Une nouvelle ... Pucelle ! [ PV Edean ]

J'étais reconnue pour être nomade, alors pourquoi essayé de changer du jour au lendemain ? Tout cela pour une belle éducation ? Mais je l'avais bien cherché après tout, vous savez lorsque vous changez subitement d'univers et vous adaptez à un style de vie pas si normal pour vous. Le jour même où je devais entrer en classe, je regardai l'uniforme étendue sur mon lit du dortoir des filles, assez stricte d'un noir comme l'ébène et d'un blanc comme la neige, un petit chandail avec une espèce de nœud farfelue bleu foncé et une petite jupe. Cela pour être fait petit, les vêtements étaient très courts et petits ! Quelle malchance, pourquoi suis-je composé de ses atouts gros et gênant après tout ? Cela allait être très gênant, j'essaierais de ne pas attirer les regards, c'était la seule chose que je pouvais faire. Mes cheveux argentés, je les attachais avec une boucle d'une couleur rouge vin comme mes yeux. Au moins, les bas montaient jusqu'aux genoux, enfin quelque chose de grand ! Bon finit le sarcasme. Je marchais dans les couloirs, ils étaient vides ! Tout le monde devait déjà être en classe. Un point retiré pour moi, arrivé en retard un premier jour d'école... Je cognais à la porte, un professeur aux lunettes m'ouvrit la porte, il avait l'air maladroit et attarda son regard plus bas que mon visage en fait dévisageant ma poitrine dont le soutien-gorge noir devait paraître grandement. À quoi j'avais pensé après tout ?!

- Tu peux entrer jeune fille.

C'est ce que je fis et il m'ordonna de me présenter. Mais quel culot de me donner des ordres ! Ah oui, écouter les professeurs c'est la clé qui peut bien t'ouvrir des portes après tout. J'ouvris ma bouche regardant sur le sol, je balbutiais mes mots, le gros avantage à être timide. La journée commençait très mal pour moi.

-B-bonjour ... Je m-m'appelle Laelia He-Heartlie ... C'est un p-plaisir de vous rencontrer t-tous !

Quelque ricanement se fit entendre au fond de la classe, je devins rouge comme une pivoine et allai m'asseoir sous l'ordre du professeur. Quelle joie et quel stress j'avais ! J'évitais tous les regards et me cognai la tête repensant à quel point j'avais gaffé.

La sonnerie de huit heures tinta et les élèves se hâtèrent de rejoindre leurs salles de classe pour le premier cours de la journée emplissant les couloirs qui devinrent, pendant quelques secondes, bondés de mondes. On avait cours de Biologie ce matin et comme à mon habitude j’arrivais en même temps que le professeur avant d’être engloutit par le troupeau de lycéens et comme à mon habitude toujours, je m’assis seul derrière la table près de la fenêtre, pas devant ni trop au fond. Quand tout le monde fut assis à sa place, notre professeur, un grand bonhomme tout maigre avec des grosses lunettes rondes sur le nez et son éternelle blouse blanche commença son cours de sa voix chevrotante. Il n’eut pas le temps  d’aller bien loin qu’il fut interrompu par de petits coups frappés à la porte, agacé, il partit ouvrir en étouffant un petit juron. L’expression du Sensei changea du tac au tac et après un moment où nous pûmes voir son regard aller de haut en bas, il invita la perssone qui avait frappé à rentrer dans la salle. Une belle jeune fille, rougissant dans son uniforme trop court et trop serrer, passa donc la porte et le prof lui demanda de se présenter à la classe.

-   B-bonjour ... Je m-m'appelle Laelia He-Heartlie ... C'est un p-plaisir de vous rencontrer t-tous !

Bredouilla-t-elle, les yeux rivés au sol, des petits gloussements vinrent du fond de la classe la faisant rougir encore plus. Le professeur, cherchant des yeux une place de libre lui ordonna de s’assoir à côté de moi. Elle s’exécuta et passa timidement entre les rangs, regardant toujours le sol avec intérêt, elle se cogna à ma table, me faisant sursauter au passage et elle s’assit déballant ses cliques et ses claques sur le plan de travail que nous partagions désormais. Quant à moi, le sursaut passé, j’attardais mon regard sur ma nouvelle voisine de table, elle était vraiment jolie avec ses long cheveux argentés, ses yeux rouge comme le vin, ses trait fins et ses joue toute roses… sans parler de son corps, déjà que la chemise blanche réglementaire de l’établissement ne lui arrivait qu’au nombril…

Après cet intermède et quand la classe eut recouvré son calme apparent, le Sensei put reprendre la parole, il allait nous parler de la maîtrise de la procréation chez les êtres humains… Un sujet qui devait, selon lui nous intéresser, mais ma curiosité naturelle prit le dessus et faisant mine d’écouter, je continuais à la mater distrait par ses formes.

Lorsque je passais à travers les bureaux pour m'assoir à ma table que le professeur m'avait assigné, je me cognais sur celle-ci dérangeant mon camarade de table qui sursautait. Je m'excusais piteusement mais mon camarade de biologie semblait encore plus à reluquer mon corps que mon visage. Je semblais de plus en plus embarrassé, je baissais le regard sur notre travail faisant semblant de travailler et finis par me lasser qu'il me regarde de haut en bas comme cela. Je le regardais maintenant en face, il fit semblant de ne pas me regarder. Je pris mon courage à deux mains et murmurais.

- Peux-tu ... je t'en prie... arrêter de me regarder comme cela ? C'est gênant !

Je regardais à mon tour l'homme devant moi, je n'étais pas la seule après tout d'avoir les cheveux colorés, il avait de jolis cheveux blancs que je ne pouvais m'empêcher de regarder un court instant, il n'avait pas un corps de super athlète mais bien sûr il cela ne devait pas être si désagréable à regarder...

- Je m'appelle Laelia ...

Je le savais bien que je l'avais dit à tout le monde de la classe, mais il avait l'air endormi ! Alors je le répétai comme une cruche. Sotte Laelia que j'étais !

-   Peux-tu ... je t'en prie... arrêter de me regarder comme cela ? C'est gênant !

Dit-elle timidement, à cette remarque de ma camarade je détournais vivement les yeux et ce fut à mon tour de rougir, comme si j’avais reçu une gifle. Tout penaud, je me mis à plonger dans mon livre sans pour autant être plus attentif, et ça pouvait facilement ce comprendre autant je pouvais tuer un homme sans le moindre état d’âme autant le fait qu’une jolie fille me fasse remarquer que je bavais dessus me blessait. Ce n’était pourtant pas mon genre de laisser trainer mon regard là où il ne fallait pas et si ça se trouve elle ne m’aurait pas fait sursauté, je ne l’aurais pas remarqué plus que cela, allez savoir… Elle était nouvelle, mais elle comprendra bien vite que je suis loin d’être le plus pervers dans ce lycée, je ne suis juste qu’un nephilim mi-ange, mi-humain et même si mes pulsions tenaient plus de l’humain, mon cœur et mes sentiment tenais plus de l’ange.

-   Pardon… je suis désolée, mais c’est difficile de résister… vous êtes très belle…

C’était un petit peu maladroit de ma part mais je pensais vraiment ce que j’ai dit et je sentis le regard de ma camarade se poser sur moi, me regardant quelques instants alors que je rougissais toujours, confus que j’étais.

-   Je m'appelle Laelia...
-   C’est un joli nom ça Laelia, moi c’est Edean…

Murmurais-je avant de retourner un peu le regard vers elle pour littéralement plonger dans l’océan de ces yeux rouges avec un petit sourire qui se voulait aimable aux lèvres… Elle ne venait pas d’ici, mais ne portait pas de trace d’aura démoniaque et ça m’aurait étonné qu’elle soit un ange. En tout cas elle m’intriguait cette jeune fille, plus que le prof qui monologuait en écrivant parfois sur le tableau noir, ça ne changeait pas beaucoup de d’habitude de toute façon, je n’étais très attentif en cours de biologie.

- Pardon… je suis désolée, mais c’est difficile de résister… vous êtes très belle…

À ce moment, je rougissais et cela paraissait beaucoup ! Les compliments venaient toujours me chercher surtout lorsqu'il venait des hommes. Il était lui aussi d'ailleurs très beau ! Je voulais lui dire, mais mon côté timide avait pris le dessus. C'était ma toute première journée d'école et j'avais du mal à parler avec les gens. On pourrait me croire insociable si je ne parlais pas.

- Vous aus...

C'est alors que le professeur me posait une question la première fois que j'ouvris la bouche. Il semblait très sévère ! Très lunatique, mais sévère. Je n'avais point entendu sa question, je pensais. Je pensais au joli garçon à côté de moi. Et à cause de cela, le professeur arrivait à côté de moi tenant un billet, je le pris hésitant et je le regardai.

'' Laelia Heartlie - Retenue - 10h23 AM ''
Cause : parler en même temps que le professeur

Avide d'expression faciale, je regardai Edean une dernière fois, pris mes choses et je sortis de la salle en vitesse pour aller à la salle de retrait. Comme je le disais, ça commence bien pour une première journée d'école au lycée Seikusu. Je sentais que l'année allait être longue, mais surtout la période sans mon camarade.

Elle se mit à rougir encore plus à mon petit compliment, j’aurais dit une tomate mûre sur son tuteur, elle était mignonne avec son air timide et j’avais visiblement fait vibrer une de ses cordes sensibles, j’en étais heureux.

-   Vous aus…

Commença-elle à dire après m’avoir rapidement dévoré du regard, je souris avant de me retourner brusquement pour regarder le prof qui nous faisait face. La mine sévère, il avait posé une question à Laelia et mécontent de son absence de réponse convenable et malgré ses quelques balbutiements incompréhensible, le prof prit un billet sur son bureau, griffonna rapidement dessus et retourna vers nous pour le tendre à Laelia. Je me penchais légèrement vers elle pour voir qu’elle était collée, collée son premier jour, elle me regarda une dernière fois, j’avais un air navré et je la retins par le bras quand elle s’en alla de la classe avec son sac sur le dos, mais sous le regard sévère du prof, je la laissais partir.

-   Et vous Edean, essayer d’être attentif pour une fois…
-   Oui Sensei…

Ma camarade n’était pas resté bien longtemps en cours, arrivé 10 minutes en retard, sortie avant la fin de la première demi-heure et je me sentais un peu coupable, si seulement je lui avais juste demandé pardon, sans rien ajouté d’autre, elle serait peut-être encore là, à côté de moi. Le cours de biologie était barbant et encore plus maintenant qu’elle était venue vers moi puis repartit presque aussitôt, je ne me voyais pas vraiment attendre jusqu’à la fin du cours, je n’y survivrais pas. n’importe quel homme l’aurait peu à peu oublier, même si c’était difficile, pour ne pas avoir d’ennuis  surtout qu’elle ne m’avait pas à proprement parler fait fondre entres ces doigts, mais là ou ça ne marchait pas c’était que j’étais loin d’être n’importe quel homme.

A ce moment-là du cours, quelqu’un frappa à la porte… « Entrez ! » cria à moitié le Sensei couper en plein milieu de sa phrase et un surveillant entrebâilla la porte.

-   Désolé Sensei, mais permettez que je vous emprunte un élève pour un moment… c’est pour une urgence…
-   Très bien… Edean allez avec l’assistant d’éducation !

Je me levais donc et sortit de classe, le surveillant me conduisit au bureau de vie scolaire pour me faire trier des papelards « super important ». quand je sortis du bureau pour retourner en cours, je ne pus n’empêcher de penser à ma belle Laelia et je pris la décision d’aller en direction de la salle de retrait la plus proche, là où elle avait dû aller sans connaitre parfaitement les lieux. Je frappais doucement à la porte avant de l’entre-ouvrir pour jeter un coup d’œil, en fait les salles de colles étaient des simples salles de cours ou les élève collés venaient « purger leurs peines ». Or en ce matin d’automne, celle-ci était vide à part elle. Laelia était seule, la tête blottie dans ses bras, il n’y avait même pas de prof pour la surveiller et à pas de loup, je m’approchais jusqu’à sa table avant de m’assoir à côté d’elle.

-   Tu croyais vraiment que j’allais te laisser partir si facilement ma jolie ?

Le dénommé Edean se penchait vers ma feuille de colle. Il avait l'air bien navré pour moi, tant mieux, il n'avait pas un regard moqueur cela m'aurait tellement bouleversé ! Il me retint le bras quelques instants. Je fus très surprise de cette réaction que je sentis mon visage rayonné de plaisir. J'étais si contente, il était attaché à moi . Il me laissait partir sous le regard sévère du professeur. Quelque chose me disait en dedans de moi que le professeur de biologie et moi, nous ne serions pas très copain...... Je sortis de la classe lançant un dernier regard à Edean poussant une mèche tombante de ma queue-de-cheval vers l'arrière de mon oreille.

Pendant que je me déplaçais vers le local de retenue, pour faire mes heures de colle telle une sage fillette, je fonçais dans quelqu'un, un gars avec son petit clic d'ami(e)s. Il se moquait de moi en s'en allant lorsque je m'excusais lamentablement.

- Tu as vue sa ? Elle avait vraiment de l'air pathétique cette nana !

- Ouais elle est vraiment misérable ELLE, tu as vue ses cheveux .? Ils sont siiii moches !

Je courrais pour ne pas entendre plus de leur méchanceté vers mon local, j'ouvrais la porte. Étrangement, il n'y avait personne pour me surveiller. J'allais donc m'assoir sur un pupitre non loin de la porte, je gribouillais des choses dans mon plan de cours. Telle une caricature monstrueuse de mon nouveau professeur de bio. Je rigolais seule dans cette classe lorsque je me sentis si déprimée tout d'un coup... Je blottis ma tête contre mes bras sur le bureau. Quelle journée merdique je commençais !

- Tu croyais vraiment que j’allais te laisser partir si facilement ma jolie ?

Je relevais vite ma tête en criant de surprise, j'étais si surprise que je tombais de ma chaise. Il pouffait un peu après cette réaction. Je me relevais un peu de rose sur mes joues et des poussières contre mes fesses. Tombé sur le fessier s'était disons... Aïe ?

- M-ma jolie ? Mais... qu'est-ce que tu fais i-ici Edean ?

Laelia releva la tête en criant de surprise, tombant même de sa chaise, elle se retrouva sur le cul si j’ose dire. Cette réaction pour le moins excessive m’arracha un petit rire amusée et tandis qu’elle se relevait rougissant un peu pour la forme, je tirais une chaise pour m’assoir face à elle.

-   M-ma jolie ? Mais... qu'est-ce que tu fais i-ici Edean ?
-   Eh bien, je suis avec toi, que veut tu que je fasse d’autre ici ?

Répondis-je avec un petit sourire malicieux, oui elle était jolie et je trouvais bien con ceux qui en doutais, c’était à croire qu’ils n’avaient pas les yeux en face des trous, ses cheveux gris argentés et ses beaux  yeux rouges comme le vin étaient certes étranges, mais ça lui une petit touche d’exotisme plaisante à voir. J’avais crus comprendre qu’elle était très timide, encore plus que moi qui avec les femmes en tout cas, battais déjà des records de gaucheries, pourtant, depuis que je m’étais reconstruit une vie dans cette ville, j’avais petit à petit appris à prendre confiance en moi. Néanmoins, Laelia semblait toute craintive et si elle ne voulait pas se faire bouffer toute crue, ou se retrouver à quatre pattes sous un bureau, elle devrait prendre son courage à deux mains plus d’une fois.

Je fixais intensément ses yeux rouges comme le vin avant de tourner le regard vers le pupitre ou je pouvais voir un cahier grand ouvert avec dans la marge une grossière caricature de notre prof de biologie. Ça m’arracha un petit rire tellement il semblait grossier et empoté sur ce dessein, mais je ne pus m’empêcher de penser que si jamais il découvrait ça, elle se ferait renvoyer à coup sûr. Je regardais un petit coup autour de moi, il n’y avait que nous deux dans cette salle, c’était pour le moi étrange, mais dans ce lycée, il s’en passait des choses étranges…

-   Que faisais-tu à part dessiner notre prof ?

Edean riait de moi lorsque je fus tombé, de quoi être de plus en plus embarrassé. Que j'étais maladroite merde ! Je ne manquais jamais d'attirer l'attention quoiqu'il y ait personne dans cette salle de colle. Lorsque je demandais ce que ce beau garçon faisait ici, il me répondit malicieusement et amusé. Bang, encore un peu d'embrasement dans mon estime. Je me sentais si idiote ! Mais c'est ce qui se passait lorsque je trouvais un homme de mon gout, je disais n'importe quoi et je posais SURTOUT des questions idiotes ! Il me scrutait de son joli regard, une autre touche de rose/rouge sur mes joues. Fallait croire que je n'étais vraiment pas subtile. Je mordillais une de mes lèvres et il retournait son regard vers mon cahier.

- N-ne regarde pas cela !

Mais il était un peu tard, il me l'arrachait en quelque sorte des mains lorsque je le gardais contre ma poitrine. Au moins, il avait trouvé cela rigolo ! Il lâchait un petit rire, j'avais un bon talent en caricature surtout. Bon, pour une fois que j'avais réussi mon coup. Je semblais plus zen et moins crispée que tout à l'heure, mes épaules étaient du coup moins lourdes. Je souriais.

- Que faisais-tu à part dessiner notre prof ?

Attends, j'avais dessiné le prof, mais avant lorsque personne ne me regardait ( enfin, je l'espérais) je passais une main contre ma culotte pour me caresser un peu . Oui je le savais ! J'étais une fille naïve et sage mais quelquefois, je pouvais être une vraie perverse lorsque j'étais en manque. Je lui mentis en quelque sorte pour ne pas lui éveiller quelques soupçons.

- J'ai ... fais des notes !

Les rayons du soleil matinal frappaient de plein fouet les grandes fenêtres, inondant cette petite salle de cours d’une lumière dorée, presque surnaturelle tandis-que je poursuivais mon observation autour de nous. J’avais chaud ici et, sans faire attention à ma camarade en jupette, je me mis à défaire quelques bouton de mon uniforme blanc, dévoilant accessoirement une partie de mon torse imberbe aux muscles fins, mais bien dessiner tout de même. Je soupirais un peu en sentant une douce fraicheur m’effleurer le buste comme une délicate caresse dans la fournaise qu’était devenue la salle.

-   J'ai ... fais des notes !

Je ne répliquai pas tout de suite, il me semblait toute-à-fais normale qu’elle ait mis à profit ce temps de colle pour prendre des notes, arriver en plein milieu d’année devait être difficile car il fallait reprendre tous les cours depuis le début pour ne pas être trop en retard. Je pourrais peut-être l’aider un peu, certes je n’étais pas le plus brillant des élèves du lycée, mais je me défendais plutôt bien avec les encouragements du premier conseil de classe. Je me levais de ma chaise pour lui rendre le cahier que j’avais toujours en main, puis je me tournais vers les immenses fenêtres qui laissaient passer la lumière du jour pour aller les entrebâiller un petit peu plus pour créer un petit courant d’air frais. Que pouvaient donc bien faire un jeune homme et une jeune femme enfermés tous deux dans une petite salle sans surveillance ?

-   Je peux t’aider pour tes notes si tu veux…

Mes yeux se plissaient lorsque les rayons de cette boule de feu éclairaient la salle de classe. Je passais une main vers mes yeux. Dieu que ça piquait ! Je grattais ces yeux aveuglés par le soleil de quoi les soulagés passant mon temps à descendre ma jupe pour que mon sous-vêtement soit la seule chose qui paraisse sous ce bureau. Après tout, Edean aurait pu voir et se nourrir de cette vue imprenable de ce bout de tissus bleue poudre. Lorsque mes yeux furent tout de même assez soulagés, je donnais un regard vers le jeune homme au regard d'Ange qui venait de déboutonner quelques petits boutons de sa chemise blanche telle ses cheveux. Mes joues s'enflammèrent d'un rose qui virait au rouge tomate. C'était si beau ! Enfin, il était si beau. On aurait dit une œuvre d'art fait au crayon de plomb très attentivement et doucement. Edean était le parfait homme avec qui j'aurais aimé donné un câlin. Ou peut-être plus qu'un câlin ! Avec c'est pensé dévergonder je sentis ma culotte s'humidifier. Je détournais le regard de mon nouvel ami qui était maintenant posé au côté de la fenêtre. Il avait déposé mon agenda à mes côtés.

- Je peux t’aider pour tes notes si tu veux…

Yips, là était l'erreur. Je n'avais absolument fait aucune note. Donc, je mentais encore :

- Je les ai déjà finis ... C'est gentil merci !

Je replaçais mes fesses confortablement contre ma chaise. Je préférais tout de même le confort de mon lit ou de mon salon !

Après avoir entrouvert les fenêtres pour faire circuler l’air dans la salle de cours, je restais un petit moment assis sur le rebord, sans rien faire à part sentir l’agréable sensation de fraicheur sur ma peau blanche, les yeux fermés pour faire resurgir mes autres sens.

 J’arrivais presque à être zen, me concentrant sur ma respiration et sur mes sensations tactiles, mais je ne pouvais m’empêcher de culpabiliser d’avoir conduite la belle Laelia en colle, j’avais l’impression d’avoir pour ainsi dire gâché son premier jour. En plus, elle n’avait fait que me répondre, ça aurait dû être moi qui devait être collé pas elle et au lieu de ça on manquait tous deux le cours de Bio.

-   Je les ai déjà finis ... C'est gentil merci !

Me répondit Laelia de sa voix toujours extrêmement gênée et, rouvrant les yeux, je la découvris rouge comme une pastèque, je ne savais pas qu’un être humain pouvait rougir autant. Elle était bien calée sur sa chaise et luttant visiblement pour ne pas me dévorer des yeux, la belle fixait intensément le grand tableau noir face à elle tandis-que, raide comme un playmobil, elle gardait ses jambes serré sous le pupitre pour me les garder invisibles. Après avoir pris une grande inspiration du bon air juste un peu pollué de la ville, je me remis habillement sur pied, avant de m’approcher de la table pour m’assoir à côté d’elle. Je suivis un moment son regard plus que gêner toujours rivé sur le tableau face à elle, ma camarade était perdue dans les méandres de ce tableau si noir qu’il semblait absorber ses yeux presque aussi rouges que ses joues.

-   C’est ma faute, excuse-moi de t’avoir fait envoyer en colle… si je peux faire quoique ce soit.

J’avais vraiment un air de chien battu devant cette fille que je trouvais mignonne comme tout.

Wow ... Je regardais Edean, posé au soleil proche de la fenêtre. Un véritable ange quoi ! Cheveux blancs, chemise blanche, soulier blanc ... Mais je rêvais ou quoi . Mon regard était emprisonné par cette personne assise au rebord de la fenêtre, ses yeux à lui étaient simplement fermés. Clos et surement vide, un regard dans le beurre ! Il semblait bien concentré et il devait bien sentir que je le regardais ! Donc, je détournais le regard vers ce tableau noir, vide, bien propre. Je pensais, je pensais à ma tenue du moment, ma vie, mon cours de Bio avec ce prof ridicule et pervers, à l'ange Gabriel. Ah non, l'ange Edean. Chaque fois que je tentais de faire changer la direction de ma tête vers un autre sujet, ça revenait toujours à lui ! Un instant après, je retournais encore mon regard vers Edean, pour apercevoir qu'il me dévorait littéralement du regard. Je déglutis, m'excusant en pensé retournant de nouveau mon regard. Oh sa y était, il revenait. Faites qu'il n'entende pas mon cœur battre ! Pitié, pitié ! Il était si proche, il s'était installé proche de moi, se tirant une buche -bah vous savez, une chaise ! Lorsque je le regardais de nouveau, il semblait vexé. Oh mais non mon chou ! Fait pas cette tête !

- C’est ma faute, excuse-moi de t’avoir fait envoyer en colle… si je peux faire quoi que ce soit.

- Eh bien ... Euh... je ne sais pas du tout en fait !

Il m'avait totalement pris au dépourvu ! Il était si malin. Un tantinet coincé un peu comme moi. Mon air angélique cachait une pensée très tordue en vérité ! Mais je ne voulais pas qu'il ne le sache, je continuais de sourire. Ce petit sourire en coin si accrocheur !

La pauvre Laelia avait l’air toute décontenancée assise sur sa chaise à me fixer de ses beaux yeux bordeaux qui ressemblaient à deux gouttes de peinture sur sa peau blanche, quoique quand même bien rose aux niveaux des joues. Je me demandais bien à quoi pouvait-elle penser, j’avais bien un don de télépathie, mais je m’en serais voulu d’avoir ainsi violé les penser de la belle, d’autant plus que les esprits humain sont facilement malléable bien plus que ceux des Terranides par exemples. Je m’étais donc déclaré prêt à être son chevalier-servant pour réparer ma faute de lui avoir attiré les foudres du professeur de biologie et d’avoir ainsi gâché son premier jour dans ce lycée qu’elle devait trouver plus ou moins étrange.

-   Eh bien ... Euh... je ne sais pas du tout en fait !

Me dit-elle avant de me sourire, pas un de ces sourires radieux qui montrerais l'intégralité de ses petites dents blanches, mais d’un petit sourire en coin plein de malice qui la rendait encore plus craquante à mes yeux bleus. Je me mis à sourire moi aussi, détournant la tête pour regarder fixement le pupitre devant moi, il était couvert de diverses écritures et hiéroglyphes incompréhensible sauf pour celui qui l’a écrit. Alors que j’observais ses marques gravés dans le bois, j’étais loin de me douter douter que ma camarade assise à côté de moi n’était plus qu’en petite culotte et que sa jupette reposait sous ce bureau juste à quelques centimètres de mes pieds. Assis là à côté de la belle Laelia, qui plus est dans une salle minuscule avec personne pour nous surveiller, mes hormones de mâle étaient en ébullition et si ne tenait qu’à mon côté bestial, ça ferait longtemps que je lui aurais sauté dessus. Je ne savais pas trop quoi dire ni quoi faire et mes joues se mirent à rougir elles aussi tandis-que je regardais de nouveau son beaux visage qui avait toujours ce petit sourire qui allait divinement bien avec le reste et qui me faisait fondre comme une glace au soleil d’été. Baissant les yeux et prenant un air innocent, je tendis une main vers elle pour effleurer son bras du bout de mes doigts fins pour finalement amener ma main son épaule puis jusqu’à ça joue que ma paume caressa délicatement. Prenant appui sur le pupitre, je me penchais vers elle en rapprochant nos visage l’un de l’autre et n’y tenant plus je l’embrassais d’un tendre baiser, me retenant de fourrer ma langue dans la bouche de la belle je me contentais amplement de gouter ses lèvres exquise...

-   Tu veux vraiment que je parte ?

- Tu veux vraiment que je parte ?

Mes yeux lançaient des milliers de points d'interrogation. De quoi parlait-il ? Qu'est-ce que j'avais dit ? Hein, hein, hein ?! Bon, j'allais bientôt le savoir. Lorsque sa main effleura mon bras, je ne peux que rougir. Il est doux, il me réchauffe en me frottant les bras . Ou est-ce une simple illusion ? Non, ce ne l'est pas, il se penche vers moi. Allez la sonnerie, sonne ! Sonne ! Mais non, il reste une bonne heure avant la fin du cours, il se penche, mon cœur bat à tout rompre et pose ses lèvres si douces sur mes lèvres pulpeuses. Le baiser se tient de longue et bonne minute. C'est ... c'est exquis ma foi ! On dirait bien que j'embrasse un ange, un ange parfait au nom d'Edean ... Il s'en va, non, je le rapproche de moi, entamant un autre baiser. Décidée, je vais sur lui, entourant sa taille de mes jambes. Je ne suis pas lourde, donc littéralement, je ne suis pas supposé l'écraser ! Non ? Tout ça est bien romantique ... Bien trop romantique ! Je m'empêche, sans trop le faire vite pour ne pas me faire passer pour un boute-en-train, de faire pénétrer ma langue dans sa bouche. Elle, ma langue, était bien hésitante mais elle allait toucher celle d'Edean, pour entamer un petit combat. Je me recule, rougissante.

- Non ... ne part pas Edean ...