Sylvie et Atira firent tendrement l’amour en se réveillant, comme on pouvait l’escompter d’une mère symbiotique et de sa fille. Sylvie savait que Ketake était parti, mais elle vit l’homme revenir. Comatant à moitié, le corps chaud et nu de sa fille contre elle, elle ne songea pas à le gêner, et, en le voyant s’écarter, Sylvie comprit que l’homme était occupé, et avait visiblement des soucis. Elle pouvait sentir en lui un trouble, et se dit qu’il avait du avoir la chance de rencontrer Sarah Kerrigan. La Reine des Lames avait un indéniable talent pour calmer les symbiotes, car elle était, après tout, une Annexienne. De plus, Kerrigan était, à la base, une Tekhane. Ce faisant, elle avait, profondément ancré en elle, des préjugés à l’égard des hommes, des
mâles. Ce fut peu de temps après que Ketake ne se couche qu’Atira entreprit de se réveiller, donnant lieu à une séance de sexe entre les deux femmes, de caresses et de baisers.
Atira se sentait presque dans la peau d’une femme venant de renaître. Elle avait en elle une telle force, une telle vitalité, une telle envie de
croquer le monde à pleines dents. Le symbiote la contrôlait, et elle se transforma sous les caresses de sa mère, le symbiote la recouvrant de cette peau rouge et fraîche, semblable à une sorte de confortable cocon. Sylvie se retira ensuite du lit, et rejoignit le salon principal de ce vaste hôtel.
Lorsque Ketake dut les rejoindre, Sylvie et Atira étaient affalées sur un grand divan, et continuaient à se faire l’amour, Atira sous le corps symbiotique de sa mère, leurs symbiotes se mélangeaient entre eux, des tentacules jaillissant de leurs corps pour se mélanger aux autres, dans une sorte d’union symbolique et sensuelle, tandis que Sylvie pénétrait sa fille avec une verge symbiotique, créée par son symbiote. Sarah Kerrigan était également là, observant cette scène. Koth était dans un coin, mangeant, tandis que des servantes, dans des tenues affriolantes, s’avançaient. Des femmes capturées par Sarah, que ce soit ici, sur Terre, ou à Terra, de la part des touristes s’égarant dans les tunnels longeant la Fourmilière, contournant le blocus militaire. Il y avait aussi des Formiens, et, parfois, quelques soldates tekhanes, dont l’esprit avait été transformé par les attouchements sexuels et mentaux de la Reine des Lames. Elles constituaient les gardes du corps et les prostituées de la redoutable Annexienne.
Sarah était assise sur un fauteuil, jambes croisées, et tourna la tête lorsque Ketake se planta devant elle. Elle délaissa son regard du dos noir et de la croupe de Sylvie, tout en continuant à entendre les soupirs étouffés que sa récente fille poussait. Elle se contorsionnait sous le corps de sa mère, aventurant l’une de ses mains pour presser ses fesses, tirant un peu syr le symbiote, tandis que l’autre pétrissait l’un des seins de Sylvie.
«
Dites, ça urge un peu… Le labo est prêt ? »
Kerrigan l’observa silencieusement, reprenant ses esprits. Il était vrai que l’homme avait demandé la possibilité de bénéficier d’un laboratoire. Elle fit signe de la main à une soldate de venir. La jeune femme, qui répondait au doux nom de
Pénélope, s’avança. C’était encore une adolescente, qui avait perdu sa virginité au contact de la Reine, et avait progressivement décidé de la servir. Elle était une esclave, au même titre que la plupart des autres humaines qui avaient un jour eu la folie de croire qu’ils pouvaient défier impunément la Reine.
«
Je crois que le laboratoire de Mantis devrait vous convenir, mon brave Zero... Pénélope vous y conduira, il se trouve au sous-sol, dans le bunker. »
Ce laboratoire était assez grand, et était surtout utilisé par le «
Beauty And The Beast Corps » pour réparer leurs armures. C’était donc un laboratoire assez robotique, très cybernétique, avec des assistantes virtuelles, des espèces de cyborgs inspirés de modèles tekhans. Concrètement, le laboratoire avait été construit sur une technologie tekhane, avec du matériel défectueux, qui avait été rafistolé par cette petite organisation, notamment par le mystérieux Magicien. Les cyborgs étaient donc jadis des androïdes sexuels. Il y avait aussi une partie magique, et une partie chimiste, qui conviendrait sûrement plus à Zero.
«
Veuillez me suivre, Monsieur » demanda poliment Pénélope.
Elle s’avança ensuite, recevant une claque sur les fesses de la part de Sarah. Le petit cul bien moulé de Pénélope était un véritable régal à voir. Elle quitta le salon, s’engageant dans un couloir, jusqu’à rejoindre un ascenseur. Elle fila à l’intérieur, passant près de deux gardes costauds, des malabars avec des lunettes noires et d’élégants costumes. Elle appuya sur un bouton de l’ascenseur, qui se mit à descendre.
Il conduisait directement au laboratoire.