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Un vagabond arrive à Sylvandell [PV Alice]

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Izanami

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Un vagabond arrive à Sylvandell [PV Alice]

samedi 29 décembre 2012, 16:33:43

-Quel temps... Jamais vu ça...

Le soldat grommela et s'empressa d'allumer sa cigarette. Cela faisait deux jours qu'il pleuvait sans discontinuer et le temps ne semblait pas vouloir s'améliorer. Sylvandell subissait alors les pires averses jamais répertoriées. Une une ambiance étrange, presque malsaine régnait alors dans le centre ville. Une brume assez épaisse avait envahie les rues du Royaume, et les fenêtres illuminées des habitations luisaient dans la nuit noire. Seul un bruit étrange et irrégulier vint briser ce silence. Et c'est ce bruit qui affola le soldat. Il faut dire qu'en de telles circonstances, une attaque ennemie était plus que probable.

- Qui va là ! Oh répondez bon sang !

Mais c'était simplement un cheval qui sortait de la brume, menaçant. Sur son dos, un vagabond, vêtu d'une cape rapiécé et dont la tête couverte par une capuche gardait caché son visage... Un certain charisme émanait de lui, des volutes de fumée s'échappait de sa bouche, et on pouvait entendre les râles réguliers de sa respiration. Le garde se rassura et ouvrit les portes de la ville au visiteur.

- Sylvandell vous ouvre ses portes ! Et que les dieux vous protègent.

Le vagabond laissa échapper un rire amusé. Les dieux ne le protégeait plus depuis longtemps...

Une fois dans le centre ville, le vagabond dénicha une taverne. La taverne du cheval macabre. Quel nom étrange... Notre héros pouvait entendre l'agitation qui y régnait à l'intérieur. Il s'empressa d'y entrer, et alla s'asseoir à une table. Les clients du cheval macabre était visiblement composés de mâles assez imposants. Il pourraient réduire n'importe qui en pâtée d'un seul coup de poing, mais pas lui. Pas le vagabond . Et il le savait. Même si certains d'entre eux semblaient plus intelligent que d'autres (la vue de leur torse musclé était très alléchante pour le vagabond. Ce serait sans doute excitant de passer une nuit avec l'un d'eux)‚ ils restaient tous plus menaçants les uns que les autres. Mais l'entrée en scène du vagabond fut apparemment bluffante et toutes les brutes épaisses de la salle retournèrent à leur occupations. Il faisait relativement chaud dans la salle. Le vagabond déboutonna un à un les boutons de sa cape. Libérés de leur emprise, ses seins effectuèrent une rotation ample et gracieuse, le tout dans un vaste mouvement circulaire. Il retira son capuchon et dévoila son visage. Dans la salle, tout le monde se tut. Tout le monde avait le regard plongé sur Izanami (ou sur ses seins je sais plus). Les conversations reprirent lentement. Au bout de deux minutes‚ un grand barraqué vint s'asseoir devant elle. Peut-être les courbes généreuse d‘Izanami l'ont-il trop dérangé.

-alors poulette... on se balade toute seule ?

Izanami toisa son interlocuteur avant de laisser échapper un petit rire.

-Je te conseille vivement de ne pas continuer sur ce registre là. Si tu cherche à me violer, c'est raté

Visiblement‚ ce gars là n'était pas habitué à ce qu'on lui parle comme ça. Et il aime sans doute avoir sa protection rapprochée. 5 de ses amis ( plus impressionnants que lui ) s'étaient déjà mis en place autour de la table d' Izanami. Il tentaient visiblement de l'intimider. Le gars pris une profonde inspiration (et releva son regard de la poitrine d'Izanami) et rétorqua:

-Allons régler ce petit différent devant la taverne.

-Tu es sûr ? elle esquissa un sourire amusé. Parce que toi et tes potes, vous allez vous faire laminer.

-Je suis avec mon frère. On est cinque en tout.

Izanami les observa du coin de l'oeil.

-Tu l'auras voulu...

Et ils sortirent tous les six de la taverne. Izanami aurait aimé en finir autrement, mais ils la cherchaient visiblement et elle allait leur montrer de quel bois elle se chauffe. Une fois devant la taverne, le gars s'empressa d'ajouter:

- On est cinque ma poule. Cinque contre toi.

Izanami rétorqua:

-Non trois contre moi. Une fois que j'aurais éliminé le chef, toi en l'occurrence, les deux derniers se tireront avant de faire dans leur froc. Donc je me bat contre tr...

Mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que le chef se précipita vers elle. Izanami se baissa et esquiva le poing du gars qui lui était destiné et répliqua en lui assénant un puissant Coup dans le ventre. L'ennemi se retrouva allongé par terre, pleurant de douleur. Et tandis que deux de ses potes s'enfuirent en courant (elle avait vu juste), la garde royale déboula. Izanami tenta de s'expliquer‚ en vain. Elle fut donc enfermée dans une cellule sombre et humide.
« Modifié: samedi 29 décembre 2012, 16:44:37 par Izanami »

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Humain(e)

Re : Un vagabond arrive à Sylvandell [PV Alice]

Réponse 1 dimanche 30 décembre 2012, 01:00:41


Tidor

Le temps de merde qui s’abattait sur Sylvandell contraignait Tidor à devoir rester dans l’un des bourgs des plaines. Le Commandeur se trouvait depuis une journée à Motte-la-Vallée, une bourgade comprenant un peu moins d’un millier d’âmes, ce qui en faisait l’une des plus grandes villes de ce petit royaume montagnard. Motte-la-Vallée disposait d’une petite fortification en bois entourant cette ville, plantée au pied de la capitale de Sylvandell. En raison des conditions climatiques, l’accès à la ville était restreint, réservé uniquement aux marchandises. On ne pouvait passer que par l’énorme monte-charge qui permettait d’accéder à la capitale de la ville. Tidor était donc coincé à Motte-la-Vallée, sans pouvoir rejoindre le château, et en profitait pour boire, jouer, et forniquer avec quelques paysannes dans des grandes humides où l’eau suintait entre les planches de bois. Ce n’était pas le pied, mais c’était toujours mieux que rien.

Tidor revenait d’une longue mission, qui lui avait pris plusieurs mois, et l’avait amené dans la redoutable jungle de Zerrikania, l’un des coins les plus dangereux du monde, avec des abominations qu’on ne trouvait nulle part ailleurs Il avait du s’y rendre pour accomplir une difficile quête, consistant à mettre la main sur différents ingrédients, afin de permettre à une guilde d’alchimistes ashnardiens de pouvoir fabriquer de nouveaux élixirs et potions nécessaires pour les équipements militaires. La prime était conséquente, Tidor y avait participé. Archer hors pair, le Commandeur était parti pour Zerrikania, et en était revenu fatigué. A bout de nerfs, même.

*Tout ça pour me taper une saloperie de putain d’averse à la con...*

On entendait parfois l’orage éclater en haut. Ce soir, il se tenait à l’une des plus grandes auberges de la ville, alternant entre concours de boissons entre ivrognes, pugilats dans le coin, et pokers. Il venait justement de rétamer un pugiliste, l’envoyant s’écraser contre le mur, lorsqu’il vit une belle jeune femme, une étrangère, se faire interpeller par cinq hommes. Il reconnut Marc et Benoît, deux garçons de ferme qui avaient voulu être ses écuyers, oubliant, en ce sens, qu’un Commandeur n’avait pas d’écuyers. Tidor fronça les sourcils, et s’approcha de la porte de sortie de l’auberge. Ces types n’étaient pas vraiment de mauvais bougres, mais l’alcool leur faisait vite tourner la tête. Ils ne savaient pas se contrôler, et Tidor, bien qu’il soit un guerrier, était aussi un Commandeur. A Sylvandell, un Commandeur avait des attributions judiciaires, pouvant rendre immédiatement justice quand il constatait, de ses yeux, une infraction. C’était presque un pouvoir discrétionnaire, qui confirmait toute l’importance que la Commanderie Noire avait à Sylvandell.

Tidor entendit des bruits de combats, mais, en sortant, il ne s’attendait clairement pas à cette scène. Marc était au sol, gémissant de douleur, allongé dans la boue, et deux de ses potes s’étaient cassés à toute allure. Il vit Benoît se ruer vers la femme, qui l’assomma également. Restant dans son coin, l’archer observa la scène, bras croisés, sous la porche.

*Elle est douée, cette fille...*

Pour assommer quelqu’un comme Marc, une force de la nature qui abattait des arbres chez lui avec une énorme hache, il fallait avoir une sacrée force de combat. Malheureusement pour la jeune femme, une patrouille, qui passait à proximité, arrêta les pugilistes. Les rixes n’étaient pas autorisés, et Tidor n’intervint pas. Il pleuvait, et il ne voulait pas se faire tremper. L’archer retourna dans l’auberge, monta dans sa chambre, et enfila une capuche. Les pugilistes, dont la jeune femme, allaient être conduites dans les cachots exiguës de Motte-la-Vallée, dans une grotte. En tant que Commandeur, Tidor avait aussi le pouvoir de recruter des individus potentiels au sein de la Commanderie Noire. Et, de ce qu’il avait vu, cette femme avait l’air d’avoir un bon potentiel.

Enfilant un manteau noirâtre avec une capuche, Tidor sortit dans la pluie battante, et rejoignit les cachots, avançant le long des rues silencieuses et boueuses. Avec les éclairs, Motte-la-Vallée ressemblait à une ville maudite, et la campagne de Sylvandell, si paisible, donnait l’impression d’être le décor d’un conte d’horreur, hanté par les vampires, les goules, et les garkains. Tidor rejoignit les cachots, près de la caserne de Motte-la-Vallée. Des feux brûlaient le long de petites tours en bois à l’entrée d’une grande caverne plantée au pied de la montagne. En hauteur, on pouvait apercevoir quelques-unes des lumières de la partie basse de Sylvandell. Tidor entra dans la caserne, n’ayant aucune difficulté à passer.

« Que désirez-vous, Monseigneur ? demanda l’officier responsable de la prison.
 -  Une patrouille a arrêté des pugilistes se battant devant l’auberge il y a quelques minutes.
 -  C’est exact.
 -  Où sont-ils ?
 -  Dans la salle commune. Ils seront libérés demain, Monseigneur, comme en dispose la...
 -  J’aimerais parler à l’un d’entre eux. Conduisez-moi là-bas.
 -  B-Bien, Monseigneur... répliqua l’homme, un peu surpris par cette remarque. Veuillez me suivre. »

L’officier s’avança dans un couloir sombre. Il y avait peu de cellules ici, les cachots se situant surtout dans la capitale de Sylvandell. On n’enfermait dans des cachots que les prisonniers coupables de petites infractions, comme une rixe sur la voie publique. L’officier s’approcha de la salle commune. Il y avait surtout des saoulards, des fous, des geignards, qui passaient une nuit pour dégriser. Tidor repéra rapidement la femme qu’il recherchait, aisément reconnaissable. Si elle était aussi forte que belle, elle pourrait être très intéressante.

« Cette femme-là. Libérez-là. »

L’officier acquiesça. Deux gardes entrèrent dans la cellule, et Tidor s’avança entre eux. Il était trempé, ses bottes étaient maculées de boue, et il s’avança vers la femme, avant de retirer sa capuche.

« Je m’appelle Tidor. Je suis un Commandeur au service de Sylvandell, et du Roi Tywill Korvander. J’ai vu la manière dont vous avez mis une raclée à ces jeunes impertinents dehors. »

Marc était là, mais il était allongé sur le sol, se tenant l’estomac, toujours perclus de douleur. Tidor ne lui accorda qu’un bref regard, avant de regarder la femme.

« J’aimerais m’entretenir avec vous, si vous n’y voyez aucun inconvénient. Ne vous inquiétez pas, vous n’avez aucune raison d’avoir peur... Je trouve, à vrai dire, que vous avez un coup de poing plutôt puissant, et j’aimerais me renseigner sur vous. »

Inutile de trop en dire d’emblée. Avant de savoir si elle pouvait rejoindre la Commanderie, il fallait d’abord se renseigner sur elle. Tidor voulait juste pouvoir parler avec elle. Il ne comptait pas discuter dans les cellules, mais, si elle était d’accord, il pourrait sans problème rejoindre le manoir du baron en charge de la baronnie de Motte-la-Vallée. L’endroit serait nettement plus agréable que cette cellule humide et sombre.

Izanami

Créature

Re : Un vagabond arrive à Sylvandell [PV Alice]

Réponse 2 dimanche 30 décembre 2012, 19:02:35

Allongée sur le banc de la salle commune, Izanami réflechissait. Elle savait qu'elle allait bientôt être libérée, que c'était juste une question de temps.
Ploc... Ploc...
Que serait une prison digne de ce nom sans l'éternelle goutte d'eau et son ploc ploc contre la roche ? Elle observait à travers les barreaux de sa cellule le ciel chargé de nuages et le soleil qui se levait lentement sur la vallée.
Il ya avait à coté d'elle un jeune garçon, 14 ans environ. Il  dit avoir volé une pomme, et que sa mère devrait ariver pour le récupérer. Sur le banc d'en face se tenait un homme, complétement replié sur lui même, et qui semblait térrorisé par les gens qui l'entouraient.  Il se balançait de gauche à droite et répétait obstinément la même phrase, sur un ton monocorde et ponctuation: "Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. " Le bougre était fou.
Quand à celui qui avait tenté de l'agresser, il était simplement allongé à ses pieds. Izanami le regarda d'un air assez satisfait: Lui qui vomissait ses tripes, qui chouinait et qui semblait avoir compis la leçon avait visiblement très mal au ventre.
Et c'était le cas: Izanami ne s'était pas retenue. Un ulcère à l'estomac lui fera le plus grand bien.
Il pateaugait dans son vomi,  et Izanami entendit des pas venant du couloir.

Deux hommes se postèrent devant la salle commune: l'officier responsable de la prison (Izanami avait retenu son visage) et un autre, qu'elle ne connaissait pas. Il portait une cape avait dissimulé son visage sous une capuche. Il balança alors un ordre à l'officier.

"Cette femme-là. Libérez-là. "

L'officier s'executa, puis deux gardes surgirent de nulle part.
L'officier s'avança vers Izanami et retira sa capuche, dévoilant ainsi un visage à l'allure paternelle, au menton carré, et semblait impitoyable, malgré une petite lueur dans les yeux qui semblait diire le contraire.

"Je m’appelle Tidor. Je suis un Commandeur au service de Sylvandell, et du Roi Tywill Korvander. J’ai vu la manière dont vous avez mis une raclée à ces jeunes impertinents dehors. »"


« J’aimerais m’entretenir avec vous, si vous n’y voyez aucun inconvénient. Ne vous inquiétez pas, vous n’avez aucune raison d’avoir peur... Je trouve, à vrai dire, que vous avez un coup de poing plutôt puissant, et j’aimerais me renseigner sur vous. »


Izanami acquiesça.

-"Très bien. Je vous suis reconnaissant de m'avaoir libérée. Mais je propose qu'on aille discuter ailleurs, je ne tient pas à dévoiler ma longue vie devant tout ces gens...

Sur ce, Izanami se leva.
Elle repoussa du pied la vermine allongée à terre et sortit de la salle commune.
« Modifié: dimanche 30 décembre 2012, 19:08:21 par Izanami »

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Un vagabond arrive à Sylvandell [PV Alice]

Réponse 3 mardi 01 janvier 2013, 20:56:52

Tidor n’avait pas une tête d’ange. Il avait plutôt une vilaine gueule, comme si, en le crachant de son ventre, sa mère avait loupé son visage. Et la barbe naissante qu’il sentait sur son menton, héritage de sa longue quête jusqu’à Zerrikania, et de la perte de son rasoir, lui donnait l’allure d’un poivrot. Il le savait, et ne s’en formalisait pas. Ce n’était pas franchement un tombeur, à moins d’apprécier les gueules cassées. La belle femme accepta toutefois son invitation. Le Commandeur put alors remarquer qu’elle avait une très belle chevelure rose. Elle lui demanda d’aller converser ailleurs, ce qui ne le dérangeait pas du tout. La prison n’était pas vraiment un endroit pour tenir une conversation.

« Suivez-moi » lâcha-t-il simplement.

Le duo sortit de la prison. Tidor récupéra un manteau qu’il offrit à la femme. Dehors, il continuait à pleuvoir. La pluie s’abattrait encore probablement sur toute une partie de la nuit. On disait que la pluie cesserait demain matin. Tidor l’espérait. Cette saloperie de flotte avait le potentiel de démoraliser tout un régiment.

« Nous allons aller à l’auberge chercher mon cheval, la prévint-il. Le manoir du baron est un lieu idéal, mais il est hors de la ville. »

Tidor sortit ensuite sous la tempête. La pluie tombait fort, et il s’avança rapidement. Sylvandell étant un royaume montagnard et très rural, les rues n’étaient pas dallées à Motte-la-Vallée. Il fallait monter à la capitale pour y avoir droit, ce qui, concrètement, signifiait qu’on pataugeait dans la boue. Une raison de plus de vouloir disposer d’Épervier, son cheval. Rejoindre l’auberge prit environ cinq ou six minutes. C’était le seul bâtiment éclairé dans le secteur. Sous cette pluie battante, les gens se couchaient tôt, espérant que l’orage qui s’battait ne détruirait pas leurs chaumières. Tidor longea l’auberge, et entra dans l’écurie. L’eau suintait entre les planches en bois, s‘égouttant sur le sol, au milieu du crottin de cheval, de la terre, et de la paille. Il faisait un froid infernal, qui faisait regretter à Tidor la chaleur tropicale de Zerrikania. L’homme s’avança vers son cheval, le moins agité du lot. Épervier était un cheval de guerre, qui avait connu la violence des champs de bataille, les explosions et le sang. Ce n’était pas un petit orage qui allait l’inquiéter. Tidor ouvrit la porte de son box, et souleva la lourde selle, à côté. Il l’enfila sur le cheval, puis grimpa dessus.

La guerrière le rejoignit, et il s’élança, sortant de l’écurie, avant de s’élancer sous la pluie battante. Il trouva assez facilement la sortie, et devait froncer les sourcils pour essayer d’y voir quoi que ce soit. Heureusement, l’archer avait une excellente vision. Épervier sortit de Motte-la-Vallée en galopant rapidement. Tidor s’enfonça dans un sentier serpentant dans la forêt, filant au milieu d’arbres noirâtres et hostiles, froids et agressifs. Épervier galopait rapidement, et finit par s’arrêter sur une cour faite de graviers, devant une belle maison. L’appeler « manoir » était sans doute un peu exagéré. Il n’y avait pas de grands jardins, et une maison à trois étages se dessinait devant eux. Tidor s’avança lentement, et la porte à double battant ne tarda pas à s’ouvrir, libérant plusieurs pages affolés, qui coururent rapidement vers eux. Tidor descendit de son cheval.

« Qui êtes-vous ?! hurla l’un des pages.
 -  Un Commandeur ! Mets ce brave cheval aux écuries, fils, et ne te pose pas de questions ! »

Ils devaient hurler, car le vent sifflait fort, pliant les arbres, les agitant dans tous les sens. Tidor s’avança rapidement vers le manoir, grimpa les quelques petites marches du perron, et pénétra dans un agréable salon. Une chaleur bien réconfortante l’accueillit, alors qu’il se séparait de son manteau. Un autre serviteur le récupéra rapidement. Un agréable feu crépitait dans l’âtre d’une cheminée, et les portes se refermèrent rapidement.

« Diantre ! Cette tempête n’en finira-t-elle donc jamais ?! » s’exaspéra une voix.

Un homme ne tarda pas à approcher. Tidor le reconnut : le baron de Motte-la-Vallée. Un léger embonpoint montrait le fait que ce guerrier était au repos depuis un peu trop longtemps. Il fumait une pipe.

« Tidor ! s’exclama-t-il. Vous êtes donc enfin revenus de Zerrikania ?
 -  Vous êtes perspicace...
 -  Quelle joie de me rendre visite ! Même si, pour être honnête, je ne me... Oh, mais qu’est-ce là donc ?! »

Le baron venait de remarquer la femme qui accompagnait Tidor, et se désintéressa immédiatement du Commandeur. Il se rapprocha d’elle, et lui fit un élégant baisemains, avant de se présenter :

« Je suis le baron Patrick d’Eulxave, responsable de la baronnie de Motte-la-Vallée. »

Une autre manière de dire qu’il était un vulgaire plouc.

« Je suis sincèrement ravi et très enchanté d’accueillir en ma modeste demeure une personne telle que vous, brave dame. »

Izanami

Créature

Re : Un vagabond arrive à Sylvandell [PV Alice]

Réponse 4 mercredi 02 janvier 2013, 13:12:17

Izanami sortit de la salle commune de la prison,

-"Suivez-moi " lacha Tidor.

Izanami fut un peu étonnée de voir un humain lui balançer des ordres comme ça. Elle n'avait pas vraiment l'habitude qu'on la traite ainsi, mais vu la situation ou elle s'était fourrée, elle pensa qu'il fallait mieux obtempérer. Tidor semblait détenir un grade assez important, et en voyant la réaction de l'officier de la prison face à lui, Izanami compris qu'il falait mieux lui obéir. Ils sortirent tous les deux de la prison, Tidor attrappant un manteau qu'il offrit à la guerrière.
Il pleuvait sans discontinuer. Les rues était sales, et la boue qui emplissait les rigoles ne faisait qu'aggraver l'état pitoyable de la ville. Et le froid terrible n'arrangeait pas les choses.

« Nous allons aller à l’auberge chercher mon cheval, informa Tidor. Le manoir du baron est un lieu idéal, mais il est hors de la ville. »

Izanami acquiesca. Elle se demandait toujours ce que Tidor avait de si important à lui dire. Son coup de poing l'avait impressionné. Peut-être voulait t-il la recruter comme Mercenaire ? Izanami ne dirait pas non, surtout pour une prime interessante...
Au bout de six minutes environ, ils arrivèrent à une auberge. Le cheval de Tidor y était entreposé, et vu que le manoir du baron se trouvait à l'exterieur de la ville, le rejoindre à cheval serait assez pratique...
Une fois dans l'auberge, Tidor attela son cheval. Il posa la lourde selle sur le dos de l'animal et grimpa dessus. Izanami le rejoignit. Le cheval se cambra, hennit, et Tidor s'élança sous la pluie battante. Avec la vitesse, la pluie fouettait furieusement le visage d'Izanami. On ny voyait absolument rien, mais le cavalier semblait avoir une bonne vue. Izanami se cramponnait à lui, se serrant contre son dos.
Le cheval sortait du centre ville, pour s'enfonçer dans une forêt noire. Avec la vitesse, les arbres semblaient vouloir se refermer sur eux et les emprisonner à jamais. Ils arrivèrent alors devant une petite cour faite de gravier. Un bâtiment à trois étages se tenait devant eux. Tidor descendit de sa monture, et des pages affolés s'avancèrent vers lui.

Qui êtes-vous ?! hurla l’un d'eux.
 -  Un Commandeur ! Mets ce brave cheval aux écuries, fils, et ne te pose pas de questions ! »

Izanami les entendait à peine. Mais il semblaient hurler à pleins poumons. Le vent couvrait sacrément bien leurs voix.
Et ils pénétrèrent dans le manoir. Le feu d'une cheminée, une chaleur réconfortante, un fauteuil, et une grande bibliothèque. Tout un cliché...
Puis les portes se refermèrent. On entendait vaguement l'orage, et des éclairs éclairèrent le temps d'une demi seconde la vaste pièce: Un homme se tenait, et les observaient.

« Diantre ! Cette tempête n’en finira-t-elle donc jamais ?! »

C'était sûrement le baron de motte la vallée. Il fumait une pipe. C'était apparemment un ancien guerrier, maintenant bedonnant. Un immense tableau au dessus de la cheminée le représentait lui, plus jeune, en armure, et incroyablement séduisant.
"Mais maintenant, pensa Izanami, il était devenu méconnaissable. Répugnant même."

« Tidor ! s’exclama-t-il. Vous êtes donc enfin revenus de Zerrikania ?
-  Vous êtes perspicace...
-  Quelle joie de me rendre visite ! Même si, pour être honnête, je ne me... Oh, mais qu’est-ce là donc ?

Et le baron se désinteréssa immédiatement de Tidor pour se diriger vers Izanami.

"Je suis le baron Patrick d’Eulxave, responsable de la baronnie de Motte-la-Vallée. Je suis sincèrement ravi et très enchanté d’accueillir en ma modeste demeure une personne telle que vous, brave dame. »

Encore un con. Qui tentait de séduire Izanami. La guerrière le regarda dans le blanc des yeux.

-Enchantée. (elle avait dit ça d'un ton monocorde et complétement désintéréssé) Je m'apelle Izanami.

Un tic parcouru le visage du baron.

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Un vagabond arrive à Sylvandell [PV Alice]

Réponse 5 mercredi 02 janvier 2013, 14:48:01

Tidor resta dans son coin, se retenant de sourire. Izanami était complètement insensible au charme du baron. Ce dernier sembla le réaliser, mais ne s’en formalisa pas. Le Commandeur lui demanda alors un coin pour discuter avec la femme, ainsi que des chocolats chauds.

« Bien sûr. Suivez-moi. »

Patrick s’avança dans le salon. Il y avait, autour de la cheminée, de confortables fauteuils rouges, des tables basses. Il demanda à un page d’aller chercher des chocolats, et Tidor le pria de les laisser seuls. Une petite moue contrariée traversa le visage du baron, mais il s’éloigna, sachant qu’il n’était pas recommandé de se mettre à dos les Commandeurs. Seul avec Izanami, Tidor commença par approcher ses mains des flammes de la cheminée, se les réchauffant. Il était trempé, et l’eau s’égouttait de son menton, par petites gouttes. Il se frictionna lentement les mains, avant de se retourner vers la belle femme.

« Nous n’avons pas trop eu le temps de converser, vous et moi. Je vais donc vous expliquer qui je suis, et pourquoi j’ai été vous délivrer de ce cloaque puant dans lequel vous croupissiez pour la nuit. »

Tidor s’assit sur l’un des confortables fauteuils, et commença à parler. Les flammes qui crépitaient accroissaient la beauté de cette femme. Elle était vraiment très attirante à regarder, et le Commandeur était convaincu qu’elle ferait une bonne recrue.

« Comme vous ne devez pas l’ignorer, vous êtes à Sylvandell, et je fais partie d’un ordre militaire, une espèce de guilde, la Commanderie Noire. Au sein de Sylvandell, les Commandeurs sont des guerriers aguerris, dont l’origine sociale est sans réelle importante. Faire partie de la Commanderie est un privilège qui confère de nombreux avantages. »

Tidor se lança dans une courte et succincte présentation de la Commanderie. A Sylvandell, les Commandeurs étaient des espèces de seigneurs guerriers, qui avaient des pouvoirs judiciaires, et surtout des fonctions militaires. Ils pouvaient siéger à la table du Roi, et n’avaient qu’une seule véritable obligation : être là quand le Roi convoque le ban. Les Commandeurs étaient avant tout des guerriers, et, en temps de paix, ils étaient des mercenaires qui devaient s’entraîner, en effectuant des primes, des missions. Sylvandell était un royaume guerrier, qui, étant affilié à Ashnard, recevait en chaque début de semaine quantité de contrats et de primes, qui étaient affichés au sein des quartiers de la Commanderie, se trouvant dans la ville haute.

« Ce sont des contrats difficiles, généralement. Celui que je viens de faire, par exemple, m’a amené à faire partie d’une expédition dans l’un des endroits les plus dangereux de la planète : Zerrikania, un État sauvage connu pour sa grande jungle hostile. »

De cette manière, les Commandeurs s’assuraient d’être autonomes, et de ne jamais perdre leur niveau. Il lui expliqua également qu’un Commandeur bénéficiait d’un équipement de pointe : une armure faite à partir d’écailles de dragons, et des armes particulièrement tranchantes, faites avec l’un des aciers les plus tranchants et les plus légers du monde : le verredragon.

« Pour rentrer dans notre ordre, il faut y être invité par un Commandeur, précisa-t-il. Je vous ai vu vous battre, et je me tente à vous proposer une telle invitation. Par conséquent, je voulais discuter avec vous, afin d’en savoir plus sur votre présence ici, et sur vos motivations. Vous êtes une guerrière, ça se sent. »

Il désirait notamment savoir si Izanami appartenait à une guilde. Dans ce cas, il y avait toujours un problème, car Sylvandell devait verser des frais de rupture pour permettre à la recrue de rentrer au sein de la Commanderie. Tidor, pour le moment, se contentait de brosser le terrain, d’en savoir un peu plus sur cette femme. Entre-temps, les pages leur apportèrent des tasses comprenant un chocolat chaud. Le plaisir secret de l’archer.

Izanami

Créature

Re : Un vagabond arrive à Sylvandell [PV Alice]

Réponse 6 jeudi 03 janvier 2013, 19:24:00

L'expression du baron changea immédiatement. Il semblait avoir raté son coup, et son visage affichait une moue étrange, presque effrayante. Le commandeur demanda une boîte de chocolats et une pièce tranquille pour discuter avec la guerrière.

« Bien sûr. Suivez-moi. »

Le baron se leva, sans détacher son regard d'Izanami. C'était un regard froid et inexpressif. Il semblait se comporter comme un prédateur tournant autour de sa proie.
Il leur montra le salon, la cheminée, les fauteuil. Puis, il s'éclipsa, laissant le commandeur et la guerrière seuls à seuls. Il semblait contrarié de ne pouvoir leur tenir compagnie, et surtout de ne pouvoir rester auprès d'Izanami.
Une fois le baron parti, Tidor tourna la tête vers elle. Il continuait de se frictionner les mains, et tentait de se réchauffer.

« Nous n’avons pas trop eu le temps de converser, vous et moi. Je vais donc vous expliquer qui je suis, et pourquoi j’ai été vous délivrer de ce cloaque puant dans lequel vous croupissiez pour la nuit. »

Tidor s'assit sur un des fauteuils et commença a parler. Izanami allait enfin savoir qui était véritablement l'homme, et surtout pourquoi il avait choisi de la faire sortir de prison. Les flammes crépitaient dans la cheminée, et leur lueur jouaient sur les formes d'Izanami.

« Comme vous ne devez pas l’ignorer, vous êtes à Sylvandell, et je fais partie d’un ordre militaire, une espèce de guilde, la Commanderie Noire. Au sein de Sylvandell, les Commandeurs sont des guerriers aguerris, dont l’origine sociale est sans réelle importante. Faire partie de la Commanderie est un privilège qui confère de nombreux avantages. »

Qu'est ce que Tidor voulait dire par là ? est-ce qu'il chercherait à recruter Izanami au sein de la commanderie noire ? Si c'était le cas, ce serait très interressant. C'était sa soif de vangeance qui avait poussé Izanami à malmener Marc. Toute sa vie, Izanami s'était battue contre le mal sous toutes ses formes. Et c'était ça que Tidor semblait avoir remarqué. Par contre, Izanami n'avait nulle part ou aller, mais le fait d'être toujours en vadrouille ne l'importait guère. Si elle rejoignait cette Commanderie noire, elle serait forcé de vivre à Sylvandell. En revanche, une fois intégrée au sein de la commanderie, elle pourrait aspirer à ce qu'elle à toujours désiré en ce monde: protéger les faibles et les innocents.
Tidor lui expliqua en quoi consistait la vie au sein de la commanderie noire. Il arrivait parfois, en temps de paix, de traquer des bandits ou d'effectuer des missions...
La qualité de vie d'un membre de la Commanderie Noire semblait proportionnelle a son travail fourni. D'une manière ou d'une autre, cela réjouissait Izanami. Elle avait toujours vécue avec l'argent amassée grâce aux primes qu'elle effectuait. Izanami était en fait reconnue comme Mercenaire, surtout hors des bordures de Sylvandell.
Et surtout, Izanami s'était vraiment attachée au Royaume Sylvandin: garantir sa sécurité serait sans doute devenu un de ses passe temps favoris. Et ça le deviendra sans doute si Tidor refuse de lui acorder une place dans la commanderie.

« Ce sont des contrats difficiles, généralement. Celui que je viens de faire, par exemple, m’a amené à faire partie d’une expédition dans l’un des endroits les plus dangereux de la planète : Zerrikania, un État sauvage connu pour sa grande jungle hostile. »

La difficulté des missions n'effrayait pas Izanami. Elle était immortelle, Et avait déjà exploré une grande partie du globe. Elle avait abbatu des monstres divins et séjourné dans des contrées très hostiles.

« Pour rentrer dans notre ordre, il faut y être invité par un Commandeur. Je vous ai vu vous battre, et je me tente à vous proposer une telle invitation. Par conséquent, je voulais discuter avec vous, afin d’en savoir plus sur votre présence ici, et sur vos motivations. Vous êtes une guerrière, ça se sent. »

Izanami esquissa un sourire amusé. Elle avait vu juste. Par contre, ce qui l'amusait moins, c'était de constater qu'elle allait devoir convaincre Tidor d'entrer dans la commanderie. Mais au fond, il n'y avait aucune difficulté. Ce qui était en revanche plus plus difficile, s'était de s'imaginer Commandeur.
Elle prit donc (enfin !) la parole:

- Nous n'avons effectivement pas vraiment eu l'occasion de converser mais...  Izanami marqua une courte pauseCe poste de commandeur m'interessse beaucoup. Vous savez, de tout les royaumes que j'ai pu voir, Sylvandell est celui qui est, à mes yeux, le plus digne de rester debout. Et je peux vous assurer que j'ai déja vu des royaumes comme celui-ci. Beaucoup sombrèrent dans la guerre civile avant de s'embraser. Et pour le détail, je suis immortelle.

Sur le coup, Izanami pensa qu'elle devait être un peu trop avenante avec Tidor.

-J'ai toujours essayé de combattre toute forme de mal, et acquérir ce poste de Commandeur pour assurer la sécurité de Sylvandell concorderait parfaitement avec ce à quoi j'ai toujours aspiré.

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Un vagabond arrive à Sylvandell [PV Alice]

Réponse 7 vendredi 04 janvier 2013, 01:17:32

Après l’avoir écouté, Izanami se mit à parler. Sans la pluie qui tombait, Tidor pouvait clairement entendre sa voix. Elle était belle, agréable, et forte, en même temps. Une voix autoritaire et vibrante, que Tidor écouta avec plaisir, tout en buvant de son chocolat.

« Ce poste de commandeur m'intéresse beaucoup, lâcha-t-elle, le rassurant. Vous savez, de tout les royaumes que j'ai pu voir, Sylvandell est celui qui est, à mes yeux, le plus digne de rester debout. Et je peux vous assurer que j'ai déja vu des royaumes comme celui-ci. Beaucoup sombrèrent dans la guerre civile avant de s'embraser. »

Voilà qui faisait plaisir à entendre ! Tidor se permit un léger sourire amusé. Non seulement elle était intéressée, mais elle semblait aussi bien connaître Sylvandell, et apprécier le royaume. C’était une bonne chose, car le patriotisme était indispensable pour être Commandeur. Les Commandeurs constituaient un peu les hommes de main du Roi, ses généraux, ses plus proches alliés. Ils devaient être des guerriers aguerris, ayant une forte expérience, car, quand une guerre éclatait, c’est eux qui contrôlaient les troupes. Izanami semblait avoir une longue expérience, intriguant Tidor. Elle lui avait annoncé avoir « déjà vu » bien des micro-États similaires à celui de Sylvandell. Vraiment ? Qui était-elle donc ? Une simple humaine ? Ou quelque chose d’autre ? L’archer allait devoir se renseigner.

« Et pour le détail, je suis immortelle » précisa-t-elle.

Un léger « détail », en effet. Fronçant légèrement les sourcils, Tidor but un peu de son chocolat chaud, se demandant ce qu’elle voulait dire par là. Il ne posa aucune question, car Izanami enchaîna, lui apportant d’autres raisons sur sa motivation :

« J'ai toujours essayé de combattre toute forme de mal, et acquérir ce poste de Commandeur pour assurer la sécurité de Sylvandell concorderait parfaitement avec ce à quoi j'ai toujours aspiré. »

Une bien noble motivation. Tidor reposa la tasse sur la table basse, et s’empressa de faire quelques précisions.

« Le Bien et le Mal sont des notions très fluctuantes, vous savez... Si vous allez à Nexus, on vous dira que les Ashnardiens sont des individus cruels et dénués de scrupules. Toutefois, la tâche d’un Commandeur consiste effectivement à assurer la sécurité de Sylvandell, son épanouissement, et sa liberté. C’est à cette fin qu’un Commandeur se doit de rester un guerrier d’exception, et avoir une forte expérience, de manière à être un bon commandant, et respecté de ses subordonnés. »

Tidor se releva alors, se rapprochant légèrement d’Izanami. Il récupéra sa tasse, se plaçant près du feu, et but à nouveau. Il l’observait dans les yeux. Elle était tellement belle... S’imposer face aux soldats nécessiterait une forte discipline et une forte autorité.

« Ce que vous devez comprendre, c’est que Sylvandell a une très petite armée. Les Commandeurs ont ainsi, en cas de conflits, la charge de régiments ashnardiens. A cette fin, durant votre formation de Commandeur, vous devrez subir une série d’examens à l’académie militaire d’Ashnard, des tests pour s’assurer que vous êtes un bon officier. »

Ashnard comprenait de véritables génies militaires. Cet examen n’était, en soi, pas difficile. Il s’agissait surtout de connaître les principaux termes techniques liés à l’armée ashnardienne, les formations, ce genre de choses.

« Dès qu’il fera beau, je vous emmènerai au bastion de la Commanderie. Il vous faudra plusieurs mois avant de devenir Commandeur, mais ce pourra être, pour vous, l’occasion de découvrir encore plus le royaume. De plus, les apprentis-Commandeurs peuvent se reposer au Château royal. »

Il lui fit alors un léger sourire, puis regarda les flammes de la cheminée.

« Si vous aimez tant Sylvandell et ces rites, vous pourrez en parler avec la Princesse, Alice Korvander. Elle est férue de légendes. En revanche... J’aimerais que vous satisfaisiez ma curiosité sur plusieurs points. »

Commençant à avoir un peu chaud, Tidor s’éloigna des flammes, regardant autour de lui. A gauche comme à droite, deux escaliers en bois montaient. Il y avait une armure dans un coin : celle de Patrick, ainsi que des armes attachées aux murs, et, sur la cheminée, la tête d’un grand ours empaillé. Le Commandeur se frotta les mains.

« Qu’avez-vous exactement entendu sur Sylvandell ? Et... Par ‘‘immortelle’’, que voulez-vous dire ? Je vous avouerai que l’immortalité est un concept qui m’échappe beaucoup. »

Izanami

Créature

Re : Un vagabond arrive à Sylvandell [PV Alice]

Réponse 8 samedi 05 janvier 2013, 15:12:00

Il y eu un court moment de silence. Tidor buvait doucement son chocolat et écoutait Izanami narrer son histoire. Il froncait parfois les sourcils et semblait intrigué par le point de vue de la guerrière sur Sylvandell. Il posa son verre sur la table et joignit les mains.

« Le Bien et le Mal sont des notions très fluctuantes, vous savez... Si vous allez à Nexus, on vous dira que les Ashnardiens sont des individus cruels et dénués de scrupules. Toutefois, la tâche d’un Commandeur consiste effectivement à assurer la sécurité de Sylvandell, son épanouissement, et sa liberté. C’est à cette fin qu’un Commandeur se doit de rester un guerrier d’exception, et avoir une forte expérience, de manière à être un bon commandant, et respecté de ses subordonnés. »

Izanami était parfaitement d'accord avec Tidor. La notion du bien et du mal d'un individu dépend étroitement de quel coté celui-ci se place. Le commandeur semblait étonné par l'immortalité d'Izanami. Il regardait ses yeux et semblait subjugué. La jeune femme plongea son regard dans le sien.

« Ce que vous devez comprendre, c’est que Sylvandell a une très petite armée. Les Commandeurs ont ainsi, en cas de conflits, la charge de régiments ashnardiens. A cette fin, durant votre formation de Commandeur, vous devrez subir une série d’examens à l’académie militaire d’Ashnard, des tests pour s’assurer que vous êtes un bon officier. Dès qu’il fera beau, je vous emmènerai au bastion de la Commanderie. Il vous faudra plusieurs mois avant de devenir Commandeur, mais ce pourra être, pour vous, l’occasion de découvrir encore plus le royaume. De plus, les apprentis-Commandeurs peuvent se reposer au Château royal. »

Tidor lui sourit et regarda les flammes qui crépitaient dans l'antre de la cheminée. Son regard se perdait dans le vide. Il souriait toujours.

« Si vous aimez tant Sylvandell et ces rites, vous pourrez en parler avec la Princesse, Alice Korvander. Elle est férue de légendes. En revanche... J’aimerais que vous satisfaisiez ma curiosité sur plusieurs points. »

Une pensée parcouru l'esprit d'Izanami. Elle n'avait pas très bien exposé son point de vue, ni tout ce qu'elle pensait sur le royaume de Sylvandell.

« Qu’avez-vous exactement entendu sur Sylvandell ? Et... Par ‘‘immortelle’’, que voulez-vous dire ? Je vous avouerai que l’immortalité est un concept qui m’échappe beaucoup. »

Izanami se leva donc, et longea les murs de la grande pièce. Elle amorça ensuite son récit.

-"Très bien. Je vais tenter de me faire plus conçise. elle s'arreta quelques secondes, et repris le cours de l'histoire. Quand je dis "immortelles, cela ne signifie pas que je suis totalement invincible. Je peux mourir au combat, d'accident, et même de maladie. De plus, ma santé mentale peut facilement se détériorer, tout comme les humain normaux. En fait, mon immortalité ne se traduit que par une longévité infiniment longue. Et pour répondre à votre question, je n'ai pas vraiment "entendu" parler de Sylvandell. J'ai découvert le royaume par hasard, et je me suis très vite attachée à celui-ci. Je pense pouvoir faire preuve à l'avenir d'un grand patriotisme pour le Royaume.

Izanami regardait Tidor dans les yeux. Elle pensait maintenant que la prochaine étape serait de rencontrer la princesse Korvander. Elle n'achèverait pas tout de suite sa formation de commandeur de toute façon. Et Tidor n'était peut-être pas entièrement satisfait...

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Humain(e)

Re : Un vagabond arrive à Sylvandell [PV Alice]

Réponse 9 jeudi 10 janvier 2013, 17:42:06

Tidor était naturellement curieux, et la femme ne tarda pas à préciser ce qu’elle entendait par « immortalité ». De ce que Tidor en comprit, cette dernière ne vieillissait pas. C’était étonnant, mais pas inhabituel. Ce n’était pas le cas de Tidor, qui restait un simple humain. Izanami devait probablement avoir des gènes elfiques dans les veines, ou d’autres espèces similaires. Car, à dire vrai, son apparence physique ne ressemblait nullement à une elfe. Aucune oreille pointue, et son comportement était plus humain qu’elfique.

« Je pense pouvoir faire preuve à l'avenir d'un grand patriotisme pour le Royaume » termina Izanami.

L’archer eut un léger sourire, et retourna près du feu, avant de se rasseoir sur le fauteuil.

« Quand je suis arrivé à Sylvandell, je n’avais nullement l’intention de rejoindre la Commanderie, expliqua Tidor. J’étais en manque d’argent, et j’avançais au sein des quelques guildes sylvandines, accomplissant différentes missions pour eux. C’est comme ça que je suis tombé sur un Commandeur. Honnêtement, à l’époque, je n’étais pas patriote pour un sou... Et je ne suis toujours pas sûr de l’être autant qu’il le faudrait. »

Tidor était un vagabond né dans les rues de Nexus, dans un petit orphelinat où il était maltraité. Il en était sorti, avait rejoint des gangs de rues, et, au fur et à mesure que le temps passait, avait fini par arriver à Ashnard. Un solitaire, qui avait erré dans les forêts, acquérant ses talents d’archer auprès d’un elfe exilé dans une grande forêt. Il avait affronté des loups énormes. Les souvenirs affluaient dans sa tête, et il les refoula en secouant la tête.

« C’est un royaume attachant et calme... Quand il ne pleut pas, c’est très beau. Et vous n’avez même pas vu Sylvandell. C’est le cœur économique du royaume, une ville entre ciel et terre. »

L’homme n’allait pas jouer au guide touristique, et finit son chocolat chaud.

« Demain, le temps devrait se calmer. Nous rejoindrons les ascenseurs menant à Sylvandell, et nous irons au QG de la Commanderie. Tout commencera par un examen physique dans la cour du bastion. Ceci devrait me prendre toute la matinée. Vous pourrez en profiter pour visiter la ville, par exemple. Ou aller au Château royal. »

Tidor, de son côté, sentait la fatigue le prendre.

« A moins que vous n’ayez une question supplémentaire à me poser, je vais aller me reposer. Les chambres d’hôtes sont au premier étage. Les lits sont propres. Passez une bonne nuit. »

L’archer monta l’escalier rapidement, et alla dans une chambre, puis se coucha rapidement, entendant, contre la fenêtre, les clapotis de l’eau. Il grommela, et ne tarda pas à trouver le sommeil. Une autre journée l’attendait, et elle promettait d’être chargée.

Izanami

Créature

Re : Un vagabond arrive à Sylvandell [PV Alice]

Réponse 10 dimanche 20 janvier 2013, 20:48:39

Tidor s'empressa de répondre au discours prononcé par la guerrière:

 Quand je suis arrivé à Sylvandell, je n’avais nullement l’intention de rejoindre la Commanderie. J’étais en manque d’argent, et j’avançais au sein des quelques guildes sylvandines, accomplissant différentes missions pour eux. C’est comme ça que je suis tombé sur un Commandeur. Honnêtement, à l’époque, je n’étais pas patriote pour un sou... Et je ne suis toujours pas sûr de l’être autant qu’il le faudrait.


Visiblement, les membres de la confrérie noire ont des opinions différentes de celle qu'Izanami avait. C'était en tout cas celle de Tidor, et c'est ce qui étonna Ia guerrière.

-C’est un royaume attachant et calme...Quand il ne pleut pas, c’est très beau. Et vous n’avez même pas vu Sylvandell. C’est le cœur économique du royaume, une ville entre ciel et terre.

Du calme... c'était tout ce qu'Izanami désirait. Quand on s'y penchait, on se rendait compte que Sylvandell n'était pas en proie au malheur. Peut-être était-ce la pluie et le temps dégueulasse qui lui avait donné une image trompeuse.

-« Demain, le temps devrait se calmer. Nous rejoindrons les ascenseurs menant à Sylvandell, et nous irons au QG de la Commanderie. Tout commencera par un examen physique dans la cour du bastion. Ceci devrait me prendre toute la matinée. Vous pourrez en profiter pour visiter la ville, par exemple. Ou aller au Château royal. »

Oui. Elle irait rendre visite à la princesse Korvander pour faire plus ample connaissance.

- A moins que vous n’ayez une question supplémentaire à me poser, je vais aller me reposer. Les chambres d’hôtes sont au premier étage. Les lits sont propres. Passez une bonne nuit. »

Izanami n'avait pas plus de questions. Elle se rendit donc au premier étage et loua une chambre. Elle trouva aussitôt le sommeil, le contact de la couette sur sa peau nue étant très agréable.

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Humain(e)

Re : Un vagabond arrive à Sylvandell [PV Alice]

Réponse 11 mercredi 23 janvier 2013, 08:34:59

Le lendemain, la pluie avait cessé. Le ciel était grisâtre, sombre, mais le gros de la tempête s’en était allé. Il y avait eu plusieurs inondations, mais le manoir, fort heureusement, avait été épargné. Depuis la fenêtre de sa chambre, Tidor, torse nu, avait pu voir les forêts de pins constituant les plaines de Sylvandell. C’était un paysage assez atypique. Les plaines constituaient en réalité une espèce de grande vallée piégée entre des lignes de roches et de montagnes. Quand le soleil venait braver des nuages noirâtres, éclairant de sa lueur les versants des montagnes, c’était un spectacle de toute beauté. Ici, Tidor voyait de grosses flaques d’eau. Les chemins de terre devaient être maculés de grosses flaques de boues, et la plupart des paysans allaient probablement s’activer à réparer leurs habitations. Tidor espérait juste que l’ascenseur menant à Sylvandell fonctionnerait. Il descendit en contrebas, dans la salle centrale, et eut droit à un petit-déjeuner. Fort heureusement, la boulangerie était toujours ouverte, le boulanger revendant même ses pains à prix réduits. Tidor eut droit à un échantillon de viennoiseries. Patrick était avec lui. Le baron, naturellement, s’enquerrait de la femme qui accompagnait Tidor.

« Vous l’avez trouvé à Zerrikania ?
 -  Les Zerrikaniennes ont la peau sombre, répondit Tidor en buvant un peu de chocolat chaud.
 -  Elle vous accompagnait dans votre quête ?
 -  Je l’ai trouvé à l’une des auberges de Motte-la-Vallée.
 -  Oh ? Vraiment ?! »

Tidor haussa les épaules, ce qui équivalait à une confirmation. Ils ne dirent rien de plus sur la question, parlant plutôt des actualités. Patrick lui expliqua qu’Ashnard s’apprêtait encore à entrer en guerre. Une formidable campagne allait se lancer contre Nexus. Le Maréchal Coehoorn était revenu d’une région instable, ayant réussi, au bout d’un long semestre, à restaurer l’autorité impériale. Ses succès en faisaient un génie militaire, et le Conseil voulait à nouveau attaquer Nexus. La difficulté contre laquelle l’Empire butait sans cesse était les énormes forteresses protégeant Nexus, les fameux superforts. Ils étaient au cœur d’une mosaïque de camps et de châteaux-forts nexusiens, l’ensemble formant une gigantesque ligne de défense que les Ashnardiens n’avaient jamais réussi à traverser. Historiquement, il n’y avait eu qu’une seule situation, où l’Empire était passée, mais les assiégeants avaient été dans un tel état que les renforts nexusiens n’avaient eu aucune difficulté à les repousser. L’éloignement géographique jouait également, car faire venir des renforts était difficile. Les Nexusiens comptaient là-dessus, tendant des embuscades dans les forêts à l’aide de groupes d’elfes, ou envoyant des raids rapides de chevaliers pour attaquer les convois d’équipements, ou pour isoler l’armée, l’encercler, afin de l’amener à se battre sur plusieurs fronts.

« Coehoorn compte assiéger Altenberg. Sylvandell est en train de préparer ses troupes pour ce long voyage.
 -  On dirait que je suis revenu pile à temps, grommela Tidor.
 -  Oh, rassurez-vous, il y en a encore pour un certain temps. Les Ashnardiens continuent à discuter stratégie, et réunir une telle armée demande du temps. De vastes camps ont été formés autour de la capitale, où des milliers de troupes s’entassent. »

La guerre entre Ashnard et Nexus, par les effectifs qu’elle déployait, redéfinissait les principes de la guerre. Un siège contre un superfort durait bien des mois, que ce soit pour y aller, ou même pour le prendre. Nexus était un défi qui mettait l’Empire en échec depuis des siècles, amenant l’Empire à chercher des stratégies alternatives pour prendre Nexus. La force de la cité-État reposait dans son système commercial. On avait déjà, en vain, tenté d’organiser un blocus, mais la flotte nexusienne était bien trop puissante. Les Ashnardiens tentaient maintenant de déclencher une guerre civile en soutenant les groupuscules révolutionnaires qui foisonnaient dans une ville rongée par la corruption et un paupérisme en pleine expansion.

« Et vous comptez en faire un Commandeur ? demanda alors Patrick, revenant à Izanami.
 -  On verra... Mais c’est une idée qui me traverse l’esprit, oui, concéda-t-il.
 -  Elle a l’air forte...
 -  C’est précisément pour ça qu’elle ferait un bon Commandeur. »

Tidor restait assez évasif, car la Commanderie Noire était traditionnellement entourée d’un certain secret. L’archer attendait que la jeune femme soit prête. Il s’était levé tôt, mais c’était parce qu’il était un ancien soldat, et parce qu’il revenait de Zerrikania, une jungle dans laquelle le danger permanent faisait qu’il avait très peu dormi. Il ne se sentait pas fatigué, et plutôt fébrile. Pendant la nuit, l’homme s’était réveillé avec une érection, et avait compris que cette Izanami avait effectivement des arguments physiques qui lui plaisaient, sans pour autant être déterminants dans sa décision de lui faire passer les épreuves de la Commanderie Noire.

Izanami

Créature

Re : Un vagabond arrive à Sylvandell [PV Alice]

Réponse 12 vendredi 08 février 2013, 19:37:52

C'était les rayons du soleil filtrant à travers les rideaux qui réveillèrent Izanami. La jeune femme décida donc de rester un peu au lit, et de penser à la journée qui allait suivre. C'était une date cruciale car elle allait effectuer ce fameux test Physique dont Tidor lui avait parlé. Il déterminera ensuite si oui ou non elle était apte à acquérir le poste de commandeur. En tout cas, ce qui était sûr, c'est que si l'épreuve relevait du combat, elle ne devrait pas vrencontrer de problèmes.
Sans doute Tidor lui avait-il concocté autre chose. Izanami s'extirpa de son lit après quelques minutes, et sur sa peau nue, le froid lui fit l'effet d'une pierre tombale. Elle attrapa son kimono, et s'empressa de l'enfiler. Ce kimono était son seul vêtement, et si cela paraissait bizarre au premier abord, il suffisait de le palper, de l'essayer pour se convaincre du contraire. Le tissu était extremement doux, chaud et il résistait sans problème à l'épreuve du temps, ainsi qu'aux intempéries.
"C'est parti" pensa t-elle. Izanami prit sous le bras son fameux sabre et sortit de la chambre: Cette arme l'accompagnait toujours, et malgré son âge avancé (467 ans), elle restait aussi tranchante qu'au premier jour. D'ailleurs, Izanami employa des manières peu orthodoxe afin de se le procurer, et elle se souvient qu'elle du décimer un grand nombre de moines pour le récupérer.
Izanami descendit les escaliers de bois pour retrouver Tidor et (Oh malheur !) Patrick qui discutaient dans le salon. En y repensant, Izanami devait avouer qu'elle appreciait assez le premier. Si il devait être son supérieur hiérarchique, eh bien ce serait tout bon pour la guerrière.

"Bien le bonjour Tidor. Je pense être fin prête pour ce test"

Puis, Izanami se dirigea vers le buffet ou de délicieuses viennoiseries l'y attendait. Pendant qu'elle s'empiffrait, Patrick entama la conversation.

   -Une fois cette épreuve réussie, que diriez vous de me tenir compagnie au chateau ?
   -Euh... Je vais y réfléchir.

Patrick n'était pas bien méchant. Son esprit un peu trop imaginatif allait juste un peu loin. Mais Izanami était quand même agaçée. Sur ce, elle sortit du chateau en lançant à Tidor:"Je pense qu'on peut commençer le test" en espérant ne'être pas trop brusque. Mais elle avait envie d'en finir coûte que coûte avec cette épreuve.
Dehors, la température était agréable, et Izanami pouvait voir que quelques forêts entouraient le château. Maintenant que les averses avaient céssé, elle ne pouvait que trop bien apprécier la beauté du paysage.

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Un vagabond arrive à Sylvandell [PV Alice]

Réponse 13 vendredi 08 février 2013, 22:24:44

Izanami se réveilla, et le duo ne tarda pas à quitter le manoir de Patrick, ainsi que la généreuse hospitalité du baron. Retournant sur son cheval, Tidor était fin prêt à aller à Sylvandell. Il n’avait que trop tardé, et apporterait même à ses pairs un cadeau. La venue d’un nouveau candidat était toujours bien perçu au sein de la Commanderie. Les pages ramenèrent vers l’archer son cheval, tandis qu’Izanami lui annonça être fin prête pour les tests :

« Je pense qu'on peut commencer le test. »

L’homme hocha la tête, et monta sur son cheval.

« Pour commencer, allons dans le bastion de la Commanderie. Les épreuves commenceront là-bas. »

Il laissa Izanami grimper derrière lui, et le duo rejoignit Motte-la-Vallée. La pluie ayant cessé, la ville était bien plus agréable, et plus animée. Des gens se promenaient dehors, évitant de trop salir leurs bottes sur la terre transformée en boue. De grosses flaques se tenaient ici et là, et quelques discrètes patrouilles surveillaient la ville. Plusieurs femmes tendaient le linge dehors, regardant le cavalier passer. D’autres allaient au travail, soit dans les champs, soit aux scieries, soit dans les ateliers. Tidor avança, sans vraiment se préoccuper de la populace, et rejoignit surtout les profondeurs de Motte-la-Vallée, où un énorme ascenseur, une grosse plate-forme en bois poussée par des treuils, menait à Sylvandell. Il y avait deux plateformes, l’une qui montait, l’autre qui descendait, des quantités de caisses, et même des chariots, se trouvant sur les plates-formes. Des pèlerins montaient par le long de chemins qui serpentaient à travers la paroi. En hauteur, au loin, on pouvait à peine apercevoir les murs entourant la partie basse de la capitale, ces derniers servant de fortifications autant que de soutiens, empêchant la ville de tomber, et protégeant les gens du froid.

« Inutile de vous presser, vous pouvez toujours grimper par les escaliers, si vous y tenez !
 -  Avec cette fichue tempête, je n’ai pas pu retourner dans mon atelier depuis plusieurs jours. Mes livraisons vont être en retard !
 -  Dis plutôt que ce sont les belles cuisses de Maria les Gros-Tétons qui te manque, hey ! »

Les villageois discutaient entre eux. Tidor descendit de son cheval.

« Mieux vaut laisser mon cheval ici, la plateforme risque d’être chargée. »

Des soldats vinrent le prendre, le conduisant aux écuries, et Tidor passa parmi la foule, son statut de Commandeur lui offrant naturellement quelques privilèges. Il tenait Izanami par la main, et le duo rejoignit la plateforme. Ils montèrent en compagnie de plusieurs personnes. A ce stade, Motte-la-Vallée était perdue à l’entrée d’une gorge, entourée par deux grosses montagnes. Celle en face de Sylvandell comprenait une importante source d’eau, et on pouvait voir que de grosses canalisations y avaient été placées pour attirer l’eau Il y avait des familles sur la plateforme, les mères tenant les enfants par la main. Tous observaient la région, alors que la plateforme, lentement, montait. Il y avait quelques gardes, et des marchands, qui faisaient l’inventaire des objets qu’ils amenaient. Beaucoup de commerçants se plaignaient de la tempête, mais le temps, après tout, était capricieux. La plateforme en bois continuait à grimper, jusqu’à ce qu’on puisse voir la ville basse de Sylvandell. Une ville plantée contre le flanc de la montagne.

« La ville basse, expliquait Tidor, faisant un peu office de guide touristique, est le poumon  économique de Sylvandell. Elle est articulée autour de l’hôtel de ville, et on y trouve quantité d’ateliers, des auberges, des échoppes, des comptoirs commerciaux, les bureaux des guildes... Et le seul bordel de Sylvandell. »

Une précision indispensable à faire. La plateforme s’arrêtait dans la partie basse de l’hôtel de ville, dans une sorte de hall. Tidor se retourna vers Izanami, continuant ses explications :

« La partie haute comprend toutes les structures militaires et administratives du royaume. Il y a aussi des bâtiments servant à l’habitation, et de grandes cours qui servent pour les grandes occasions : les foires, les cérémonies militaires, ce genre de choses. A partir de maintenant, on devrait voir plus fréquemment les dragons. »

La plateforme s’arrêta, et l’un des garde-fous s’abaissa, permettant aux gens de sortir, se dispersant dans des couloirs et des escaliers permettant d’accéder à la ville.

« Vous voulez faire un tour, ou directement vous rendre au bastion de la Commanderie ? »

Izanami

Créature

Re : Un vagabond arrive à Sylvandell [PV Alice]

Réponse 14 samedi 09 février 2013, 22:02:16

Quelques minutes plus tard, Tidor sortit du manoir pour se diriger vers son cheval. Le commandeur fit signe à Izanami de grimper et lui tendait son bras.

« Pour commencer, allons dans le bastion de la Commanderie. Les épreuves commenceront là-bas. »


La guerrière saisit la main de son compagnon et se hissa sur la monture qui se mit en route. Direction Motte la vallée. Le cheval clopinait le long de la petite route sinueuse, et quand il pénétra dans la ville, Izanami fut surprise de voir que la ville était complètement différente qu'il y a quelques jours. Les averses monstrueuses qu'avait subi le royaume avait transformées Motte-la-vallée en véritable bourbier et l'avaient rendue méconnaissable. Une activité à peu près normale pouvait reprendre: Les gens s'aventuraient enfin hors de chez eux, en dépit de la boue qui engluait les routes de la ville. Le cheval de Tidor se frayait un chemin dans la foule sans se soucier des gens qui gênaient. La vitesse à laquelle avançait la monture n'était pas flagrante, et les gens regardait souvent Izanami et Tidor d'un air désolé. Les dominer ainsi, procurait à la guerrière une sensation grisante. C'était sans doute ça être commandeur...
Tidor descendit alors de son cheval.

« Mieux vaut laisser mon cheval ici, la plateforme risque d’être chargée. »


Cette plateforme dont parlait Tidor, menait à Sylvandell tout en accédant aux profondeurs de Motte-la-vallée. Des soldats vinrent récupérer le cheval de Tidor et disparurent ensuite de la vue d'Izanami qui monta sur la plateforme, accompagnée du commandeur qui la prit par la main. Izanami dut avouer que la sensation, le fait de sentir Tidor la tirer ainsi dans la foule était sacrément étrange, et agréable. Mais à présent, la plateforme montaient, le paysage Sylvandin se dévoilant peu à peu. Un des enfants à leurs cotés laissa échapper une exclamation de surprise. Il était vrai que le paysage semblait incroyable. C'était une petite ville nichée au coeur de la montagne.

« La ville basse, expliquait Tidor, est le poumon  économique de Sylvandell. Elle est articulée autour de l’hôtel de ville, et on y trouve quantité d’ateliers, des auberges, des échoppes, des comptoirs commerciaux, les bureaux des guildes... Et le seul bordel de Sylvandell. »

Izanami réprima un petit rire. La présence d'un bordel ne la dérangeait absolument pas, et à vrai dire, ça l'amuserait presque de s'y aventurer le temps d'une journée.

« La partie haute comprend toutes les structures militaires et administratives du royaume. Il y a aussi des bâtiments servant à l’habitation, et de grandes cours qui servent pour les grandes occasions : les foires, les cérémonies militaires, ce genre de choses. A partir de maintenant, on devrait voir plus fréquemment les dragons. »

Les dragons... Cette figure plus que légendaire était résolument mythique pour Izanami, et elle n'avait jamais eu réellement l'occasion d'en approcher un. Le royaume de Sylvandell lui réservait bien des surprises.

« Vous voulez faire un tour, ou directement vous rendre au bastion de la Commanderie ? »

Izanami avait envie d'en finir avec ce test. Elle irait visiter la ville basse après son examen, et a vrai dire, elle avait envie d'explorer le royaume une fois son titre de Commandeur en poche.

-"Non. Je suis assez confiante en mes capacités physiques et morales, et je voudrais réussir mon examen avant de visiter la ville. Chaque chose en son temps non ?"

Izanami se retourna et se plaça derrière la vitre qui donnait sur la ville basse. Elle observait l'agitaion grouillante de la ville, mais regardait aussi les dédales de couloirs se trouvant autour d'elle. Elle se demandait alors comment faire pour s'y retrouver, et surtout comment accéder au bastion de la commanderie.

-"Tidor, allons au bastion de la commanderie et commençons. Le titre de Commandeur m'attend."

Sur ce, elle se retourna et jeta un dernier regard malicieux au commandeur avant de commencer à marcher. Par contre, elle ne savait pas ou elle allait.

« What have I become?My sweetest friend
Everyone I know Goes away in the end
You could have it all My empire of dirt
I will let you down I will make you hurt»


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