Quelle délicieuse femme ! Fouetter son corps était un vrai délice, et ce d’autant plus que, comme il s’agissait d’une démone, sa constitution physique était naturellement plus résistante qu’une humaine normale. Le masochisme était encore mieux avec des femmes fortes ! Dans son dos, Mélinda continuait à la fouetter, ce dernier claquant fortement contre son corps, laissant de belles traînées rouges. Elle aurait tout à fait pu opter pour une tenue qui fasse plus dominatrice : robe en noir, corset, bottes, et gants. Mélinda aurait pu le faire, mais, dans la mesure où Graziella avait déjà des gants, elle avait préféré opter pour sa tenue classique... Et ce d’autant plus qu’elle trouvait qu’elle lui allait mieux. Le fouet claquait dans son dos, ondulait sur ses fesses, frappant fort, et Mélinda de délectait de la souffrance et du plaisir de la jeune femme, de ses soupirs et de ses gémissements. La vampire pouvait sentir le plaisir onduler le long du corps de Graziella, formant un pic sanguin autour de son sexe. Elle était excitée, et ceci la faisait sourire. Un beau sourire carnassier qui glissait sur ses lèvres. Mélinda s’avança alors lentement, sans rien dire, et se glissa dans le dos de la jeune femme, venant caresser son corps, près de ses cuisses, remontant le long de sa peau douce et frêle. Ses griffes glissaient sur sa peau, sans l’entailler.
« Hum... Tu as une peau parfaite, ma petite pute... » susurrait Mélinda.
Elle lui pinça les seins, à hauteur des tétons, les écartant l’un de l’autre, les remuant entre ses doigts. La vampire se faisait plaisir. Elle sentait l’excitation de la démone, et se voyait déjà lui mordre le cou, sentir ce sang délicieux déferler dans sa gorge, tandis qu’elle la baiserait comme une chienne... Calmant un peu ses ardeurs, Mélinda récupéra son fouet, et décida de continuer la circulation sanguine dans le corps de Graziella, la fouettant désormais sur le devant de son corps, levant haut son arme, avant de l’abattre fermement. Une ligne rouge barra le ventre de Graziella, tandis que le fouet revint vers Mélinda, avant de repartir, pour atteindre ses deux seins, heurtant ses tétons. Le cri que Graziella poussa était délicieux, résonnant joyeusement dans les oreilles de la vampire, qui sourit, et la fouetta à nouveau, près du nombril.
Son corps était tout rouge, et la petite catin mouillait. Une véritable masochiste, comme Mélinda les aimait ! Se mordillant les lèvres, elle se rapprocha à nouveau. Graziella avait baissé la tête, soumise, et Mélinda lui caressa la joue, du bout des griffes, rabattant ses mèches de cheveux derrière son oreille. Elle glissa le long de sa joue, jusqu’à caresser ses lèvres. La vampire se mordilla les lèvres, puis s’écarta un peu, retournant dans le dos de Graziella, et alla chercher un nouvel objet : la culotte de Graziella. Elle la récupéra sur le sol. C’était une belle culotte noire, et elle la glissa entre ses doigts, la pressant, en faisant ainsi une espèce de bandeau. Un sourire sur les lèvres, elle alla ensuite l’enrouler autour de ses yeux, lui obstruant la vue, et tira un peu dessus, afin de la nouer dans ses cheveux. Mélinda s’humecta les lèvres, puis retourna devant Graziella, et pinça l’un de ses seins. Elle avait toujours son collier autour du cou, et Mélinda décida alors de la libérer.
« Reste à quatre pattes », ordonna-t-elle.
Mélinda alla s’asseoir sur un fauteuil, en tendant ainsi la laisse au maximum. Elle croisa les jambes. Sur le sol, il y avait une fine moquette, ce qui permettait de marcher à quatre pattes sans s’ouvrir les genoux.
« Viens vers ta Maîtresse, petite chienne, et lèche-moi les pieds, comme toute bonne chienne le ferait envers sa Maîtresse. »