Il comprenait ce qu'elle ressentait, ou du moins, il pensait la comprendre dans le sens où il ne voulait jamais avoir à faire ce qu'elle était en train de faire. Il avait dit et fait des obscénités, mais ça... non, ça, jamais ! Pas de gros mots ! Il fallait pas pousser mémé dans les orties, ou la passer au mixeur (c'est ça le plus dur avec les légumes, mixr le fauteuil roulant...) ! Il l'aida tout de même, c'était bien tout ce qu'il pouvait faire pour elle...
Oui, elle avait protesté pour ce qui concerne l'aide au rangement, mais cela voulait dire la laisser toute seule et la laisser se morfondre, ce qui, en soi, n'aurait pas été galère, bien au contraire, mais procédure d'accompagnement, il y avait vraiment trop de procédures, et il s'étonnait qu'il n'y en ait pas encore une concernant la manière de se torcher les miches après la taupe... enfin bref, voyez tout ce qu'il pensait de la procédure d'intervention de la police.Putain de bordel de procédure du merde à la con !
Elle semblait surprise par sa réaction, elle semblaiut bien voir le problème mais ne semblait pas savoir comment prendre le compliment... il finit par l'expliquer, car apparemment, elle ne captait toujours pas la bienveillance du commentaire, enfin merde, il se faisait chier à) faire un compliment sincère et ça semblait bloquer, chier ! Fy faen comme on disait apparemment !
« Bah chacun son truc, moi j'aime me balader à poil imaginez si chacun en parlait, pourtant, l'essentiel, c'est d'être à l'aise avec soi même et ne pas avoir à en rougir... bon, en même temps à part m'écorcher vif, dur de m'épingler à ma porte... surtout qu'elle est déjà bien branlante ! Et je ne pense pas que vous soyez une pute, sinon, j'aurai sans doute demandé le tarif ! »
Il commença à rire, puis soupira, Gabriel, niveau humour, ça vole bas et tu vas te cracher débile...
« Mieux vaut être la dernière des putes que la première des connes ! »
et continua à l'écouter.... bon, elle était seule et savait pas où aller, bah qu'elle se démerde jusqu'à l'expulsion et après, rebelote ! Mais bon, il n'était pas son père, merde ! Il continua à ranger, okay, elle était dans la merde, mais bon.C'était pas son problème, merde enfin ! Il écoutait, retenait l'important et oubliait le reste, sa vie privé, il s'en tamponnait l'oreille avec une babouche !
Finalement à force de rangements, elle parvint à faire un inventaire assez précis de ce qui lui manquait, en gros que du triuc facile à voler... mais qu'est-ce que le ou la responsable avait contre elle ? C'était une foutrement bonne question... il soupira et finit par rammasser les derniers trucs qui étaient à ses pieds alors qu'elle s'bsentait. Entendant l'eau couler il compris, c'était vrai que le maquillagfe qui datait de la cveille, c'était pas vraiment top...
D'autant que sa beauté naturelle se satisfaisait à elle même quand elle se représenta devant lui, elle portait de beaux bandages bien blancs. Il soupira et la détailla sans se gpener, mais pas non plus trop longuement. Ouais, pas mal du tout. Il se dirigea vers les autres coins de la pièce pour mettre en route une bouilloire qui se mit, lentement à siffler. Ça ferait du bien à tout le monde, même si la perspective de boire un truc chaud ne l'enchantait guère. Il n'y avait qu'une seule certitude : la bière ! Mais à elle, ça lui ferait du bien sans doute !
« Ben, comme je l'ai dit, si je prends tout sur mon dictaphone numérioque, après je dois pouvoir me démerder pour le rédiger et vous viendrez d'ici demain pour signer, c'est tout...franchement, je crois que vous avez besoin de vous remettre un coup, je vous proposerai bien un bon whiskey bien fort, mais j'en ai pas sous la main. Je devrai pas proposer ça, mais une mine, ça soulage bien sur le coup... »
Il sourit et se déplaça, heurtant une petite bourse que la jeune femme avait posé, la renversant sur le sol. Il poussa un juron bien grossier et et commença à ramasser les cailloux, les yeux ronds, les traits dessus étaient moches... il les ramassa avec négligence, les faisant sauter dans main... il était pris dans ses pensées car il venait d'avoir une idée, une idée pour l'aider et alors qu'il la murissait, il lui lança, sans faire vraiment gaffe ce qu'il pensait :
« J'ai ptertre une option pour vous car dès ce soir, impossible de pioncer ici, scène de crime, même si c'est un crime mineur par rapport à un meurtre. Cellule de dégrisement, uyy a toujours une place, sinon, j'ai une chambre d'ami dans ma propre piaule..... Bizarre de garder des cailloux.... c'est pour jouer à la marelle ? »
Oui, propos décousus