Erf ! [ Père Carmody ] -Terminé-

- Oui tu as raison, une bien belle photo d'ailleurs

J'eus un sourire avant de continuer mon repas. Je finissais mon bol de soupe, épongeant le reste avec un morceau de pain. Je terminais également le morceau de viande et je pris ensuite un verre de jus d'orange. Je terminais par un café, remuant la cuillère dans la tasse, attendant un peu que le liquide refroidisse. Un café noir sans rien ajouter,nature comme je les aime.

- Alors comment trouves tu la soupe ? Est ce à ton goût ?

J'avais remarqué qu'elle me draguait un peu, je n'allais pas dire non. Qui irait contre une aussi belle plante et puis elle avait de sérieux attributs pour. Je me rendis compte que je regardais sa poitrine opulente. Je me ressaisis sortant de mes rêveries et autres fantasmes. Je bus une gorgée de café.

Monsieur Carmody dévisageait avec envie ma poitrine. Cela ne me dérangeait pas, après tout, je venais de le regarder de la même façon. Je me résignais une fois de plus lorsqu'il me demandait une question, comme était donc sa soupe . Elle était extra, je devais le lui dire après un tel travail dont il avait fait pour ma cheville. Quoi de mieux de la flatterie pour remercier ? Elle était sincère au moins cette flatterie.

« Vous êtes un très bon chef ! Je n'ai jamais aimé les choux, mais dans cette soupe ils étaient D-É-L-I-C-I-E-U-X ! »

Je prenais mon temps pour lui dire qu'elle était délicieuse et après cette phrase, je finissais mon café, un peu déçue. Je raffolais du café, surtout le petit matin avant d'aller au boulot.

La demoiselle me complimenta sur ma soupe.

- Merci du compliment. Tu as de la chance, des fois je la rate

Puis je débarrassais les couverts et les assiettes, les mettant dans l'évier. J'avais la flemme de les lavais maintenant. Eh puis ce ne serais pas très poli envers mon invité. Je remis le couvercle sur la marmite de soupe, la laissant dans l'âtre.

- Au fait tu habites ou ? je vais devoir te ramener, tu ne pourras pas rentrer toute seule chez toi avec ta cheville dans cet état.

Bon, elle pourrait rester ici quelques jours si elle voulait, je n'y voyais pas d’inconvénients. Je me demandais bien ce que j' allais faire aujourd'hui. C'était mon jour de congé. En regardant la jeune femme, je lui souris. J'avais bien une idée, mais ce n'était pas très catholique...

- Merci du compliment. Tu as de la chance, des fois je la rate !

« Vous m'en direz tant monsieur Carmody ! Je ne vous crois vraiment pas, c'était absolument divin ! »

Je le taquinais en le vouvoyant, mais c'était bien finit la rigolade car il me demandait ou ce que j'habitais se proposant de me reconduire chez moi. Mais quel gentleman ! Je lui dis que j'habitais dans la campagne malheureusement, j'étais en fait, venue en moto, mon moyen de transport favori. Je ne vivais pas proche du centre-ville mais plus proche de mon travail et parfois le centre-ville était bourré de zombie la nuit. D'ailleurs ma belle moto,elle devait être encore stationné devant le bar crasseux chez O'Tony, le nom du patron.

Voila qu'elle continuait de me complimenter. Puis elle m'expliqua l'endroit ou elle vivait. je pensais qu'elle habitait au centre ville ou en proche banlieue, mais sa n'était pas le cas. C'était embêtant car sa faisait un sacré bout de chemin et dans son état se ne serait pas possible avant au moins une semaine. Elle me dit qu'elle avait une moto qui était restait garé prés du bar ou on s'était rencontré.

- Bon eh bien vu que tu ne vas pas pouvoir tellement te déplacer, tu peux rester ici quelques jours si tu veux.

Sa ne me dérangeait pas, au contraire

- Sinon, je peux te ramener chez toi en voiture

J' en avait une garé prés de l'église. Ma  main glissa sur la sienne alors que je lui souriais. Sa peau était douce. Je continuais en la draguant ouvertement, lui faisant des avances.

L'homme devant moi semblait bien heureux que je sois blessé, il me proposait de rester chez lui et ensuite de me reconduire chez moi, la première option faisait l'affaire après tout, resté avec cet homme ne me dérangeait aucunement. Il était tellement gentil et adorable ! Je disais que je devais cependant appeler mon patron et mon cellulaire sonnais tout d'un coup .

« En parlant du loup ... Oui, salut ! Non, non je ne rentrerais pas bosser, je prendrais mes journées de congé... Thanks ! Goodbye! »

Cela me faisait perdre des journées de mes vacances pendant l'été où j'aurais pu me bronzer doucement au soleil. Pourquoi parlais-je anglais ? J'étais Américaine pur sang. Mais, j'étais blessé donc j'en avais terriblement besoin ! Je fis un sourire tendre à mon sauveur.

La jeune femme téléphona à son employeur. Ce fut rapide et sans discussion, je me demandais même si son patron avait pu en placer une. Le ton qu'elle avait était très familier et assez peu courant d'une relation normal que l'on pouvait attendre en entreprise. Il devait surement être cool.

- Bon, eh bien du coup, il va falloir s'occuper...Tu as une idée de ce que l'on pourrait faire ?

J'avais bien une idée qui me trottait dans la tête et je décidé d'oser.

- J'ai bien une petite idée...mais je ne sais pas si tu va aimer cela...

Je me rapprochais d'elle, un sourire aux lèvres avant de rapprocher mon visage et de l'embrasser, déposant un baiser sur ses lèvres. Oui, a cet instant j'avais envie d'elle et de lui faire l'amour. Le lit était tout prés en plus, une chance !

Carmody semblait surpris de la façon que moi et mon patron on se jasait. Moi et mon commandant, cela faisait bien trois ou quatre ans que nous nous connaissions après tout, j'étais sa meilleure agente féminine et même des fois je bossais jours et nuit sans m'arrêter, j'avais bien le droit à un congé d'un ou deux jours nan ?

Quelques instants, l'homme était près de moi, me susurrant qu'il avait une idée puis il déposait doucement ses lèvres contre les miennes. Bam ! Je rougissais d'un coup. Je ne m'y attendais pas vraiment en fait ...

« Honey, je ne connais même pas ton prénom... »

Mais j'acceptais tout de même, sans gêne, son baiser réconfortant.

La jeune femme semblait surprise de ma décision.

- Je m’appelle John, John Carmody. Je suis également Américain

Oui, j'avais reconnu à son accent qu'elle était de nationalité Américaine. je ne savais pas exactement si elle l'était totalement ou métis comme moi. Je ne fis pas allusion à mes origines Allemandes, de toute façon, quel intérêt pour elle de le savoir.

- Que dirais tu si on passait du bon temps tous les deux ? Tu me plais beaucoup, tu sais.

Je vins la l'enlacer par la taille doucement, essayant de ne pas être trop brusque. Elle avait de très belles formes que j'avais très envie d'explorer plus en détail...

John Carmody, tel était son nom, me dévisageais de haut en bas. Comme s'il avait une vision spéciale qu'il lui permettrait de regarder sous mes vêtements. Je me trouvais ridicule de penser à cela, maintenant qu'il me parlait des plus sérieusement. Il disait que je lui plaisais ... Ouuuuh ! Le rouge me montait aux joues telles un baiser de picotement sur ma peau si douce, ah que j'aimerais voir ses yeux puisque c'est lui qui m'avait offert les cieux. Bon, cela suffisait les sonnets ... Je retournais sur terre devant mon prêtre. Il m'enlaçait de ses bras en attendant ma réponse. Qu'est-ce que je devais lui dire hein ? HEIN ?! Bref, je me jetais à l'eau en lui déposant mon doigt sur le bout de son nez. Ah que j'avais l'air coquine.

« Oui ... tant que l'on ne fait pas cela mes deux jours de congé au complet enfin ! »

- Je ne suis pas un monstre, il faut que je me repose moi aussi !

Ben oui, j'avais beau être endurant, je ne tiendrais pas la cadence pendant deux jours de rang. Je plongeais mon regard dans le sien avant de revenir l'embrasser pour un baiser plus long cette fois. Je pénétrais ma langue dans sa bouche pour venir rencontrer la sienne, jouant avec. Il y avait des peux de bêtes sur le lit. J'en profitais pour les faire tomber par terre, avec les couvertures. La flemme d'aller sur le lit. On serait bien au chaud devant la cheminée et puis il y avait un tapis épais et large sur le sol. Je l'enlaçais plus encore, caressant ses hanches alors que mon autre main vint caresser doucement sa poitrine. Je l'entrainais à ma suite, me laissant tomber sur le tapis, un vrai nid douillet autour de nous.

L'affirmation de John me fit rire quelques instants, je mordais ma lèvre inférieure telle une petite perverse. Je crois que c'était cela qu'il l'avait attiré à venir faire un combat de langue dans le plus profond de ma bouche. Je soupirais de plaisir m'accrochant à son cou et enroulant mes jambes autour de son corps. Je ne pesais pas une tonne en plus, s'il me trouvait lourd, c'était surement à cause de mes seins vraiment encombrants. Il poussait de son pied les couvertures devant la cheminée de son logis. On tombait tous les deux à califourchon sur le sol. Je riais d'une façon taquine et excitée venant ensuite encore l'embrasser avec fougue et sensualité. Il caressait un de mes seins, je gémis, Dieu que c'était bon le sexe ! Je mordillais sa lèvre de mes dents blanches presque éclatante en l'aidant à retirer son chandail.

« I just want sex, honey ! »

- That's what I want too !

Elle retira ma chemise de prêtre, et je me retrouvais torse nu. Elle pouvait voir mon corps musclé parcouru de cicatrices. Je retirais à mon tour son chandail, avant de caresser ses seins et de les lécher. Je décrochais son soutien gorge, libérant sa poitrine opulente. Mon membre commençait à durcir dans mon pantalon. J'étais assez bien monté, c'est ce que mes partenaires me disait toujours. je suçais ses seins, mordillant ses tétons. Je caressais ses hanches, avant de remonter sa jupe laissant entrevoir sa culotte. J'eus vite une grosse erection, me sentant à l'étroit dans mon pantalon qui faisait dés lors une grosse bosse. Si elle aimait les gros calibres, elle allait être servi. Ma main droit vint glisser le long de son entrejambe, caressant sa fente à travers le tissu.

- Je sens que l'on va bien s'amuser, tu me files un trique d'enfer !

J'aimais bien utiliser des mots cochons de temps en temps, lâcher la bride et me comporter comme une bête avide de sexe.

Il avait un si bel accent anglais. Je me mordais la lèvre lorsqu'il retirait mon chandail pour caresser mes orbes de chair. Il décrochait mon soutien-gorge sans bretelle, je sentis par la suite une bosse contre mon entre-jambe. Je souriais en le regardant avec un petit air narquois et lui souriais aussi. Il était bien monté ! Sa alors, même pas besoin de pilule bleue ! Je lui faisais un drôle d'effet. Je rougis lorsque je sentis deux doigts frôler ma fente. Je sortis la langue et lui léchait sensuellement le côté de sa lèvre.

- Je sens que l'on va bien s'amuser, tu me files une trique d'enfer !

« Tu m'en diras temps, je le remarque ! »

Je me penchais un peu pour déboutonner son pantalon et lui sortir l'instrument de son sous-vêtement pour le branler. Miam !

Jill libéra enfin mon membre de son étreinte, il était déjà presque au garde à vous. Elle le prit en main, commença à me branler et je le sentais palpiter sous sa main. De mon coté, je caressais ses cuisses musclés, remontant jusque ses fesses. Je jouais avec le tissu de sa culotte, passant mes doigts en dessous pour effleurer sa raie. J'embrassais ma partenaire goulument, avant de descendre dans son cou, embrassant et léchant sa chair nue et tendre. Ma main droit revint caresser son entrejambe  à travers le tissu qui s'humidifiait peu à peu. J'écartais le tissu pour regarder son sexe à nue, écartant ses lèvres pour laissait la chair rose apparaitre. L'un de mes doigts, passait entre ses lèvres, faisant le tour, jusqu'a remonter sur son clitoris. Je le caressais avec mon pouce, jouant avec, avant d'introduire deux doigts en elle, explorant l’intérieur de son antre.

Je me rendais maintenant compte que je n'avais pas de protection. Tant pis, de toute façon j'en utilisais presque jamais.

- Dis moi quand tu seras prête pour le plat principal !