Des souvenirs qui refont surface. [PV Kyara H]

Ahhh ! Aujourd'hui, John n'avait pas cours... Enfin, de base si, mais ses parents n'étaient pas là, du coup, pas la peine d'aller s'emmerder au lycée. Il restait bien pénard chez lui, mais bon, ce qui est bien quand on ne va pas en cours, c'est qu'on ne s'emmerde pas toute la journée en classe mais... Rester en solitaire chez lui, c'est quand même sacrément emmerdant !

John se demandait quoi faire... Et ses tournées se tournait vers sa voisine... Une adulte beaucoup plus âgée que lui, mariée. C'était le genre de femme sexy, avec des courbes, qui faisait assez facilement fantasmer le jeune homme. Son plan fut vite pensé et il sortait de chez lui pour aller sonner chez la voisine.

"Bonjour. Désolé de te déranger mais mes parents ne sont pas là. Je ne suis pas à l'école car j'ai été malade toute la matinée et là, j'ai assez mal à la tête... Il n'y a plus d'aspirine chez moi... Tu pourrais me dépanner ?"

John ne se montrait pas direct cette fois, ne la matant pas, ne faisant rien de pervers. Il s'approchait juste, comme ci il montrait qu'il avait envie de rentrer. Bien sûr, le fait qu'il soit malade était faux, mais bon, jouer la comédie c'était cool. Peut-être qu'elle le laisserait entrer... Après tout, le pauvre John tout malade...

Par principe, John se disait qu'elle était seule à la maison, son mari devait sans doute travaillé... Cela donnait pleins d'idées à notre rouquin, mais... Doucement... Nous ne sommes pas pressé.

(Moi je veux bien qu'ils se connaissent mais de là à se tutoyer, je crois pas ^^)

La journée était somme toute banale pour Kyara, ayant déjà commencé son ménage. Au saut du lit, elle nettoyait déjà méthodiquement même si la maison n'en avait pas foncièrement besoin et qu'en dehors d'elle et de son mari il n'y avait personne d'autre. Elle venait de finir sa vaisselle et était sur le point de sortir pour arroser les plantes quand la sonnerie de la porte l'interrompit. Elle portait encore son tablier quant elle alla ouvrir la porte.

- Ah...c'est toi John..bonjour...Oh pour ça j'en ai de l'aspirine, entre...

Elle ouvrit la porte un peu plus grand pour le laisser entrer avant de se diriger vers la salle de bains, le précédant dans l'escalier qui menait au premier étage. Son mari étant sujet assez souvent aux migraines, l'aspirine était monnaie courante dans cette maison. Elle le connaissait depuis quelque temps maintenant ce jeune homme étant le fils d'un de ses voisins. Il avait passé l'âge adulte et il ressemblait assez à son père.

Elle entrouvrit la porte de la salle de bains, désignant l'armoire à pharmacie au dessus de l'évier.

- Sers-toi...

(Donc, John tutoie assez rapidement, il s'en fou un peu de la politesse, n'aimant pas le vouvoiement.)

John la suivait donc doucement, entrant dans cette salle de bain et prenant donc une aspirine avant de l'avaler. Il n'était pas malade mais en avaler une ne lui ferait pas de mal et puis il faut bien être à fond dans la comédie ! Il se tournait vers sa voisine, un sourire se dessinant sur ses lèvres.

"Tu es toute seule toi aussi ?"

Question qui semblait être sans sous-entendu mais qui en avait beaucoup pour John. Bien sûr, la femme n'était pas dans sa tête, ne pouvant pas deviner ses réelles intentions... Ca serait marrant... Une femme mariée... Ca serait la première fois si cela se passe, enfin, à moins qu'une de ses conquêtes l'était et ne l'avait pas informé.

Elle le regarda prendre l'aspirine, appuyée contre la porte. Il l'avait toujours tutoyée pour aussi loin qu'elle se rappelle. Mais bon, après tout, tout cela n'était pas vraiment grave.

- Oui...Bien sûr, mon mari travaille toute la journée...

La sonnerie du téléphone en bas interrompit sa discussion, alors qu'elle s'excusa et descendit pour répondre. Le combiné sans fil était dans le salon, le numéro marqué étant celui du bureau de son mari.

- Allô...c'est toi chéri...

Son mari travaille toute la journée... Parfait, tout simplement parfait. John entendait le téléphone sonner et suivait tout simplement sa voisine. A l'entendre, il s'agissait de son mari qui appelait. Il restait là à écouter, sans gêne, voulant savoir pourquoi il appelait.

Peut-être allait-il rentrer plutôt... Ce serait ballot du coup... Au meilleur des cas, il prenait juste des nouvelles de sa femme et là, John pourrait commencer son petit jeu.

Oui, John n'a aucun tabou, il s'en foutait que ça soit la voisine mariée ou pas, elle lui intéressait et il lui ferait comprendre, lentement, sans trop brusquer. Ce défi de séduction l’intéressait , un peu nouveau pour lui. Il y a de fortes chances pour qu'il rentre bredouille, mais comme on dit, qui ne tente rien n'a rien !

Pendant le temps qu'elle parlait à son mari, John regardant les alentours, écoutant toujours ce qui se disait.