Krull est mon nom. On me nomme parfois Lion des Steppes.
J'ai vu passer 39 hivers, mais mon corps garde la vaillance du jeune âge.
Certains pensent que je suis plus qu’un homme. Peut être suis-je davantage puisque je ne crains aucun de ceux de ma race.
J'aime copuler avec abondance, exclusivement des femmes et des jeunes filles en fleur. J'ai possédé plus de jeunes vierges que le grand Valmir, et ma semence est très fertile.
Je mesure près de 7 pieds de haut (2m05) pour 115 Kg et mon corps n'est que muscles en raison de mes nombreux combats et de mes courses effrénées dans les steppes. Je peux ainsi courir durant des jours sans me fatiguer.
Je porte les cheveux longs, de couleur noirs, comme mes yeux. Mon regard fait frémir les jeunes filles en fleur qui ressentent sans doute l'énergie sans fin dont je dispose lorsque je décide d'en posséder une. Mon visage porte une cicatrice sur le côté gauche, héritée d'un combat extraordinaire avec l'un des Volnaks (un immense raptor préhistorique) aux griffes acérées des landes dévastées. Mon corps dans son ensemble porte les marques de mes combats et je les arbore avec fierté.
Je suis généralement vêtu d’un simple pagne et de bottes de fourrure afin de garder tout le bénéfice de mon agilité légendaire. Mais lors des importantes batailles, je porte également la large ceinture de roi barbare sur laquelle est représentée une tête de lion. J’ai généralement avec moi un arsenal d’armes diverses destinées à éradiquer tout adversaire, ou toute créature, ainsi qu’un large bouclier.
Je suis un tyran à l’orgueil et à la vanité sans pareilles. Je me considère comme le plus fort car la modestie n’a pas de sens lorsque l’on est le meilleur. Quiconque me manque de respect subira ma colère. Je ne crains aucune créature mortelle, à vrai dire je ne crains rien d'autre que les Dieux, bien que je redoute quelque peu la magie. Rien n'est meilleur pour moi qu'une course effrénée dans les steppes, en direction d'un fort ou d'une créature à attaquer, surtout avec la promesse ensuite des plaisirs de la chair. Malgré que je suis devenu le roi de mon peuple, j’aime la solitude et je laisse souvent les miens pour vivre des aventures qui me rappellent mon jeune âge, avant que je ne devienne roi. Je quitte alors les miens pour goûter au vent frais de la montagne ou me pavaner dans les villes. Je n'aime pas cette protection superflue à mes côtés, mais les barbares sont loyaux et utiles, puissants et serviles face au mâle dominant. Ils me sont utiles pour obtenir parfois ce qu’un mortel seul ne peut accomplir.
Ma vie dans la nature m’a donné un instinct animal que j'aime suivre. Je sens ainsi le danger et j’aime me laisser aller à mes émotions les plus sommaires en abandonnant l'esprit et les réflexions futiles que les hommes font tourner dans leurs têtes. D’ailleurs de façon générale, je n’aime pas passer trop de temps dans la réflexion. C’est une perte de temps. Agis et tu sauras comment agir. Voilà mon crédo.
Je vis l’instant présent en goûtant chaque seconde car on ne sait quand la mort décidera de nous emporter.
J'aime l'acte d'amour. Toutes les créatures femelles m'attirent mais j'aime les conquérir. J'aime lorsque la femelle se refuse à moi pour finalement se soumettre sous mes assauts répétés. Pour moi, une femme se conquiert comme les terres: au travers de la victoire du plus fort.
Je suis originaire d'Atlantis, une île paradisiaque située au sud des landes dévastées spécialisée dans la piraterie et le pillage. Je passe ma première enfance avec ma famille dans la vallée que mon clan occupe, la Vallée du Tigre, mais la vallée est inondée et tous les miens périssent dans la catastrophe. Je suis alors élevé par un autre clan où je me démarquais vite pour ma vaillance. Dès l’âge de 8 ans, aucun enfant ne pouvait me tenir tête et à 12 ans je pouvais rivaliser avec les guerriers adultes. J’attisais la convoitise et je finis par être banni d’Atlantis pour avoir pris la défense d'une femme qui allait être brûlée vive.
Pour ce prétexte, je fût laissé sur les côtes des landes dévastées et abandonné à mon sort alors que je n’avais que 13 ans.
Ces chiens m'y laissèrent désarmé. Mais ma vaillance me permit de survivre et de trouver refuge sur le continent dans les terres sauvages où j’exerçais vite le métier des armes.
Je fût tour à tour mercenaire, pillard, esclave, pirate et voleur. Jusqu’au jour où la grande guerre entre les clans barbares du Nord dans les montagnes éclata. Je participais à la guerre en tant que mercenaire alors car je convoitais la princesse Syphelda dont on disait que nul homme ne pouvait la conquérir. Je me démarquais tant dans les batailles que je devins rapidement chef de clan, puis seigneur de guerre. Enfin, à l’apogée de la grande bataille contre Krok, le père de Syphelda, je pourfendis mes ennemis jusqu’à arriver face à lui et ce n'est qu'après un rude combat que je parvenais finalement à le décapiter.
Une fois la guerre gagnée, je pris la place de Roi et j’avais unifié les clans barbares du Nord pour la première fois depuis des siècles. Je pris possession de Syphelda comme trophée de guerre. Je l’aimais mais elle me trouvait trop rude. Elle aimait les contes de poètes et de penseurs. Je la pris par la force à de nombreuses reprises tant et si bien que je finis par croire qu’elle aimait se débattre entre mes bras. Un jour que je l’avais prise pour la centième fois au moins, elle se lova dans mes bras et je compris qu’elle était mienne.
Conquérir Syphelda fût l’une de mes plus rudes batailles, j’avais alors 33 ans. Je me ramolissais alors, ignorant les prétextes à la bataille et préférant passer le plus clair de mon temps à profiter de mon statut de Roi pour ne rien faire mis à part la fête, et baiser ma reine.
Je devins un tyran, qui imposait ses moindres caprices à tous, y compris à Syphelda. J’invitais dans notre couche de jeunes vierges à mon gré si tant et si bien qu’elle finit par se laisser dépérir et que la maladie l’acheva. J’en fût très peiné et décidais de repartir en guerre pour étendre mon territoire afin d’oublier dans le sang de verser des larmes.
Après ces années, je compris que ce qui me manquait le plus était de revivre des aventures telles celles de ma jeunesse. J’avais tout conquis trop vite et trop aisément, tel était mon crime. Je pris une troupe de mes meilleurs guerriers et décidait de parcourir les terres afin de tout connaître du monde...
Autres:
Pouvoirs de Kull : Maître d'armes épée, hache, massues. Force impressionnante, sens hyper développés, instinct animal