants, ses derniers faisant de nombreux cauchemars, quoi de plus normal quand chaque jour la mort frappe sous vos yeux innocent.  Quand on entendait des bruit morbide, je me mettais à chanter, pour masquer ces sons qui allaient hanter les esprits.

Sur les cinq carrioles d'esclaves il n'en restait plus que deux à l'arrivé. Dès que nous fûmes déchargées, il y eut le premier tris. Ce fut le premier jours où je me fis remarquer, ne supportant pas de voir des hommes vouloir brutaliser des enfants qui étaient presque brisés par ce qu'ils avait vécu.  En échange de leurs survie, je reçu bon nombre de coups de fouet, me faisant soigner après pour être toujours bonne à vendre.

Je fus envoyée chez un vendeur qui ne prenait que les femmes ayant les dimensions parfaite pour servir d'esclave et de génitrice. Il ne me fut donc pas étonnant de voir de nombreuse terranide-vache dans l'entrepôt, étant même l'une des rares ESP.er et humaine du lot qui avait été formé pour une vente dans un mois.

De nombreux tests, surtout à base de magie, fut effectué pour savoir si j'étaie apte à devenir un bon produit ou à partir dans un prix de lot de basse qualité. Cela alla très loin, uniquement pour qu'au final le vendeur dise que je pouvais être vendu séparément. Il apprit pour mon pouvoir, ne le cachant pas quand il vint à me poser des questions, parfois personnel, répondant avec franchise. Il vint à faire quelques test sur ma capacité, me faisant embrasser d’innombrable personnes et monstres.

En un mois je me fis à ce ciel toujours sombre, semblant attendre un moment d'inattention de part pour faire tomber la foudre et vous effrayer. Une esclave assez qui était là plus longtemps de que moi m'appris qu'il y avait une période où la pluie  tombait en abondance avec des coups de tonnerre enflammant de nombreuse maisons, la malchance semblait avoir décidé que nous étions à cette fameuse période.

Le temps fut venu, j'allais finir vendu à je ne sais quel maître ou maîtresse. J'avais observée que sur ce territoire la vie d'une esclave valait encore moins qu'à Nexus, nombre de fois entendis-je le cri agonisant d'un esclave qui avait tenté de fuir Ashnard par le port, où l'entrepôt était. Je ne savais pas où était le reste des esclaves des carrioles, sans doute fallait-il mieux ne pas savoir.  On annonça mon numéro : CAM7M01E69 , faisant allusion à mon prénom, ma qualité en tant qu'esclave, ma catégorie M pour mère, donc apte à être une génitrice, le 01 étant ma race, ESP.er et 69 étant ma notation lors de différents test.

La tenue que je reçu fut choisit au hasard, tenant quand même compte la taille de ma poitrine , je n'avais pas les plus gros bonnets, mais n'était pas la plus petite non plus. J'eus le droit d'avoir une tenue fort bizarre, le vendeur appela cette tenue « écolière » il s'agissait d'une jupe plissée noire avec une veste dont la teinte était identique à mon bas.  Des chaussures et une paire de collant noire me fut donné, pas de décoration superflu, tout était dans le minimum et le naturel. Aucun maquillage n'était autorisé, voulant montrer que sa marchandise avait une beauté sans artifice.

Deux gardes se mirent à pointer leurs armes vers moi, me piquant un peu le fessier pour m'obliger à aller plus rapidement sur l'estrade, enfin estrade, il s'agissait plus de l'endroit d'exhibition, ayant un piloris prêt à l'emploi. Le vendeur n'eut cependant pas le loisir de m'attacher, jugeant que mon caractère doux et paisible n'engendrerait aucun soucis lors de la vente.

C'est alors que commença la vente, à 55 000 po, le prix étant plus bas suivant la cotation de vente pour la simple raison que je ne connaissais pas bien l'Empire d'Ashnard et donc une difficulté d'orientation pendant les prochains mois, handicap qui avait été répercuté sur le prix de départ. Je vis de nombreuses personnes, des magiciennes, des créatures non-humaines, y comprit des démons. Quand le vendeur lança les offres, la vente commença et nombres semblaient désirer m'avoir, le vendeur vint cependant à pester en voyant quelque concurrents participer à la vente, lui comme moi comprenions alors qu'ils me voulaient pour produire d'avantage d'esclaves et les revendre à bon prix.


Image tenue de Camelia
« Modifié: mardi 04 juin 2024, 19:15:40 par Serenos I Aeslingr »
Fiche de Camelia

Fiche de Miura Azusa

Les rps avec Camelia et Miura Azusa

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Serenos I Aeslingr

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    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".
Ashnard. Personne n'aime Ashnard. Personne n'aime y vivre, y marchander ou y travailler, partiellement à cause des taxes écrasantes sur toutes les marchandises, mais aussi les impôts surréalistes qui servait à supporter un effort de guerre qui n'avait pas lieu d'être; les soldes des soldats étaient si élevés qu'ils passaient la plupart de leur temps ivres mort dans leurs campements. Il avait toujours détesté le ciel rougeoyant du centre-ville Ashnardien, teinté par les flammes des forges et des feux de camp qui brûlaient à tous les coins de rue, mais la raison de sa venue n'avait rien de touristique ni, comme il l'aurait préféré, politique. Son réseau d'espion lui avait communiqué la présence d'un énorme potentiel magique dans les murs de la ville et son instinct lui disait qu'il n'avait pas sa place dans un endroit comme Ashnard, parce qu'il finirait comme une arme de destruction; la place d'un des rares êtres touchés par la magie n'était pas être enchainée par des exploiteurs, des criminels ou des tyrans, mais à perfectionner leur art dans un endroit créé spécifiquement pour eux; Meisa, pour commencer, ou alors une des Tours de Magie. Pour cette mission, il avait tout de même emmené la Matriarche de ses Meisaennes, Alessa vesh O'hanna, car elle était la seule qui était capable d'user d'antimagie, une capacité pouvant démunir même le plus puissant des sorciers de ses pouvoirs.

Vêtu de son grand manteau blanc par-dessus son armure noire, ses cheveux noirs tombant mollement sur ses épaules dans une pluie raide et ses yeux bleus-gris qui brûlaient de colère juste à voir la pauvreté du monde Ashnardien distinguait le monarque de Meisa du reste du peuple, mais il ne faisait point d'ombre pour Alessa, qui se démarquait par sa peau foncée, ses cheveux argentés et ses yeux bleu-ciel, et de son armure qui, tout en laissant son corps la liberté nécessaire à son style de combat acrobatique, la protégeait intégralement. Les sens du Roi l'alertait de la présence de l'objet de ses recherches sur la place du marché. Les enchères avaient déjà commencé. Mais il n'était pas encore arrivé trop tard. Une voix vint alors à son esprit. Te souviens-tu, Kah'mui? C'est ainsi que nous nous sommes rencontrés.... C'était la voix de Fiela. Il chassa cette manifestation de son esprit d'un geste agacé de la main; ce qui était dans le passé appartenait au passé. Mais il fallait qu'elle ressurgisse dans sa mémoire maintenant, de tous les moments. Légèrement irrité, il commença à faire son chemin dans la foule, sans se presser, son regard parcourant les esclaves avec attention. Ses sens faisaient pulsation dans sa tête comme le son d'un battement de cœur; elle était toute proche, il ne pouvait pas faire erreur.

Les hurlements des acheteurs devenaient de plus en plus déments, agressant les oreilles du Roi. Il entendit soixante-dix mille, soixante-quinze mille, quatre-vingt mille. Ça ne cessait de monter, de plus en plus. Mais très vite, une bagarre entre deux acheteurs fit rage, une bagarre qui se propagea. Au début, il n'y prêta presque aucune attention, mais plus les bagarreurs gagnaient en ardeur, plus il commençait à s'énerver. Puis, l'irritation gagna sur sa raison et sa voix sonna, comme un tonnerre, dans la foule.

-Faites silence!

Et le silence fut. L'autorité du nouvel entrant semblait avoir un impact royal même en dehors de son territoire. Tant mieux. Le Roi regarda un des assistants du marchand d'esclave et le pointa.

-Toi!

Le marchand, surpris, prit un moment à réaliser qu'il venait de lui parler. Il se pointa, interrogatif.

-Oui, toi, répéta le Roi avec une pointe d'impatience. À combien s'élèvent les enchères?

L'homme prit un moment pour se souvenir, regardant son petit carnet où, visiblement, il tenait compte des prix qui avaient été proposé.

-C... cent pièces de platine, monseigneur, répondit-il.
-Je t'en offre cent cinquante.

Cette fois, ce fut la consternation. Cent cinquante pièces de platine égalaient à plus de cent cinquante mille pièces d'or, et déjà qu'avec un tel montant, on pouvait facilement acheter deux fermes, du bétail, des graines et de la main d’œuvre en suffisante quantité pour n'avoir rien à faire pendant les dix prochaines années et encore pouvoir reposer sur l'or pour encore plus longtemps. Le Roi ne semblait pourtant pas bluffer, mais l'assistant ne voulait pas paraître naïf devant ses collègues ou son public, et fit donc tentative de reprendre contenance.

-Je doute, monseigneur, que vous ayez une telle somme sur votre personne, et nous ne faisons aucune réservation.
-Serais-tu, marchand, en train de m'insulter et de me traiter de menteur?

Accompagnant ces mots, il tira de sa ceinture sa bourse et la lança aux pieds de l'insolent sans la moindre hésitation, mais connaissant la nature des Ashnardiens, Alessa avait au même moment posé la main sur la garde de Carnage, sa claymore, au cas où ils tenteraient de les doubler. L'homme regarda le public, puis se pencha lentement pour récupérer la bourse pleine. Il l'ouvrit alors et se mit à compter, une par une, les pièces de platine qu'il en tirait. Dix. Vingt. Trente. Quarante. Cinquante. Soixante. Soixante-dix. Quatre-vingt. Quatre-vingt-dix. Cent. Cent dix. Cent trente. Cent quarante. Et finalement cent cinquante, et la bourse n'était pas encore vide. Le Roi s'approcha de lui et récupéra le reste de son argent, bien que le bougre tenta de garder la somme contre lui, mais il ne faisait pas le poids contre le monarque. Il dévisagea alors le marchand principal, le propriétaire de ce convoi d'esclaves.

-Tu n'auras pas une meilleure offre ce soir, Kehelon. Les nobles sont tous au front et personne ne peut surenchérir sur moi ce soir. Alors? Que dis-tu?

Visiblement, Kah'mui avait déjà fait affaire avec cet homme. À son souvenir, pourtant, Kehelon n'était pas un chasseur de sorcières et préférait éviter le plus possible de se frotter aux gens de son espèce. La seule raison que le sorcier pouvait bien voir pour qu'il ait un contrôle sur cette femme c'est qu'il la possède depuis déjà un bon moment. Enfin, cela faisait bien trente ans qu'ils ne s'étaient pas vu, il aurait très bien pu découvrir des moyens particuliers de se servir de sa persuasion pour dominer une magicienne... ou une personne possédant des capacités spéciales.
« Modifié: lundi 27 mai 2013, 02:12:48 par Kah'mui de Meisa »

Camelia

E.S.P.er

Ma vente fut plus virulente qu'à Nexus, tout simplement qu'en à peine dix minutes, le prix de base avait presque triplé. Qui aurait cru qu'à Ashnard une simple esclave doté du pouvoir de lien allait apporter une telle foule et une telle force dans les enchères. Si le vendeur se frottait déjà les mains par cette ventes qui promettait d'être fructueuse, mon regard se posais sur chacune des personnes qui surenchérissait. La tension de la vente était clairement palpable, certains magiciens semblaient retenir leurs magies pour brûler vif des personnes ayant exprimé d'un geste de la main un prix plus important que le leur. Certains nobles armé avaient leurs mains sur leurs armes. SI le marchand gardait son sang-froid, j'avais peur que cet enchère ne se termine en un immense bain de sang, une image bien morbide pour une simple vente d'esclave.

Dès fois la beauté, l'argent et le pouvoir pouvais amener la folie dans l'esprit des personnes.

Alors que les premiers escarmouches naquirent dans la foule, le vendeur était prêt à déployer son mécanisme de sécurité si cela devenait trop dangereux pour lui.  C'est alors qu'il apparut.

Succédé à cette voix puissante et impériale, il y avait un homme fort bien vêtu, il avait l'allure d'un roi conquérant nommé Alexandre le Grand. Il ne manquait plus qu'un cheval pour avoir une plus grande prestance. Je pus voir une personne le suivre, ayant le regard aussi aiguisé que la lame qu'elle portait sur son dos.  Les hurlements laissèrent place à des murmures, malheureusement j'étaie trop loin pour les entendre. Au vue des regards de dégoût lancé sur cette homme, il devait être connu dans le milieu et pas en bien.

Il vint à demander mon prix de vente au vendeur, qui annonça le prix actuel. L'assemblée fut balayée par la somme annoncée par cet homme. Le vendeur se mit à douter, mais je pouvais dire que si cet homme mentait, il était très doué. J'entendis un léger rire venant du propriétaire des entrepôts, comme s'il trouvait cette situation comique, cependant seul moi et le vendeur purent entendre son intervention. 

Le vendeur pris connaissance du compte, ne pouvant pas grappiller quelques pièces au passage sans prendre le risque de perdre une main, hors un vendeur estropié fait mauvaise image pour une boutique comme celle-ci.

C'est alors que le propriétaire se fit convoquer verbalement, ce dernier se mit à se lever de son siège avec un léger sourire, répondant avec une certaine désinvolture.

- Mais qui voilà donc … Le seigneur de Meisa en personne, que d'honneur.  Tu as beaucoup changé, même si tu es encore jeune, c'est en partie pour cela que je hais les sorciers. Cela fait combien de temps … trente années si ma mémoire ne me fait pas défaut.  Mais trève de bavardage.

Le propriétaire se mit  regarder le vendeur.

- La vente est finit, il pourrait lâcher tout l'or de son royaume pour posséder une jolie demoiselle, même si …

Le propriétaire lança un regard sarcastique à Kamui.

-  … d'après quelques infos, ses dernières ont tendance à disparaître.

Un léger sourire moqueur apparut sur Kehelon, faisait-il référence à une personne en particulier ? Je pus sentir à ce moment la magie se faire brider, le collier de Kehelon créant une zone d'anti-magie.  Kehelon se mit à marcher vers Kamui, saisissant avec douceur son menton, bloquant la tentative de Kamui à vouloir s'y soustraire.

- Il est vrai que tu as quoi plaire aux femmes, mais tes yeux sont sans doute la source de leurs fuites.

Il retourna s’asseoir sur son siège, tournant le dos sans peur que le seigneur de Meisa ne le poignarde. Ce dernier n'était pas aussi pataud que l'on pourrait le croire, ayant assisté une fois à un échange d'escrime avec un voleur.

- Mais je vais arrêter mon blabla inutile, viens signer le papier de vente et emporte cette perle. Cependant si tu t'ennuies avec elle n'hésite pas à me la rendre, bien sur il n'y aura aucun remboursement.

Il fit signe au vendeur de me donner la fiche d'identification, qui nécessitait encore la signature de cet homme, j'attendis qu'il appose une signature, voire un sceau s'il l'avait sur soi, pour le tendre au vendeur qui vérifia une dernière fois le papier et grommeler que c'était bon.
Fiche de Camelia

Fiche de Miura Azusa

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Kah'mui n'avait que faire de l'argent. Meisa n'en avait pas besoin pour fonctionner, car elle était principalement constituée de troc entre les citoyens. L'argent, elle ne servait qu'à l'extérieure, et si le vendeur croyait vraiment qu'il manquerait d'argent pour une esclave, il est tombé sur la tête, mais vraiment solidement. Les mines de platine et de diamants étaient si abondantes qu'il ne pourrait pas tout dépenser ni tout transporter même s'il déployait deux navires pour le faire. Il dévisagea longtemps Kehelon, de la même façon qu'il l'avait toujours regardé, autant comme son ancien client que son ancienne marchandise; avec un regard de profonde condescendance, et de mépris le plus hautain, comme s'il pouvait l'écraser d'une simple volonté. S'il le voulait, il pourrait simplement tirer Ehredna de son fourreau et le trancher en deux avec une lame d'air, mais dans quel but? Il ne pourrait pas réussir à enlever toutes les esclaves, et s'il le faisait, l'esclavage était légal en Ashnard, mais tuer un Ashnardien sur le territoire même de Mordret, cela revenait à déclarer la guerre contre une nation déjà sanguinaire, alors que le peuple de Meisa se veut paisible et sans guerre; c'était d'ailleurs l'utopie que caressait le Roi, et jusqu'à maintenant, il s'en tirait bien.

Il écouta l'esclavagiste pendant un long moment, sans lui prêter vraiment d'attention. Il s'étonna de voir qu'il n'avait toujours pas perdu son éternelle arrogance. Son entrée dans les petits papiers du Roi Ashnardien devait lui avoir rajouté une ou deux tailles de chapeau, vu la façon dont il s'adressait à l'un des douze hommes les plus puissants des trois continents. Enfin, il n'en fit pas de cas de ce comportement hautain, mais il trouva tout simplement insupportable que cet homme le touche, et ce sentiment était visiblement partagé par Alessa, car elle venait de faire légèrement coulisser son impressionnante arme de trois décimètres hors de son fourreau. Fort heureusement pour Kehelon, après un commentaire sur les yeux particulièrement sauvages du monarque, il ne prolongea pas plus longtemps son contact que nécessaire, et s'éloigna du Roi, qui maintenant bouillait de rage, et vu ses yeux rivés sur Kehelon, tous pouvait savoir que probablement que le marchand ne reverrait probablement plus jamais la lumière du jour une fois que Kah’mui aurait fini cette transaction. Il suivit le marchand, puis il retira l’une de ses bagues, lentement. Ce n’était pas le sceau de la famille royale de Meisa, mais celle de son ancien fief de Nexus, qui n’est plus utilisé depuis plus d’une centaine d’année. Il agrippa une petite fiole remplie de cire rouge et la fit magiquement chauffer avant d’en faire tomber quelques gouttes sur la fiche d’identification et d’y apposer le sceau.

Il ne put s’empêcher de regarder la jeune femme dans les yeux. Son regard la pénétra de part en part, alors qu’il s’attaquait sans ménagement à un sondage complet de ses souvenirs, de son éducation, de ses tares. Il comprit alors qu’il aurait beaucoup de travail à faire avant de la débarrasser de la plupart de ses comportements déshumanisés, mais au moins, elle était encore doté d’une bonté humaine et d’un cœur pur, ce qui lui évitera d’avoir à briser la coquille psychologique dont s’entourait normalement les esclaves les plus éprouvés, ceux dont la volonté avait été brisé par l’entrainement sans pitié des hommes les plus cruels qui n’aient jamais sillonné la terre. Et c’est ce genre de personnes que je dois protéger contre l’anéantissement? se demandait-il très souvent. Il sortit alors de l’esprit de sa nouvelle acquisition, avec plus de douceur cette fois-ci. Son but n’était pas de la blesser, mais s’il ne s’y prenait pas en vitesse, les gens avaient tendance à barricader leur esprit par peur que d’autres découvrent ce qu’ils gardaient secret dans un coin de leur esprit. Il leva une main et lui caressa la joue. Sa propre peau lui semblait rugueuse tant la joue de la jeune femme était douce et soyeuse, rafraîchissante comme une pluie de printemps. Il lui adressa l’un de ses rares sourires et replaca une mèche des cheveux de la jeune femme.

-Ne t’inquiète pas. Je ne te ferai plus de mal.

Il se détourna d’elle et fit face aux deux hommes et les pointa de son doigt, dont l’extrémité se mit à briller, suscitant les cris et la fuite de beaucoup de clients.

-Quittez cette ville. Prenez votre argent et trouvez-vous une terre à fructifier. Cette vente est votre dernière. Si j’entends parler que vous êtes encore en ville, ou que vous faites encore de l’esclavagisme, vous feriez mieux de ne dormir que d’un œil… ou même pas du tout, juste pour être sûr.

Suite à cette menace, il ramena son attention sur la jeune femme et regarda ses vêtements.

-Ce n’est pas adapté à une femme de la maisonnée de la Famille Royale, décida-t-il.

Le jeune homme fit un petit mouvement de l’index et du majeur et les vêtements de l’esclaves se volatilisèrent pour être remplacés par une tenue plus convenable; une robe qui aurait fait pâlir d’embarras l’épouse du plus riche bourgeois de Nexus. Il l’examina un moment, et rajusta les cordons de la robe puis hocha de la tête, satisfaite.

-J’ai encore quelques choses à faire. Alessa s’occupera de toi.

Il regarda la Meisaenne.

-Je compte sur toi.

Sur ces mots, il s’en alla, tout simplement.

Une fois le maître hors de vue, Alessa prit délicatement la main du nouvel « esclave » de son Roi. Elle ne comprenait pas ce qui se passait dans la tête du maître de Meisa, et si elle devait faire un pari, il devait savoir quelque chose au sujet de cet esclave, un secret qu’il connaissait avant même d’avoir pénétré son esprit. Elle se mit à marcher avec la jeune Camélia. Le silence resta en place un bon moment, mais elles atteignirent sans heurt l’auberge où logeaient temporairement le Roi et sa compagne de voyage.

-Parle-moi un peu de toi. Quel est ton nom? Et qu’aimes-tu manger? La cuisine est excellente.

Camelia

E.S.P.er

Mon maître vint à poser son regard vers le mien. Dès lors je sentis que mon corps et mon esprit se faisait comme toucher, faisant abstraction de ma peau, touchant là où il voulait fouiller. J'avais déjà eu affaire à ce genre de traitement, dont lors des tests, il s'agissait d'un pouvoir qui effrayait, celui de lire dans les personnes. Comme mon maître me possédait dès l'instant où il avait apposé son sceau, il n'y avait aucune raison que je cache quoi que se soit, ne dressant aucune barrière, bien au contraire, je le laissait aller où bon lui semble, fouillant mes souvenirs les plus heureux, comme les plus horribles, apprenant que mon pouvoir était fantastique mais au combien pénalisant pour ma petite personne. D'un simple regard il avait put voir toute ma vie, toute mes attitudes, ne cachant pas mon dressage, ne dissimulant pas mon expérience dans bien des domaines dont le sexe, étant pour l'heure l'activité la plus utilisée, que cela soit pour le plaisir de mon maître ou de ma maîtresse, mais aussi servir à produire des esclaves ou des enfants quand la femme du couple était victime de stérilité. Mon corps frémit délicieusement quand il quitta son inspection, me laissant la sensation qu'un serpent donnait une fois ayant desserrer son étreinte mortelle. Je pouvais sentir qu'il n'était pas à sa première inspection du genre, ayant agit avec une précision que l'on acquière uniquement avec la pratique.

Dans son regard brillait une légère lueur d'envie au moment où il se mit à tâter ma joue, comparant sans doute avec sa propre peau. Il vint à laisser un indice sur sa vision des esclaves. Je pouvais l'analyser de deux manière, soit il était du genre effectivement gentil, soit il s'agissait d'une personne qui aimait manipuler son entourage. Dans tout les cas je n'avais aucun droit de jugement sur sa personne, n'étant qu'un outils à sa disposition. C'est alors qu'il vint à menacer le vendeur et le propriétaire, j'allais réagir quand ce dernier me fit un geste furtif, même si j'avais un maître, le propriétaire était une personne avec qui j'étaie lié et donc une personne à protéger. Je savais qu'en combat sans magie il était très bon, surtout avec l'arme qui lui était lié, une dague qui draine l'énergie de la chose blessée.

Le propriétaire ne fit pas disparaitre son sourire dédaigneux, il pouvait être très dangereux une fois menacé et m'avais fait part qu'une fois ma vente fini, il irait s'acheter une villa à Nexus et se la couler douce. D'un geste mes vêtements furent enchanté pour se changer et me donner une allure qui était assez surprenante, cela allait bien avec le style ashnardien, mettant en avant ma poitrine par le biais du bustier.

Je fus alors confiée à la jeune femme qui suivais mon maître, ce dernier se mit à s'éclipser, bizarrement mon échine se mit à trembler, comme si quelque chose d'affreux allait se passer, mais je n'avais pas à discuter les actions de mon maître, sauf si cela pouvait lui coûter la vie.

Nous fîmes route vers un lieu qui m'étaie inconnu, heureusement quelques point de repère ne changeaient pas entre Nexus et Ashnard, dont les enseignes des auberges. C'est alors que la dénommée Alessa se mit à me poser des question, étant une compagne de mon maître je devais le plus grand respect.

- On me nomme Camelia, mais mon maître pourra le changer s'il le désire. Quand à ce que j'aime en terme de nourriture, je n'ai pas de réelle préférence, je me contente de ce que mon maître ou une autre personne désire me donner.

Mon frisson se mit à revenir et monc oeur se mit à battre de plus en plus vite.

- Excusez mon manque de respect, mais mon maître compte-il venir rapidement ...

C'est à ce moment qu'une troupe de soldat se mit à passer au pas de course.

- Allez on se dépêche ! Il y a du grabuge à l'entrepôt du quai ! Allez on se bouge !!

Cette phrase me fit frémir de peur, mon maître ne comptait-il pas ... LA peur se mit à perler mon front, entamant un geste pour me diriger vers le quai.

- Excusez moi, je dois y aller.

Seulement à peine fis deux mètre qu'une douleur trop connut saisit mon corps, m'obligeant à m'accouder contre un mur, mes jambes se mettant à trembler sous la douleur. Cela pouvait paraître assez, mais ce n'était que le début d'une longue souffrance. La douleur se mit à gagner en intensité, je devais aller voir mon maître, avait-il été tué ? Je devais savoir.

Je me mis à me trainer, ayant de plus en plus de mal à marcher, ma vision s'embruma à cause des larmes qui coulaient. Malheureusement comme la dernière fois, la douleur monta d'un cran, me paralysant, je ne pouvais même plus parler, respirer était difficile.
Fiche de Camelia

Fiche de Miura Azusa

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-Revenez! Ne partez pas comme ça!

Alessa pourchassa Camélia, inquiète qu'elle ne tente de prendre la fuite sans que le Roi n'aie fait d'elle ce qu'il voulait... enfin, elle savait qu'il ne ferait pas réellement tout ce qu'il voulait d'elle, mais elle se comprenait. Si le Roi avait jugé nécessaire de la prendre sous son aile, c'est qu'il y avait une raison, et une très bonne en plus de cela. Elle suivit l'esclave, qui semblait pâlir de plus en plus à force de se rapprocher de l'endroit où elle avait été achetée. Enfin, pas exactement là. Inquiète elle-même pour le Roi, elle agrippa l'esclave souffrante, la chargeant sur son dos et se mit à courir comme le vent, se faufilant entre les passants avec l'aisance de celle qui avait l'habitude de la poursuite en milieu urbain. Quelque chose lui souffla que le Roi venait encore de faire quelque chose de particulièrement draconien, et elle avait l’impression que la jeune femme y était d’ailleurs très sensible. Elle comprit alors la nature du pouvoir de la jeune femme; elle était capable de lier la chaine du destin. En voilà un pouvoir dangereux, ma p’tite… ne put-elle s’empêcher de se dire alors qu’elle la trainait vers les quais, à la suite des soldats, pouvant finalement courir à son aise derrière eux puisque tout le monde s’écartait sur son passage. Elle se surprit à prier que son Roi ne soit déjà plus sur les lieux.

***

-Je t’avais prévenu, Kehelon.

Le gros homme s’agrippait encore à la garde de l’épée du Roi, ses yeux rivés dans ceux de son meurtrier, plein d’incompréhension; comment avait-il pu éliminer aussi rapidement ses gardes? Il n’avait même pas eu le temps d’apprendre son arrivée qu’il était déjà devant lui, avec les cadavres de ses esclavagistes dans son dos. Le Roi n’était pas venu pour lui adresser d’autres menaces; il les exécutait. Et cette fois, il ne pouvait plus en réchapper; son sang commençait déjà à couler hors de la blessure malgré la présence de la lame dans sa chair. Les doigts du Roi se crispèrent sur la garde de l’épée, et lentement, il fit tourner la larme, arrachant un dégoûtant gargouillis au supplicié. La lame fit un tour complet dans la blessure sanguinolente, absorbant paisiblement le sang qui en sortait. Le pied du monarque se leva alors et se posa contre la poitrine du marchand d’esclaves, son regard toujours planté dans le sien pour partager le rituel presque sadique du regard des derniers instants; il voulait qu’il se souvienne de son mépris et de sa haine même après sa mort, qu’il regrette jusqu’au plus profond de son âme d’avoir un jour croisé le Roi Kah’mui, Maître de l’Archipel et Seigneur de l’Ouest, pendant qu’il poussait lentement contre le torse de l’homme pour en extirper la lame noire où son sang coulait encore avant de s’évaporer et d’entrer dans la lame, la suppléant en force magique.

-La première fois, je t’ai dit que je te tuerais si je te croisais à nouveau, lui rappela-t-il. Aujourd’hui, je suis revenu sur mes mots et je t’ai laissé une deuxième chance. Mais tu as encore pris mes paroles à la légère. Maintenant, ton commerce, tes hommes et ta vie elle-même ont connu une fin bien méritée. J’aurais dû agir plus tôt. J’aurais pu protéger des centaines de personnes de toi. Cela ne pardonnera pas ma négligence, car pour toutes les vies que tu as souillées, tu mériterais de mourir cent fois, même plus.

Kehelon s’effondra sur le sol. Ses assistants allaient bientôt remarquer son absence; il avait l’habitude de présider à toutes les ventes, sans faire preuve de manquement ne serait-ce qu’une fois. Certains diraient que c’est parce qu’il prenait son travail au sérieux, mais les gens qui, comme Kah’mui, comprenaient parfaitement les crapules dans son genre, savaient que cela n’était que pour savourer le désespoir au creux des yeux de ses esclaves quand ceux-ci étaient confiés à des maîtres qui promettaient des supplices et des traitements sans noms tant ils sont abjects. Les gardes n’allaient pas tarder à suivre cette découverte et il ne fallait pas que le Roi puisse être identifié. Cependant, il ne put s’empêcher de remarquer un document portant le nom de « Camélia », et il se souvint de ce qui était écrit sur la fiche d’information de sa nouvelle « esclave ». Il s’empara du document, l’enfourna dans la poche intérieure de son manteau puis il joignit les mains, croisant les majeurs et les annulaires, les pouces, les index et les auriculaires bien dressés, alors qu’il réunissait un brin de magie et ouvrir une brèche dans l’espace et le temps. Il n’était pas très habile pour les ouvertures des « portes », mais il arrivait au moins à se téléporter lui-même autre part. Avant d’activer le sortilège, il prit bien soin de détecter la force vitale de sa camarade et de Camélia pour pouvoir au moins apparaître près d’elles. Je croyais qu’elles seraient à l’auberge… mais elles se dirigent par ici. songea-t-il, surpris. Il se dit que Kehelon avait dû contacter la garde d’urgence pour l’entrainer dans sa chute. Quelle dommage que sa haine pour les sorciers ne lui empêche de voir tous les faits dont ils sont capables. Il avait au moins le mérite d’avoir essayé. Le Roi activa son sortilège et se dématérialisa pour réapparaitre au milieu de la foule qui commençait à se former, poussant tous ceux qui auraient pu le voir apparaitre à cligner simultanément des yeux pendant qu’il réapparaissait.

Alessa et l’esclave venaient tout juste d’arriver. Après un moment à chercher son seigneur du regard, elle le repéra à son manteau blanc et s’empressa de le rejoindre, supportant malgré tout l’esclave pour qu’elle ne s’étale pas sur le sol de tout son long.

-Mon Roi! Mais que se passe-t-il?
-Kehelon est mort.

Il jeta un coup d’œil vers Camélia.

-Qu’a-t-elle?
-C’est le Lien, mon Roi. Cette fille est capable de lier les chaines du destin des gens avec les siennes.
-Ah.

« Ah »? C’est tout ce qu’il trouvait à dire? La Meisaenne était sur le point de lui passer un de ces savons avant de voir le regard aussi dur que l’acier du monarque; il n’était pas étranger à ce genre de magie. Il s’approcha alors de l’esclave et posa ses mains sur ses tempes. Alessa capta une étincelle de magie passer dans les mains de son seigneur et cette magie s’attaqua au cerveau de la jeune femme.

-Cela devrait alléger la douleur, à défaut de pouvoir l’en sauver. Il faut la ramener à l’auberge. Si son lien lui permet d’accéder à la mémoire récente de son maître, elle ne risque pas de le prendre très bien, et il vaut mieux qu’on soit seul lorsqu’elle explosera.
-Oui, mon Roi.

Sur ces mots, elle souleva Camélia sans le moindre ménagement et la ramena dans le sens inverse, pendant que la garde trouvait le corps de Kehelon sans vie en compagnie de ses dix gardes, arborant un panneau d’esclave sur lequel il figurait « KEH54SHU », pour son nom, Kehelon, son âge, 54 ans, un S pour Scélérat et HU pour humain. Kah’mui avait toujours eu un sens de l’ironie assez tordu, après tout. C’était une manière de rendre justice à tous ceux que l’esclavagiste avait bien pu blesser au cours de sa longue vie; ayant vécu en tant que maître, il est mort en esclave de son destin. Ils continuèrent leur progression vers l’auberge.

[La partie suivante est facultative et selon ton inspiration, je ne fais que l’écrire au cas où tu es d’accord, sinon, je préfère m’arrêter là pour éviter de brimer ta liberté dans ta réponse]

Une fois arrivés, ils déposèrent délicatement Camélia sur un lit, et pendant qu’Alessa s’assurait du confort de l’esclave en retirant tranquillement ses vêtements, le Roi s’assurait que tout ce qui se dirait dans la pièce resterait inconnu aux oreilles importunes en posant sur la porte et les fenêtres des sceaux de silence, puis il se débarrassa de son manteau. En dessous, il ne portait rien, mais Camélia, si elle le regardait, pouvait remarquer une marque au fer rouge; une marque d’esclave. Dans le dos du Roi, en bas près de son flanc gauche, figurait le grand A d’Ashnard, souligné de la devise « Astram est vahaim » ou l’Homme est Objet, ainsi que la signature K qui se trouvait juste au-dessus du A; Kah’mui avait autrefois été l’esclave de Kehelon!

Camelia

E.S.P.er

La compagne de mon maître me saisit, pour me porter sur son dos, était-elle aussi inquiète pour mon maître ?  La sensation du vent frôlant mon corps ut de moins en moins perceptible.

-Kehelon est mort.

Cette voix me semblait si lointaine, elle appartenait à mon maître, la personne morte était donc maître Kehelon. Je ne pouvais pas bouger ma tête, la douleur était là et ma vue commençais à s'assombrir, comme si un voile noire se dressait devant les yeux. Je sentis la magie d'une autre personne se mettre à ériger une barrière pour diminuer la douleur, me faisant moins souffrir, même si mon corps n'était que douleur. mon ouïe se mit à décliner, j'approchais de cet instant que je détestais, cet instant qui me faisait regretter mon pouvoir et hantait mes cauchemars.

Mon sens du toucher me fit savoir que nous nous déplacions, mon odorat m'informa que nous avions prit place dans une auberge, l'odeur de la bière artisanale empestait les lieux, sans parler des quelques hommes fumant.

On me déposa sur un lit, des mains féminines se mirent à me déshabiller, je sentis alors mon corps s'engourdir, la douleur allait changer de manière d'agir.

Au bout d'une journée ma perception se mit à changer.

Mon pouvoir m'avait amené auprès de maître Kehelon, comme à chaque fois qu'une personne liée avait rendu son dernier souffle, je devais l'accompagner jusqu'à un certain point. Mon maître dans le monde des vivants allait sans doute s'inquiéter de voir mon corps se refroidir et être raide, comme le son les cadavres, mon âme était chez les morts, mais n'avait pas totalement quitté mon corps, ayant comme une corde pour ne pas être confondue avec une âme morte. 

N'importe qui pouvait savoir que maître Kehelon allait aller droit en Enfer, j'avais vu des maîtres et des maîtresses avoir peur de la mort, regrettant leurs vies, mais maître Kehelon était le genre de personne à assumer sa vie corrompu.  Ce dernier me vit et la première chose qu'il fit c'est de saisir mes cheveux, pour m'obliger à me mettre à genoux.

- Ton putain de maître m'a tué, comment tu comptes rembourser ce qu'il m'a fait sale trainée.

- Maître Kehelon, vous devez accepter votre ...

Il se mit à me pousser ce fut alors que des spectres apparurent, Ils étaient là pour emporter maître Kehelon, mais je me mis sur leurs routes.

- Ne le toucher pas, je vais le raisonner.

Un des spectres se mit à parler de sa voix caverneuse.

- Nous nous rencontrons encore une fois, être fragile, comme le seigneur nous l'a ordonné, nous te donnons 24 heure humain, pas plus.

Ils se mit à disparaitre. Je me retourne vers maître Kehelon et sentit la lame du poignard s'enfoncer dans mon corps éthéré, la blessure allait se répercuter sur mon corps dans le monde des vivants, la douleur était là, mais était bien moindre par rapport à la douleur lancinante de mon âme désirant retourner dans son corps. Le poignard se mit à disparaitre et je me mis à enlacer maître Kehelon avec force.

- Mes pouvoirs s'efface dans ce monde, s'il vous plait ... accepter votre mort ... s'il vous plait.

Mais maître Kehelon refusa cette demande en me frappant, me rouant de coups pour faire parler sa fureur d'être mort. Malgré mes tentatives il refusait d'aller en Enfer, jugeant injuste que maître Kah'mui ne le rejoigne pas et les spectres apparurent pour l'emporter en Enfer.  Je voulus intervenir, sachant ce qui allait se passer, mais deux spectres m'attrapèrent par les bras.  Je vis maître Kehelon se faire décapiter, c'est ainsi que les personnes vont en Enfer avant de prendre le passeur, oubliant cet évènement traumatisant qu'est la décapitation.

Une fois le jugement rendu je m'écroule, ne pouvant retenir des pleures. Le spectre qui m'avait parlé s'approcha de moi.

- C'est un pouvoir dangereux que tu as, être fragile, si cela est trop dure, tu devrais rejoindre les morts au lieu de tenter d'allonger la durée de vie des vivants.

Cette phrase me fis mal au coeur et je sentis une colère folle exploser dans ma tête, aussitôt un trait de lumière se mit à frapper le spectre, qui n'eut rien si ce n'est de rire.

- Ta science acquise par ton pouvoir n'a aucun effet ici, être fragile, ton temps est écoulé, tu dois partir.

Je n'eus pas le temps de répondre qu'il me renvoya dans le monde des vivants, comme la dernière fois.

J'avais l'impression de sortir d'un long cauchemar. Je pouvais sentir les dernières larmes couler sur mes joues pour imbiber le drap qui était trempée, je ne pouvais bouger que les yeux, mon âme n'étant pas encore totalement connecter à mon corps. Je voulais crier, crier ma peine de n'avoir put raisonner maître Kehelon, crier ma rage sur maître Kah'mui qui avait tué maître Kehelon dans mon dos, sans ne serait-ce que me prévenir de ce qu'il allait faire.

Mais au final je savais que j'allais oublier, oublier cette peine, oublier cette colère, oublier tout ce qui fait de moi une humaine. Camelia une esclave docile qui ne regarde plus le monde pour ne pas souffrir. Je me sentis enfin maître de mon corps et la première chose que je réalisa fut un rejet de magie assez basique, agissant comme un espèce de sonar, je vis alors la présence de mon maître et de sa compagne. Je ne pouvais pas laisser ma rage ou ma peine dicter mes mots, aussi dis-je une phrase pesante.

- Vous êtes un menteur maître Kah'mui, vous m'avez infligé le plus grand mal que je possède. Cependant vous m'avez acheté et si vous voulez me considérer comme un simple jouet à torturer alors je n'irais pas contre cela.

Mon maître actuel m'avais acheté et donc possédait aussi bien mon corps que mon âme, devant le servir, mais il avait commit un acte qu'aucune autre personne n'avait osé faire jusqu'à ce jour, tuer une personne qui m'étaie liée.

Je devais le servir, la haine rongeait mon coeur car il le savait, il savait pour ma capacité et pourtant il avait osé commettre son acte. Il voulut visiblement s'expliquer mais eut une réponse pour le moins froide.

Mais si j'étaie faible, même si cette épreuve m'avait drainée beaucoup de force physique et magique, je sortie de mon lit et fit apparaitre une lance, que je lança sur Kah'mui, frôlant sa joue, j'allais me sentir mal de l'avoir blessé, mais je n'avais pas put retenir ce geste.

- Ce sera la seule blessure que je vous infligerais maître et je possède une parole sur ce qui est dit.

J'avais conscience que ce geste pouvait me coûter la vie, mais je connaissais bien les êtres avides de pouvoir, il allait certainement me torturer, essayer de me briser pour me rendre plus docile, mais comme beaucoup il échouera dans son entreprise, ne pouvant égaler la douleur causé par mon lien avec les êtres qui m'embrassent.
Fiche de Camelia

Fiche de Miura Azusa

Les rps avec Camelia et Miura Azusa

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    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".
-Elle ne bouge plus.
-Je sais.
-Elle ne respire plus non plus.
-Je sais.

Le Roi était assis aux côtés de la jeune femme, ses yeux bleus posés sur elle. Pendant un instant, Alessa crut même voir deux ailes noires couver la jeune femme de son ombre, mais cet étrange phénomène s’effaça en un clin d’œil. Le Roi restait là, les bras croisés, les jambes également, comme une statue de marbre. Il ne s’autorisait pas de suivre l’entité astrale de Camélia, craignant de ne pouvoir la protéger de ce qui allait se produire. En attendant, il s’assurait que les blessures qui apparaissaient sur le corps de la demoiselle ne restaient pas; il la guérissait aussitôt qu’elles apparaissaient, avec le zèle de l’homme soucieux d’accomplir son devoir. C’est dans ces moments qu’Alessa remarquait l’inhumanité de son vieil ami. Il ne s’énervait pas, il ne s’agitait pas, comme si tout ce qui se passait ne l’affectait plus. Avec les années, il avait appris à combattre les sensations des mortels, et la dépense inutile d’énergie en souci et en inquiétude en était une. Par moment, il s’adressait à elle pour lui demander de changer la compresse d’eau froide sur le front de l’esclave. Elle le vit néanmoins une fois se baisser sur la jeune femme et lui caresser le visage, l’encourageant tranquillement, rappelant gentiment l’âme vers le corps. Cela devait être douloureux pour elle, mais il ne pouvait pas lui permettre de se perdre dans le plan astral; il y a une limite au temps qu’une âme peut rester éloignée de son corps et elle l’avait presque franchie. Cela faisait déjà trois jours que le maître veillait et la suppléait en énergie vitale pour éviter que son corps ne s’affaiblisse inutilement.

La quatrième journée, le puissant Roi cessa de veiller sur sa nouvelle servante. Il la recouvra d’une chaude couverture, changea une dernière fois la compresse puis il la laissa dormir paisiblement. Il se releva de son siège, puis s’approcha d’Alessa avant de poser une main sur son épaule, lui demandant de prendre le relais. En bonne servante et militaire endurcie, elle accepta cet ordre sans broncher et prit place aux côtés de sa future camarade. Kah’mui avait exprimé le désir qu’elle entraine la jeune femme pour l’aider à renforcer son corps et son esprit, pour la restituer à un niveau plus ou moins potable de personnalité individuelle. « Je n’ai que faire d’une marionnette. Meisa n’est pas un lieu où les esclaves sont tolérés, et je respecterai mes propres lois. », avait-il dit avec le plus grand sérieux du monde. Il devait admettre que malgré cette règle, il avait un nombre purement EXAGÉRÉ de servantes, mais elles étaient toutes très bien rémunérées et puisque le cycle économique de Meisa lui ramenait toujours un pourcentage de l’argent qu’il avait dépensé, il savait qu’il lui faudrait au moins deux bons siècles avant de refaire la chasse aux donjons pour récupérer un beau et généreux trésor pour renflouer ses poches personnelles, alors que la trésorerie du Royaume, pour sa part, lui semblait tout simplement inépuisable. Elle regarda alors Camélia un long moment et lui caressa les cheveux. Ils étaient doux, et en santé, loin d’avoir été manipulés avec des stratagèmes pour les embellir; elle savait reconnaitre une bonne chevelure d’une autre, qui n’est que camouflée. « Les esclaves n’ont pourtant que rarement les soins nécessaires à l’entretien de la santé… » se rappela-t-elle. Cette jeune fille semblait être pourvue de certaines ressources.

-Peut-être lui rappelez-vous simplement son ancienne épouse… Ou alors est-ce votre pouvoir… Je n’en sais rien.

Après un moment, le Roi revint, chargé d’un grand sac de provisions, qu’il disposa sur la table. En silence, il agrippa quelques bûches et les enfourna dans la cheminée, puis il l’enflamma d’une étincelle magique avant d’y poser un chaudron rempli d’eau, qu’il laissa bouillir. Quand l’eau fut à la bonne température, il y jeta des légumes, de la viande cuite entretemps, des épices et du sel, touillant régulièrement le mélange avec une grande cuillère. Alessa ne l’avait jamais vu cuisiné auparavant, puisque les cuisinières du palais ne le laissaient même pas toucher à une louche sans lui donner un coup de cuillère sur la tête et l’accuser de les gâter, et le voir le faire était un spectacle qui la fascinait. Il laissa le tout bouillir en réduisant magiquement l’intensité des flammes pour laisser le tout se chauffer proprement, touillant par moment pour éviter que les aliments ne collent au fond du chaudron. Contrairement à Alessa, qui n’avait aucune expérience des gens ayant un tel voyage, Kah’mui savait que le temps nécessaire à la jeune femme pour se régénérer était d’environ une semaine. Mais grâce à ses soins, il savait qu’elle pourrait récupérer son corps plus rapidement, et donc, il s’était assuré de pouvoir lui fournir à manger. Lorsqu’il s’approcha d’elle, il remarqua la reprise de son rythme cardiaque et sa respiration. Alessa lui laissa alors la place. Elle parla. Kah’mui n’entendit qu’à peine ses mots, mais lorsque la lance apparut et s’envola vers son visage, il eut la présence d’esprit de faire un pas de côté, toujours avec la même indifférence au malheur de la jeune femme. Il leva la main vers Alessa qui venait de faire sortir Carnage de son fourreau, l’arrêtant dans son geste, et il s’approcha de l’esclave. Il posa une main sur son épaule et la força à s’asseoir. Si elle résistait, il lui appliquerait une force proportionnelle; il était, pour lui, inutile de se battre avec elle. De toute façon, s’il voulait la tuer, il lui suffirait d’étirer le bras; il lui briserait la nuque avant même qu’elle n’eut le temps de faire un seul geste. Une fois qu’elle fut assise, il déposa sur ses jambes une écuelle de bouillie au bœuf et légumes.

-Mange et écoute, ordonna-t-il simplement avant de tirer sa chaise et y prendre place. Et mange, toi aussi, ajouta-t-il à l’adresse d’Alessa.

Il s’installa confortablement dans sa chaise et prit un moment pour réfléchir à la façon dont il allait conter son histoire. Il prit ensuite une longue inspiration et se lança dans son récit.

-Il y a plus de vingt ans, un complice de Kehelon, ton ancien maître, a usé d’une certaine pierre contre moi. On les appelle communément pierre d’antimagie. Tu en as probablement entendu parler, puisque ces pierres sont maintenant enchâssées sur toutes les menottes servant à restreindre les magiciens, mais à l’époque, c’était inédit. En fait, ces menottes avaient été conçues spécifiquement pour moi, pour me restreindre et me contrôler. Ce n’est que plus tard que les gouvernements du monde entier ont mis l’accent sur la recherche de ces pierres. Enfin, je m’égare. Ce complice m’a vendu à Kehelon en échange d’une coquette somme, et pourtant, et ce n’est pas arrogance de le souligner, une telle somme me semble complètement ridicule considérant ma rareté. Si tu crois que Kehelon a été dur ou cruel avec toi, tu ne l’as pas connu dans sa jeunesse; je l’ai connu jeune et vigoureux, à l’époque où il gérait à lui seul tout un contingent d’esclaves sans rien ni personne pour l’aider autre que ses propres habiletés physiques et ses inventions grotesques de maîtrise. Malgré sa cruauté et son sale caractère, il forçait l’admiration de ses semblables pour cela. Mais je le haissais. Il m’a torturé pendant des jours, toutes les nuits, sans se lasser, par amusement et surtout parce que mes capacités régénératives n’étant pas brimées par les pierres, il pouvait le faire sans interruption. »
« Ce fut trois ans de massacre. Trois ans où il ne réussit pas à me briser, et trois ans qu’il sembla impossible de me vendre… ou même de me jeter, puisque la simple possibilité que quelqu’un m’achète au prix fort le faisait saliver. Finalement, c’est le Duc Ehlon qui m’a racheté et qui m’a pris à son service. Je fus son serviteur pendant dix ans, au bout desquels il décéda de la maladie. Mais malgré la bonté de cet homme, je n’ai jamais pu pardonner à Kehelon ce qu’il m’a fait. Il y a quatre jours, je lui ai donné une chance de se racheter, de vivre une vie honnête qui aurait pu lui procurer un vrai bonheur, loin de la vie d’esclavagiste, mais il a préféré continuer et ignorer mes paroles. Ce fut sa décision seule qui attira le malheur sur sa tête. »

Il conclut son récit sur cette phrase et dévisagea la jeune femme avec le même calme et la même douceur qu’auparavant. Notant qu’il avait fini de parler de son passé, Alessa lui apporta une portion de bouillie et il s’autorisa quelques bouchées avant de le déposer sur la table. Il se leva ensuite et posa une main tendre sur la joue de Camélia.
 
-Crois-le ou non, je n’avais pas l’intention de te blesser. C’était malheureusement nécessaire, car je ne pouvais pas le laisser vivre, autant que je ne pouvais pas te laisser sous son emprise et, à ma connaissance, il n’y a que la mort pour briser le lien qui vous unissait. Je ne pouvais pas prendre le risque de te mettre au courant, parce que cela lui aurait permis de fuir. Tu peux me voir comme un monstre si tu le souhaites, parce que j’ai accepté de te laisser vivre cette souffrance, mais tu te rendras compte bien assez vite que je n’avais pas le choix.

Il se tut par la suite et recommença à manger, finissant prestement son assiette. Alessa ne savait plus de quel côté se mettre. Elle aurait bien voulu flanquer une gifle sur la joue du Roi, mais il avait raison, en un sens. En même temps, il n’avait pas le droit de faire du mal à une innocente, aussi bien intentionné qu’il soit. Le monarque annonça alors qu’il allait prendre une bière à la taverne et essayer d’en apprendre un peu plus sur « quoi-elle-sait » et la position de « qui-elle-sait », se relevant avec son assiette dans les mains et la déposant sur la table. Une fois que la porte fut refermée, elle s’approcha de la jeune femme et s’assura qu’elle mange avant de lui reprendre son écuelle et la déposer sur la table de chevet. Elle posa ensuite une main sur son front et s’assura qu’elle n’avait pas pris trop de température, avant de lui enlever les draps, maintenant couverts de sueur et de sang suite aux trois jours de supplice qu’elle avait enduré, pour les changer avec d’autres, propres.

-Est-ce que tu as besoin de sommeil? Ou tu te sens d’attaque pour une deuxième ration? Ou préfères-tu qu’on aille marcher un peu dans les rues?

Camelia

E.S.P.er

Mon maître semblait ne rien éprouver face à cette réaction, comme s'il était normal pour lui que quelqu'un lui lance une lance en plein visage.J'avais conscience que j'avais presque faillit tuer mon maître, mais un petit oiseau m'avait dit que maître Kah'mui ne pouvait mourir aussi aisément. Je n'offris aucune résistance  face à son intention de me faire assoir sur le lit, je n'avais aucune raison de me soustraire à ses envies. Il m'offrit ma pitance, un repas simple, même si la présence de viande rendait ce repas plus coûteux.

maître Kah'mui se mit à narrer son histoire avec Kehelon. Il ne le savait sans doute pas mais j'avais vu cette jeunesse, les souvenir s'étant gravé dans mon esprit, ayant presque ressentit ce qu'il avait fait. Je  pus par son récit trier les souvenirs de Kehelon pour récupérer des informations sur mon maître actuel, mais il y avait beaucoup trop de souvenir pour arriver à réellement percevoir maître Kah'mui. Ce genre de gymnastique intellectuelle me faisait légèrement mal à la tête, aussi je ne pus au final recueillir davantage d'information, c'était assez ironique, j'avais la capacité de me lier aux destins des autres et pourtant je ne pouvais tout savoir sur eux, peut-être était-ce mieux ainsi.

Ce qui fit rejaillir une colère refoulée fut ses mots comme quoi cela ne pouvait être évité, mes mains se mirent à trembler, combien de fois d'après lui ai-je assisté à l'agonie de mes maîtres, combien de fois croit-il que j'ai marché aux portes de la mort. Mon pouvoir pouvait changer cela, on me l'avais toujours appris, je pouvais encaisser des blessures, je pouvais soigner de poisons en les prenant sur moi, alors pourquoi, pourquoi ne pouvais-je au final pas empêcher les personnes dont je me suis liée à mourir ? Le pire était sans doute son ton mielleux, comme si parler de la mort était une chose banale, je ne pouvais me permettre de faire un commentaire, mais intérieurement je me  demandais comment une personne aussi distant ... froid pouvait dire faire les bons choix.

Le reste du repas se fit dans le silence et il partit boire une bière. Dès lors que sa présence avait quitté la pièce je me sentie fébrile. J'avais encore du mal à supporter l'idée que maître Kehelon était mort. Je n'allais pas me vider de toute envie de vivre comme avec mes autres maîtres, pour la simple raison qu'il m'avait fait promettre de ne jamais être inapte au travail. Les promesses envers les maîtres et maîtresses ne peuvent être brisé par la mort, comme l'est mon pouvoir. J'eus du mal à finir mon assiette, ma main tremblant sous l'effort, heureusement la compagne de mon maître actuel m'assista pour que je puisse tout finir, même si ma gorge me semblait tellement serrer que boire était difficile.

La violence de la rupture d'un lien est toujours éprouvant aussi bien physiquement que moralement, me ménager était la seule option possible pour récupérer ma forme naturelle. Je mes mis à me lever, pour laisser la compagne de mon maître changer le lit, voir mon sang ne me gênait guère, on m'avait bien exhibée une fois avec de nombreuses entailles, aussi ce n'était rien. Elle vint à me proposer trois possibilités. Manger était hors de question, sauf si elle souhaitais que je souille le sol, marché était impossible, je sentais bien que mes jambes ne pourraient  pas supporter même une petite marche. Ne restait que le sommeil.

- Madame, je souhaite m'aliter, pour récupérer et pouvoir servir mon maître le plus tôt possible.

J'attendis que la compagne de mon maître me laisse le droit de dormir pour m'infiltrer dans les draps et positionner mon corps sur le dos, fermant les yeux pour me détendre.

- Si vous souhaitez me poser des questions, je répondrais.

Elle était la compagne de mon maître et donc était ma supérieure.
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[Ce post est surtout pour terminer la journée et en commencer une autre. Je te laisse débuter la journée suivante, puisque je ne t’ouvre pas beaucoup de portes pour une bonne réponse dans ce post. Désolé si c’est un peu barbant, mais comme Alessa et Kah’mui seront les principaux personnages que je jouerai dans nos RPs, je crois qu’il est bon d’établir un peu leur relation en tant que partenaire et non comme amants]
[J’ai fait un plan (un peu simpliste] de la chambre, comme support visuel; http://i83.servimg.com/u/f83/13/46/97/89/plan10.png ]

-Je n’ai pas de questions à te poser pour le moment, jeune demoiselle.

La Meisaenne insista néanmoins pour changer l’oreiller de la demoiselle. Elle lui en donna un autre, plus moelleux et confortable, le glissant même sous la tête de l’esclave, puis elle se pencha sur elle et, comme elle le faisait avec ses propres jeunes sœurs d’armes, elle lui baisa gentiment le front, lui caressant les cheveux avec la tendresse d’une mère, la borda avec douceur et se redressa.

-Je vais prendre un bain –elle la pointa ensuite- N’essaie pas de fuir. Et appelle-moi Alessa. Pas de madame avec moi.

Elle ne croyait pas nécessairement que la demoiselle allait partir en profitant de son bain, mais ne sait-on jamais. De toute façon, maintenant qu’elle était entre les mains du Roi, Camélia ne s’échapperait que lorsqu’il jugera bon de se séparer d’elle, et s’il désirait qu’elle reste, elle resterait. Cela pouvait ressembler à des conditions de séquestration, mais le Roi avait une volonté beaucoup plus complexe que cela; étant capable de lire l’âme des gens, il pouvait évaluer si une personne était capable d’évoluer en société sans se mettre les pieds dans les plats. Et pour cette femme, elle pouvait être d’accord avec le roi; l’entraînement des Meisaennes pourrait possiblement l’aider à se protéger, autant physiquement que mentalement. Pour le moment, elle était beaucoup trop vulnérable. Elle risquait de se refaire capturer par le premier abruti venu sitôt sa liberté acquise.

La belle dame se débarrassa lentement de son armure, commençant par son casque, dévoilant son visage à la peau brune. Elle laissa tomber le casque, qui suivit ses longs cheveux argentés avant de tomber finalement sur le sol. Ensuite, elle se débarrassa de ses bottes, puis de ses jambières, et enfin un pantalon en cuir noir, dévoilant de longues jambes et des fesses rebondies (et non, elle ne portait pas de sous-vêtements). Elle retira ensuite son plastron, ses gantelets, ses épaulières, puis sa tunique. Le corps d’Alessa était beau, racé, et couverts de cicatrices qu’elle arborait avec fierté. Étant la Matriarche et la plus forte des Meisaennes, beaucoup de guerriers venant de partout dans le monde voulaient mesurer leur force contre la sienne, puisque le Roi refusait toutes les provocations en duel. De plus, n’ayant pas choisi de compagnon, elle était l’une des Meisaennes les plus courtisées, et comme les Orcs, c’est par le combat qu’un homme (ou une femme) pouvait aspirer à devenir son mari, mais aucun n’avait encore réussi à vaincre Alessa dans un duel officiel. Certaines de ces blessures paraissaient plus ou moins récentes, mais d’autres n’étaient maintenant plus que des traces pâles sur sa peau. Bref, elle s’approcha de la baignoire, fit apparaitre une petite fiole d’eau qu’elle se mit à verser à l’intérieur. Normalement, l’eau aurait dû se résumer à une goutte, mais non, la baignoire se remplissait encore et encore, puis évacuait une douce odeur de jasmin dans toute la pièce, ainsi qu’une agréable humidité; l’eau était chaude et parfumée. Lorsque la baignoire fut pleine, Alessa referma la fiole, la fit disparaître puis elle enjamba la baignoire et y trempa les orteils pour en tester la température. Elle émit un petit bruit de satisfaction et le pied, sa jambe puis l’autre avant de s’y glisser avec plaisir.

Puis, ce fut le silence. Alessa ne parlait plus à Camélia, et tout ce qui brisait ce silence, c’était les mouvements de la guerrière dans le bain. Quelques minutes plus tard, le Roi revint, avec quelques sachets de poudre et d’autres de thé. Il salua brièvement la Meisaenne, ne se rendant même plus compte de sa nudité le nombre de fois où il l’avait vue dans cet état, et s’empressa de faire chauffer un peu d’eau, d’y verser les poudres puis d’y tremper le thé. Il déposa la potion sur la table de nuit près de Camélia, posa une main sur le front de celle-ci, notant mentalement sa température avant de la laisser tranquille. Il se tourna ensuite vers Alessa.

-On l’a raté de quelques jours, annonça-t-il avec mauvaise humeur.
-Le Comte?
-Aye. Il a rassemblé une poignée de mercenaires et il est reparti aussitôt. C’est lui qui a dit à Kehelon de venir à Ashnard. Et j’ai aussi trouvé ceci.

Il déposa une petite pierre brillante sur la table. Elle était couverte de petites chaines.

-Qu’est-ce que c’est? Demanda la Meisaenne en se redressant, s’appuyant sur un bras pour se pencher sur le petit objet, qu’elle tâta du bout du doigt.
-C’est un catalyseur. On le fait normalement avaler à un magicien pour qu’on puisse toujours le retracer, puisqu’elle se fixe dans l’estomac jusqu’à la mort du sujet, mais dans ce cas-ci, ce n’était que pour m’attirer. Je l’ai trouvé en possession d’un des gars de Kehelon. Le garde de la fille, plus exactement.
-Le Comte savait que vous viendriez.
-Et il savait que je tomberais sur Kehelon. Il était également au courant que je ne pourrais pas trimbaler cette fille partout après l’avoir tué, que cela me forcerait à l’inactivité pendant quelques jours.
-Bon, on a été temporairement mis hors course. Mais si le Comte sait que vous le pistez, il essayera de se faire plus discret le temps de brouiller les pistes. On a gagné une bonne année. Ou peut-être deux. On le coincera tôt ou tard.
-J’imagine que tu as raison.
-Et pour la gamine, on en fait quoi?

Le Roi regarda Camélia. Il ne savait pas si elle avait porté attention à la discussion ou si elle s’était endormie, mais il devait rapidement prendre une décision. Il prit un moment pour réfléchir puis poussa un soupir.

-On la ramène en Meisa.
-Je prépare le por…
-Non. Se servir des moyens de transport spatio-temporels est une mauvaise idée, depuis mon assassinat. Les mages de Mordret doivent être à l’affût de quiconque essayerait de se déplacer magiquement. Il va falloir se trouver de bons chevaux et une caravane.
-Une caravane?
-Tu crois qu’une esclave sait monter à cheval, toi? Ou qu’elle soit même en état? Non, la caravane est plus sûre pour elle.
-Très bien… je ferai les arrangements demain à l’aube.
-C’est parfait. Maintenant… fais-moi le plaisir de te rhabiller et d’aller dans ta chambre la prochaine fois que tu voudras prendre un bain.

La Meisaenne gloussa et sortit du bain avant de se sécher, de se rhabiller et de partir, laissant le Roi et l’esclave seul à seule. Contrairement à ce que celle-ci devait penser, Alessa n’était pas la compagne, ni l’amante ni l’épouse du Roi, mais simplement sa servante, tout comme elle. Mais il était normal d’être confondus, puisque de toute façon, il était très rare que le Roi ne se promène pas avec cette femme à son côté. Ils ne se séparaient que rarement, et parfois même ils dormaient ensemble pendant leurs voyages, mais jamais le Roi n’avait démontré le moindre intérêt romantique ou sexuel envers la chef de ses troupes, pour la simple raison que leur relation ne mènerait à rien de bon; malgré sa grande longévité, la vie de la Meisaenne n’était pour le Roi qu’un instant dans la sienne, ce qui érigeait un rempart infranchissable entre eux. Mais Alessa avait appris à apprécier sa position privilégiée auprès de son seigneur et si autrefois cela avait été beaucoup plus dur à faire, elle l’avait accepté et tirait une très grande fierté de sa confiance.

Le monarque attendit que la présence de sa suivante se soit éloignée avant de regarder le bain et de chasser magiquement l’eau qui s’y trouvait. Il avait été temporairement tenté de s’y glisser à son tour, après tout, le bain était là, mais il se contenta de se débarrasser des odeurs et saletés qui souillaient son corps d’une sortilège d’hygiène puis il se débarrassa de ses vêtements sales, les laissant simplement dans un coin. Confortable dans sa nudité et n’ayant aucunement de gêne à se montrer devant les gens, même une femme, lorsqu’il était dans son lieu de repos, il ne fit aucun geste laissant présumer qu’il allait se revêtir avant de se mettre au lit. Bien au contraire, il se tourna même vers la jeune femme, leva un pan des draps pour ensuite s’y glisser. Sans le moindre mot d’excuse, il se contenta de rejoindre la jeune femme et l’attira délicatement contre lui, collant son torse musclé contre son dos, son bras gauche passé sous elle pour enlacer chastement ses épaules et l’autre passé par-dessus elle dans un geste protecteur, la main posée à plat contre le matelas. Il ne comptait pas aller plus loin que cela. Il ferma les yeux et, tout simplement, se laissa tomber dans le monde des souvenirs et des réflexions, à défaut de pouvoir trouver le monde du rêve.

Camelia

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Re : Une douce esclave acheter, un éternel recommencement ? [Kamui]

Réponse 10 vendredi 07 juin 2013, 16:34:44

La compagne de maître Kah'mui vint à délaisser l'opportunité de me questionner, visiblement elle n'était pas du genre à vouloir trop connaître autrui, mais ce n'est pas à moi de juger les compagne de mon maître, ni d'y apporter un quelconque opinion.

La suite me fut familier, comme une scène que je n'avais que trop vue chez les maîtres et maîtresses achetant des esclave assez mures pour incarner le rôle d'une mère qu'ils n'avaient jamais eus. Cela me fit légèrement rougir de recevoir cette gentillesse que j'avais tant de fois donné dans retour. Je me mis à mettre en mémoire son prénom, devais-je ne rajouter aucun titre respectueux et l'appeler ainsi ? Cela me mettais mal à l'aise d'être traité ainsi, cependant son ordre de ne pas quitter la pièce fut comprise. Ils ne voulaient pas que je sorte, sans doute craignaient-ils que je fasse une bêtise où voulaient-ils me garder rien que pour eux.

J'entendis Alessa se mettre à retirer son équipement, je me mis à regarder légèrement son corps. D'un simple regard e compris que cette femme était terriblement forte et avait une longue expérience dans le combat, le genre de chose que je ne possède pas réellement, ne faisant qu'user de mon pouvoir pour trouver des techniques adapter à mon corps forts, mais plus taillé pour le bataille du plaisir que celui du fer.

Je pus admirer un des trésors, car il n'y a rien de plus rare que des artefacts, surtout de ce genre là, je n'avais pas de réelle connaissance en artefact, mais je savait que les objets magiques avaient une très grande valeur sur les marchés. N'allez pas croire que j'irais lui voler ce bien, non cela serait m'attirer les foudres de mon maître, si ce n'est la colère d'Alessa qui pouvait aisément me blesser par sa constitution de guerrière. Je sentis à nouveau la fatigue s'emparer de moi et décida de prendre une petite heure de repos pour être d'attaque.

Quand mon maître arriva mon esprit était trop proche du monde des rêve, ne suivant la discussion que par de toute petite bride, je ne pus comprendre ce qu'ils disaient, l'information n'arrivait plus à mon cerveau qui entrait dans sa phase de ralentissement. Je sentit un corps m'enlacer, mais ne put me réveiller, sombrant dans le monde des rêves ou plutôt celui des cauchemars.

Pour beaucoup ma capacité est utile, copier le pouvoir d'une personne, avoir ses souvenirs permet d'obtenir des informations ou encore améliorer ses compétences. Un sorcier avait ainsi put accéder à un rang plus élevé en m'affrontant pendant près de treize jour devant user de la magie pour maintenir mon corps en état et ne pas avoir à m'arrêter, le tout sous ses ordres. Le treizième soir fut la nuit de Sabath, autant dire qu'il m'offrit au Diable, ce dernier se désintéressant d'une femme sans volonté propre et voyant que mon pouvoir était au combien dangereux, même entre ses mains expertes.

L'esprit humain ne peut contenir qu'un nombre limité de souvenir, pouvant ouvrir des parties de son cerveau pour stocker davantage, mais cela veut dire aussi rendre la recherche d'information plus longue et douloureuse. Le pire est sans doute la nécessité de notre esprit à vider le surplus, comme je possède un nombre conséquent de vie dans ma tête cela se traduit par un mélange de toute les peurs, toutes les frustration, tout les fantasmes, créant ainsi une abomination sans nom, mais qui ne me réveille pas pour autant. Mon esprit a apprit à supporter les cauchemar pour récupérer, même s'il s'agit d'une simple torture mentale.

Mon maître ne pouvait sans doute rien percevoir, mon corps se figeant, malgré des frissons, des crispations, ma voix ne pouvait gémir, étant remplacé par un souffle qui n'avait rien d'un repos paisible. La maîtrise de mon corps portait ses fruit lors de mon sommeil.

Je me réveille avant le levé du soleil, ayant toujours eut ce rythme. Avec délicatesse, je quitte le lit, croyant que mon maître dormait encore. Je pris la cape de la tenue offerte par mon maître et descendit pour demander s'il m'était possible de cuisiner pour mon maître, rien n'est gratuit et je du laisser le cuistot s'amuser un peu avec mon corps en échange des ingrédient et de l'utilisation de ses ustensiles de cuisine.

J'avais opté pour un repas léger, mais nutritifs, les personnes riches n'aimant pas se sentir remplit et lourds après avoir déjeuné. Je fis un thé, prenant celui qui était le plus fruité, ce qui est toujours agréable au levé. J'accompagne avec des morceau de pain rendu croquante par un petit tour de magie, non sans sentir mon mana diminuer assez rapidement, n'ayant pas pratiqué depuis un sacré moment pour garder ma maîtrise de cet art compliqué. Je fis cuir un oeuf dans une poêle l'agrémentant de quelque bout de lard. Il ne restait que de la confiture de fraise à mettre et je me mis à monter pour apporter le tout à mon maître.

Le cuisto était ravi de son affaire, il avait put satisfaire quelques envie, étant gagnant par rapport au prix qu'il aurait payé pour avoir ce service en demandant à une fille de joie. Mon bas-ventre était encore chaud, mais cela allait passer.

Je me mis à ouvrir la porte, pour amener le plateau repas à mon maître.
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Re : Une douce esclave acheter, un éternel recommencement ? [Kamui]

Réponse 11 vendredi 07 juin 2013, 19:04:10

Le Roi n’était pas un homme qui avait l’habitude de contrôler ou de traiter les gens qui l’entourent comme des objets. Cependant, quand Camélia quitta ses bras pour se diriger vers les cuisines, il ne put s’empêcher de penser que son esprit brisé la pousserait à faire une bêtise. Et elle en fit une; elle se donna au cuisinier. Un étrange sentiment que le Roi n’avait pas ressenti depuis des années, un sentiment très malvenu, s’installa dans sa poitrine; une jalousie dévorante couplée à une intense déception. Malgré toute son intelligence, il n’arrivait pas à comprendre pourquoi une femme, et spécialement une femme entrainée pour lui être d’une loyauté indéfectible, irait se donner à un inconnu en se justifiant à elle-même que c’était pour lui faire plaisir et lui préparer un repas. Malgré tout, lorsqu’elle revint, c’était un Roi aux doigts crispés en deux poings particulièrement violents, les bras croisés sur son torse et au regard enflammé qu’elle rencontra, loin de l’homme désintéressé et tendre qu’il avait été alors qu’il s’occupait d’elle, partageant même sa chaleur avec elle pendant la nuit. Avant qu’elle n’eut le temps de dire quoi que ce soit, il leva une main, se servant d’un sortilège pour l’immobiliser. Une fois qu’elle fut bien stoppée, il se leva et marcha vers elle, digne malgré sa nudité, et il lui posa une main sur la joue.

-Ne refais plus jamais ça, dit-il en articulant lentement chaque mot. Pas même si ma vie en dépendait, me comprends-tu?

Sur ces mots, il relâcha le sortilège et glissa une main entre les cuisses de la jeune femme pour en faire disparaitre tous les spermatozoïdes et le sperme qui s’y trouvait, allant dans son mépris jusqu’à détruire chaque spermatozoïde se trouvant dans ces petites gouttes avant de les dissiper. Il regarda la jeune femme dans les yeux un long moment, furibond. Il ne voulait pas lui faire du mal et il ne lui en ferait pas, parce que cela irait contre sa manière de se comporter, mais quelque part, au fond de lui, il aurait aimé lui faire comprendre qu’il accordait beaucoup de valeur à la dignité d’une personne, et le fait qu’elle se donne aussi facilement l’offensait en un sens; elle était la servante d’un Roi, pas la catin d’un villageois qui cherche à se faire un peu d’argent. Soudainement, il se pencha sur elle et lui tint doucement le menton en glissant son index en dessous.

-Que les choses soient bien claires entre nous; tant que je n’ai pas décidé autrement, ton corps m’appartient. Si je ne t’autorise pas à le donner, tu n’as pas le droit de le faire. Et il n’y a que deux raisons pour lesquelles je pourrais te pardonner de m’avoir désobéi; la première revient à partager le lit d’un homme que tu aimes, et la seconde est si tu es violée. Sache seulement que je ne permettrai jamais que le second cas se produise, parce que je te protègerai.

Il continua de la regarder dans les yeux. Ce fut une contemplation si intense qu’il ne vit plus rien de ce qui les entourait, ses yeux dévorant les siens. Elle était belle, il devait l’admettre. Elle avait un regard fragile qui lui donnait envie de la couver comme une poule avec son poussin, ou un chevalier avec sa Dame. Pendant un instant, il fut très tenté de poser ses lèvres sur les siennes, les regardant avec une certaine avidité, mais encore une fois, son esprit fut plus fort que ses désirs, et il recula, se refusant à se lier à elle contre son gré et de violer l’esprit de la pauvre esclave; ce n’est pas pour autant qu’il laisserait quelqu’un profiter de sa négligence pour lui voler la demoiselle et le forcer à lui faire revivre encore une fois ce sentiment déchirant d’être prématurément privée de celui auquel elle était liée. Il retira son index du menton de la jeune femme, lui embrasant le front pour la rassurer et lui montrer qu’il n’était pas fâché, puis il prit le plat qu’elle avait pris la peine de préparer pour lui, s’attabla et commença à manger, au début avec méfiance, puis avec un sincère appétit. Il n’avait jamais rien mangé d’aussi bon avec des ingrédients aussi basique. Elle s’y connait en cuisine, ne put-il s’empêcher d’apprécier, en continuant tranquillement de manger. Sa cuisine n’avait rien à voir avec celle d’Agaël, la Sorcière de l’Ouest, qui était une excellente cuisinière et une préparatrice de potions de talent, parce qu’elle arrivait à faire quelque chose de savoureux sans bénéficier des installations dont jouissaient les cuisines de châteaux.

Très bientôt, Alessa vint les rejoindre et leur annonça que les chevaux et la caravane étaient prêts. Elle précisa néanmoins qu’en raison d’une enquête de la garde, ils ne pourraient pas partir avant la nuit tombée sans se faire immédiatement repérer et identifier, conseillant donc un départ tardif mais sûr. Le Roi acquiesça à ces informations sans l’interrompre, réfléchissant à une autre alternative, mais puisqu’Arthuros n’était pas avec eux, il ne pouvait pas espérer éliminer discrètement des gardes assez rapidement pour ne pas déclencher l’alerte générale. Avoir éliminé un homme apprécié du Roi d’Ashnard était vraiment quelque chose de risqué. Fort heureusement, Kah’mui ne laissait jamais de traces pouvant mener un pisteur jusqu’à lui. Il lui dit alors de simplement faire parvenir un pigeon voyageur à Meisa et de prévenir l’Assassin Royal que leur retard n’était en rien un sujet d’inquiétude, qu’ils seraient présents en temps et lieux. Alessa s’inclina devant le Roi et se dirigea à l’extérieur. À la suite de quoi, le monarque se tourna vers son esclave, après avoir fini de manger.

-C’était délicieux. Maintenant, dis-moi juste comment tu te sens. Puis, parle-moi un peu de toi, de la façon dont fonctionne ton lien et s’il y a un moyen de te protéger des profiteurs.

Camelia

E.S.P.er

Je n'eus pas le loisir de pouvoir souhaiter un bon réveil à mon maître que ce dernier me lanca un sort d'immobilisation, cette sensation était à la fois bizarre et étrangement excitante, le sort agissait sur mon corps somme s'il s'agissait d'un serpent s'enroulant autour de moi en resserrant ses anneaux pour aller jusqu'à légèrement réduire ma capacité pulmonaire. Vint une explication qui était vague, mais je crus comprendre ce qu'il voulait dire, comme beaucoup de maître il voulait me garder pour lui tout seul et semblait avoir mal prit le fait que je paie son repas de ma personne. Mon corps me fus rendus, mon maître usant d'une nouvelle magie. Son sortilège me fus inconnue, mais je sentait la magie s'insinuer dans mon intimité et bruler les intrus, réchauffant mon bas-ventre qui avait eut juste le temps de se calmer, mon maître put voir mes joues s'empourprer sous la petite vague de plaisir qui remonta le long de mon corps. Même si mon corps voulait légèrement bouger, j'eus l'esprit de rester figée, telle une statue, ne voulant pas que mon maître puisse voir en ce geste un malentendu qui aurait tôt fait de l'énerver davantage. On m'aurait dit que je craignais mon maître, mais cela ne fus pas le cas, un esclave ne doit pas craindre son maître, il doit se dévouer à lui corps et âme, tel un mortel se dévouant à une déité. Maître Kah'mui se mit à relever mon menton, peut être voulait-il regarder dans mes yeux une petite étincelle de raison qui l'aurait informé que j'avait saisit le message. Il vint à préciser davantage en me donnant des directives, nul autre personne que lui ne pouvait disposer de moi avec l'interdiction d'agir de manière conscentante, mon maître mit aussi en place les conditions où il pouvait y avoir rupture. Le fait de me lier ne comptait pas et il m'est impossible d'aimer un homme, cette dernière aprtie me chiffona, cela voulait-il dire qu'il acceptait le fait qu'une femme puisse m'approcher ? Je ne pouvais interrompre mon maître, car cela était impoli et irrespectueux.  Puis vint un regard qui me fit un peu de peine.

Je pouvais bien voir qu'il voulait me goûter, savourer un peu ma chair, mais pour une raison que j'ignorais il se mit à refouler cette envie. Avait-il un passé douloureux avec une autre femme ? Poser des questions sur la vie privée des personnes était un tabou chez les esclave, "un objet n'a pas à connaître son propriétaire" telle est la règle que l'on m'a instruit dès mon plus jeune âge. A défaut de ne pouvoir goûter mes lèvre, il fit le même baiser qu'Alessa, comme pour m'annoncer que l'heure de la réprimande était fini. Il put goûter à mon plat, que j'avais toujours tenu en main, même lors de mon immobilisation magique. Je voyais qu'il avait de appétit et que ma cuisine semblait lui plaire. Il est vrai qu'ayant eut de nombreux maîtres et maîtresses par le passé m'a offert une instruction culinaire assez avancée, sans parler des propriétaires dont le palais était fort délicat. Je me mis à me décaler pour laisser passer Alessa quand elle vint à annoncer que le départ prévu ce matin allait être retardé pour cause d'une garde trop importante aux portes. Si la situation c'était passé à Nexus j'aurais sans doute proposé à mon maître de passer par la rivière sous-terraine, mais nul ne pouvait dire si un tel chemin existait à Ashnard. La compagne de mon maître vint à quitter la pièce, ce dernier se mit à m'observer, me posant donnant la parole.

- Je vous remercie de votre inquiétude maître Kah'mui, la nuit de repos m'a été profitable. Si vous me permettez avant de parler de ma personne, je vais aborder ma capacité qui est assez complexe en soi.  Tout d'abord une personne qui m'embrasse se lie avec moi ou plutôt, je lie mon destin au sien, c'est un peu comme si une ficelle autour d'une autre, cela permet de la rendre légèrement plus résistantes à la tension. En me liant à une personne j'obtiens ses souvenirs, ses capacités raciale et magique. Cela partage aussi les malédictions et bénédictions. Si une personne liée est blessée ou subit une agression par des potions, des aphrodisiaques, des poisons, l'alcool aussi est prise en compte, je peux endosser cela, protégeant la personne liée. Cependant les blessures mortelles ne peuvent être endossé, là est la limite de ma capacité. Sur demande je peux sortir de ma poitrine une arme qui est le reflet de la personne liée, elle peut avoir des effets, des éléments et une matières spéciale, tout dépend de la personne en question.  Cela vient à ce que vous appelez les profiteurs, je traduis cela par des personnes désirant mon pouvoir, la réponses est simple, donnez moi l'ordre de ne céder mon pouvoir à personne d'autre et j'userais de mes capacités pour me soustraire à leurs tentations. De part mes nombreux souvenirs acquit je possède quelques connaissance en combat aussi bien physique que magique, même si en l'absence de personne liée ma réserve de mana est assez faible, tout juste suffisante à user d'une magie élémentaire basique. Je peux encore utiliser les capacités de la dernière personne liée, celle que vous avez tué, je peux dire que s'il ne vous avait pas sous-estimé vous vous en seriez sortie avec quelques blessures, en dehors de son poignard qui était l'arme associée à lui.


Je vins à mettre un temps de pause, pour ménager le cerveau de mon maître, non pas que je doute de ses capacités intellectuelle, mais le cerveau humain a généralement besoin d'un temps mort pour assimiler tout. Ce ne fut qu'au bout d'une minutes que je repris ce que mon maître voulait savoir.

- Comme vous devez vous en doutez, mon maître, je suis esclave depuis ma naissance, on m'a dressé pour prendre en considération les obligations de ma capacité et mes devoirs en tant que simple outils. Je suis une esclave parmi tant d'autre.

J'espérais que ma réponse était suffisante. 


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Re : Une douce esclave acheter, un éternel recommencement ? [Kamui]

Réponse 13 dimanche 09 juin 2013, 00:25:08

Il l’écouta tout au long de son discours sans l’interrompre, avec la même patience et concentration que si elle était le sujet le plus passionnant qui soit. Elle ne semblait pas comprendre son sentiment. Il ne pouvait pas le lui reprocher, parce que personne ne pourrait réellement comprendre pourquoi un homme comme lui refuserait une femme comme elle. Il avait envie de laisser tomber ses doutes et ses troubles, mais cette femme… avait un côté d’elle qui avait été mâté, brisé, dénaturé. Une partie de lui réclamait la chair de cette femme, de pouvoir consommer le nectar de son plaisir et le son délicieux de ses gémissements, car après tout, n’était-il pas homme? Homme qui aime les femmes, d’ailleurs, et qui se trouvait devant une femme exquise? Mais son aveu sur la nature de son pouvoir l’horrifiait; s’il s’abandonnait à elle, il risquait de la condamner à une vie d’immortalité, et si elle n’était pas consciente des risques, elle risquait de lui reprocher pour toujours ce qu’il lui avait infligé. Il déposa le plat devant lui, continuant de touiller délicatement ce qui restait dans le plat, hésitant à avouer ce qui lui pesait sur le cœur.

-Camélia. Tel que tu me vois, je suis humain. Et rien ne me ferait plus plaisir que de te confirmer ce soupçon. Malheureusement, ce serait te mentir. Je ne suis pas un être humain. Je vis le jour de parents humains, mais un acte d’une grande infamie a été exécuté sur le corps du nouveau-né que j’étais; un dieu maléfique et une déesse bénéfique m’ont tous les deux touchés de leurs dons. De la seconde, j’ai eu le don de la magie et de la création, mais du second… j’ai perdu le privilège de la mort. Pire encore, une partie de moi est un monstre si abominable que je ne comprends qu’à peine comment il peut exister. Je suis immortel, Camélia, dans le sens où je ne pourrai jamais mourir, pas avant d’avoir respecté une condition qui m’échappe encore aujourd’hui. Pour une personne née humaine, comme toi, qui sait que son destin peut connaître une certaine finalité à un certain moment de son existence, cela pourrait te rendre folle. C’est un destin auquel je ne pourrais jamais te forcer à t’accorder.

Soudainement, une réflexion bizarre se glissa dans l’esprit du puissant monarque; si chaque mort de ses propriétaires était aussi douloureuse, peut-être qu’au fond, lui être liée serait la meilleure chose qui ne pourrait jamais lui arriver; une vie longue à servir le même maître, qui ne périra pas avant un ou deux millénaires, sans jamais n’avoir à revivre l’anxiété d’empiéter sur le monde des morts. Enfin, il s’aventurait sur un terrain dangereux; il ne pourrait prétendre savoir ce qu’elle désirait, et la perte de sa mortalité est une étape qui peut s’avérer insurmontable, et briser le lien entre lui-même et une autre personne serait une trentaine de fois pire que ce qu’elle n’a jamais enduré, autant moralement que physiquement. Il leva les yeux vers la jeune femme puis il se releva et lui prit la main avant de l’emmener vers le lit, où il l’incita à s’asseoir avant de prendre place à son côté, avec un sérieux démesuré, puis il glissa dans les cheveux de la demoiselle une main presque aimante. Il se baissa sur elle et posa son front contre le sien. Leurs lèvres ne se touchaient pas, mais étaient si près que leurs souffles se mêlaient doucement. Ses doigts parcoururent doucement la base de la tête de la femme, puis descendit vers sa nuque. Son autre main, pour sa part, descendit plus bas pour venir soutenir doucement son dos.

-Je vais peut-être me contredire, mais voilà ce que je te propose. Si, en toute connaissance de cause et sachant ce qui t’attend, tu acceptes de me servir pour l’éternité et que tu promets de te plier à tous les travaux que je te donnerai, je m’engagerai à te protéger à jamais de tous ceux qui voudraient te faire du mal. Tu seras traitée comme ma servante personnelle, avec la dignité et le respect de cette position, et tu n’auras à rendre de compte à personne d’autre que moi. Ton corps et ton âme ne t’appartiendront plus, car tu ne pourras les donner à aucune autre personne que moi-même. Je ne peux te promettre le bonheur, parce que la vie à mes côtés n’est parsemée que d’embûches et de ténèbres, mais jamais tu ne seras abandonnée. Si tu acceptes ces termes, j’accepterai de t’embrasser et de te lier pour toujours à mon existence. Si tu refuses, tu seras ma servante, mais rien de plus, et je devrai te faire porter un masque pour te protéger, et ce jusqu’à ta mort.

Il ne cessa pas de la regarder dans les yeux tout au long de ce qu’il lui disait. Il la maintenait fermement mais doucement contre lui, ses lèvres presque contre les siennes. Il ne savait pas ce qu’elle allait répondre, et en toute honnêteté, il se surprit à espérer qu’elle le repousse, ce qui serait déjà une première étape vers un retour à une réhabilitation psychologique, qu’il espérait tout de même réussir à faire si elle acceptait de se lier à lui. Il tenait vraiment à ne pas lui mentir, et si ce qu’il lui offrait l’effrayait, cela ne pouvait que la sauver d’une vie de tristesse partagée, mais en même temps, il valait mieux être deux et se supporter mutuellement et endurer son fardeau seul.

De l’autre côté du mur, Alessa avait tout entendu de l’échange de son Roi et de la nouvelle servante. Elle voulait soudainement entrer et les séparer, mais elle ne pouvait pas arracher à une autre la possibilité de se sortir de sa situation, même si la façon ne lui plaisait en rien. Les Meisaennes étaient naturellement puissantes et en un sens, elles étaient liées à leur Roi, mais cela n’avait rien à voir avec le lien tel que le décrivait Camélia; il ne leur permettait que de le repérer et de puiser dans ses forces si nécessaires, mais pas de partager toutes les facettes de son existence, quelque chose que la Matriarche des Meisaennes rêverait de pouvoir faire avec l’être le plus important à ses yeux. Elle s’éloigna de la porte, la queue entre les jambes, le cœur douloureux comme si elle venait de se faire poignarder droit dans la poitrine, puis alla s’enfermer dans sa chambre, où elle retrouva son lit. Elle s’y installa, les jambes en lotus, sa longue épée sur les cuisses, puis elle commença à l’astiquer avec la même concentration que si elle se battait physiquement contre sa jalousie.

Camelia

E.S.P.er

Je me suis mise à entendre mon maître m'expliquer plusieurs chose sur lui. Tout d'abord il était sous le joug d'une bénédiction et d'une malédiction divine. Ainsi les dieux avaient joué avec lui et il voulait me mettre au courant, la raison m'échappais, il pouvait faire ce que bon lui semble de ma personne, ayant acheté ma personne, mais aussi mon avenir. J'avais un peu du mal à comprendre ce maître, il tuait et voulait me faire croire que c'était pour mon bien, il s'énervait pour des détails et devenait soucieux l'instant d'après. Maître kah'mui est une personne bien étrange.  L'explication selon laquelle il avait un monstre à l'intérieur de lui ne me choque pas, ne comprenant sans doute pas à l'instant qu'il s'agissait bien d'autre chose que la part d'ombre dans tout être vivant. Il revint à s'inquiéter sur ma personne, me disant que l'immortalité pourrait me faire peur, la mort était une chose que j'avais vu de nombreuse fois, mais jusqu'à maintenant elle ne m'avait pas fait peur, un peu comme si j'avais passé ma vie à valser avec elle. Bien sûr mourir n'était pas une chose qui m'amusait, sachant ce que cela fait de mourir en subissant une douleur atroce à chaque fois qu'une maître ou une maîtresse meurt.  Je ne dirais pas que la peur est un concept qui ne m'effrayait pas, mais je ne dirais pas qu'elle me paralyse, si une personne liée devait se faire attaquer nul doute que je mettrais ma vie en jeu pour la protéger, surtout s'il s'agit de mon maître. Le sacrifice m'a été instruite, n'étant qu'un outils je n'ai pas à me limiter pour des motivations humaine quand mon maître ou ma maîtresse est menacé.

Il vint, par des gestes et le langage corporel à m'ordonner de m'assoir sur le lit, peut-être désirait-il me savourer en acceptant son offre, quoi qu'il en soit je voyais bien que son corps voulait m'assaillir, m'inonder de plaisir, il y avait même dans ce regard un petit côté bestiale qu'il semblait retenir, comme pour ne pas paraitre un simple mâle voulant assouvir ses désirs sur une femelle.  Ses lèvres furent très proche des mienne, sans pour autant les toucher, comme pour m'inciter à les frôler, voulait-il que je fasse le premier pas ? Ce n'est pas le genre d'attitude que l'on attend d'une esclave, mais cela était possiblement un test dans le but de démontrer si je suis une esclave docile ou capable de prendre des initiatives. C'est alors qu'il reprit la parole, m'offrant deux possibilité de vie, maître Kah'mui est vraiment un maître étrange, n'importe qui d'autre aurait fait le choix à ma place, de plus je ne comptait pas choisir, c'était à mon maître de m'utiliser comme bon lui semble et non à moi de lui imposer un code de conduite. Je ne pouvais dire comment mon esprit ou mon corps allait réaigr face à ce maître, il semblait avoir l'esprit creusé par une très longue existence, je ne pouvait dire si je serait capable d'encaisser l'afflux de souvenir ou si les sortilèges divins étaient affectés par ma capacité. Il était sans doute l'être le plus vieux que j'allais embrasser et le risque d'être momentanément dans l'incapacité de travailler n'était pas à exclure, de plus si nous comptions partir ce soir cette demande était assez dangereuse en soit si ma capacité altérait les malédictions et bénédictions.

Mon intuition me disait qu'Alessa était dans le coin, je ne pouvais dire, sans doute son aura puissante qui m'étaie parvenu. Quoi qu'il en soit le maître voulait une réponse et je fis donc une explication avec le calme qui me caractérise, abordant tout les points négatifs d'une telle entreprise surtout dans la situation actuelle.

- Ce n'est pas à moi de juger vos acte maître Kah'mui, mais ne serait-il pas plus judicieux de reporter ce choix à plus tard, comme vous et Alessa l'avez soulevé si je suis paralysée par ce lien je ne serais rien de plus qu'un fardeau et mon rôle sera alors celui d'un boulet à vs pieds. De plus si vous décidez de vous lier à moi, je ne peux garantir l'état actuel de vos capacités, ne sachant pas si ma capacité peut allez à l'encontre des décisions divine, ce qui serait un grand risque si une embuscade venait à se dresser et que vos pouvoir ne soient pas en état de fonctionner, pire si votre immortalité est affecté vous pourriez  surestimé vos capacité. Je ne cherche pas à insulter votre compétence à vous battre, mais nombreux ont été les maîtres et maîtresses étant mort en ayant fait fit de mes avertissements. Le choix de vivre lié à vous ou non est une décision que vous devez prendre seul, quelque soit le choix je la respecterais, si vous désirez ne pas user de ma capacité je ne pourrais pas vous garantir  un travail excellent, mais ferais de mon mieux pour correspondre à vos attente.

Je sentit la présence d'Alessa s'atténuer, puis disparaitre, mes mots avaient sans doute touché son coeur et je me devais d'être claire avec la compagne de mon maître, pour éviter des malentendus futur. Avec un geste lent, mais doux je m'extirpe de toute étreinte, me levant en saluant mon maître.

- Je vais m'absenter quelques minutes, pour demander à Alessa quelques informations sur les conditions de noter départ ce soir.

Je m'incline et part vers la chambrée de la guerrière, frappant plusieurs coup avec douceur, attendant une invitation à entrer pour faire irruption, prenant soin de refermer la porte derrière moi pour que cette conversation reste privée. Je m'incline avant de parler, pour montrer que je n'étaie pas là pour la blesser, mais simplement discuter.

- Je souhaite m'excuser pour les propos que je vais avoir, mais je pense qu'il est nécessaire de dissiper tout malentendu pour éviter toute tensions à l'avenir. Sachez que si vous êtes une bonne guerrière, je peux voir dans votre regard que vous tenez à mon maître et que d'une certaine façon ma présence vous perturbes. Je vous rassure en vous disant que je ne compte pas vous le voler, n'étant qu'un simple outils dans ses mains. Si ma capacité semble surprenante, je ne possède ni votre expérience du combat, ni votre aptitude au combat et bon nombre d'atout que vous avez en votre possession. Si les ordres de mon maître sont importante, vous avez le droit de m'en donner, car vous êtes sans doute une personne importante pour mon maître. Je ne vous demandes pas de m'accepter, mais de ne pas vous ménager en ma présence, de me dire votre pensée sans détour cela pour votre bien, si vous voulez vous en prendre à quelqu'un je serais tout le temps disponible pour calmer vos sentiments.

Peut-être étais-je le genre d'idiote à vouloir éviter que des tensions se créent, j'avais déjà vu des concubines tenter de me tuer par jalousie ou avoir réussi à tuer mes maîtres par simple vengeance d'avoir succombé à ma beauté naturelle. Qu'est-ce que quelques blessures contre l'assurance que les liens déjà fait ne seront pas détruit.

- Hormis cela je souhaiterais connaître l'organisation de la fuite hors des murs d'Asghnard.
Fiche de Camelia

Fiche de Miura Azusa

Les rps avec Camelia et Miura Azusa

En absorbant vos souvenirs.
En copiant vos pouvoirs.
Votre destinée je peux entrevoir
et sur votre ordre je pourrais y agir.

Destiny Conversion
Destiny Weapon



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